Imperium graphices
C’est artefact octroyé à Haruna Saotome après qu’elle a passé un pactio avec Negi.
Il est constitué de plusieurs éléments : plume, encrier, cahier pour dessiner béret et tablier de peinture (ce dernier présente un curieux dessin en forme de plume de stylo). Cet artefact permet de produire à volonté des golems* simple qu’il suffit de dessiner (Chapitre 137). C’est un artefact extrêmement ingénieux.
Le mot Imperium pourrait se traduire simplement « empire », mais il signifie également ordre, dominer, gouverner ou armée. Le mot Graphices, lui, peut évidemment se traduire par « graphisme », et désigne un dessin, une illustration. Par conséquent, Imperium graphices a le sens de « armée par l’art de dessiner ».
En se plaçant en arrière-garde sur le champ de bataille, la personne qui utilise un tel artefact peut se protéger – et protéger le magicien auquel elle est liée – envoyant un ou plusieurs golems en première ligne. Les golems n’étant pas contrôlés par le magicien, il convient évidemment que l’utilisateur de l’artefact fasse preuve d’un certain talent et d’une réelle habilité.
*Être, le plus souvent de forme humaine, le golem est créé par un acte de magie grâce à la connaissance des dénominations sacrées.
Ordis sensualuim pictus
C’est l’artefact octroyé à Yue Ayase par le pouvoir du pactio. Il comprend un balai qui permet de voler, un chapeau pointu, caractéristique des magiciens, et une robe.
Sa particularité réside dans sa nature encyclopédique en matière de magie. En consultant cette ouvrage, le lecteur peut, de lien en lien, trouver un grand nombre d’information détaillées et précises. Il lui faut toutefois posséder des bases de magie pour pouvoir l’utiliser.
Cette encyclopédie est un artefact exceptionnel, mais elle a un gros défaut. En se connectant au réseau mahora.net, en effet, les informations sont constamment mise à jour et modifiées. Ce peut être un avantage mais le risque de voir disparaître d’anciennes informations n’est pas à négliger.
Ainsi, il est tout à fait possible de perdre les arcanes d’une époque ancienne, jugés arbitrairement de moindre importance. Ceci n’est pas du tout compatible avec la méthodologie en cours depuis la philologie classique du XIX° siècle, qui vise à la conservation des documents et spécifie les différences existant entre textes nouveaux et anciens.
Cet Orbis Sensualium Pictus n’est pas né de la conception moderne qui accorde de l’importance aux livres anciens ; il s’agit plutôt d’un support d’écriture dynamique, basé sur une banque de données incluant nombre de texte séculaire.
Jan Amos Comenius (1592-1670), un philosophe et pédagogue de Bohême (Tchécoslovaquie actuelle), est connu pour avoir crée l’Orbis Sensualium Pictus, un livre d’images pour enfant comportant quelques référence en latin. On ne sait pas ce qui, de ce livre ou de l’artefact, à été crée en premier.
Orbis Sensualium Pictus peut se traduire mot à mot par le Monde des œuvres sensibles illustrées. Le livre de Comenius s’intéresse à la prononciation des mots en latin, de Deus (Dieu) à Judicium Extremum (jugement dernier). En tout, 150 objets ou concepts sont illustrés et commentés. Tout à la fin, il est stipulé : Tu as apprit les principaux mots en latin et, en conclusion : Prends ton envol (une invitation, pour le lecteur, à lire d’autres ouvrages et se cultiver à sa guise). Il est dit que Comemius entretenait des rapports étroits avec une société secrète visant l’union entre la magie et la réforme du christianisme.
On ignore si cette société secrète était liée à une quelconque organisation de magiciens.
Nihil nullum zefirum. Spiritus magnus unum. Spiritus electronici ferantur super aquas.
Ego electrum regno
Le vide immense est zéro. Le grand esprit est un. Que l’esprit des électrons flotte sur la surface de l’eau. Je règne sur l’électronique.
Grâce au pouvoir du pactio, Chisame Hasegawa gagne un sceptre de pouvoir virtuel (sceptum virtuale) qui, en utilisant l’incantation ci-dessus, lui permet de faire appel au pouvoir des esprits électroniques (spiritus electronicus) pour influer sur le cyberspace.
Après la seconde moitié des années 60, les ordinateurs son devenus plus puissant, plus rapide, et ont gérer un nombre de plus en plus important de données. Conséquence logique, les logiciels utilisés sur ces ordinateurs sont devenus plus difficile d’accès, et ont réclamé un apprentissage soutenu. L’ordinateur, qui devait décharger l’homme d’un certain nombre de tâches, est alors devenu un obstacle en quelque sorte, de par sa complexité. La plupart des magiciens ont un style de vie ancien, et sont étrangers à ce genre de problème. Les progrès technologique n’influençaient que peu leur vie. Cependant, lorsqu’ils ont fait partie de la vie courante – la calculatrice ou le téléphone portable sont en quelque sorte des ordinateurs, et ils ont pris une place prépondérante dans nos sociétés – il a bien fallut que les magiciens tiennent compte de cette évolution. Ils ont alors dû procéder à leur propre révolution en innovant à leur manière…
Le sceptre de pouvoir virtuel sert en réalité à réorganiser, de façon magique l’interface utilisateur de n’importe quel ordinateur. Au bas de la hiérarchie, les esprits électroniques ont une intelligence limité, mais ils peuvent agir sur l’électricité, la magnétisme, les champs électromagnétiques… En se synchronisant ils peuvent effectuer des connexions, accéder à certaines informations, modifier ces dernière, etc. Ils sont également capables d’émuler artificiellement un périphérique pour agir sur un ordinateur (par exemple, bouger un curseur sur un écran sans utilisé de souris). Les informations de bas niveau recueillies par les esprits de rang peu élevé sont ensuite analysées par des esprits de rang supérieur, qui les convertissent en donnée analogique. Ces esprits plus évolués sont capables de comprendre la psyché humaine, et communiquent ces informations au porteur du spectre. Au final, les esprits électroniques de bas niveau filtrent donc un grand nombre d’informations inutiles pour ne retenir que l’essentiel, les esprits de haut niveau pouvant, par télépathie, comprendre quel genre d’information intéressera le porteur du sceptre. Évidemment, même les informations qui ne sont pas communiqué restent en mémoire et peuvent servir en cas de besoin.
Les échanges entre les esprits de haut niveau et utilisateur du sceptre s’effectuant de façon télépathique, une information visuelle (image) se mélange alors à ce que l’utilisateur voir réellement tandis qu’il est éveillé. Pour éviter ceci, il est de règle que le porteur du sceptre se retrouve en état de sommeil simulé lorsqu’il se trouve devant un ordinateur (les communications audio, en revanche, peuvent être transmises même lorsque l’utilisateur est éveillé, un peu comme s’il écoutait un baladeur.
Le sceptre contrôle un très grand nombre d’esprits. De ce fait, l’utilisateur du sceptre n’a pas d’intérêt à être seul pour analyser les données, et profitera d’être assisté par un grand nombre de personnes.
Les commandes envoyées par l’utilisateur vers l’ordinateur au travers du sceptre s’effectuent à l’inverse de ce qui a été décrit jusqu’à présent. Le porteur du sceptre s’adresse aux esprits de haut niveau, qui communique de façon digitale. Enfin, électricité, magnétisme et onde électromagnétiques sont créés pour manipuler matériels et interfaces. In est intéressant de noter que le sceptre lui-même possède les qualités nécessaires pour servir d’ordinateur (puissante de calcul, mémoire…). Pour être opérationnel, il faut cependant que les esprits électroniques téléchargent différent logiciels sur le mahora-net, ceci afin de communiquer avec les esprits de rang supérieurs.
Héros aux milles visagesC’est l’artefact de Jack Rakan, qui s’est octroyé ce pouvoir après avoir passer un contrat (pactio) avec Nagi.
C’est un outil-trésor qui permet de transformer librement tout objet en arme, depuis une paire de bas jusqu’à une résistance électrique…
Grand Corbeau espion.Oculus corvinusIl s’agit de l’artefact réservé à Kazumi Asakura, après qu’elle a passé un pactio avec Negi.
C’est un dispositif espion contrôlable à très grande distance. Oculus signifie œil, et corvinus est un mot dérivé de corvus, autrement dit, grand corbeau (nom scientifique de ce dernier : corvus corax). Le corbeau, à cause de son intelligence, était considéré comme un messager de Dieu, et pouvait inspecter la surface de la terre à sa guise. Dans la mythologie nordique, il est ainsi précisé : Deux corbeaux sont percés sur les épaules d’Odin et lui disent à l’oreille tous les événements qu’ils voient ou entendent, l’un s’appelle Hugin et l’autre Munin. A l’aube, il les envoie voler à travers le monde entier et ils reviennent à l’heure du déjeuné : ainsi apprend-il maintes nouvelles, (Edda de Snorri, première partie, chapitre 38).
Egalement, dans la mythologie japonaise, il es écrit qu’avant la conquête de l’Est par l’empereur Jinmu, le ciel a envoyé un grand corbeau en éclaireur, pour inspecter le terrain (Chronique des faits anciens, vol. second)
Fidicula LunaticaViolon démentIl s'agit d'un outil accordé, grâce au pouvoir du pactio, à une "Shirabe", suivante du garçon aux cheveux blancs. "Fiducula" désigne, en latin, un petit instrument à cordes. Ici, un violon. Au Moyen-Âge, on appelait en général "viola" les instruments de musique à corde qu'on jouait avec un archet, ajoutant le diminutif "ina" au nom, pur désigner un plus petit instrument. Ainsi, "violina" a fait naître le mot violon.
Les ondes sonores puissances émises par ce "violon lunatique" peuvent pulvériser différants objets ou matière. Mais puisque ces ondes ont une directivité, le seul fait de les écouter n'importe pas leur puissance de destruction. Dans le cas contraire, les proies de Shirabe seraient réduites en bouillie avant même d'avoir le temps de critiquer sa déplorable mélodie et surtout, Shirabe elle-même serait victime de sa propre interprétation.
Encompandentia infinitaEtreinte infinieIl s'agit d'un outil accordé, grâce au pouvoir du pactio, à une "Tamaki", suivante du garçon aux cheveux blanc. Il permet de déployer, au moyen d'une magie limitée, une zone disposant d'un espace infini et de la contrôler.
Horaria porticusPortique du tempsIl s'agit d'un outil accordé, grâce au pouvoir du pactio, à une "Koyomi", suivante du garçon aux cheveux blancs. Il permet de créer une zone qui retarde aussi bien les phénomènes physiques que mentaux. De ce fait, même les attaques suffisamment rapides provoquer à l'intérieur de cette zone, sont perdu comme lente de l'extérieur. Ceci est valable également pour l'utilisateur de l'artefact. Toutefois, même si une flèche ou une balle pénètre la zone d'effet, elle est ralentie. Son usage est donc inefficace lorsqu'il s'agit d'un combat rapproché. Pour un emploi optimal, il convient alors, comme dans l'œuvre présente, de tendre un piège à l'extérieur de la zone d'effet et d'y rester en retrait.
Signum bioregensSceau voleur de vieIl s'agit de l'artefact réservé à Shiori, après qu'elle eut passé un pactio avec Fate, le garçon aux cheveux blancs. Il permet d'imiter parfaitement l'apparence physique ainsi que le comportement de la personne avec qui elle a échangé un baiser.
Signum signifie "signe" en latin. Biolegens est un adjectif composer de "
", désignant la vie, en grac ancien, et de legere qui signifie "lire" en latin. Le mot legere signifie à la fois lire et dérober. Cet artefact est donc utilisé pour dérober la moitié (
) à la personne devenue la cible à travers le baiser.