Rêve collectif au pays des méchantes conneries ! [libreuw !]

Dans un grand jardin pommé au milieux de nul part, (la cambrousse quoi... ) La jeune fille regarda le ciel avec attention. Elle était allongé dans l'herbe avec sa peluche dans les bras. Les nuages étaient peu nombreux sur le ciel bleu mais avait des formes bien déterminée quand ils passait. Il y avait un chien avec des antennes de martien, une sorcière à trois yeux et même un serpent avec des ailes qui ressemblais un peu aussi a un clochard... Plein de forme qui ne pouvait que faire rêver. Il y avait très peu de bruit. Les seules coupable de cet anti-silence étaient les grillons et les rares oiseaux qui survolaient le ciel. Mais ce bruit là, n'est pas le moins du monde dérangent. C'était l'endroit le plus tranquille et le plus rapproché de la ville. Il était possible et pas rare que d'autre personne s'y promenait. Une lumière blanche apparut et un homme avec un chapeau et une combinaison très sombre s'approcha. Katsumi ne le vu pas venir. Cet chose noir s'approchait sans faire de bruit. Ses pas étaient moins bouillant que le vent. Il faisait corps avec la nature. Après dix à vingt minutes de repos. Katsumi fut attiré par ce tourbillons de lumière et trébucha pour tomber dans une porte bizarre qui se trouvait dans ce milieux vide. La main de l'homme noir retenu rattrapa la sienne et la retira de cette porte attirante d'un coup sec. Il prit la peluche de Katsumi dans les bras et tira un rayon laser par sa bouche qui provoqua une énorme explosion. Il ne resta plus rien de ce monde. Vraiment incroyable et inimaginable. C'était vraiment n'importe quoi et très dure a expliquer. Fallait beaucoup d'imagination... La jeune fille était dans un endroit tout blanc et très vide devant ce grand type noir. Mais qui était-il ? Aucune parole ne sortie de la bouche de la jeune fille. Le jeune homme lui rendit sa peluche et dévoila son identité. Il était rien d'autre que... LE MARCHANT DE SABLE !!
Katsumi se rendit conte que ce 'était donc qu'un rêve mais elle n'arrivait pas à se réveiller. Elle était toujours dans cette espace blanc et vide. Très silencieux... C'est trop calme... Personne n'aime trop beaucoup ça... Ont entendit un *Spache !!* Et l'adolescente réussi a ce réveiller. Elle ce pinça pour voir si c'était bien le cas et soupira. Sa peluche avait baffée son repos. Le ciel ne se couvrait pas et toujours autant de nuage stupide au dessus.

"Pouaf ! J'aurais du m'en douter que c'était qu'un rêve... Mais ça aurait été tellement bien qu'il continu..."

Spirale sourit à voir sa créatrice dans ce drôle d'état. Comme part tout hasard deux gamin passait par la en après midi. Ils jouait comme des abruties au ballon. Ça coupait le silence et il était marrant de les voir rigoler. Les deux gamins s'approchèrent de la jeune fille s'en y faire attention et retira le ballon dans sa face... C'était partit pour un autre rêve mais peut être serait elle pas la seule à être frappée par le marchant de sable à cette heure.... Nous nous trouvons maintenant... Dans un pays très nies comme dans Alice au pays des merveilles ! peut être avec d'autre obstacle.

[hj] : Toute imbécilité est permise... On est dans un rêve, et peut être somme nous pas tous au même endroit ! XD !!

Fuu.

Satsuki, dans un autre lieu on-ne-sait-où, assise quelque part sur un banc dans la ville, prenait une pause. Vu qu´elle travaillait non-stop toute la journée, ca commencait à la fatiguer. Il n´y avait personne dans la rue... Personne autour d´elle... Seulement des bruits lointains. Satsuki était vraiment mignonne quand elle dormait. Comme si l´adulte qu´elle transparaissait faisait place à une gamine fatiguée... Oui, elle était mignonne.

Kono... Kono chiisana kaze wa... Kimochii...

Dans le monde très niais d´Alice au Pays des Merveilles, quelque part au milieu d´une grande prairie bien verte parsemée par endroits de fleurs géantes, Mademoiselle la chenille se laissait aller à ses réflexions personnelles sur son champignon. Le champignon en question était d´ailleurs encore plus mou et malléable qu´un pouf, mais il était à la chenille, uniquement à elle. Contrairement à ce que prétend Carroll, ce champignon-là ne se mange pas. Vous imaginez! Un champignon qui fait office de pouf, si vous essayez de manger de ca vous ne tomberez que sur de la bourre de coton. La chenille, dans sa longue robe bleue comme un ciel de crépuscule, comptait sur ses doigts avec application.

Alors... Y a eu Shaolan... Et aussi Fate Dark mode... Et Rikuo qui n´est pas à écarter... Pfuu...

La chenille semblait bien plus lucide quant à sa "vie amoureuse" qu´elle ne pouvait l´être dans la vie réelle. Elle se laissa tomber sur son champignon les bras en croix, en fixant le ciel. On ne voyait que ca ici, le ciel. Les deux petites antennes sur son front bougeaient frénétiquement. Une chenille, ca a des antennes? Non, évidemment. Mais une chenille, habituellement, ca ne pèse pas non plus 73 kilos, ca n´a pas de poitrine et ca n´a pas de cheveux, non plus. Donc, les deux petites antennes sur son front bougeaient frénétiquement.

Y a trop d´amour...

Elle leva son long corps de chenille en l´air, le fit tourner comme si elle pédalait sur un vélo invisible à une pédale. Quelle vision étrange. À présent la chenille avait les bras croisés derrière sa tête.

Le crocodile... L´alligator... Mon Dieu, comment était-ce...? Je ne m´en souviens pas...

[HJ: J'aime l'idée.*_* Du moins, si je l'ai bien compris ... xD Oui, je suis lente.=DD]

Où est-elle en train de dormir actuellement? C'est une pièce très remplie dans laquelle on peut voir, collés contre les murs, ce qui pourrait être de gros tiroirs de minimum un mètre de large. La lumière éclairant cet endroit est d'un bleu étrange, genre de lumière que l'on ne croise que peu souvent dans les endroits ... Normaux ... Et maintenant voilà Médusa, couchée contre ... Un bassin vide. Il n'y avait personne d'autre qu'elle dans cette pièce ... Elle et ces tiroirs à peu près aussi gros que le bassin sur lequel elle était appuyée. Que pouvaient-ils donc contenir? Il faut lui demander, car elle le sait juste trop bien ... Un sourire idiot est accroché à ses lèvres, alors qu'elle dormait, l'air heureuse, l'air ... reposée.

*

Mais dans son rêve? Elle était couchée dans un lit double ... Ses bras étaient passés autour du corps de quelqu'un ... Qui devait sûrement être Len si on suit la logique des choses. Oui, Médusa a des drôles de rêves, elle est donc actuellement en train de dormir dans son propre rêve, mais disons que l'endroit où elle dort dans ce rêve est drôlement plus approprié. Mais ce rêve fut rapidement brisé quand la sonnerie de son téléphone portable retentit dans la chambre. La jeune femme grogna. Le téléphone continuait de sonner. Déserrant sa prise pour complètement se retirer, elle plaqua la fine couverture contre son corps et ouvrit les yeux. (Oui, qui sait ce qu'il se passe dans son crâne, elle est peut-être même nue ... Cette fille est drôlement dérangée. ==") C'est au moment où elle ouvrit les yeux que ce rêve se brisa. Oui, l'image qu'elle voyait s'était brisé en milles morceaux, qui étaient tombés dans le vide pour laisser place à un vide interstellaire, le néant, un écran peint en noir grâce à l'outil "Pot de Peinture" de Adobe Photoshop ... (*La narratrice se prend un crâne humain dans la gueule*) Ce vide avait beau être présent, elle entendait toujours cette sonnerie résonner dans sa tête.

*

Dans sa salle où elle dort toujours, le sourire de la jeune femme avait disparut. Sa main pendant de sous sa tête, à l'extérieur du bassin, semblait tenter de s'accrocher au premier truc qu'elle pouvait attraper, c'est à dire ... Rien. Sa main se frôlait contre le matériaux froid et dur qui avait été utilisé pour créer ce bassin, qui ressemblait grandement à une genre de baignoire en acier. Au final, sa main n'attrapa jamais rien. C'était comme si ce qu'elle essayait d'attraper n'était pas à sa portée. Non, elle ne cherchait pas son téléphone portable comme l'avait suggéré son rêve, mais bien une main à laquelle s'accrocher ... Une main qu'on lui tendrait pour l'aider à se sortir du pétrin quand elle est dans la merde ... Ce rêve, pour elle, ne représentait pas QUE le fait qu'elle ne pouvait pas passer des moments tranquilles. C'était beaucoup plus profond.

*

Elle est toujours dans cet espace noir ... Médusa DF est toujours dans cet espace noir ... Mais elle finit par voir un flash, et elle s'était déjà retrouvée dans un tout autre endroit. Maintenant, elle semblait être enfermée. Enfermée dans une cage, une cellule pour être précise. Ses mains s'approchèrent de ces barreaux qu'elle prit, resserrant dessus ses mains tremblantes. Devant elle, elle voyait d'autres cellules, des gens enfermés dedans. Elle sentait son coeur battre de plus en plus rapidement, elle avait peur. Peur de quoi? De tout perdre à cause de son passé qu'elle ne pouvait pas vraiment modifier. Son regard se tourna par la suite vers l'arrière, d'où provenait un bruit répétitif, comme si quelqu'un tapait le sol avec ses pieds avec un certain rythme. Ce qu'elle vit derrière elle ne semblait pas vraiment l'étonner, c'était elle-même. Elle-même du passé, de l'an 2008 pour être précise. Ses erreurs passées revenaient donc la hanter?

« Médusa Hopper-Rose, qu'est-ce que t'as encore foutus?! »

Ces paroles sortant de nul part, sortant sûrement du crâne de Médusa, elles venaient de « réveiller » notre cher docteur, au sens figuré du terme bien sûr, ce rêve s'était brisé, tout comme le précédent. L'écran noir était revenu ...

Où sommes nous ?
La forêt est baignée dans une lumière chaleureuse, un soleil d'été surplombe un ciel bleu dont les quelques nuages d'un blanc éclatant, sont portés par la brise douce et légère qui se repend à travers la forêt. Les feuilles dansent comme bercée par une mélodie calme, leurs ombres avec elles. Ses ombres mouvementées qui dansent sur le corps endormie d'Iris, assise sur une épaisse branche et adossé au tronc lisse elle s'est endormie il y a quelque minutes de cela, le spectacle des feuilles transpercées par l'éclat du soleil, cette belle mélodie que leur apporte le vent...

Où sommes nous ?
Le vent est si différent ici, dans ce qui semble être un immense champ dont on ne voit pas la fin. L'horizon est si nette, si bien tracée... La terre est verte, le ciel est bleu. Un vert pâlit d'une herbe sauvage qui recouvre la totalité de ce lieu inconnu. Et un ciel pur, sans aucun nuage pour le tâcher, juste le soleil bien centré comme un midi parfait et permanent. Juste en dessous de ce soleil au centre de ce monde, un grand et beau tournesol se dresse fièrement, la face levée on dirait bien que cette plante regarde Iris. Pourtant la plante même dans un rêve n'est qu'une plante elle ne la regarde pas vraiment... Une longue, si longue écharpe est portée par le vent, son orangé flambant se détache superbement sur le bleu du ciel, les deux extrémités de cette écharpe danse au vent, un vent soufflant dans le dos de la fleur soleil mais dans la face de cette toute petite Iris. Si petite, on la reconnait pourtant, c'est une enfant qui ne doit pas avoir plus de six ou sept ans. Ses pieds nus, elle remue ses orteils dans l'herbe tout en fixant sa seule compagnie en ce monde : une fleur.

- Le monde est bien ennuyant. N'es-tu pas de mon avis ?

Pas de réponse, la fleur reste muette. Alors que des rires se font entendre, comme des bruits de fonds : on distingue des silhouettes enfantines. Ils sont tous translucides, des fantômes ? Non des visions. Une petite fille à la longue chevelure blonde tient la main d'un jeune rouquin, tous deux courent main dans la main. On aperçoit alors un petit garçon aux cheveux d'encre orné d'un épi qui leur court après. Puis plus loin une fillette à la bouille ronde et à la chevelure châtaigne nouée en deux couette, sa main est prise par celle d'une gamine pâle aux courts cheveux gris. Puis beaucoup d'autres, tous ces enfants translucides qui rient, pleurent, comme si ce monde était parallèle et invisible au leur.

- C'est ennuyant. Mes rêves sont toujours si ennuyant. Satsuki-sama et Rikuo qui méditent ensemble, Lenny-chan poursuivant Médusa-sama qui tient la main d'un garçon portant une odeur très similaire à la sienne... Tous le monde arrive mais personne ne nous voit. Non toi la fleur tu n'es pas amusante. Mon esprit n'est pas amusant...

Le crocodile... L´alligator... Mon Dieu, comment était-ce...? Je ne m´en souviens pas...

Quelle est cette voix ?
La minuscule Iris se retourne mais ça n'est pas la fleur. Le tournesol n'est plus là, rien n'est plus là, tout a changé. Ça n'est plus son rêve si ennuyeux mais bien le rêve d'un autre. Oui, juste-là derrière elle c'est un champignon géant, et assise dessus c'est une chenille ? Quelle bien étrange chenille ! Peu commune... Ce monde, la petite fille le connait, il lui rappelle vaguement un conte qu'elle a oublié a moitié... Les mains dans le dos, l'écharpe autour du coup, la gamine avance de trois pas.

- Bonjours Chenille~

L'esprit des autres est toujours une meilleure fin lorsque l'on n'aime pas le sien.

Que faisais cette chère Michiyo par cette belle nournée ? Elle était tout simplement partie en forêt, où elle avait réussi à retrouver le lac de ses entrainements avec Ku-Fei. Elle avait, encore une fois, essayer seule de maitriserr sa seconde, même si on pourrait dire troisième, forme. Mais comme d'habitude, ses efforts n'avaient pas donner beaucoup de résultats. Elle était donc restée au fond de l'eau, plusieurs minutes, puis plusieurs heures, sans manquer d'air, avant de finir par s'endormir. Le fond de l'eau était l'endroit idéal pour elle pour s'endormir, pas bien étonnant, non ?

Maintenant, plus de lac, juste une jeune fille aux cheveux bleus en train de courir. Où va-t-elle ? nul part, elle fuit. Qu'est-ce qu'elle fuit ? Personne, à part la peur d'être rejetée à cause du fait qu'elle n'est plus rien. Peut-être fuit-elle aussi une quelconque "malédiction", qui préserverait sa vie au détriment des autres. A côté d'elle, on pouvait parfois appercevoir des fantomes, quatres plus exactement, toujours les mêmes. Il y avait une jeune femme au regard froid et neutre, une fée, et un être uniquement fait d'eau. Il y avait aussi un garçon, aux cheveux longs et bruns. Qui était-ce ? Eh bien, c'était tout simplement les vies qui avait permis à cette fille qui court de vivre, mais elle n'avait pas peur d'eux, elle semblait... les aimer.

Les paysages défilait, elle voyait des villes, des forêts, des lacs. Dans chacun de ces paysages, des gens lui ressemblant en quelques sortes. Mais elle, elle savait qu'ils étaient différents d'elle, alors elle fuyait sans savoir pourquoi. Elle continua de courir, jusqu'à ce qu'elle arrive dans une forêt qui n'était pas peuplée. Les fantomes n'étaient plus là, il n'y avait que la jeune fille et la nature. Michiyo, car c'était bien son rêve, entendait des murmures, et s'approcha d'un buisson en fleur, où elle put se rendre compte que ces fleurs avaient une sorte de visage et parlaient. Pourquoi Faisait-elle se rêve ? Parce qu'elle se sentait différente, et avait peur ne pas être acceptée dans chacune des sociétés à laquelle elle appartenait.

Bonjour... Petite fille.

La chenille venait de se retourner paresseusement vers la personne qui la saluait. Quelle minuscule personne. Satsuki connaît Iris, et la chenille est Satsuki, et pourtant la chenille ne reconnaît pas Iris. Nous sommes dans un rêve, il ne faut pas chercher à comprendre.

...Je vois ce que tu vois...

D´un nouveau balancement d´antennes, la chenille se hisse sur son champignon dans la direction d´Iris. La chenille doit, selon les lois, faire dix centimètres de la tête à la queue. Mais dix centimètres... C´est impossible... Sinon que doit mesurer la petite fille! Je vous demande un peu. Voici que la chenille montrait du doigt un endroit où il n´y avait rien de plus qu´un carré d´herbe, mais où auparavant se trouvait son étrange petit double translucide. Qu´elle avait vu, naturellement, puisqu´elle voyait ce que voyait Iris.

Dis-moi un peu, cette petite fille... Celle qui avait les cheveux comme ca...

Elle indiqua d´un geste des deux mains, parfaitement symétrique, ses cheveux à elle. Sauf que les cheveux de la chenille n´étaient pas châtain, ils étaient bleus, aussi bleus que sa robe. La peau de son visage aussi était bleue, tout était bleu.

...Celle qui avait les cheveux comme ca, mais d´une autre couleur... Dis-moi, cette petite fille, était-ce un papillon?

La chenille, comme toutes les chenilles, rêvait d´être un papillon. Seulement comme elle avait passé toute sa vie sur ce champignon à se laisser aller à des réflexions personnelles entremêlées à des récitations de poésies, elle ne savait pas du tout à quoi ressemblait un papillon. Mais cette enfant-là le savait peut-être...

- Un papillon ?

L'enfant dont le cou était enroulé dans son écharpe regarda au ciel en posant un doigt au coin de sa bouche. Quel visage d'ange, si différente de la Iris endormie sur cette branche dans la forêt. Un air de réflexion donc, chez la minuscule fillette qui ignorait encore qui était cette grande chenille bleue, posée sur son champignon et faisant vibrée ses antennes à l'occasion. Cette étrange chenille ressemblait à Satsuki, mais Satsuki est une jeune fille et non-pas une chenille. Voilà que ses yeux redescendent...

- Satsuki-sama est une fillette, tout comme moi.

Décidément la petite Iris avait les pieds sur terre. Pourquoi la Harpie n'était-elle si réaliste que dans les moments où l'on est sensé ne pas l'être ? Un rêve est fait pour rêver, pas pour philosopher. C'est ce qu'aurait pensé la grande Iris, celle qui dort. Mais la petite est comme elle est, une enfant mature malgré elle. Mais une enfant tout de même, curieuse et ignorante, elle ne savait ni pourquoi la chenille voulait savoir cela, ni quelle genre de réponse celle-ci attendait. S'il on philosophait, est-ce que Satsuki serait un papillon ?

- Dis-moi Chenille, pourquoi cette question ?

Trois pas de plus, la fillette replace ses main dans son dos et le vent fait voler les bouts de son écharpe. La tête penché, le visage enfantin mais l'air mature, la voilà bien curieuse cette petite, fuir son propre rêve en entrant dans celui d'un autre n'est pas très poli. Peut-être devrait-elle songer à s'excuser...

Sou... Une fillette...

La chenille fit onduler d´un geste sec son long corps mou, lâchant un soupir. Ses antennes frétillèrent de nouveau sur le coup.

Dieu que c´est ennuyeux...

Seulement la chenille était bien comme elle devait l´être, et, s´appuyant sur les coudes contre son champignon confortable, elle considéra la petite fille de haut, évitant cette question pourtant plutôt simple en lui parlant d´une voix hautaine qui ne lui ressemblait pas.

Et toi, petite fille? Dis-moi plutôt avec exactitude pourquoi tu as posé cette question.

Cette sommation-là était sans appel. La chenille avait l´air tout d´un coup extrèmement... Imposante, et importante. Évidemment, cette chenille avait franchement une différence avec Satsuki. Les mains posées... Sur son long corps mou, quelque part là où auraient dû dans un corps humain se trouver les hanches, elle considérait la pauvre petite Iris d´un regard foudroyant de supériorité.

Et si tu n´est pas capable de me répondre correctement, alors tu devras me réciter un poème.

À présent les fleurs du champ s´étaient toutes rassemblées autour de le chenille, comme un mur derrière elle, une armée de soldats imposante. Elles bougeaient en choeur leurs corolles comme les flammes d´un feu, assombrissant l´image de la chenille.

Et Médusa elle ... ? Dans son rêve, elle se retrouve dans une prairie. Son regard se balade sur cet endroit dénudé de peuple ... Elle s'est retrouvé dans une grande prairie jaunâtre, à marcher dans ce long herbe. Au fond, on pouvait apercevoir quelques pierres, des morceaux de taule, et des arbres formant une forêt peu épaisse. Lorsqu'elle regarde à sa gauche, il y a une pente, et qu'en haut, il y a du maïs en train de pousser. La jeune fille tourna donc la tête à gauche, puis à droite ... L'effet était toujours le même : Elle ne pouvait pas voir correctement les objets à plus d'un mètre d'elle ... Son corps se retourna donc, pour faire face à ce qui était précédemment à sa gauche, puis elle se mit à marcher. Elle avait pu remarquer, en fixant ses pieds, qu'elle était nu-pieds. Ce devait être pour ça qu'elle avait quelques petites douleurs à ses pieds. Elle remarquait aussi quelques mèches blondes qui venaient de temps en temps, par-ci, par-là, se placer devant ses deux yeux bleus. Mais purée, quel âge a-t-elle? 9 ans?

Son pied heurta finalement quelque chose de dur. Elle avait précédemment tourné vers sa nouvelle gauche, et s'était retrouvé ... Devant un amas de grosses pierres. Une pouvait servir de plaquette pour mettre ses pieds et ne pas tomber dans un trou, et l'autre permettait de monter une seconde pente sans utiliser le chemin du fameux champs et des fils barbelés qui y étaient placés. Elle mit donc son petit pied sur la première pierre, puis son deuxième pied, et alla s'appuyer contre la pierre diagonale. Elle poussa un petit soupire, avant de regarder autour d'elle. Elle voyait mieux qu'avant ... il n'y avait personne ... À cette idée, elle avala sa salive. Elle avait peur. Peur de quoi? ... Elle l'ignore, mais elle a peut-être une petite idée de ce que cela signifie. Par contre, elle ne comprend pas pourquoi elle est dans un CHAMPS. Elle était paralisée à l'idée d'être ... seule. Son corps ne faisait plus aucun mouvement, son regard restait rivé sur la petite forêt qu'elle avait aperçut devant elle, plus tôt.

Son regard fut attiré par une branche qu'elle venait de trouver. Son petit bras s'étira en sa direction, puis ses doigts se serrèrent. Médusa se redressa, puis déposa l'extrémité de son bâton sur la roche. Pour une raison inconnue, lorsqu'elle le fit tourner de manière à former un cercle parfait, ce cercle était vraiment apparut, gravé dans la pierre. Elle lâcha son bâton, puis tomba assise au centre de ce cercle. Son petit air naïf était disparut, pour faire place à un regard triste, alors qu'elle relevait les yeux au ciel.

- Je l'ignore, Chenille.

Un petit corps vide, vide de savoir. Oh, des connaissance elle en possède, plus qu'il n'en faut. Sur les autres, sur le monde, sur la douleur, sur la tristesse, sur la solitude... Mais rien sur elle-même. Elle ne sait rien non-plus sur cette chenille hissée sur son champignon. Voilà pourquoi elle ferme les yeux, elle ne veut pas regarder, elle ne veut pas avoir peur de cette créature bleutée qui en esquivant la question posée par l'enfant quelques secondes plus tôt, vient de la plongée dans le bain de son inutilité, de son incapacité, de sa faiblesse. Être enfant n'a rien de drôle, on est petit, on est impuissant, on est pathétique. Alors le parfum des fleurs unies vient lui chatouiller le nez, comment définir cette odeur ? Elle est agréable, elle est douce, pourtant le petit cœur d'Iris bat à la chamade, et sa bouche tremble.

- Par simple curiosité, je dirais.

Dit-elle d'une voix sûre. Il n'y a pas un souffle de vent, mais son écharpe semble figée dans le ciel. Ces bandes orangée flottant, immobiles, sur ce fond bleu. C'est joli mais c'est anormal. Qu'est-ce que la normalité ? Dans un rêve rien n'est réelle, ni les objets, ni le paysage, ni même le temps. Elle fredonne, oui elle fredonne la chanson qui tourne dans son crane comme une bande tournerait dans un projecteur, elle rouvre les yeux et attend la réaction de sa locutrice. Il est dit que lorsque l'on à peur, le premier réflèxe est de chanter pour se rassurer, se donner du courage. Cette chanson-là résonne à l'intérieur de la petite fille, elle ne donne pas de courage, seulement un peu de tristesse, et c'est tellement mieux pour effacer la peur...

- Cette réponse, te convient-elle ?

Un sourire se dessine sur les fine lèvre de la petite. Pourtant, ses pieds sont croisés, ses mains rangées dans son dos. Oui elle est embêtée, que faire si la chenille ne veut plus d'elle ? Ce rêve n'est pas le sien, elle ne fait que passer, elle ne fait que l'emprunter. Devra-t-elle partir et rejoindre sa fleur, alors qu'il y en a tant ici qui se dressent et ondulent, elle n'en possède qu'une, immobile, muette.

Voyage... Le vent insensible avait une ampleur réelle sur le visage de la jeune fille. Demoiselle ne se trouvait pas sur terre, non. Plus haut, a quelque mètre. Un nuage. Sur un nuage blanc qui ne faisait que passer. D'ici, la population du bas était comme des pâquerettes dans un champ de maïs. Katsumi était sur l'épaule de sa peluche. Spirale devait avoir multiplié sa taille pas vingt-cinq. Trois centimètres de plus que King Kong à cause des oreilles. La forêt la la la lala~~ Un air de musique trottinait la tête de Kats. Un air de pub pour une banque... Quoi de plus naturel ? C'était si calme en hauteur. Comme à la réalité il y avait des animaux plus ou moins bizarre. Un bourdonnement se fit entendre à côté, un moustique ? Un insecte de deux mètre de haut se retrouvait devant la jeune fille. La peluche géante secoua les pâtes pour l'aplatir mais sans résulta. Le moustique géant après un combat acharnée tomba au sol. Il s'était fait tapée dessus avec une canne a sucre grandeur nature. Katsumi donna une aspirine au moustique et continua sa route sur les nuages. Après cinq minutes du rêve qui était équivalant a dix secondes au pif de la réalité. Elle redescendit du ciel avec un bond de son lapin géant sur le sol. Katsumi prit sa canne a sucre comme aide a marcher et continua sa route. Son lapin prit la forme d'un tigre tout blanc toujours avec des grandes oreilles. La jeune fille monta dessus et continua sa route. Marcher pour rien commençait a les fatiguer. Mais être fatigué dans un rêve est aussi stupide que de dormir dedans. Pour revoir la hauteur de l'endroit, elle planta une graine qui se transforma en haricot géant et grimpa a la moiter en très peu de temps. Toujours de bonne fortune, elle glissa et trébucha par terre.

Enfin, trébucher a la moiter d'un haricot géant était pas le bon thermes. Plutôt fallait dire, chuter. Elle se fut rattraper par son lapin devenu tigre du Sibérie au longue oreille. Le vent n'avait pas retenu sa chute, comme quoi, le malheur aussi peu ce trouver dans cet endroit. Mais pas question que cela devienne un cauchemarde. Sa mangea un brin d'herbe sucré et continua sa route. De la haut, La jeune fille était certaine d'avoir vue quelqu'un. Autant aller voir. Toujours et encore marcher. Pas a se plaindre elle était portée. Continuant son chemin, c'est a dix minute de marche qu'elle oublia ce qu'elle voulait faire. L'adolescente réfléchie un peu et s'assit sur une feuille géante. SA peluche se retransforma en King Rabbit géant... Plus de possibilité de remarque.

"Le décore me plait. Mais l'animation est monotone..."

La peluche sourit.

Et Michiyo, où en est-elle ? Et bien, je pense que son état à empirer, si on peut dire. Donc, elle était devant ses fleurs vivantes, et les regardait intriguée. Elle fit ainsi jusqu'à ce que les fleurs remarquent sa présence, et commencèrent à lui parler. Elles lui demandèrent qu'elle fleur c'était. Bien sur, la réaction normale était de dire qu'elle était une fille, mais Michiyo regarda autour d'elle, à la recherche d'être auxquels elle pourrait appartenir, pour ne pas être rejetée. Il y avait pleins de papillons, et elle, elle avait des ailes. Elle se dit donc qu'elle pourrait très bien se faire passer pour un papillon, donc elle fit sortir ses magnifiques ailes bleues.

"Je suis un papillon"

Mauvaise réponse. Aussitôt, elle rétrécie à vue d'oeil, jusqu'à mesurer cinq ou sept centimètre. Elle ne devrait pas se voiler la face, et accepter ce qu'elle est. Voilà ce qui arrive quand on ment. Déboussolée, elle parti à tire d'ailes, c'est le cas de le dire, et attérie dans une prairie, et alla se cacher derrière un rocher pour pleurer. Comme ça, elle ne serait plus jamais acceptée ul part, enfin si, chez les fées, mais uniquement chez elles, et elle ne pourrait plus revoir ses amis ou ses parents...

Héhé... Tu ne manques pas d'audace!

Aussitôt la chenille se retrouva projetée sur une balançoire géante, dont les fils semblaient tomber tout droit du ciel. Elle se balançait en cadence d'avant en arrière, exhalant un petit rire amusé. Sa tête à antennes se rapprochait et s'éloignait sur le même rythme de la minuscule Iris.

...Mais sais-tu, petite fille, que la curiosité est un vilain défaut? Ça peut être très gravement puni, tu sais...

La chenille continuait de se balancer, laissant son long corps mou s'envoler à chaque fois qu'elle repartait en arrière. Une vrai plaisir. Elle allait s'en offrir un autre dans très peu de temps.

Philistin Panger, auteur dans une grande bulle que nous connaissons tous sans savoir ce que c'est, a un jour écrit un poème très profond sur ce défaut qu'est la curiosité. Le voici.

La chenille claqua des doigts et se retrouva de nouveau assise sur son champignon confortable. De la fumée colorée et parfumée au nikuman s'élevait autour d'elle, sans qu'on puisse en voir la source.

—C'est fait en quoi un hippopotame?
—En papier, je crois...
—Et ils vivent où?
—Dans les livres!

HJ © P. P., quoi qu'on en dise. XD

- Oh my ...

La voilà des plus surprises, nôtre gamine vagabonde qui se loge dans les esprits de ses camarades pour rêver. Ses yeux sont rivés sur cette chenille à la taille et à la couleur si peu habituelles - mais nous sommes dans un rêve, quand arrêtera-t-elle de visionner des mots tels que "anormal" ou "inhabituel" ? - elle en fait de bien gros, des yeux, d'ailleurs. Ils sont ronds et blancs, la pupille est petite et intriguée. La peur, l'angoisse, tout cela c'est sauvé bien loin lorsque la créature (?) avait commencé à se balancer. Cela n'avait pas rassuré Iris de la même manière que cette chanson dite triste qu'elle fredonnait, non ces balancements et ce rire, le visage de la chenille à chaque envol de la balançoire ... bien loin d'intimider la fillette, la faisait sourire, elle s'en émerveillait presque de cette balançoire qui ne tenait à rien si ce n'est au ciel. Après tout, ça n'est qu'une enfant, déconnectée de sa propre immaturité mais une enfant tout de même.

Un sourire différent donc, sur les lèvres de la rouquine. Les mots de la chenille l'intrigue, là voilà curieuse, tant de caractères qui défile en si peu de temps ... Ah, mais oui, c'est un rêve "on peut tout faire dans un rêve" n'est-ce pas ? Bref, elle est intriguée, curieuse, et bercée par la résonance du claquement de doigts de son interlocutrice, elle refait les trois pas vers ce beau champignons. L'odeur qui s'en émane l'enivre, la faisant presque saliver, quelle fumet délicieux, une nourriture encore inconnue pour la buche de la petite fille mais très apprécier par l'Iris qui somnole sur sa branche.

- Chenille ... Le sais-tu ? Ce poème, il me plait bien. Je le trouve amusant ...

Elle fait balancer sa tête de gauche à droite, puis de droite à gauche et ainsi de suite. La curiosité est un bien vilain défaut, elle le sait mais ne peut s'empêcher de la ressentir : c'est comme ça, cette chenille l'atise, ne rien savoir sur les autres, c'est gênant, mais tout savoir des gens et s'ignorer sois-même, ça n'est pas bien.

- Mais ... Tu n'as pas répondu à ma question. Comment puis-je tasser ma curiosité sans cela ?

Eh bien... Cela semble pourtant très clair!

La chenille, à présent piquée au vif, s'était assise sur son champignon le corps un peu replié et les bras croisés. La réponse était tout à fait évidente. Il suffisait de la regarder!

...Il semble évident que je suis une chenille. De dix centimètres de la tête à la queue, selon les lois, soixante-treize kilos, des bras, des yeux, des antennes, des cheveux bleus, et une balançoire. Il semble en outre évident que je veuille savoir à quoi je ressemblerai une fois que je me serai libérée de mes réflexions personnelles. J'ai toujours vécu ici, assise sur ce champignon. Je ne sais pas à quoi ça ressemble, un papillon.

Cela semblait pourtant tout à fait clair, la chenille ne cessait de se le répéter intérieurement. Quelle audace avait cette petite fille. Insister pour une réponse qui coulait de source... Or, la chenille remarqua que la petite salivait sur son champignon. Elle lança alors un signal.

Un côté du champignon te fera grandir, l'autre te fera rapetisser. Mange si tu veux, ça reste comestible. Mais ce chamignon est mon fauteuil, il ne contient que de la bourre de coton. Mange si ça te chante, mais ce n'est sans doute pas très bon. As-tu faim? Ou aurais-tu tout simplement envie de grandir?