Bal De Noël [LIBRE À TOUS]

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Les bals à Mahora ça devient commun. Un à chaque événement ... Halloween, Noël, Fin d'année (=> Mars pour les incultes) ... Aujourd'hui, c'était celui de Noël. On pouvait voir par ci quelque professeurs avec des petits chapeaux, essayant d'animer la fête, par là quelques élèves s'empiffrent dans l'énorme buffet présent dans la salle. Ce buffet, encore là préparé par les soins du très habile club de cuisine de Mahora, était sûrement le plus grand de tous ceux que l'on avait vu au cour de l'année. Bûches de Noël, mets divers et variés, allant tous avec le thème de la soirée, ou presque. Bien sûr, pour les plus difficile, on pouvait trouver le traditionnel onigiri, ou même quelques Nikumans encore chauds. De nombreuses décorations avaient été placées à l'intérieur de la salle, représentant la fête dont il était question aujourd'hui, en cette soirée du 24 Décembre 2008.

Pour ce qui est de la musique, le professeur de musique, un dénommé Kaito Nendoroid, serait supposé s'en occuper pour la soirée, et sachant qu'un prof de musique se doit d'avoir du goût, il n'y a pas à s'inquiéter pour ça ...

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Ô Médusa, ~~douce~~ Médusa~ Pourquoi es-tu là, en ce bal qui ne t'intéresse point ? Même elle ne saurait pas répondre à cette question.

Oui, Médusa était bel et bien là. Assise dans un coin de la pièce, un livre placé sur ses genoux, elle ne prêtait même pas attention aux autre autour d'elle. Sa main gauche venait de plonger dans une petite boîte de Nikuman un peu différente de ce l'on peut voir sur la table. Lorsqu'elle mordait dedans, on pouvait voir un espèce de liquide jaune en sortir (Merci Dharc pour ta culture générale XD) ... Pas très encourageant le truc ... Déconseillé aux âmes sensibles.

Ces Nikumans sont sûrement les fameux nikumans au cafards que Chao prépare depuis des lustres à Médusa lorsque cette dernière vient leur rendre visite au Chao Bao Zi. Certes, c'est pas quelque chose de si habituel que ça, raison de plus pour lui préparer quelque chose qui n'est pas sur le menu ... En plus, c'est rare qu'elle demande gentilement, autant en profiter puisqu'elle le fait quand elle demande ces plats spéciaux.

Le bal de Noël... Un évènement légendaire ? Peut-être pas pour tout le monde, mais, en tout cas, c'était la première fois qu'Akiyuki se retrouvait devant un tel amas de décorations. Un buffet plus qu'appétissant était dressé devant elle, et l'immense sapin de Noël trônait au milieu de la salle. En ce jour de fête, Akiyuki s'était parée d'une robe de Noël plutôt courte aux motifs de flocons de neige. Comme une petite fille ? Peut-être, mais étant donné que c'était l'image qu'elle voudrait montrer.. Tantôt, elle avait appris que ce serait un professeur de musique qui animerait le bal. Du moment qu'il nous passait pas Petit Papa Noël.. ==" Bref, vêtue de son costume ri-di-cu-le-ment courant, la " petite " s'avança vers le buffet et entreprit d'entamer une des bûches de Noël. Toujours commencer par le dessert, dit-elle. Quels goûts étranges..

▬ INSCRIPTION : 15/10/2008 ▬ MESSAGES : 15

Médusa Hopper-Rose a écrit:: Par là quelques élèves s'empiffrent dans l'énorme buffet présent dans la salle.

Diantre, mais qui étaient donc ces élèves sans gêne venus pour s’empaffrer de sucreries à s’en faire péter la panse ? Devinez un peu, ça semble plutôt évident….
Karusawa Inari, dit Kawai-chan, qui d’autre bien sûr ? A part peut-être son meilleur ami depuis peu, Keiji-kun. Mais pour l’instant, ce dernier ne semblait pas se trouver dans les parages, et fort heureusement d’ailleurs. En effet, si ces deux morfales avaient été là depuis le début, il n’y aurait plus eu de buffet pour personne en un rien de temps. C’est que ça mange un nabot, alors deux, imaginez le carnage culinaire.

En tant qu’élève de 3ème année au lycée, le petit blondinet s’était proposé volontaire pour aider aux installations des festivités. Vous savez, mettre les tables, les guirlandes, apporter les gâteaux préparés par le club de cuisine, tout ça. Seulement, malin comme il est, il avait tout prévu le bougre ! Trop petit pour aider à la décoration, pas assez fort pour aider à mettre les tables du buffet en place, pas assez connaisseur en électronique pour aider à la sono… Il ne restait plus pour lui que d’aider à apporter la nourriture. Et pensez bien que, naïf que sont certains élèves, ils l’ont laissé faire.
Résultat, là où d’autres apportaient deux plats, Inari n’en déposait qu'un sur le buffet, l’autre se faisant immanquablement dévorer en chemin. Oui, c’était dans le seul et unique but d’être le premier à manger des gâteaux au bal que le gamin était venu prêter main forte. Pas très sympathique me direz-vous, mais quand il s’agit de sucreries, on ne le refait pas ce p’tit. Et puis, honnêtement, il est tellement mignon qu’on ne peut pas lui en vouloir. De plus, les cuistots avaient prit en compte la présence du gamin au bal lors de la préparation des plats, donc il en restait bien assez pour tous malgré tout.

C’est pourquoi, après avoir rempli son rôle en tant qu’aide « bénévole » – car après tout, au final, il ne s’était pas gêné pour prendre un paiement sous forme de sucreries – le petit blondinet n’eut aucun scrupule à se comporter en convié à la fête… en restant non loin du buffet. C’était ainsi à chaque bal auquel Kawai-chan participait. Si on voulait trouver le nabot, il suffisait de longer le buffet et on finissait immanquablement par tomber dessus.
Tandis qu’il enfournait une nouvelle part de bûche dans sa bouche comme s’il la gobait, Inari jeta un regard à la petite hotte qui était accrochée à son dos pour vérifier que son lapin s’y trouvait toujours. La peluche rose était emmitouflée dans le sac de tissu brun, la tête dépassant, ornée de faux bois de cerf. Oui, le gamin avant déguisé son lapin en cerf, n’est-ce pas mignon tout plein ?

Mais au fait, s’il avait déguisé Usagi, cela voulait dire qu’il en avait fait de même pour lui, non ? Alors en quoi cet adorable petit bout d’choux s’était-il costumé cette fois-ci ?
Voyons voir, un chapeau de noël rouge et blanc, une petite chemise verte par-dessus laquelle se trouvait un gilet sans manche marron, des oreilles pointues… Des oreilles pointues ? Des fausses, bien évidemment ! Mais cela ne voulait dire qu’une chose : Kawai-chan s’était déguisé en lutin de noël. How cuuute~ !

Le joyeux petit lutin mangeait donc des friandises, les yeux remplis d’étoiles en raison de l’aspect merveilleux qu’il trouvait aux décorations de noël et à ce qu’elles signifiaient. Une fête au cours de laquelle on mange plein de choses délicieuses et où l’on se voit offrir des cadeaux, ça ne peut que lui plaire.
En parlant de cadeau, le petit garçon en avait quelques-uns dans sa hotte, précieusement gardés par son fidèle lapin-cerf de noël. Parmi eux, un pour Satsuki, un pour Darcy, un pour Glory et un pour Keiji. Pourquoi ceux-là ? Tout bêtement parce qu’il s’agissait là des personnes à qui Kawai-chan avait envie de faire plaisir. Satsuki pour la remercier de sa bonne cuisine, Darcy parce qu’il espérait lui arracher un sourire, Glory pour avoir tant bien que mal essayé de le coiffer, et aussi pour maintenir un niveau correct de relation entre leur deux familles. Quant à Keiji, c’était plutôt évident, Inari le considérait comme étant son meilleur ami, impensable donc de ne rien lui offrir !

Le petit blondinet attendait donc, en mangeant, de croiser les personnes concernées afin de pouvoir leur offrir leur présent. Et, dans le cas de Darcy, il espérait qu’elle daignerait venir. De toute façon, Inari avait fortement insisté auprès d’elle, et avait même laissé une tenue pour elle dans sa chambre au foyer. Il y avait donc intérêt à ce qu’elle vienne, sinon il n’hésiterait pas à user de ses pouvoirs pour la trainer ici de force !

[HJ : Darcy arrivera plus tard dans la soirée. Pour savoir ce qu’il y a dans les cadeaux, les concernés devront se manifester et Inari viendra les voir pour le leur donner. Cela ne vous oblige en aucun cas à RP avec lui.]

"Non mais franchement, comment tu serais venue si j'était pas arrivé ?"

Ces paroles, prononcées en anglais, étaient dues à l'australien fraichement débarquer de sa terre natale et qui avait débusquer son amie d'enfance, seule dans sa chambre. Alex, l'australien en question, était arrivé lorsque Michiyo se changeait, enfin après qu'elle eut fini d'enfiler une jupe et un col roulé. Elle avait été plus que surprise de le voir, et lui plus que surpris de la voir avec des cheveux courts, elle qui avant avait de beaux cheveux longs... Et surtout avait pouffé en voyant ce qu'elle comptait porter pour le bal. Non, franchement, Michiyo était pas banale, c'est la seule fille qu'il connaisse qui ne fait pas d'efforts d'elle même pour des occasions comme celle-ci. Il l'avait donc forcée à enfiler une longue robe bleu nuit à bretelle, avec un châle bleu nuit translucide. Où est-ce qu'il avait trouver tout ça ? Ce sont les parents de Michiyo qui lui ont donner pour elle... Lui, il portait un pantalon blanc et une chemise noire, avec juste le premier bouton d'ouvert. Michiyo n'avait rien amené, même pas de cadeau, elle avait préférer les donner plus tard, à part... Peut-être à cause de son idée de noël, qui pour elle doit se passer entre amis ou en famille, et pas vraiment dans une fête... Et puis, comme elle ne risquait pas de voir les quelques gens à qui elle voulait offrir un cadeau ce soir, ça n'aurait servi à rien. Les deux amis avancèrent donc dans la salle, Alex regardant tout autour de lui, Michiyo regardant le sol...

Un bal de Noël... déja que Talik n'aimait pas noël, enfin si un peu quand même: il aimait l'intérêt que pouvait apporter le fait de recevoir des biens économiques (SES SPOTTED), c'est-à-dire les cdeaux que lui envoyait sa tutrice, une magister solitaire et peu connue dans le monde de la magie qui l'avait élèvé tout au long de son enfance enfin bref.

Le jeune homme arriva habillé d'une simple chemise blanche froisée et mal mise ainsi que d'un pantalon blanc et l'éternel chapeau de noël rouge à ponpon blanc que des professeurs lui avaient mis sur la tête, allez savoir pourquoi. Il scruta rapidement la salle de bal décorée pour l'occasion et son regard s'était posé sur sa "oneechan": Médusa, il ne lui avait jamais adressé la parole dans les bals précédents mais elle était seule cette fois-ci. Il décida de la rejoindre avant de remarquer que celle-ci venait de sortir un livre et une boite de nikumans à la teinte douteuse.

- Hey, oneechan!

N'attendant pas la réponse de celle qui considèrait comme sa oneechan, après-tout elle était la seule que Talik respectait vraiment à part peut-être Satsuki et Faith (bien qu'il l'ai peu vu). Il regarda la boite et se permit de prendre un des nikumans bizarre et ajouta:

- Tu lis quoi?

Il planta ensuite le nikuman dans sa bouche avant de prendre une expression... dégoutée...bizarre, nan: indescriptible. Le gout était méga bizarre et aurait pu faire vomir n'importe quoi mais le jeune homme, passé l'arrière-gout du fourrage aux cafard ne trouva le mets pas si affreuxe que ça mais plutot bon. Enfin bref, non pas qu'il veuille enmerder Médusa mais il voulait surtout faire en sorte que celle-ci ne s'ennuie pas mais bon, si cela la génait il n'hésiterait pas à partir à l'autre bout de la pièce.

Mmh... Sacchan, en cuisine, n'est pas encore sortie, et AKHTS boude les bals, qui reste-t-il? Il reste une victime du créateur. Oui, ce même créateur qui sévit à chaque fois que surviennent les bals... Il reste Misoka, la "pauvre" Misoka Kawazaki qui se trouvait plutôt planquée dans un coin, et pour cause! Habillée en Santa Claus. La honte! En fait cette tenue, plutôt rameuteuse de mecs (ARK!), composée d'un habit court (ARK!) et de bottes longues luisantes (ARK!) avec un châle rouge, omettant le chapeau, était censée "bien lui aller"... Mais elle, elle était gênée, franchement.

Je voulais pas mettre ce truc...--" Je croyais que c'était monnaie courante, que je pourrais "m'intégrer" davantage, mais là...!

Ouaip, en somme, elle s'était fait avoir. Les coutumes japonaises ne sont pas forcément celles qu'on décrit dans les mangas...

Mou, c'est à la limite de l'exhibition... T^T Si seulement j'avais pensé à amener de quoi me changer... Idiote que je fais!

Quoi? Ah, oui, elle parlait toute seule. Mais ça ne la gênait pas le moins du monde. Qui l'entendrait? Ou plutôt, qui l'écouterait? En général, les gens se mêlaient de leurs affaires. Et quiconque se mêlait des siennes, Misoka le remettait à sa place, alors bon...

~~~

Pendant ce temps, ailleurs, il y avait lui. Lui habillé en vêtements d'hiver, oui, parce que même à l'intérieur, il avait encore froid. Il faisait froid, vraiment. Il était donc là, le teint rougi par cette impression de souffle glacé sur son visage —l'hiver, c'est l'hiver...—, une grosse écharpe autour du cou, et cette fois-ci en gros pantalon fourré, ça tenait plus chaud qu'un short... Quand aux oreillettes de sa casquette, elles s'avéraient encore plus utiles en cette saison. Il attendait, pour sa part. Il attendait Misaki. Ses précédents messages ou tentatives pour essayer de prendre contact avec elle avaient été des échecs. Des échecs toutes autant qu'elles étaient, ces tentatives. Alors il avait pris son courage à deux mains et lui avait tout simplement envoyé un mail par téléphone, tapé avec une vitesse plutôt étonnante pour de si gros doigts —l'habitude, forcément, sur un portable dernier cri aussi bien sûr. "Pardon pour tout", que ça disait, quelque chose comme ça. "Pardon pour tout. J'aimerais bien qu'on passe du temps ensemble au bal de Noël si ça te dit. Parce que ça fait tellement longtemps maintenant qu'on n'a pas été ensemble. Pardon, encore une fois. Je t'attendrai là-bas. Je t'aime, je te jure." Et signé des caractères qui montraient la prononciation de son nom de famille. Alors il l'espérait. Poireautant là, tout seul, sans un mot, il faisait les cents pas en regardant autour de lui, il l'espérait.

*J'ai carrément oublié son anniversaire, après tout. Elle doit m'en vouloir à mort. Et elle doit être triste de ne pas m'avoir vu depuis longtemps... Enfin, moi, je suis triste... Je regrette... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire si elle vient? Non, plutôt... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire si elle ne vient pas?*

Car après tout, bien consciemment, il espérait qu'elle vienne. Malgré sa nervosité, il voulait la voir, il voulait lui parler, même si elle lui en voulait sûrement beaucoup, il voulait profiter de sa présence, la regarder. La regarder... L'entendre... Lui parler, passer du temps avec elle, quoi. Parce que pour lui, dans ce lieu hostile qu'était Mahora, il n'y avait pas de forme de bonheur qui égalait celle-là. First love da nee!

(clic pour écouter - chanson venant de compositeurs du VOCALOID Kaito.)
J'espère que çà plaira au moins aux persos, si cela ne plait pas aux joueurs.
Mais l'effort sera porté pour les changer régulièrement. don't despair.

Sur l'estrade de la salle de bal, Kaito, nouvellement professeur de musique depuis un mois à présent, s'affairait aux derniers réglages.
Il était vêtu de ses habits habituels, a savoir son long manteau blanc, son écharpe qui le suivait partout, en intérieur comme en extérieur et par tout temps, et son pantalon de velours tenu par une simple ceinture en cuire, mais a la boucle frappante.
il n'estimait pas avoir a porter autre chose que cet habit sur scène, c'était la signature qu'il avait toujours employé.

Kaito, fin prêt.

Les effets de lumières se mirent en route.
Mettant le micro a sa hauteur, et s'assurant que la guitare qu'il venait de passer en bandoulière était bien fixé, et laissant le soin aux assistants de vérifier le reste du matériel, il s'adressa alors aux convives.

Mesdames, messieurs. Professeurs, élèves.
Nous sommes tous ici pour célébrer la fête de Nöel, et nous sommes heureux de vous compter parmi nous.
Nous espérons que vous passerez un bon moment parmi nous.

Avec ce premier morceau, j'ouvre donc officiellement la fête.
Passez un joyeux Nöel en notre compagnie!

Il aperçut Akiyuki, a qui il adressa un rapide clin d'oeil, puis,il prit son inspiration, et commença alors a chanter, suivit par les effets de lumière de la salle toute entière.
La fête commençait, pour la musique, il en était le maestro, et c'était un défi qu'il ne comptait pas perdre.

« - Hey, oneechan! »

En entendant cette voix plutôt familière appeler quelqu'un « Oneechan », surnom qu'un certain Talik lui avait donné il y a une période, Médusa avait quitté son livre du regard pour regarder d'où ça venait. D'ailleurs, parlant de Talik, c'était bel et bien ce dernier qui se tenait devant Médusa, avec un étrange bonnet rouge sur la tête. D'après les différents ouvrages que Médusa avait consulté et les gens qu'elle avait entendu au cour de ses 16 années et demi d'existence, c'était le bonnet traditionnel de Noël ... De son côté, elle n'en avait jamais posté, et aujourd'hui non plus. Elle portait plutôt de grandes bottes noires, un grand manteau dans les mêmes couleurs porté par dessus un short lui arrêtant un peu avant ses genoux. Au niveau du cou, elle avait une boucle, qui était attachée sur le côté gauche. Son œil gauche, celui qui est teinté d'un mauve très éclaircit, était caché par son traditionnel cache-œil, non pas qu'elle en avait honte, ni quoi que ce soit ... Style vestimentaire étrange, c'est tout. Il ne faut pas non plus croire qu'elle cherche à attirer l'attention, elle a toute l'attention qu'elle veut, et parfaite comme elle est, elle n'a pas vraiment besoin de demander de l'attention. Ce serait ridicule, n'est-ce pas ?

- Yo, Taliku.

« - Tu lis quoi? »

À peine lui avait-elle répondu qu'il lui demandait déjà ce qu'elle lisait. Gardant son doigt en tant que marque page, la gorgone ferma légèrement son livre, puis montra la couverture au garçon.

- Un livre de sciences quelconque que j'ai prit à la bibliothèque.

À peine la gorgone avait-elle terminé de parler qu'une voix s'était élevée. Son regard ennuyé se posa sur l'adulte présent sur scènes. Un homme plutôt grand aux courts cheveux bleus, mais d'un bleu plus pâle que ceux de Médusa. Le professeur de musique et de Français d'après les sources du Roi de Mahora, qui évidemment, connaissait sûrement tous les profs de nom, sans pour autant leur avoir déjà parlé.

Mesdames, messieurs. Professeurs, élèves.
Nous sommes tous ici pour célébrer la fête de Nöel, et nous sommes heureux de vous compter parmi nous.
Nous espérons que vous passerez un bon moment parmi nous.

Avec ce premier morceau, j'ouvre donc officiellement la fête.
Passez un joyeux Nöel en notre compagnie!

Et la musique commençait ... IRK ! Horreur ! En fait, même le mot « Horreur » n'était pas assez précis pour décrire la façon dont Médusa voyait cette musique. À ses yeux, le rythme au début n'était pas si mal que ça, mais ... Mais après ... Qu'est-ce que c'est imparfait ! La jeune « fille » venait de laisser tomber son livre sur ses cuisses, laissant tomber sa tête vers l'arrière avec un air ennuyé, manquant presque de se cogner contre le mur derrière elle.

- Kisama, on va devoir endurer ça toute la soirée ?, venait de prononcer la jeune fille, se parlant évidemment toute seule.

« Au moins, ça va peut-être dans l'ambiance ... », aurait eu envie d'ajouter Médusa, mais ça gâcherait certainement ce qu'elle venait tout juste de prononcer. Car oui, de la musique de Noël, elle en a entendu que très vaguement. Ça pourrait très bien coller à l'ambiance, mais elle n'a jamais dit aimer l'ambiance s'installant à Noël ...

Owiii, c'est enfin Naël ! J'aime Nowel ! Pourquoi? C'est joyeux.~ Tout le monde est heureux. Ipis, on voit presque personne faché à Naël donc c'est bien ! Bien sûr, il y a des nowheres' de la vie qui renit Noël et qui sont frustrés que cette journée existe. Enfin, j'connais personne comme ça mais on sait jamais. Haha. Enfin ! Pourquoi venais-je donc ici? Parce que j'ai tout simplement l'habitude de venir au bal de Mahora. Va savoir pourquoi, je connais encore personne. Enfin, apart Laety, Saa, Caroe et Marc. J'vois pas qui connaître d'autre. J'ai peur d'être ici en même temps à cause que je ne comprends pas le japonais. Ça m'aide pas trop trop...

Je marchais donc dans un couloir menant à la fête. J'étais vêtue d'une robe simple mais joyeuse qui était noire mais paraissait violette à cause des différents reflets. J'avais les cheveux détachés et dans ceux-ci, j'avais accrocher une boucle rouge de chaque côté de ma tête. C'que c'était mignon. Avant de partir, j'avais aussi acheté un de ses chapeaux festifs de Noël. Habituellement, j'en aurais pas mit mais là, c'était différent. Je ne sais pas pourquoi. Ce chapeau me faisait facilement penser à Marvinou. Il y avait plusieurs raisons à ça. Ça me fait pensé à ce chapeau qu'il espère tant avoir dans ACCF. Et puis, ça me fait pensé à lui car il est Noeliste aussi. En fait, Noël me fait pensé à lui depuis que je le connais. Il est joyeux comme Noël, FUN comme Noël et plein d'autres choses. Ouais. J'aime bien Kcrock'. Il est vraiment génial comme ami. Je le considère comme un grand frère, quoi. Par contre, il n'y a pas trop de raison à ça. Peu importe.

J'étais arrivé devant la salle des bals. Mon coeur battait fort. J'étais nerveuse d'entré dans cette pièce remplise d'inconnus où il peut y avoir une tonnes d'adultes peut-être aussi. J'ai peur des adultes, moi. Ils sont bizarres. Est-ce que ça se peut être Adultophobe? Car j'le serais complètement. J'entra finalement dans la salle regardant si je ne pouvais pas voir quelqu'un que je connaissais. J'espèrais pouvoir me changer les idées pendant cette soirée car pour l'instant, je sentais mon coeur tout chaud, brûlant comme s'il essayait de faire disparaître un sentiment indésirable. Autrefois, il était froid et maintenant, le contraire. Je n'arrive plus à me suivre moi-même. Peut-être réfléchir ne me fait pas? Parce que je réfléchis beaucoup et pour rien quelque fois. Mais bien sûr, on s'en fout. Je restais debout dans la salle à côté de la porte où les gens entraient. J'attendant de voir quelqu'un que je connais arrivé ou quelqu'un venir pour m'aborder. Tant que je ne me perdais pas dans mes pensées, tout allait bien aller.

- BUUHWW, je suis seule! T_T

Un bal de Noël... Oh pinaise, c´est comme me lâcher en pleine ville avec mille euros ça. On sait pas ce qui va ce passer. Et puis, je m´en fous, Noël, c´est Noël, Noël = Cadeaux . Haha, d´abord. Ouais mais ici je connais personne . Et je m´en fous si je comprend un mot sur quatre en japonais! Et vous savez pourquoi ~? Bah moi même je sais pas trop.

Bon, bah, j´étais en route pour ce bal - Wouuh, un bal, c´est mon premier bal! - et pour mes vêtements je m´étais pas compliqué la vie . NOIR, c´était tout. J´avais finalement décidé de mettre ma robe japonaise (Au Japon, quel goût.) avec des collants et des bottes . Et puis voilà, c'est tout. Oui, j´ai le don d'être originale. Mes cheveux étaient, quant à eux, détachés comme d´habitude et mis à part le fait que j´avais fait un brushing, euh non, rien n´avait changé. SI ! Les paillettes sur mon visage. Uh, comme si y´en avait pas assez à Noël, tiens.

J´arrivais donc devant LA SALLE. Et la c´est le drame. J´hésitais à entrer. Et si ... Et si y´avait un Sérial Killer dedans? Allons, ça existe pas dans les COLLÈGES. Bon allez, pas le temps de douter, je poussai la porte, et je fus éblouie par... Non sérieux, je poussai la porte. Haha, je connais personne, comme je pensais. QUE DES JAPONAIS. Et ils ont tous la classe, c´est ça le pire. Hu-hu-hu, je me sens ... Moche. Dites, y´as pas des pitis Français avec leur béret et leur baguette de pain, ou des Francophones? JE VEUX DES AMIS. Non, ça, ça fait sans amis, ça fait pitié. UxU

" Ha-Ha, qu´est-ce que je vais bien m´amuser, non~? "

Bon, mission, une chaise, un ENDROIT OU M´ASSOIR. J´avais pas envie de rester debout toute la soirée, moi!

Aoi arriva dans la salle , ne sachant pas trop ou se mettre. Tout était beau ... De la musique , des nikumans et d'autres bonnes choses à manger étaient la ... Biensûr , la plupart des gens qui étaient la étaient pres du buffet . Tiffanny , elle , resta pres de la « Scène ». Elle aimait bien la chanson que le prof' Kaito chantait . Tout le monde était bien habillé , probablement , sauf elle . Cette fille avait même pas prit la peine de s'habiller chic pour un bal ... Tssh.Un simple Jean , un chandail vert et une veste noire. Par contre , elle était armé d'une géante canne de bonbon qu'elle trimbalait . Peut être allait-elle s'en servir pour frapper des gens ? ... Ou pas. Elle connaissait personne des gens qui étaient là , ça fesait tâche. Surtout qu'il y en avait plein qui avait l'air perdu / Seuls / triste ... C'était plutôt triste à voir pour un bal de Noel. Elle ne s'attarda pas là dessus et s'accota près sur sa grosse canne de bonbon.

« Oi oi , méchante soirée. J'crois que ça peut être amusant . Ah ~ Ça RISQUE d'être très amusant.»
Puis ricanna , ce qui lui donna un air ... Un peu bizzare.

Akiyura rentra dans la salle de bal dont le thème était Noël.Une fête qu'elle aimait assez bien même si elle aimait rien offrir a un gamin.C'était surement l'une des fête les plus attendu au monde .A peine entrer elle entendit une musique très ennervante qui pouvait chanter une horreur pareille.Etait il possible d'endurer sa en scrutant l'horizon elle vis une éleve lire,Un autre qui s'empifrait de gateau.Les gens s'amusait c'était bien la surement le but de ce bal mais comment s'amuser avec une telle musique.Elle préfera aller au buffet manger,et essayer de ne pas entendre la musique horrible de cette personne qui osait se dire chanteur.Bien sur a cette soirée elle connaissait strictement personne même pas les profs, un drôle bal de noël qu'a le passer seule avec une musique assez horrible.Malgrés cela elle décida qu'il fallait s'amuser pour oublier cette musique.Et aussi connaitre certaine personne se serait mieux pour passer une bonne soirée non?Malgrés c'est bonne résolution elle continua a s'empifrer de gateau.

Entrée discrètement il y a quelques minutes déjà, Faith restait toujours aussi invisible dans la foule d'élèves festifs qui s'empiffraient. En fait, elle était venue au bal dans l'espoir de croiser quelqu'un, mais cette personne ne semblait pas être venue. La chimère soupira, étirant le bras vers le buffet pour s'emparer d'un verre de sake avant de se retirer sur le balcon, descendant s'installer dans les marches de l'escalier qui y menait, à l'écart des regards. Bon, c'est sûr que peu de gens osaient s'aventurer là en plein hiver, mais elle n'était pas spécialement frileuse. M'enfin, en la voyant là, assise sur les marches de marbres du balcon, en simple robe... On pourrait facilement se dire qu'elle allait mourir de froid d'ici les trois prochaines secondes.

Hein ? Quoi ? Une robe ? Et oui. Une robe toute simple, d'un blanc satiné. Elle aime pas spécialement le blanc, c'est salissant. Mais au moins, ça lui donne pas autant l'air d'un vampire que si elle était toute vêtue de noir. Attachée dans le cou, dégageant ses épaules et dévoilant ainsi une grande partie de son dos, cette robe s'arrêtait un peu avant les genoux. N'allez surtout pas croire, par contre, que la créature chaussait des talons hauts... Tout, sauf ça. En fait, elle s'était contentée d'enfiler ses bottes noires habituelles, qui remontaient jusqu'en dessous des genoux. Drôle de combinaison, mais ça rendait plutôt bien malgré tout. Et ses cheveux ? Ils étaient encore défaits et en bataille ? Bof. La brunette avait tenté quelque chose. Elle s'était fait un chignon... Barrés de plusieurs mèches folles, sa frange et plusieurs mèches de cheveux retombant toujours à l'avant. Ça ne changera jamais chez elle. Elle a toujours l'air débraillée, peu importe ce qu'elle fait.

La petite but son sake d'un trait, puis déposa son verre à côté d'elle. Elle entendait de la musique provenant de l'intérieur. La fête étant donc officiellement commencée... L'élève n'avait pas vraiment la tête à ça. Pour être honnête, elle pensait toujours au combat contre Darek, à toutes les choses qu'ils lui avaient dites. Bon, c'est vrai qu'elle se sentait un peu mieux qu'avant, qu'elle essayait tant bien que mal de se conduire normalement malgré tout, juste pour faire plaisir à Anselm. D'ailleurs, c'était pour lui qu'elle s'était forcée à venir. Mais il n'était pas là. Tous les professeurs y étaient, mais pas lui. Fai soupira de nouveau, posant ses mains sur la marche derrière elle pour s'appuyer dessus, levant les yeux au ciel par la même occasion.

« J'ai l'air d'un p'tit gars qui essaye d'être féminin... »

Horreur. Mais c'est qu'elle parlerait toute seule ? Bof, on devrait plutôt dire qu'elle pense à voix haute.

La gorgone lui montra rapidement son livre de sciences, Talik examina donc tout aussi rapidement la couverture et non, ce n'était pas un livre qu'il avait lu. Lui aussi lisait énormément ce qui lui avait valu d'être considéré par sa classe comme un surnom, pas étonnant me direz-vous quand on sait que les 3/4 des élèves sont plus idiots qu'un Chinchilla (spéciale dédicace!xD) et il faut dire que comparé à la connaissance amassée par sa oneechan il ne valait pratiquement rien mais bon nous n'allons pas nous attarder là-dessus au risque de passer pour des focus!*SBAF!*

Donc il entamait son nikuman goût "explosion d'estomac" qui au passage provoquait d'étranges réactions chimiques dans son propre estomac, il s'apprêta à en demander la composition lorsqu'il fut interrompu sur un adulte qui animait la soirée...

Mesdames, messieurs. Professeurs, élèves.
Nous sommes tous ici pour célébrer la fête de Nöel, et nous sommes heureux de vous compter parmi nous.
Nous espérons que vous passerez un bon moment parmi nous.

Avec ce premier morceau, j'ouvre donc officiellement la fête.
Passez un joyeux Nöel en notre compagnie!

Ce fut au tout de Médusa qui examinait maintenant l'homme présent sur scène qui chantait puis en écoutait la musique, lacha brusquement son livre sur ses cuisses et prit un air ennuyé tout en prononçant des paroles plus pour elle que pour quiconque.

- Kisama, on va devoir endurer ça toute la soirée ?

- Je crois bien que ouais malheureusement, enfin...

On pouvait entendre le ventre du jeune homme gargouiller férocement et bruyament tandis que celui-ci devenait pale et se sentait tout d'un coup méga-écoeuré, il s'assit à côté de Médusa et regarda la boite de Nikumans-explosifs à côté.

-Iiiierg...

« J'ai l'air d'un p'tit gars qui essaye d'être féminin... »

Alors qu’il gobait une nouvelle part de bûche, le petit blondinet surprit ces mots, apparemment prononcés par une fille. En levant ses yeux noisettes, il aperçu alors des bottes noires sans talons. Le visage de la fille, il ne le voyait pas, elle était cachée par la rampe d’escalier, aucun moyen donc de voir son expression. Mais au vu de ses tristes paroles, ce n’était certainement pas la meilleure soirée de sa vie. Bon, c’était décidé, il était temps pour Kawai et Usa-chan d’intervenir ! Brigade de la joie de vivre, à l’assaut ! Votre mission : redonner le sourire à cette fille, quelle qu’elle soit ! Allez, ACTION !
… Bon, en fait, ça ne s’est pas passé comme une intervention commando, loin de là même, mais la volonté y était, c’est l’essentiel non ? Bref, ce délire mis à part, Inari se dirigea vers le bas des escaliers, et se pencha légèrement pour voir derrière la rampe. Elle était plutôt mignonne, cette fille, dans sa belle robe blanche, avec ses jolies bottes noires qui faisaient un habile rappel de ses cheveux. De plus, elle n’avait pas l’air particulièrement méchante, au premier abord en tout cas. Bref, une fille qui pourrait avoir tout pour plaire si elle s’en donnait la peine. Dommage qu’elle ait si peu confiance en elle. Peut-être avait-elle croisé la route d’un homme peu scrupuleux ayant brisé tout son amour propre. Décidément, il y avait des gens vraiment vilains dans ce monde ! (Pas bien d’abord !)

« Ano-nee… »

Après avoir escaladé les marches, le gamin s’était approché de la fille avant de commencer sa phrase. Planté devant elle avec de grands yeux ronds, son lapin-cerf en peluche désormais serré contre lui, il laissa un petit instant de silence, le temps qu’elle décide de lever les yeux pour le regarder. Puis, il tendit les bras pour présenter sa peluche, pencha légèrement la tête sur le côté en faisant un large sourire, et dit :

« Mon lapinou te trouve très jolie dans cette robe, mais il est un peu timide. Tu veux bien lui faire un câlin ? »

Si une autre personne avait agit de la sorte, à l’exception peut-être de Keiji, on l’aurait sans doute prit pour un attardé ou un pervers au fétichisme des plus obscurs. Mais comme c’était Inari, c’était tout simplement craquant. Et puis, même si c’était une tentative assez navrante au fond, l’attention de vouloir remonter le moral à la demoiselle était plutôt touchante. Peut-être qu’elle allait sourire, peut-être pas. Au fond, ça n’avait pas une grande importance, l’approche était faite maintenant, elle avait une présence auprès d’elle, une présence prête à rester pour la soutenir toute la soirée si nécessaire. Au fond, n’était-ce pas là l’important à Noël ? Ne pas se retrouver seul ni mal accompagné ?

~~~

Non, vraiment, ce petit morveux se montrait décidément trop collant à son goût, et trop embarrassant surtout. Après tout cela faisait depuis, quoi… la fin de la renaissance, à peu de choses près, que Darcy n’aimait plus les bals, et encore moins porter des robes de soirées. Bon, certes, les tenues modernes étaient on ne peut plus confortable que ces infâme corsets de l’époque, mais tout de même. Et puis, où est-ce qu’il s’était procuré un truc pareil ce gamin ? Parce qu’une robe faite sur mesure et qui n’existe qu’en un seul exemplaire, ce n’est pas non plus donné à tout le monde. Et puis d’abord, comment il s’était procuré ses mensurations exactes ? C’était à se demander s’il ne l’espionnait pas comme un de ces pervers comme on en croise que bien trop souvent.
Oui, une robe faite uniquement pour elle, c’était ce qu’elle avait trouvé sur son lit, en rentrant au foyer, accompagné d’une lettre signée par Karusawa-san. Le courrier lui sommait explicitement de venir au bal dans cette tenue, précisant qu’il serait « très déçu » qu’elle ne le fasse pas. Honnêtement, Darcy ne savait pas trop ce que cela pouvait impliquer, mais sachant que le blondinet l’avait rendu invisible lors de leur première rencontre, elle préférait éviter de le vexer. Et puis, au fond, mettre une robe et aller à un bal, ça ne mettrait pas sa vie en danger. A moins bien sûr d’y croiser Anselm-sensei, auquel cas cela pourrait très vite dégénérer.

De quoi je parlais déjà ? Ah oui, la robe. Il s’agissait d’une robe de soie blanche, scintillant légèrement en divers endroits, qui s’accrochait derrière le cou – laissant ainsi ses épaules et ses bras nus – et sur laquelle était fixée une broche en forme de fleur, taillée dans du cristal. L’hybride portait également de fins gants, faits avec le même tissu que la robe, qui lui remontaient jusqu’aux coudes, ainsi qu’une paire de souliers à talons assortis. Par souci d’accord, la semi-démone avait même légèrement modifié son apparence. Rien de bien méchant, elle avait juste décoloré ses deux mèches rouges afin qu’elles ne jurent pas avec la robe. Darcy se retrouvait donc désormais avec deux mèches à la teinte aussi claire et immaculée que la neige fraichement tombée un matin d’hivers pour lui encadrer le visage. Quant au reste de ses cheveux, elle les avait légèrement allongé, laissant ainsi descendre cette cascade noire jusqu’entre ses omoplates.
Bon, un tel changement était plutôt imprudent. Non pas parce que les cheveux qui poussent en accélérés peuvent attirer l’attention. De toute façon, de nos jours, on peut se faire des rajouts chez n’importe quel coiffeur. Non, le problème c’était que ainsi, mis à part les deux mèches blanches, c’était Darek en fille quoi. Et si elle croisait la route de Faith, cela pourrait poser quelques problèmes et créer des tensions. Même si, honnêtement, après ce que la chimère avait vécu en forêt, il y avait peu de chances qu’elle soit présente.

En parlant de cela, Darcy avait encore un dernier petit détail à régler au niveau de son apparence. La semi-démone jeta donc un regard à son épaule droite afin d’ repérer l’élément disgracieux. Une fine cicatrice au niveau du bras, résultat d’une balle tirée par Anselm lors de son combat face à ce dernier. Il y avait un moment déjà que la blessure avait été faite. Mais jusque là, la jeune fille n’avait pas prit la peine de l’effacer. Pourquoi ? Parce que masquer une entaille pas encore cicatrisée lui prenait plus d’énergie que de changer de couleur de peau par exemple, et ce de façon continue. Elle avait donc préféré attendre que la plaie soit complètement guérie avant de la masquer. Juste avant d’entrer dans la salle de bal, Darcy passa donc sa main sur son épaule d’un air naturel, faisant ainsi disparaître la marque.

N’empêche, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas porté de réels vêtements. Et honnêtement, la sensation de la soie contre sa peau n’était pas désagréable. Au moins, elle devrait cela à Inari. D’ailleurs où était-il celui-là ? Il avait intérêt à être présent, sinon l’hybride lui ferait payer pour l’avoir fait venir sans raison !

Oh, au fait, si Darcy sait qu'elle porte une robe faite par un grand couturier, c'est parce qu'elle le connait, lui ainsi que son style, mais cela, c'est une autre histoire.

Hora, kawaï yo.

Satsuki regardait Médusa de loin, en s'abstenant d'approcher de peur de la déranger, et la considérait avec un sourire amical et compatissant. Médusa n'était pas du genre sociable, et puis elle trouvait généralement ce genre de fêtes emmerdante, avec l'ambiance qui va avec... Satsuki, elle, ça ne la dérangeait pas, ça lui donnait l'occasion de bosser, mais... Médusa, c'en était carrément étrange de la voir dans ce genre d'endroit. Enfin, elle faisait ce qu'elle voulait.

Et puis elle est mignonne dans cette tenue...

Quoi? Ah... Ah oué, oué, elle est sortie de la cuisine. Elle a fini par se montrer même si ça veut dire que son travail n'est pas vraiment terminé... En effet, le tablier tout à fait de rigueur et sa tenue habituelle pour faire la cuisine en étaient la preuve. Aujourd'hui en revanche, c'était la tenue à manches longues, et pour cause, c'est l'hiver et ça caille... Ainsi, pour une fois, au lieu de porter ses bats habituels, elle portait carrément des collants noirs, ça tenait plus chaud sous sa jupe qui restait invariablement courte, il faut croire que c'est une malédiction chez les filles dans les mangas. Elle jeta un regard circulaire. Tiens, il y avait ce petit mignon plus âgé qu'elle qui était déjà là au bal précédent... Il y avait Talik aussi... Une autre fille d'une autre classe qu'il lui semblait déjà avoir vue... Ah! Et Misoka-chan, habillée de façon très cute, même si, ce qui amusait plutôt Sacchan, elle n'avait pas l'air très à l'aise là-dedans et que ça la mettait en colère... Le petit gars à lunettes... Ah! Et tiens, une connaissance nouvelle aussi, ce gars qu'elle avait déjà vu une fois sur le toit du bâtiment de l'île-bibliothèque.

Ah, Kaito-san!

Elle n'avait pas dit ça spécialement fort, mais elle le considérait, avec le sourire. Il avait dit qu'il était dans le métier de la chanson... Et le voilà qui se retrouvait animateur de la soirée, il commençait fort. Au moins ça ne manquerait pas d'être original...

Un bal de Noël ? Je veux y aller, je veux y aller, je veux y aller ( ouais bon, ça va, on a compris ^^' ).
Voilà exactement ce qu'Hosi s'était répétée en ce matin-là. En effet, elle n'avait pas cours et, en se rendant aux valves pour voir si il ne se passait pas quelque chose d'intéressant, elle vit l'affiche du bal de Noël et en plus, tout le monde autour d'elle en parlait, c'était décidé, dés ce soir, elle se rendrait à ce fameux bal et y gouterait toutes sortes de choses pour voir un peu le niveau du club de cuisine dans lequel elle allait bientôt rentrer. Elle était gourmande et la cuisine était sa passion, forcément, quand on sait qu'elle tient un sunakku, ça se tient, non ?! Bref, elle s'était ennuyée toute la journée, elle aurait pu aller s'occuper de son sunakku mais, elle était si passionnée qu'elle savait bien qu'elle n'aurait jamais fini avant le bal et, il fallait qu'elle se prépare, elle, la fana de cosplay.

Elle s'installa donc confortablement sur son lit avec un manga en main, un paquet de cookies et un thermos rempli de café au lait. Dehors, il pleuvait mais elle s'en fichait. Cependant, ce manga, elle ne faisait que le relire, elle avait lu toutes ses collections qu'elle avait pris le soin d'emporter même si ça pesait lourd. Lorsqu'elle vit qu'il était enfin dix neuf heure et que le soleil d'hiver, fidèle à son amie la saison, se coucha, elle bondit, en refermant son manga et en enfournant vite un autre cookie dans sa bouche. Elle prit une bonne douche, sa troisième de la journée au moins puis, elle s'habilla de sa nouvelle tenue de cosplay. Cette dernière était constituée d'une courte robe rouge avec de la fausse fourrure qui en décorait le contour de son léger décolleté et du bas de la partie " jupe ". Cette robe était également décorée de pompoms blancs, elle avait chaussé des bottes rouges avec également des pompoms blancs et surmontées de petits hauts talons. Elle avait noué autour de son cou, un ruban rouge avec une clochette argentée. Dans ses cheveux, se perdait un ruban tout blanc pailleté de paillettes argentées avec un pompom blanc cousu dessus. Notre adepte du cosplay assumant parfaitement sa tenue au point de l'idolâtrer, se rendit donc dans la salle de bal.

Elle vit Akiyuki dans une masse encore pas trop importante de personne, elle lui sourit. Cette fille avait la classe et était hyper kawaï. C'était probablement sa première amie en ce lieu et c'était la première cliente de son sunakku. Elle lui sourit en s'approchant d'elle, avec un verre de champagne à la main et un biscuit apéritif au foi gras.

" Konbawa desu, Aki-chan ! "

Ensuite, elle vit Satsuki sortir de la cuisine, avec son tablier. Ayant déjà goûté à quelques biscuits apéritifs et à toutes sortes de diverses choses en fait, malgré qu'elle n'était là que depuis cinq minutes, elle fit un petit signe à Aki-chan pour lui faire signe qu'elle s'en allait juste deux minutes mais que si elle le voulait, la jeune fille aux cheveux bleus pouvait la suivre et, elle se rendit en direction de la jeune fille aux couettes avec un tablier par dessus son uniforme d'hiver, vu ses collants, elle devait avoir froid:

" Konbawa desu ! Je suis Hoshi Alice Rose Suzumiya, une nouvelle arrivante et bientôt, une membre du club de cuisine, je suis également la gérante du Hoshi Sunakku qui a ouvert récemment. Je suppose que tu es l'une des personnes à l'origine de ce festin ? Si oui, permets moi de te féliciter, tu as un réel don...! " et en se souvenant de la description que beaucoup de personnes firent de la fameuse Satsuki Yotsuba, la meilleure cuisinière du campus sûrement, elle se retint de crier et déclara " Mais, c'est toi Satsuki Yotsuba, non ? "

Hoe...?

Satsuki s'était tournée, de l'étonnement dans les yeux, vers cette fille qui lui adressait la parole. Elle finit par sourire lorsqu'elle lui demanda si elle était bien... Comment dire ça? Elle-même, tout simplement.

Mh? Ah, hai, boku desu. C'est bien moi. Yoroshiku nee, Suzimiya Hoshi Arisu Urosu.

Eeh oui... On n'est pas forcément doué en tout, et Satsuki —comme bon nombre de japonais moyens— avait quelques lacunes dans la prononciation des noms occidentaux. Suffit de voir cette certaine seiyuu, très douée au demeurant, mais qui déforme un nom à particule français en un absurde "Ruisu Huransuasu Ro Buran Do Ra Varieru"... Arara. Bon fermons cette parenthèse. La petite "koara" se tourna alors complètement vers Hoshi pour s'incliner et la remercier de ses félicitations avec une politesse exquise qu'elle avait l'habitude de démontrer.

En tout cas, je vous remercie de l'honneur que vous me faites, Mademoiselle. C'est un plaisir pour ma part de rencontrer quelqu'un qui a la même passion que moi, et je vous présente mes sincères excuses pour ne pas avoir eu l'occasion de vous voir avant. Après tout, étant la gérante du club de cuisine, j'aurais normalement dû... Quel dommage. J'espère que vous me pardonnerez.

Elle indiqua alors le buffet et tout ce qui s'y trouvait d'un geste de la main.

Puisque cela vous plaît, mangez encore autant que vous voudrez. Et à la prochaine occasion, j'espère que nous aurons l'occasion de travailler ensemble sur de bons plats comme ceux-ci, d'accord?

Et de nouveau à y venir avec un sourire adorable. Elle était vraiment mignonne!

~~~

Pendant ce temps, un garçon poireautait. Une fille qui fait attendre un garçon, traditionnellement, ce n'est pas si nouveau, n'est-ce pas? Cela n'empêchait qu'ils avaient, tous les deux, tellement eu le mauvais oeil d'un point de vue de couple ces derniers temps, que Tamao commençait presque à perdre espoir de voir Misaki arriver. Il avait mal au ventre, se sentait nerveux, avait peur soudain, voulait partir, puis revenait sur ses pas pour se remettre à tourner en rond non loin de l'entrée du bal —à l'intérieur quand même, dehors il faisait froid.

*Oh non, tout de même... Si je la rate, ce sera trop bête... Mais en même temps... Peut-être qu'elle n'a pas reçu mon message... Peut-être qu'elle l'a reçu mais qu'elle l'a ignoré... Peut-être qu'elle est en colère encore... Après tout, j'ai oublié son anniversaire... À la guerre comme à la guerre, c'est normal qu'elle m'évite.*

Ha ha... Ha.

Il avait tenté de rire de lui-même, mais ça aussi, ça sonnait complètement faux. Désemparé, il se retrouva à parler tout seul... Comme ça lui arrivait de temps en temps. Au risque de se taper la honte, mais qui le regardait, qui s'intéressait à lui, après tout, hein?

Bon sang! De qui je me moque? Bien sûr que j'ai envie d'être avec elle! Ça me manque de pas la voir! Misaki-chan... Quand est-ce que je pourrai m'excuser en bonne et due forme devant toi? J'ai pas envie de passer mon Noël tout seul, moi...

Toujours assise sur les marches de marbres du balcon sans rien dire, Faith contemplait vaguement le ciel, tentant désespérément d'ignorer les nombreuses voix provenant de la salle de bal. Sans déconner, ça la rendait complètement cinglée. Ses yeux écarquillés se baladaient à gauche et à droite, ses doigts se crispait sur la surface froide et rugueuse des marches. Elle en tremblait même, tellement elle était angoissée. Un sourire dément étira ses lèvres, puis elle laissa échapper un léger rire nerveux. Elle avait l'impression qu'elle était en train de devenir tarée. Toutes ces voix... Elles étaient trop nombreuses... Il y avait trop de personnes présentes, tout près... Derrière elle. Pourquoi est-ce qu'elle était venue ? Elle ne s'en rappelait même pas. Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. La créature n'y voyait plus vraiment clair. Elle rejeta sa tête vers l'arrière, reprenant son air impassible habituel, se retenant pour ne pas se reprendre à rire nerveusement. Son regard était redevenu fixe, quoi que maintenant la petite semblait plus fatiguée qu'autre chose. Elle avait envie de tout brûler. Oui, brûler. La pièce, le buffet, les gens qui s'y trouvait. Tout. Cette idée la réjouissait... Mais une voix la tira bien assez tôt de ses envies de pyromane.

« Mon lapinou te trouve très jolie dans cette robe, mais il est un peu timide. Tu veux bien lui faire un câlin ? »

Brusquement, la brunette releva la tête pour voir la personne qui lui faisait face, pour se retrouver nez à nez avec un lapin en peluche. Elle se contenta de lever un sourcil, perplexe, sans pour autant sembler hostile. Sans un mot, elle contempla l'inconnu caché quelque part derrière la peluche : un garçon blond avec une bouille craquante et de grands yeux noisette, affublé d'un adorable costume de lutin. Faut bien l'avouer, ça lui allait comme un gant. D'ailleurs, il avait même la taille pour... De vue d'oeil, il avait l'air de mesurer environ cinq centimètres de moins que Faith. Inclinant légèrement sa tête ébouriffée sur le côté, de nombreuses mèches folles lui obstruant les yeux, la chimère s'efforça de sourire à ce garçon qui venait de la complimenter. Non, en fait, elle considérait ça comme un mensonge qu'il lui avant lancé en plein visage que pour lui remonter le moral. M'enfin. Un mince sourire se dessina alors sur le visage de la jeune fille, sourire qui paraissait bien triste malgré elle. Elle lui attrapa la fossette du bout des doigts sans pour autant le pincer trop fort, car ce genre de moment réconfortant ne se présentaient que très rarement dans la vie de Fai, alors elle ne savait pas trop comment agir, puisqu'elle n'a jamais été particulièrement douce... En fait, elle est plutôt brusque et violente. C'est déjà beau qu'elle se décrispe un peu avec Anselm, hein.

« Merci... Mais je crois que je vais m'en aller. »

La créature lui lâcha doucement la joue du blondinet, se relevant par la même occasion. Elle lui adressa un petit signe de la main reconnaissant avant de retourner à l'intérieur de la salle de bal. Ça peut paraître étrange, mais ce qu'elle vient de faire, elle l'a fait par gêne, voir même par peur. Elle n'a pas trop les idées claires et n'a pas vraiment envie de se mettre à parler de sa vie à un parfait inconnu, aussi mignon qu'il soit. Cette dernière pensée la fit se sentir bien mal à l'aise, probablement qu'elle n'avait pas envie que Anselm croit qu'elle flirt avec d'autres. Mais comme toujours, elle est trop naïve pour se rendre compte de ce qu'elle pense.

Se dirigeant d'un pas lent vers la sortie de la salle de bal, la chimère regardait un peu partout autours d'elle les personnes qui étaient venues. Elle ne connaissait pratiquement personne... Ça avait le don de la stresser encore plus. Les seules personnes qu'elle avait crue reconnaître, c'était Médusa en compagnie de Talik. Rien d'autre. C'est fou, par contre. On aurait dit qu'il n'y avait que des filles superbes dans la salle. Tout pour se sentir mal à l'aise, quoé. Longeant de nouveau le buffet, le regard de la petite s'attarda sur une fille qui lui tournait le dos, vêtue d'une élégante robe blanche. Qu'est-ce qu'elle avait l'air belle ! Faith fronça les sourcils, puis se figea. Elle s'était retournée. Mais ce visage... Pourquoi est-ce qu'il lui était aussi familier ?

Darek ?

Non, impossible. Darek est un homme, ça ne peut pas être une femme... Mais, il pouvait changer de forme, non ? Faith ouvrit alors de grands yeux, pétrifiée par la peur. Non... Pas lui ! Pas ici ! Pas au seul moment où elle avait enfin trouvé la détermination de se mêler à la foule ne serait-ce que ce court laps de temps ! Apeurée, la petite s'était mise à trembler, puis à reculer de plusieurs pas avant de se cogner au buffet, faisant tinter un ou deux verre qui s'entrechoquèrent. Elle ne pouvait pas continuer comme ça, il allait la voir. Elle ne pouvait pas rester là. Elle devait se cacher et au plus vite. Prise d'un élan de panique, Fai se précipita sous le buffet. Les grands nappes qui le recouvrait pendaient jusqu'au sol, créant la cachette parfaite pour les prochaines minutes. Son coeur tambourinant dans sa poitrine et sa cage thoracique s'élevant et s'abaissant à un rythme effréné, la chimère saisit sa tête entre ses deux mains, le regard vide, fixant le sol assise sous une des grandes tables du buffet. Elle ne pouvait pas sortir. Qu'est-ce qu'elle était lâche, elle passait son temps à fuir et à se cacher. Comme avec le blondinet de tout à l'heure. Elle l'avait lâchement fuit. Elle se dégoutait elle-même.

« -Iiiierg... »

Iierg~Iierg~ ... Quel beau bruit quand on y pense. Ça ressemble au bruit que pousse quelqu'un qui se rend compte qu'il est dans une mauvaise position, qu'il va bientôt se faire déchiqueter sous les crocs d'un monstre dont la folie non contagieuse est si haute qu'il est difficile de la comparer à quiconque autre. À ces pensées, Médusa fut tentée de passer sa langue sur ses lèvres, ou même de sourire sadiquement, mais elle resta marbre. Oui, elle restait impassible, mais ce seulement jusqu'à ce qu'elle voit Satsuki. Cette dernière la regardait en souriant. Que ce sourire soit amusé, amical, voir même moqueur, Médusa n'arrivait pas à les différencier. Tout ce qui lui importait, c'était que quelqu'un la regardait. En temps normal, ça ne l'aurait pas dérangé, mais là, c'était en souriant ... Il faut dire que cette fille(?) n'est pas très bien dans sa tête, donc sa réaction face à ce genre de situations varie souvent ... Et actuellement, le sentiment qui avait été sélectionné étaiiiit ... La gêne ! Oui !

Sans geste bruste ni même l'envie de blesser celle qui la regardait, la jeune fille détourna la tête. Son regard se posa sur Talik qui semblait être en train de regarder la boîte de nikumans qu'elle avait à côté d'elle ...

- Ils sont aux cafards, pour ton information. Ton estomac ne supporterait peut-être pas.

Au moins, ça, c'est dit ... Et dit sur un ton aussi impassible que d'habitude, ton qui va plutôt bien avec la voix et le comportement de la gorgone. Voix qui d'ailleurs ne la gêne pas plus que ça, parce qu'au moins, elle n'a pas hérité d'une voix féminine dévoilant automatiquement son vrai genre ... De toute façon, elle n'aime pas avoir l'air féminine, donc ses vêtements et son apparence ont tendance à faire plutôt androgyne, voir même plus masculin que féminin. Ah ... Mais c'est que je m'écarte moi ...

La jeune fille lâcha donc Talik du regard, chose qu'elle a plutôt l'habitude de faire en fait, pour regarder un peu qui était présent. Faith. Voilà qui était intéressant, parce que la chimère ne semblait pas apprécier tant que ça la compagnie de Darcy, vu la réaction qu'elle avait eu en la voyant. Elle s'était précipitée sous un buffet, l'air apeurée, tremblant même complètement. D'un côté, elle trouvait ça plutôt attristant comme scène, mais ne vous attendez pas à ce qu'elle aille la voir ou quoi que ce soit avec comme but de la réconforter, non ... Quelqu'un de plus gentil qu'elle s'en occuperait bien, elle va pas aller se ridiculiser publiquement à cause que ces stupides sentiments humains la forcent à avoir un peu pitié envers cette fille ...

... Cette fille qui d'ailleurs, s'était foutue de sa gueule sans retenue ...

... À bien y penser, la gorgone était plutôt prise par une envie d'éclater de rire, d'un rire sardonique. Simplement parce qu'elle est rancunière. Mais tout ça pour attirer l'attention et foutre la honte à cette Faith ? Bof ... Non, ça c'est carrément salaud, un coups si bas qu'elle pourrait passer à son tour pour une espèce de frustrée de la vie qui n'a rien de mieux à faire que rire ouvertement d'une pauvre fille traumatisée ... d'un autre côté, ce genre de traumatisme, elle connait. C'est pas elle qui vire complètement folle lorsqu'elle voit une créature poilue, ou qui ne supporte pas la vision d'une certaine personne démembrée ? ...

- Sheesh ...

Au final, peut-être qu'elle se verrait bien aller voir cette fille ... puis, c'est pas le ridicule qui va la tuer. Et si quelqu'un d'autre a envie d'aller la voir pour la réconforter, c'est avec plaisir qu'elle va se passer de ce vent monumental. Ah, elle se lève, elle se lève vraiment ! Prenant sa boîte de nikumans dans ses mains, elle s'était dirigée vers le buffet. Une fois devant, elle s'agenouilla, puis souleva la nappe. Elle fixa un instant la chimère, Médusa fit quelques pas pour s'asseoir à son tour sous la table. Oui, car si la chimère veut lui foutre un vent, elle pourra le faire sans avoir peur de se faire trouver par celle qu'elle fuit. De toute façon, du haut de son mètre 38, ce n'était pas si difficile que ça pour Médusa d'aller discrètement sous une table, qui était sûrement plus haute qu'elle-même une fois assise. Et même si ce n'était pas facile, une douleur musculaire ou quoi que ce soit dans le genre ne la dérange pas tant que ça.

- Hoe ...

La gorgone inclina légèrement la tête sur le côté, fixant Faith. Elle poussa légèrement sa boîte de Nikumans en sa direction. Elle laissait par la même occasion voir l'étiquette sur laquelle l'on pouvait lire que ces petits pains chauds, normalement à la viande, étaient aux cafards.

- Je ne vais point partir dans un quelconque discourt, ni même te demander pourquoi tu vas mal puisque ça m'étonnerait que t'ai envie d'en parler et qu'au final, je m'en fous, mais bon ... T'en veux ?

HOLY SHI- ... ! Elle partage son repas ... ! Oui, pour elle, c'est rare. C'est rare qu'elle le propose aux autres. On pourrait même croire à un acte de bonne volontée, mais elle ne le verrait pas du même oeil.

[HJ : Ou comment faire un poste de merde vers une heure du matin. M'enfin, Dharc, si tu veux incruster Inari, te gêne pas parce que je me suis tapée l'incruste. Au pire, si ça dérange, je recommence.]

La fille à qui Inari avait tendu son lapin en peluche avait visiblement refusé l’offre du gros câlin tout doux tout moelleux, se contentant d’un vague sourire, ainsi que d’un léger pincement de joue avant d’entamer une descente des marches.

« Merci... Mais je crois que je vais m'en aller. »

Oh non, elle n’allait pas déjà partir tout de même ! Et lui qui avait déjà prévu tout plein de choses pour lui changer les idées… Mince alors, il avait réussi à la faire sourire pourtant, c’était un bon début, non ? Fallait pas tout gâcher en la laissant quitter les lieux, ça non ! Hors de question de laisser une âme en peine errer dans les couloirs de Mahora un soir de Noël !

« Hoe ! Matte ! » lança-t-il en se lançant sur ses traces.

A peine avait-il rattrapée l’inconnue qu’il manqua de la percuter alors qu’elle s’était subitement figée, le regard braqué sur quelque chose, ou plutôt sur quelqu’un. Hey ! Mais il la connaissait !

« Da-ru-chan~ ! » s’écria-t-il en faisant un grand signe de bras.

Soudain, il y eut un léger tintement. Le petit blondinet s’interrompu pour regarder d’où cela pouvait bien provenir. Tiens ? La fille triste avait disparue, apparemment sous la table. Mais pourquoi donc ? Connaissait-elle Darcy ? Si c’était le cas, au vu de la réaction de l’inconnue, quelque chose ne s’était pas très bien passé entre ces deux là. Restait à savoir quoi.

~~~

Darcy se baladait le long du buffet. Non pas qu’elle avait faim, de toute façon, cela ne lui arrivait jamais. Lorsqu’elle mangeait de la nourriture, c’était uniquement par plaisir ou pour se fondre dans la masse. Que voulez-vous, un démon sans bouche, ça ne mange pas, c’est ainsi. Résultat, Darcy avait hérité de cette particularité raciale, même si elle pouvait au moins faire semblant. Non, si elle se baladait le long du buffet, c’était parce qu’elle était pratiquement certaine d’y trouver ce nabot blond qui l’avait accoutré d’une robe voyante pour la forcer ensuite à venir. Deux fois qu’il lui faisait le coup, cette fois-ci, ça commençait à faire !
Au bout d’un moment, elle se retourna pour voir si elle ne l’apercevait pas quelque part dans la salle. Soudain, l’hybride se sentit observée, et elle aperçu un mouvement du coin de l’œil.

« Da-ru-chan~ ! »

Bah, ce n’était que ce lutin et sa peluche qui faisait de grands gestes pour attirer son attention. Dire que l’espace d’un instant, elle avait cru que quelqu’un d’autre s’était trouvé là, puis s’était faufilé quelque part afin d’être hors de vue. Vraiment, toute cette histoire avec Faith et Anselm commençait à la rendre parano.

« Daru-chan janai, Darusi desu, corrigea-t-elle après s’être rapproché du blondinet, on peut savoir pourquoi tu m’as fait venir ? Et comment diable as-tu eu connaissance de mes mensurations pour faire cette robe ?
- Gomen Daru-chan, s’excusa Inari, mais c’est un secret. Sinon pour le reste, eto… j’avais envie de te revoir, tout simplement !
- Daru-chan janai ! »

Le petit air jovial d’Inari avait soudainement disparu pour prendre un air apeuré. Déjà des larmes commençaient à remplir ses yeux noisette. Darcy n’éprouvait pas le moindre remord, c’est vrai quoi, cela faisait une bonne trentaine de fois depuis qu’ils se connaissaient qu’elle le corrigeait vis-à-vis de ce surnom stupide dont il l’affublait à chaque fois.
Soudain, les yeux de la semi-démone tombèrent sur un paquet que tenais le nabot entre ses doigts. Dessus, on pouvait y voir une étiquette sur laquelle était inscrit "Pour Daru-chan".
Rah, ça y est, elle s’en voulait maintenant. Pourquoi y avait-il fallu qu’il veuille lui offrir un cadeau aussi ? Elle aurait été bien mieux sans, tout du moins sa conscience l’aurait été en tout cas. Une fois de plus, comme au dernier bal, devant la gentillesse et le côté attendrissant d’Inari, Darcy détourna le regard, et céda.

« Désolée, c’est juste que j’ai eu une période assez difficile dernièrement. »

Kawai-chan pencha légèrement la tête sur le côté, les yeux grands ouverts. Visiblement, il attendait des détails là-dessus, allez savoir pourquoi. Ce n’est pas parce qu’il était craquant que Darcy donna des explications, ni même parce que Faith – dont elle ignorait tout de la présence – se trouvait à quelques centimètres à peine, sous la table, et pouvait tout entendre si elle tendait l’oreille. Non, si elle répondait, en arrangeant un peu la vérité tout du moins, c’était par culpabilité d’avoir crié sur Inari.

« J’ai un frère jumeau, dit-elle en prenant un air faussement agacé, il a quitté la maison il y a un moment déjà et traine je-ne-sais où. Seulement parfois, j’ai des échos des conneries qu’il fait, et il m’arrive d’en subir les conséquences à sa place. Du coup, il y a quelques jours, je me suis fait agresser par un fou furieux parce que mon imbécile de frère a eu la bonne idée de s’attaquer à sa petite amie. »

Kawai-chan restait perplexe face à cette histoire. La petite amie en question, ne serait-ce pas la jeune fille qui venait de se cacher sous la table en l’apercevant ? Mais si c’était le cas, pourquoi éviter Darcy ? Elle devrait plutôt éviter son frère non ? En tout cas, ce n’était pas très sympa de la mettre dans le même sac sans raison. Bon, c’était décidé, après avoir offert son cadeau à Darcy, ainsi qu’à Satsuki qui discutait avec une fille de 3B juste à côté, il irait sous la table pour essayer d’en savoir plus.
Le petit lutin de noël tendit donc le paquet cadeau à l’hybride qui s’en saisit et commença à l’ouvrir. Ce qui se trouvait à l’intérieur ? Une peluche en forme de poupée, avec un petit corps couvert de vêtements sombres, une grosse tête sur laquelle se dressaient des cheveux noirs, dont deux mèches rouges, et affichant un air triste avec sa petite bouche et ses deux grands yeux acier. Oui, c’était Darcy, une poupée Chibi-Darcy. La jeune fille ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire devant l’objet. Elle trouvait ça mignon, et l’attention la touchait vraiment, mais cela, elle ne voudrait jamais l’admettre. De toute façon, cela faisait tellement longtemps qu’elle avait enfermé son cœur dans une boite qu’elle était loin d’être prête à le ressortir de sitôt.

« Elle est plutôt bien fai… » commença-t-elle.

Mais l’instant d’après, son sourire s’effaça. Le petit blondinet avait déjà disparu. Oh, il le lui avait sans doute dit qu’il s’en allait, et s’était probablement même excusé pour cela, seulement elle ne l’avait pas écouté, une fois de plus. Apparemment, il était parti offrir quelque chose à une fille qui se tenait dernière le buffet. Tout de même, c’était la deuxième fois qu’il la forçait à venir pour ensuite la laisser en plan afin d’aller la voir celle-là. Tout ça pour quoi ? Parce qu’elle s’occupait de la cuisine. Quel goinfre…
Darcy esquissa un dernier sourire, s’amusant de l’impression de déjà vu. Puis elle commença à chercher ses ingrédients favoris dans un bal : une chaise et une bouteille d’alcool fort à dérober.

~~~

Mais revenons-en au nain de jardin (sans brouette, pour rassurer les nanopabulophobes éventuels) accompagné de son fidèle lapin-cerf en peluche. Il avait donc tendu à la va-vite une enveloppe à Satsuki Yotsuba, sur laquelle était écrit "Pour Satsu-chan, en remerciement de sa délicieuse nourriture". A l’intérieur ? La recette d’un dessert typiquement français appelé le Paris-Brest, la spécialité d’un cuistot célèbre, dans son pays tout du moins, appelé Cyril Lignac. Pourquoi une recette ? Parce que Satsuki adorait cuisiner et faire plaisir aux autres bien évidemment. De plus, ce dessert était excellent, donc comme ça elle pourrait recevoir d’avantages de compliments. Non pas qu’elle en manquait, loin de là, mais cela fait toujours plaisir.
La seule chose que Kawai-chan regrettait, c’était de ne pas avoir eu le temps de lui en cuisiner lui-même un pour le lui offrir. Bah, de toute manière, il n’aurait pas eu la place dans sa petite hotte, et ça aurait pu tâcher les autres cadeaux.

Bref, une bonne chose de faite, maintenant, Brigade de la joie de vivre, le retour ! C’est donc avec toute sa détermination, juvénile en apparence mais non moins importante pour un sou, que Kawai-chan plongea sous la nappe du buffet au moment où personne ne le regardait. Armé de son lapin, et d’une part de bûche qu’il avait prise avant de passer sous le buffet, il se faufila alors jusqu’à l’inconnue qu’il avait abordé tantôt. Celle-ci était accompagnée par une autre fille qu’Inari ne connaissait pas, mais qui lui tendait des nikumans aux… cafard ? Beuark ! C’est une blague cette étiquette, n’est-ce pas ? En tout cas, le gamin l’espérait de tout cœur. Bon, puisque quelqu’un partageait déjà sa nourriture avec elle, autant manger sa bûche tout seul alors, faut pas gâcher <3

Bon, une fois le gâteau mangé, et ce de façon si rapide que même sans cligner des yeux on ne l’avait pas vu disparaître, Inari s’installa non loin des deux filles sans dire mot. Non pas qu’il était timide, loin de là, mais disons qu’il y avait un temps pour parler et un autre pour écouter, c’est tout. A propos d’écouter, avait-elle entendu ce qui s’était dit entre lui et Darcy ? Allez savoir.

~ La La La Laaaaa La La La ~

C'est de sa petite voix claire que Keiji chantait un refrain que personne ne connaissait. D'ailleurs le connaissait il lui même ou inventait-il juste une chanson pour s'amuser ? Ca, nul ne le saura jamais ... Mais d'ailleurs ... Pourquoi notre petit blond chantait-il allegrement mais à tue-tête ? Etait-ce donc le fait d'aller au bal de Noël de Mahora dont il avait tant entendu parler ? Sans doutes ! En tout cas, il s'était habiller pour l'occasion. Il avait revetu un habit rouge tel le père noël. Il avait d'ailleurs le bonnet, mais il s'était autoriser la petite fantaisie de mettre des oreilles de chat avec, et la hote qui allait avait avec ! Mais qu'y-t-il dans ce grand sac ? Pas desurprise, la dessus... Père Noël rime avec cadeaux, non ? Mais des cadeaux pour qui ? Pour tout ceux qui en voulait, mais en particulier pour son seul et meilleur ami Inari qui, il l'esperait en tout cas, était présent à la fête.

Keiji-kun, je le disais un peu plus haut, se dirigait en chantonnant vers la salle des fêtes. Il s'arreta juste devant la grand porte pour remettre sa hote sur son épaule et ranger une mèche de cheveux qui tombait devant ses yeux bleus. Une fois pret, il prit une grande bouffée d'air et entra. Une fois à l'interieur, l'air qu'il avait inspirer lui servi pour lançer de toute sa petite force :

- HO HO HO ! MERRY CHRISTMAS EVERYBODY !

Yeah, en anglais, comme d'habitude ~ Mais bon, vu qu'il y avait du monde dans la salle, on le l'avait sans doutes pas entendu ! Tant pis ... Il regarda distraitement la salle et aperçut le buffet. Son regard s'illumina. Il courut presque vers celui-ci, tellement il avait faim. D'ailleurs, il passa devant Kawai-chan sans s'en rendre compte ! Quel idiot, franchement ! Une fois arrivé devant la grande table qui semblait s'étirer sans fin, d'après Keiji, il regarda tout les mets disponibles. MMmmmmh ! Une buche ! Et ... Ooooooooh ! Des cannes de Noël rouge et blanche ! Z'en auront plus à la fin de la soirée à mon avis, vu comment Keiji les regardent ! D'ailleurs il en prit une et commença à sucoter le bout.

[ Nan, j'arive pas à faire d'aussi grand post que vous x3 ]

Satsuki Yotsuba ? A peine avait-elle entendu ce nom sortant tout droit de la bouche d'Hoshi ( qu'elle s'apprêtait d'ailleurs à saluer chalereusement ), elle se précipita en direction des deux jeunes filles, qui, elles aussi, partageaient apparemment la même passion qu'elle. Se ruant sur Satsuki-Sama, comme elle l'appelait si bien, elle se mit à l'inonder de questions tout en prenant ce petit air kawaii et enfantin qu'elle affectionnait tant mais qui - en dépend de ses efforts - n'était pas particulièrement apprécié des autres élèves qui la jugeaient immature, gamine, et simplette la plupart du temps :

Satsuki-Saaaaammma ! Vous vous souvenez de moi, hein ? Akiyuki, du club de cuisine ! J'adore vraiment tout ce que vous faîtes, Satsuki-Sama ! Vous êtes géniale ! Et tellement kawaiiii~ Vous avez participé à la confection du buffet ? Hahaha, ça ne m'étonne pas de vous tient ! Mais qu'est-ce que j'en sais moi.. Gome,, gomen, je ne voulais pas vous importunez, Satsuki-Sama ! Gomeeeeen Nasaaaaii !

Une vraie tornade, comme en disent plus d'un.. Et très, très bavarde. Jetant un coup d'oeil à Kaito, le prof' de musique qu'elle avait abordé joyeuseùent à la cafétéria, puis qu'elle avait littéralement renié par la suite, elle se sentit rougir et s'emporta ( la faute à la musique, disait-elle ! )

Quelle musique.. insupportable !

Et vlan ! La remarque qui blesse ! En tout cas, en parfaite psuedo-gamine, elle était bien décidée à se venger du coup de la chambre ! Il ne lui avait sans doute rien fait, il avait juste été gentil avec elle.. mais elle s'en fichait ! Terriblement obstinée.. On aurait dit une peste qui s'est cassé un ongle ( clin d'oeil à Glory ;D ) ce soir-là ! En espérant que Kaiot l'avait entendu, elle émit un petit :

Psshh.

Et tourna le dos au chanteur, juste avant de changer complètement d'attitude et de sourire de toutes ses jolies dents à Satsuki et Hoshi :

Hé Hé, désolé, je ne peux pas supporter ce son. Breffu, où en étions-nous ?

Hora, hora, Yuki-chan! Tu m'as l'air en forme, nee... C'est sympa de te voir ici. Nee, ne t'excuse pas, tu n'as rien fait de mal... Tu es là depuis longtemps? ...Et ne m'appelle pas -sama.

Satsuki avait dit tout cela très posément, en tapotant de sa jolie petite main la tête de la nouvelle venue. Une petite loli-girl très mignonne du club de cuisine qui lui vouait sans doute un peu trop d'admiration. Pour Satsuki, qui était modeste comme toute personne qui se respecte, elle se sentait juste une personne normale, pas digne de plus de respect que qui que ce soit d'autre. Ça la gênait un peu, mais après tout, si ça faisait plaisir à cette petite... Enfin, allez savoir. Pour le moment, Satsuki comptait juste laisser faire la vie. Difficile de répondre à une telle série intempestive de questions en étant claire et sans changer de sujet... La jeune fille répondait donc comme ça venait, par une série de réponses de son côté. Cette petite l'attendrissait pas mal. Une petite boule d'énergie encore gentille... Même si ce qu'elle venait de dire à propos du chanteur qui animait la soirée l'était moins, gentil. Satsuki le lui fit remarquer posément et gentiment.

Nee, Yuki-chan, il ne faut pas être médisante comme ça. Chacun a ses goûts, et ce monsieur fait ce qu'il peut, même si tu n'aimes pas ça. D'accord?

Cette remarque faite en poquant un peu du doigt le front de la petite Akiyuki, Satsuki retrouva à l'esprit —ça se dit, ça? Oh, et meurde!— que Kawai-chan, qu'elle avait remarqué aussi, lui avait donné quelque chose. Elle se décida, se plançant pour quelques secondes un peu à part, à regarder de quoi il en retournait, et sourit aussitôt. Ça, c'était gentil, nee? Vraiment très attentionné de sa part. Satsuki aurait aimé aller le remercier directement, mais ayant à l'instant deux interlocutrices, ce n'était pas évident de leur fausser compagnie, ç'aurait été impoli... Autant l'appeler lui, non? Si ça ne le dérangeait pas... Le petit s'était apparemment fait gronder auparavant par une autre personne de sa connaissance et assistait à cet instant à cette conversation sans piper mot... Elle avait également remarqué que, comme la dernière fois, il avait bon appétit. Bref, levant un bras et mettant l'autre main en porte-voix, Satsuki appela Kawai-chan de là où emme était, lui faisant signe en espérant qu'il l'entendrait et qu'elle ne le gênerait pas.

Hoy, Kawai-chan! Tu viendrais nous voir par ici, nee?^^

Le mieux dans ce genre de fête, c'est bien sûr l'alcool ! ... et peut-être les pâtisseries ... Mais surtout l'alcool. C'était ce que se disait Kiara, qui, à chaque bal, faisait sûrement que boire ... Voir les autres, c'est pas trop son genre, surtout quand on voit ce genre de—...

- Satsuki-Saaaaammma !

- ... Kisaaaamaaaaaaaa ...

Oui, ce « Kisama » (Qui n'avait vraiment aucun rapport avec Satsuki-sama) résume tout ce que j'aurais pu dire dans les trois premières lignes : Ce genre de surexcités qui passent à côté de vous en se ruant tel de la viande sur un lion ... Non, pardon, tel un lion sur un morceau de viande fraîchement découpé. Ou même comme une poule sur des frittes McDonald. Ce genre de personnes qui crient sont vraiment insupportables, elles contribuent à la mauvaise ambiance de ce genre de fête. Ça, et la musique que les gens mettent. Bon, elle était vraiment pas mal, pour une fois que ce n'était pas une espèce de musique lente pour les Slows de ces stupides couples ignorants ...

Bref, en voyant cette espèce de gamine surexcitée passer à côté de lui tel une flèche tirée de son arc, fendant un vent soufflant en sa faveur, Kiara ne pu s'empêcher de serrer son verre encore plus fort. Ce genre de comportement est peu supportable, surtout pour quelqu'un qui semble pas avoir prit ses calmants. Parlant de calmant, il se disait que cette fille en avait bien besoin, ou qu'au moins, celle qu'elle allait voir en avait prit parce qu'il se demandait comment elle allait faire pour la supporter. Le rouquin poussa finalement un soupire discret, essayant de se détendre malgré ce bruit ne voyant pas fin ...

- ... Eh ?

« Eh ». C'est tout ce que Kiara avait laissé sortir comme bruit en voyant Médusa Hopper-Rose, le Roi de Mahora, se cacher sous une table. Une chance que la petite ne portait pas sa fameuse cape royale qu'elle adorait tant ... Bien sûr, cette fameuse « cape » n'est nul autre que cette grande veste noire et détachée en permanence ... Cette veste que porte actuellement Kiara pour être plus clair. Oui, il vole les vêtements de Médusa, ça l'amuse puisqu'elle se met à crier et à l'insulter de tous les noms possibles et dans toutes les langues imaginables.

- ... Et puis merde ... Je m'en fous moi ...

Oui ... Il parle tout seul.