Encore un après-midi qui débute mal. Encore un après-midi précédé par une envie de meurtre immense. Le soleil continuait cependant sa route, même si la folie avait grimpé en un moment dans le corps d'une certaine personne, qui se calmait en se disant que cette sous-merde ne méritait pas que ses mains divines frôlent sa peau mâte. Oui, Médusa s'était fait bousculer par un élève qui courrait en sortant de la cafétéria. Un élève à la peau mâte, comme précisé plus haut, aux cheveux d'un brun foncé et aux yeux noirâtres, mesurant à peu près 1m70. Il avait osé la bousculer ! La bousculer alors qu'elle rejoignait sa classe pour un supposé cour de maths d'après son horaire, qu'elle suivait bien évidemment à la lettre. Toujours être à l'heure, jamais en retard, pour prouver sa supériorité à ces idiots d'élèves qui se permettent d'arriver en retard avec des raisons bidons du genre « mon réveil a pas sonné ! » alors que les cours commencent à 8h30 et qu'il est aux alentours de 14h15. C'était encore une journée où elle se demandait pourquoi on l'avait envoyé dans une école aussi pitoyable, entourée d'humains minables et de magiciens prétentieux incapables d'utiliser un sort digne de ce nom. Lamentable. Pitoyable. Pathétique, et ...

- Déplorable.

Un simple mot, prononcé par la masculine voix d'une créature assise au premier rang. Premier rang parce qu'elle fout tellement la merde que son ancien professeur a tenu à ce qu'elle s'assied en avant pour qu'il puisse s'assurer qu'elle n'ennuie pas les autres élèves ... Oui, Médusa Hopper était encore une fois présente en cours, vêtue de son uniforme en plus de ces grands bas carottés assortis aux motifs de sa jupe, et de cette veste noirâtre qu'elle lâchait rarement. Elle n'aime pas particulièrement cet uniforme, mais les accessoires qu'elle y ajoute lui font tenir la route. Ceintures, longs bas lui arrêtant en haut des genoux, voir même cet eye-patch cachant son oeil gauche ... Elle aurait quand même préféré l'uniforme masculin, mais que voulez-vous ... Elle l'a demandé mais elle ne l'a pas encore reçu.

Les jambes croisées et appuyée sur son bureau, cette jeune « fille » n'avait définitivement aucun respect. Ses yeux (Ou plutôt son oeil, le seul qu'elle laisse visible aujourd'hui) fixaient le plafond un moment, une mine exaspérée affichée sur son visage pâle. Après un moment à fixer cet étendu qu'elle n'arriverait même pas à toucher si elle se levait debout sur le bureau d'un professeur, son regard se déposa sur le professeur lui-même. Un prof aux cheveux noirs et aux yeux rouges. Plutôt cliché le truc des yeux rouges. On en voit beaucoup de nos jours, ça en devient même énervant ... Mais après tout, les siens aussi sont rouge, d'origine. Mais c'est une autre histoire, car le regard qu'elle a lorsque ses yeux passent au rouge est ... pétrifiant.

- Tu te prétends professeur alors que t'as de la difficulté à être assez ordonné dans ta tête pour te souvenir du cour du jour ?

Impolie et familière, oui. Médusa n'aime pas vouvoyer, ce n'est point nouveau. Il faut dire qu'elle se croit supérieure aux autres, et qu'elle EST supérieure d'ailleurs ... Sauf si on ne tient pas compte de son mètre 38 et qu'elle fait limite élève de primaire physiquement. Difficile de croire qu'elle va bientôt avoir 16 ans, et qu'elle va enfin aller au lycée. ENFIN, parce que vu son QI, elle croit depuis longtemps qu'elle devrait être montée au Lycée, mais bon ... On peut pas tout obtenir. Malheureusement. Tout ça l'exaspère quand même ... On ne change pas une telle créature ... Quoi queeee ...

- Mattaku !, dit la jeune fille, qui ne se gênait pas du tout à couper le professeur d'ailleurs, Déjà que les profs de cette classe ont toujours été con, on se retrouve avec ça !?

Une pichenette derrière la tête, voilà ce qui suffisait pour calmer la bête, plus précisément, pour calmer la vipère. Avant qu'elle se mette à mordre de ses crocs aiguisés, les plantant bien profondément dans la chaire de ses victimes. Une pichenette, c'était sec, rapide. Kiara pouvait facilement retourner à sa place après. Normal, puisqu'il était placé juste en arrière de la vipère. Rien de bien étonnant pour un pot de colle dans son genre. Le plus étonnant reste qu'il soit dans la même classe qu'elle. Oui, il restait une place dans la classe au moment où il avait demandé à en intégrer une pour devenir élève à son tour, même si les cours sont quelque chose qui l'ennuie horriblement. Il n'a rien contre les études en général mais se considère comme quelqu'un n'ayant pas du tout besoin d'étudier, même si il n'a que 15 ans.

- Du calme, Iinchou, laissez-lui une chance.

- 'Tai yo, Kisama ...

Le sourire étrange du rouquin se dessina encore sur son visage alors qu'il laissait son corps tomber sur sa chaise à nouveau. Il savait très bien que Médusa n'avait pas vraiment mal. Elle disait juste ça pour lui faire remarquer qu'elle n'aime pas ce genre de geste, et qu'il n'avait pas intérêt à recommencer. Il risque de le faire, et elle le sait, mais bon. Que peut-elle sérieusement y changer ? Et peut-il vraiment s'en empêcher ?

Kiara plaqua ses doigts contre la table, puis les fit craquer d'un coup sec. Une fois cela fait, il leva la tête vers le professeur, lui adressant un grand sourire par la même occasion.

- Ne vous gênez pas à continuer, Chiu-sensei.

« Dis moi gamine [Bla~Bla~Bla...] » était la seule chose que Médusa avait entendu. C'était bien suffisant pour que la jeune fille n'écoute pas le reste de ce qu'avait dit le prof. Pauvre petite créature ridicule et sans culture.

- La gamine elle est sûrement deux fois plus vieille que toi, mentalement parlant, donc tu la ferme., se contenta de répondre Médusa.

Oui, mentalement parlant, parce que physiquement, elle n'est pas plus grande qu'un garçon de primaire ... Sans compter le fait que son corps est que très peu développé.

Suite à ses paroles, elle s'était tut, et avait sortit les deux feuilles demandées. Tss. Un questionnaire. Qu'elle inutilité. Mais se foutre de la gueule du prof était ce qu'elle préférait, et ce genre de questionnaire était vraiment parfait pour. Elle commençait donc à remplir son questionnaire, prenant bien le soin de former les lettres de son prénom avant de commencer. « Μέδουσα Hopper ». Rien d'écrit à la japonaise, pour bien faire chier les profs ... Pratique.

Son âge ? 15 ans. Entre parenthèse, elle avait bel et bien précisé entre parenthèse qu'il ne devait pas se fier aux apparences.
Ses loisirs ? « Tu préfère pas savoir. »
Membre d'un club ? « Aucun intérêt. »
Matière préférée ? « On s'en fout. »
Matière détestée ? « Voir plus haut. »
Ce qu'elle compte faire plus tard ? « Médecin Légiste »
Quelque chose à dire au prof ? Un simple « Bonne chance ». Lorsqu'elle avait écrit ces mots, un grand sourire cruel s'était même affiché sur le visage de la créature, qui repoussa sa feuille sur le coin de son bureau.

Du côté de Kii, il s'était simplement plié à ce qu'avait demandé le prof. Bof, si il a tant envie que ça de les connaître ... Il peut perdre 10 secondes de son temps à écrire, c'est pas ça qui va le déranger. Surtout que sa feuille est tout ce qu'il y a de plus incomplet. À part la case « Âge » à laquelle il avait répondu son âge, 15 ans, le reste était vide. Il avait aussi précisé son nom, comme demandé, sur les deux feuilles. « Kiara Hopper-Rose » ... Tss, qu'elle inutilité, ces questionnaires, quand on y pense.

- Aah ...

Sortant deux feuilles de son sac, Misaki mit les deux feuilles l'une par dessus l'autre avant de commencer à écrire sur la première. A première vue, le nouveau prof' n'était pas très futé puisque visiblement Médusa le remettait à sa place vraiment facilement. Quelle classe quand même, si respecté et si crainte en même temps. Médusa est vraiment ... mystérieusement attirante ? Non non, je ne parle pas du sens amour. Je parle dans le sens Respect et Curiosité. Qui ne s'est jamais demander, au moins une fois dans sa vie, ce que cette jeune 'fille' avait vécue lorsqu'elle était jeune ? Tout le monde, tout ceux l'ayant déjà croiser au moins une fois. Tel est mon raisonnement, du moins. Mais bon, le questionnaire est en cours d'analyse. Analyse terminer. Début de l'action enclenché ~.
" Mizuki Misaki, se prononce Missaki et non pas Mizaki ... "
Votre âge : " Quatorze ans ... "
Loisirs : " Bonne question. Me cosplayer ? Le reste, vaut mieux pour vous de l'ignorer, croyez-moi ... "
Membre d'un Club : " Nan ... Et puis, en quoi c'est important alors que vous n'êtes même pas notre professeur principal ? K'so ... Quoique, Mahora Gakuen Kanshû, ça compte ? On sait jamais, hein ... "
Matières Préférées : " Français, Japonais, Musique, Sport, Art, SVT. "
Matiéres Détestées : " Mathèmatique, Histoire, Géographie, Science Physique. "
Ce que je compte faire plus tard : " Infirmière, Sage-Femme ou bien Chirurgienne ... Du moment que le sang est là, j'm'en balance. "
Quelque chose de spécial à dire : " ... T'inquiète pas, tu t'en sortiras p't'être ... Qui sait ? " Sur ces derniers mots, Misaki posa son stylo à côté de sa feuille de sorte à ce que ces deux objets soient parfaitement parralléles. Elle n'aime pas la perfection mais être ordonné n'est pas pareil. Posant ses yeux sur la seconde feuille, Misaki poussa un soupire exaspéré. Pourquoi diable faire sortir une feuille n'ayant pas son utilité pour l'instant ?! Ce prof' aimé faire chier son monde ou merde ?! Balancant sa chaise tout en regardant le plafond, Misaki attendit la suite ... A croire que ce prof' avait des problèmes avec le temps pour faire attendre les élèves comme ça ? Ouais je sais, Misaki est égoïste.

* Fait chier, lui ... Pourquoi est-ce qu'il nous donne rien à faire ? L'ennuie est au rendez-vous avec lui ... ==" *

Telles étaient les pensées de la petite Gamine Arrogante de la Mahora Gakuen Kanshu. En même temps, des élèves comme ça y'en a tellement maintenant, ça devient vraiment chiant ... Habiller de l'uniforme d'Hiver, Misaki remit sa chaise sur ses quattres jambes avant de jeter un coup d'oeil à 'sa' classe. Décidemment certaines personnes avaient l'air bien spécial si on ne compte pas Kiara et Médusa. D'ailleurs, Tamao était là. Misaki avait presque oublier qu'ils étaient dans la même classe. En même temps, ils se voyaient tellement peu en ce moment que c'était compréhensible. Remettant ses longs cheveux roses en place ainsi que ses lunettes ronde, Misaki soupira une dernière fois avant de fermer les yeux et de poser sa tête sur ses mains avec un air ennuyé.

* C'est chiant, chiant, chiant et chiant ! Il compte réagir quand, l'autre ? Pfff, ça m'énerve ... Y'a tellement mieux à faire. Genre aller à la Bibliothèque histoire d'ENFIN pouvoir vraiment ce cultiver ...*

Elle a pas tort, là ... Okay, la narratrice sort.

C'est dans un fracas ni trop grand, ni trop petit aux habitudes de la jeune harpie, qu'Iris défonça la porte de la sale d'un coup de pied. Aucun signe d'agressivité ou de rébellion là-dedans ! Bien sûr que non, pourquoi ferait-elle cela ? Simplement que, dans sa course, elle ne s'était pas arrêtée pour prendre la peine d'ouvrir la porte en utilisant sa main et la poignée. Son cerveau animal avait rejeté cette possibilité, la considérant comme une action pas spécialement utile. Bref, elle était arrivée en courant, shootant cette pauvre porte du bout de sa botte et cela sans ralentir son rythme. Un cube de lait fraise sans doute volé dans la réserve personnelle de ce très cher Lenny, dans la main gauche, paille en bouche, aspirant le liquide rosé, elle tenait en son autre main, sa propre veste d'uniforme qu'elle n'avait daigné mettre, mais qu'elle avait quand même emporté avec elle, sans raisons particulières. Vêtue d'une banale chemise blanche, déboutonnée aux manches et au col, col mal plié d'ailleurs, ajustée d'une cravate noire, nouée mais déserrée, elle portait en guise de bas, non-pas une jupe mais bel et bien un short. Oui, un short noir s'arrêtant un peu au dessus du genou, ayant tout l'air d'être un bas d'un quelconque uniforme masculin. Pas de grande surprise finalement : on s'y serait trompé mais non, aujourd'hui non-plus elle ne portait pas son uniforme. Ne nous plaignons pas, elle avait pensé à mettre des chaussures ! Oui, des bottes du même colorie que son short et sa cravate, s'arrêtant à mi-jambe et ficelées sur le devant. En résumé, elle était propre, habillée convenablement même s'il ne s'agissait pas de l'uniforme féminin du collège Mahora mais visible de l'uniforme masculin d'un autre établissement scolaire ... Mais voilà, ses cheveux rougeâtre voir noirâtre étaient, comme à l'habitude, en pagaille et plus que cela, car le dressage des cheveux, cela fait plus d'un an maintenant qu'on l'a abandonné, oui plus que tout cela, elle était en retard. Et bien entendu, elle n'avait pas toqué à la porte, elle n'était pas entrée calmement, elle ne s'était pas excusée ... Après avoir donné ce vilain coup si soudain accompagné de ce bruit si sourd, elle se contenta de déraper pour freiner, et de marcher jusqu'à sa place, toujours en tirant sur la paille de son lait fraise. Balançant sa veste sur le dossier de la chaise, posant son arrière train sur le bois de cette dernière, elle pressa la brique rose décoré d'une illustration enfantine, jusqu'à ce que tout le liquide contenu dans celle-ci ait été aspiré. Dans un sale bruit que l'on connait tous très bien, mais si, cette espèce de grommellement lorsque l'on aspire le font d'un verre avec une paille. C'est en général à ce moment là que les parents nous regarde méchamment et nous demande d'arrêter ça. Seulement voilà, des parents pour lui dire d'arrêté, Iris, elle en a pas, comme bien des gens à Mahora, alors forcément, dans sa tête de petit singe, elle n'a rien de fait de mal.

- Yoh ~ Lacha-t-elle alors, faisant un peace de sa main droite aux quelques personnes qu'elle connaissait dans sa classe. De son air ni simplet, ni heureux, yeux fermés et sourire montrant ses dents en pointes, elle fit craquer ses jointures et posa sa tête dans ses mains, coudes appuyés sur son pupitre. Pupitre où ne se trouvait alors rien d'autre que la paille humide et la brique de lait totalement vidée et écrasée.

Visiblement, elle ne portait aucune attention au nouveau professeur. L'ignorant même totalement, mais ne lui en demandez pas trop non-plus. Pensez simplement au fait que cette jeune fille, assise juste là, n'a pas la même vision des choses que les gens présents dans cette salle de classe. Elle n'est pas simplette, ni même bête, loin de là, je dirais même que c'est carrément le contraire, elle fait parfois preuve d'une grande intelligence, c'est juste qu'elle est spéciale. Animale, peut-être ? Dans sa manière de vivre, de parler, d'agir et de réagir. Et elle reste là, cette je-m'en-foutiste de première, ne se souciant même pas de ce que ce bonhomme écrivait au tableau lorsqu'elle est entrée. Pourquoi faire, après tout ? Hein, dite le lui ... Inutile, elle ne vous écoutera pas, elle n'a pas envi d'apprendre à vivre, cette bête-là. Sauf si ... Sauf si vous êtes une des rares personne à avoir réussi à dresser ce petit singe, une de ces quelques personnes qu'elle affectionne tout particulièrement. Mis à part ça, elle ne justifiera pas son retard, parce qu'ainsi va la vie, c'est comme ça qu'elle pourrait vous le résumer. Si elle est là, c'est que ses pas l'y ont conduis ... Une sorte de saltimbanque qui se laisse bercer par la vie et pousser par le vent ... Pas tout à fait ça, mais on ne peut pas nier que la collégienne se laisse grandement aller. Mais que dire lorsque l'on sait que ses résultats scolaires sont suffisants pour la laisser suivre ce train de vie si peu académique ? Et bien, rien. Si les choses marchent ainsi pour elle, le monde peut bien crever qu'elle n'y changera rien. C'est bien compliqué tout cela. Mais là, elle a la tête ailleurs, la tête derrière The KING d'ailleurs. Son regard peu mature et légèrement intrigué, peut-être même intéressé, est posé sur ce rouquin assis derrière « Médusa-sama ».

Il renifle comme elle ..., pensa la jeune créature. Elle aimait chez lui, en plus de son odeur comportant certaines ressemblances avec celle du son aînée de quelques mois et supérieur hiérarchique, sa couleur de cheveux. Pourquoi ? C'est bien connu qu'Iris aime les roux, les roux et les blonds. En d'autres mots, elle aime également ses propres cheveux, et même si elle ne les coiffe pas, il ne faut pas croire qu'elle les néglige.

- Euh jeune fille qui vient d'arriver en trombe, je t'informe que je vous fais un petit teste et de plus, j'aimerais te voir à la fin de ce cours s'il te plaît, merci.

- Ah ? Boku ? Doushite ~ ? °3°

L'œil de la gamine s'était détourné de son compatriote rouquin pour se poser sur ce bonhomme, juste là avec son air de pédagogue forcé au maximum et sa craie dans la main. Il allait écrire quelque chose au tableau ... Non, il était en train de l'écrire au moment où elle est entrée. Mais que lui voulait-il ? Elle était en classe, elle n'avait que peu de retard, elle était vêtue de manière sérieuse : pas de salopette tachée, pas de pull trop grand, pas de jean large et usé, elle portait même des chaussures ! Non, franchement, qu'est-ce que cet homme lui voulait ? Elle n'en savait rien et ne s'en souciait déjà plus. Car il avait parlé de teste, oui un teste mais de quoi ? De connaissances très certainement, c'est à ça qu'on à droit en classe. Enfin sauf en classe d'éducation physique cela va de soit. Et bien, qu'attendait-il pour le marquer, l'énoncé de son fameux teste. De toute manière, elle le ferai, comme toujours, puis poserai son crayon ou le garderai à la bouche le temps que les élèves plus soucieux de leurs notes, voir même de leurs avenirs, terminent en tentant d'avoir un maximum de points. Elle qui se fixe généralement un total de point à accumulé, remplira sa fiche pour avoir exactement la moyenne si le sujet ne l'intéresse pas, s'il venait à l'intéresser, elle le remplira entièrement. Puis elle attendra avec une face mélancolique, affalé sur son bureau, que le dit professeur daigne faire ramasser les copies. Voilà en sommes ce qui allai se passer. Seulement, il traine ce senseï ! Mais que fait-il ? La harpie a déjà sorti un crayon à papier de la poche de son short puis est allé piqué une feuille chez l'élève assis juste derrière elle. Faisant basculé sa chaise, souriant de sa baby face attitrée, elle tira la copie vierge sans la moindre gêne et de manière si naturel que ça en était apeurant. C'est un enfant, c'est un enfant, que voulez-vous que je vous dise ? Sa seule déclaration face à la générosité de ce camarade fut un bruit ... Un simple Gnih-hi ~ Sans doute sa manière de dire merci. Ou pas.