Onii-chan no houmon

Karasu avait bien décidé de rendre visite au Chao Bao Zi. On l’avait surnommé grand frère par une employée du petit restaurant, célèbre dans Mahora. Le démon s’approche de ce même restaurent en passant entre les clients, un peu nombreux, plus qu’à sa boutique surement. Karasu passa à l’arrière boutique et toqua à la porte, aucune réponse. Après quelque minutes, le cuisinier rentra dans à l’intérieure sans que personne ne le voit.

«Il y a du monde devant mais personne en cuisine….c’est quoi cette histoire ?!? »

En effet, comme on pourrait s’en douté, le cuisinier ne connait pas les heures d’ouverture du Chao Bao Zi. Alors comment il a pu entrer ? Simple, Karasu a lu un livre pour crocheté les serrures il y a à peine une heure auparavant. Il se balada dans la petite cuisine avec plaisir, c’était donc là que sa imoutosan. Le cuisinier ne put alors s’empêché de fouillé les tiroirs et les placards de la cuisine. Pourquoi il fouille comme un voleur ? Parce qu’il ne gagne pas assez d’argent pour avoir un meilleur matériel pour faire ses desserts et jalouse un peu le Chao Bao Zi.

Or, dans le dos, de Karasu, se fit entendre le bruit d'une chasse d'eau qu'on tire. Une petite porte semblable aux portes des toilettes de trains, en métal limpide mais avec tout de même une impression de saleté, s'ouvrit dans un coin, laissant sortir une Satsuki fresh'n'clean, souriante, qui reboutonnait à peine sa jupe, se croyant toute seule.

Ra~ Rara~ Ra! Ra~ Ra! Ra~ Ra...

Mais elle s'arrêta net de chanter quand elle vit une silhouette fouiller dans leurs placards. Un voleur? Ici? Mais pourquoi? Ce serait bien la première fois... Or, il ne fallut pas longtemps à Satsuki pour reconnaître la silhouette de Karasu Imoko, son Oniichan, qu'elle aimait beaucoup et en qui elle avait une entière confiance. Ce qui lui fit pour le moins un choc quand elle le prit en train de fourrer son nez dans les placards du Chao Bao Zi. Elle se colla contre la porte, comme apeurée, alors que son visage avait pris un air choqué.

O... O... Oniichan...?

« Hum ? »

Le cuisinier se retourna peu après mais referma en vitesse le tiroir qu’il fouillait sur le moment. Karasu se plaqua contre le meuble, vraiment gêné d’avoir était surprit alors qu’il fouillait par curiosité. Il regarda de tout les coté pour cherché une échappatoire à ça. Le démon ne trouva qu’une chose à faire : sourire un peu ironiquement.

« Euh…..c’est pas ce que tu crois ^^’’’ j’étais un peu curieux de voir de bon ustensiles ^^’’’’ »

étant peu convaincant vu qu’il tenait en main l’un de ces ustensiles au Chao Bao Zi. Le lâchant aussitôt l’avoir remarqué et affichait un sourire encor plus ironique. Le cuisinier soupira un peu et détourna le visage gêné, il remarqua alors d’où sortait Satsuki et semblait encor plus gêné.

« ….ça va sinon ^^’ ? »

Oniichan!

Le cri de Satsuki semblait aussi perçant que celui d'une gamine. Ici, en fait, d'une gamine qui faisait un caprice, ou qui s'indignait sur son grand frère, en l'occurence, plutôt. Elle le fixait d'un regard de réprimande.

On rentre pas chez les gens comme ça même quand il n'y a personne! Et on ne se sert pas!

L'air de bouder, elle alla récupérer son ustensile dans la main de Karasu, faisant ensuite volte-face pour se remettre à son travail sans plus adresser un regard à son "grand frère". Elle lâcha simplement sa réponse, sèchement, d'une vue de dos froide et quasi-immobile.

...Oui, ça va. Et toi?

« …assez oui…les affaires ne marchent plus très bien mais ça ira….»

Le grand frère soupira un peu et s’approcha de la petite sœur. D’un geste simple mais rapide, il récupéra l’ustensile et le remit dans le tiroir, que ferrait-elle de celui-ci alors qu’il y avait le même à coté d’une des tables de travailles ? Karasu regarda alors Satsuki qui la boudait encor en souriant et eut comme un rire silencieux.

« Je me demande se que pensent les clients qui sont devant de ton cri ^^ »

Le cuisinier posa sa main sur la tête de sa collègue en continuant de rire silencieusement. Il caressa un peu cette tête comme tout grand frère qu’il se doit. Karasu arrêta presque aussitôt en devinant déjà la réaction de Satsuki et recula un peu.

« Désoler d’être rentré et d’avoir fouillé. Mais pour être rentré, il y avait du monde devant et personnes n’ouvrait alors je me suis inquiété et pour le fouillage…..une curiosité professionnelle ^^’ »

Pfuh.

Satsuki s'était un peu contractée quand son "grand frère" avait touché sa tête, et avait les joues un peu rouges. Mais... C'était pas plus mal. Cependant, comme elle lui en voulait toujours, elle se retourna vers lui, les sourcil froncés.

Ce que pensent les clients ne relève pas de tes affaires. Et puis, c'est mal-poli de fouiller dans les affaires d'autrui. Curiosité professionnelle ou pas. Tu devrais le savoir, toi qui aimes tant me faire la morale.

Elle haussa les épaules et se servit de l'ustensile sur le plan de travail. C'est malin, elle en salissait deux d'un coup. Mais tant pis... Abandonnant son air acerbe, elle se retourna vers son grand frère cette fois l'air un peu inquiet.

C'est vrai? Les affaires ne marchent pas bien?

« Pas trop, je ne sais pas pourquoi, des drôles de rumeurs on courut sur mes desserts….. »

Karasu soupira encor, ces rumeurs semblait vraiment l’énervé vu ce qu’elles disent. Il regarda ailleurs et eu comme un instant de colère vu la tête qu’il tirait. Le cuisinier attend un peu et se décida enfin à parlé de ces fameuse rumeurs…

« L’une d’elles dirait que j’utilises des fruits un peu trop murs pour faire mes glaces alors que je prend toujours de la bonne qualité et je les utilise le jour même de leurs achats….. »

Le grand frère semblait plus en colère rien que d’en parlé. Pourquoi faire courir des rumeurs pareilles sur sa boutique de desserts ? Tout ce qu’il sait, c’est qu’il va faire vivre un enfer à la personne qui les fait courir mais voila qu’il soupira encor un peu et récupéra son sourire habituel, comme si il était fier de ce qu’il allait dire.

« Sinon, tu as déjà vu la serveuse de ma boutique ^^ ? »

Satsuki tourna la tête comme un petit oiseau curieux. Le fait qu'on fasse circuler de fausses rumeurs sur la cuisine de son oniichan l'affectait sincèrement.

Et qu'on vienne me chercher la prochaine fois, tiens, que je leur dise ma façon de penser à ces gens-là.

Oniichan... Si tu as besoin que je te soutiennes, tu peux toujours compter sur moi. Nee...?

Elle lui adressa alors un sourire franc et fidèle, après quoi elle réfléchit à la dernière question de Karasu, portant un doigt à ses lèvres.

Mmh? Non...

« Tu rates quelque chose alors ! Ma petite Sarah était douée pour amené des clients fans des serveuses kawai. »

Karasu en parla avec fierté, mais il fessait bien attention de ne pas dire la vérité sur O-zéro. Il prit quelque seconde pour imaginé une histoire qui tienne la route et qui lierait l’arme au démon.

« Je vais te dire une chose, Sarah est ma sœur par adoption. Et comme je t’aime bien, je vais te dire ce que j’entend par adoption. »

Le cuisinier fit exprès de paraître gêné en disant ça mais il l’accompagnait toujours avec un petit sourire. Il fit comme si c’était un vrai secret et baissa un peu la tête.

« J’ai été adopté par mais mes parents adoptif on eu Sarah trois ans après mon adoption. Elle est venu d’Europe pour me retrouvé, quand elle a sut que j’avais ouvert une boutique, elle à tenu à m’aidé. »

Karasu fut assez convaincant dans ce mensonge assez grossier en fond… Mais qu’importe, il espérait que Satsuki y croit comme il le croit lui.

Sarah?

Satsuki avait toujours la tête penchée.

Ce n'est pas un prénom japonais, ça. C'est européen, tu as dit, non? Tu as été adopté par des européens?

C'est vrai qu'au final, je n'en sais pas vraiment beaucoup sur le passé d'Oniichan...

Tu as donc vécu en Europe? La cuisine est bonne là-bas?

En fait, à présent, c'était plus ça qui l'intéressait qu'autre chose. On entendait tant parler de la fameuse gastronomie française, des spaghetti et des pizzas italiennes, du breakfast à l'anglaise, de la paella espagnole! Tant de choses qui rendaient l'Europe si intéressante aux yeux de Satsuki, même si elle n'avait pas eu l'occasion d'y aller beaucoup. Elle ressentit un souvenir amer remonter. La dernière fois qu'elle avait eu la chance d'aller à Paris, elle était revenue ivre dans sa chambre d'hôtel...

« Je n’en sait trop rien, lors de la naissance de Sarah, nous étions en train de démanger et moi, je devais avoir six ans. »

Karasu continuait de s’enfoncé dans son mensonge, pourquoi ? S’il lui disait maintenant qu’il était un démon et que sa soi-disant petite sœur n’est en faîte que son arme, l’aurait-elle pardonnée ? Le cuisinier n’y croyait pas et était obligé de lui mentir encor et encor, jusqu’au jour où elle saura la vérité sur son grand frère.

« Nous sommes allés tous les quatre en voyage par le monde mais nous ne restons jamais assez longtemps pour nous faire des amis. Nos parents on disparut tout un coup, un matin alors que nous étions chez notre tante en France. J’avais au seize ans et elle dix ans, j’ai été inscris à une petite école de cuisine à Paris. Et pour finir, je suis revenu au japon à mes dix-huit ans en la laissant derrière moi en France. »

Le cuisinier aborda un grand sourire malgré cette histoire un peu triste sur son pseudo-passé, il s’efforça pour faire en sorte que son sourire soit un peu faut. Karasu voulait joué la comédie jusqu’à la fin mais dans cette histoire, il y avait un fond de vérité. Il avait trouvé des livres de cuisine française en enfer (on ne sait comment d’ailleurs) et les étudia avec soin, pour passé le temps.

« Mais désoler, j’ai toujours fait en sort de mangé que des plats japonais, je tenais à ne pas être trop d’dépaysé du japon et Sarah parle très peu alors je crois pas qu’elle te répondras….Elle doit m’en vouloir encor un peu… »

Je comprends...

Satsuki semblait dupe au mensonge de son grand frère. Cependant, elle n'avait pas passé outre le sourire de ce dernier qui avait quelque chose qui ne collait pas. Franchement pas. Elle le lui fit remarquer d'ailleurs.

Pourtant, je sais pas quoi, mais y a un truc pas net dans tout ce que tu me dis.

Elle avait pointé Karasu d'un doigt qu'elle n'avait pas tardé à poser sur son torse, tapotant à plusieurs reprises tout en l'affrontant du regard. Mais très vite, son air d'affront se transforma en un grand sourire admiratif et elle s'écarta, semblant bien vite lâcher le morceau pour une autre information qui était montée au cerveau.

Mais vous avez tous les deux vécu en France! Rien que ça! C'est formidable, Oniichan! Le pays de la cuisine à la française... Là où tout le monde rêve d'aller... Moi, quand j'y suis allée, ça n'a pas été très glorieux mais... Ooh, il faut que tu m'en racontes plus! C'est comment en France? Comment mangent-ils?

« Et bien, c’est exactement comme dans les brochures de voyages, simple et coûteux….. »

Karasu soupira un coup pour paraitre un peu crédible et regarda un instant Satsuki. Elle se comportait comme une gamine qui veut un conte pour s’endormir, rien que ça, ça amusait le démon. Le cuisinier regardait la table de travaille de sa collègue et continu son mensonge.

« Les mini-labo des restaurants par contre, c’était beau à voir. Ces cuisiniers qui cherchaient de nouveaux plats, de nouveaux goûts, que des fantaisies comestibles.»

Il parla si bien de ça qu’il commença à y croire un peu, à son voyage dans le monde avec ses soi-disant parents et sa demi-sœur. Karasu soupira encor un peu, il commença a réfléchir sur tout ses mensonges sur sa vie qu’il cache à Satsuki. Il aborda alors un sourire assez rassurant, le même genre de sourire que ferrait un grand-frère.

« Tu veux savoir autres chose ?»

C'est quoi, le meilleur plat français que tu aies mangé? Oh, et, dis... Tu voudras bien m'apprendre des recettes de là-bas? Je n'en connais pas beaucoup, alors...

Satsuki ne savait plus par quelle question commencer. Elle ne savait pas non plus pourquoi son "oniichan" ne lui avait pas parlé de tout ça plus tôt. Il avait ses raisons, sans doute... Mais quand même!

Je ne savais pas tout ça, Oniichan! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu es aussi novateur et original dans le domaine de la cuisine! C'est parce que tu as connu la cuisine occidentale... Ça doit aider, non?

" … j’en sais rien, un bon plat se déguste dans des bon moments, alors ça serais la Fondue bourguignonne et oui, je voudrais bien t’en apprendre mais tu verras que ce n’est pas si compliqué. "

Le Onii-chan semblait un peu désemparé, plus il continuait, plus son mensonge devenait gros, tout comme un ballon, ça va exploser. Karasu réfléchit un instant, même si il est «novateur » dans le domaine culinaire japonais, en occident, ça peut être banal.

"Pas trop, les orientaux ne doivent pas être prêt à manger quelque chose de nouveau comme ça…. "

Karasu soupira un coup, contant d’avoir trouvé quelque chose à répondre à Satsuki.

Ah bon...

Satsuki avait à présent l'air intrigué. Parce que Karasu avait commis l'erreur de laisser transparaître, ne serait-ce qu'un instant, sa gêne par rapport à ce qu'il disait. Il avait l'air soulagé d'avoir réussi à lui répondre, et nerveux par rapport à ses propres paroles. Ça cachait quoi, au juste? Satsuki croisa les bras et considéra son grand frère les sourcils froncés.

Tu avais l'air gêné en disant tout ça, Oniichan. J'ai senti que ça émanait de toi. Ça signifie quoi?

« Bah…et bien… »

Que pouvait-il inventé maintenant ? Karasu était coulé au mur à cause de la question de Satsuki. Encor plus gêné d’être découvert, il réfléchit un instant et l’air d’être plus gêné de l’expliqué. Karasu finit par soupirer un coup, à quoi bon chercher trop loin ?

« Parce que j’ai peur de dire une bêtise vu que je m’en rappelle plus trop ce que j’ai fais avant. Remarque, ça m’intéresse pas trop, ça te vas comme réponse ? »

(Gomen, c'est court)

Je ne veux pas "une réponse qui m'aille". Je veux ta réponse, telle qu'elle doit être, c'est tout. Remarque, si t'as des choses à me cacher, ça me concerne pas.

Satsuki finit par décroiser les bras et se détourna de son "Oniichan" pour se remettre à travailler. Elle l'avait une nouvelle fois considéré avec une sécheresse inhabituelle et presque cruelle de sa part. Ce petit ton bien froid et sec qu'elle ne pouvait prendre qu'avec ce garçon-là. Qu'avec Karasu Imoko, l'Oniichan qu'elle n'avait jamais eu. Elle soupira d'un ton un peu dédaigneux tout en se remettant à travailler. Quelque chose n'allait pas et elle le savait. Mais elle se sentait surtout frustrée que Karasu ne lui fasse pas assez confiance pour ne pas lui dire.

Karasu sentait bien que sa «imouto» ne le croyait pas. Il se senti encor mal en entendant le ton qu’elle prenait seulement avec lui. Lui avoué maintenant qu’il est un démon serait quasi-suicidaire et irresponsable. Se réfugié dans des mensonges était la seul solution pour ne pas que Satsuki redevienne folle un instant. Karasu soupira un coup et alla à coté de la jeune fille.

« Quand j’ai dis que cette réponse t’allais, je demandais par là si ça répond à ta question. Comprit ? »

Le démon souri un peu, il venait de retiré un poids de ses épaules. Souriant un peu, il regardait ce que fessait Satsuki.

« Tu prépare quoi ? »

Satsuki esquissa une petite grimace. Karasu lui cachait quelque chose, ça, c'était évident. Mais la jeune fille se dit qu'il avait sûrement ses raisons et préféra ne pas insister. Oui, il devait avoir de bonnes raisons et en parler davantage serait une gêne.

...La commande de cette table-là.

Satsuki pointa du doigt une table d'étudiants habitués, ce genre de gens qui l'appelaient Sacchan et qui la connaissaient pour son gentil sourire, qui discutaient avec animation et bonne humeur. C'était un jour ordinaire.

C'est toute la partie viande du dim-sum. Avec un peu de boeuf. C'est très léger et très bon, tu connais sans doute.

Karasu regarda un instant le plat, ce n’était pas première fois qu’il voyait ça. Le seul problème pour lui, c’est qu’il ne savait vraiment pas faire ce genre de plat. Ayant juste « innové » un peu la cuisine, le cuisinier ne connaissait que quelque plat japonais et chinois. Quelque chose d’un peu idiot pour un cuisinier au japon. Il réfléchit un instant et remarqua que quelque un de ses desserts sont des dessert traditionnelles. Karasu soupira un peu, encor une fois et regarda les clients de Satsuki.

« Oui, j’en ai mangé mais je ne sais pas en faire, c’est idiot non ? »

Le « Oniichan » esquissa un sourire, il tenait sans doute à allégé l’ambiance devenu lourd depuis quelque minutes. Ce même grand frère regarda les tables et fut un peu surprit, elles se remplissaient peu à peu et les clients semblaient content et ça lui rappela son petit restaurant et perdit le sourire.

« Tu en as de la chance toi… »

Ara ara, Oniichan... Il ne faut pas penser ainsi à des choses pénibles.

Satsuki avait pris la main de Karasu dans la sienne et lui adressa un sourire de petite soeur. Un sourire bien sincère et bien rassurant dont elle avait le secret. Et tira alors son Oniichan par cette main qu'elle tenait toujours, vers le plan de travail, lui adressant un clin d'oeil enjoué.

Eh bien! Tu ne veux pas faire la cuisine avec moi, m'aider un peu, pour te changer les idées? Tu fais ça très bien, et puis ça te ferait du bien, non? Et puis, si tu veux, je t'apprendrai pour la recette au boeuf. C'est facile, tu verras. Le tout est d'y mettre assez de délicatesse, mais un cuisinier professionnel le peut sans problème.

Tout semblait aller, Satsuki proposait de lui apprendre un plat, rien de bine particulier. Mais à la dernière phrase de celle-ci, Karasu soupira un coup, encor déçu par son mensonge. Il mit maladroitement la main derrière la tête, l’aire gêné. Il abordait un petit sourire étrange, à la fois désoler et gêné. Le cuisinier passa alors à un aveux :

« Cuisinier professionnel est un peu exagéré. Je n’ai appris que les bases culinaires des occidentaux. »

Karasu baissa la tête, comme pour demandé pardon à cette personne qui lui fessait confiance. Le démon garda la main derrière la tête, il semblait rougir très légèrement, un truc qu’il a apprit avec Nanamatsu sans doute. Il abordait encor ce sourire de gêne et de pardon.

« J’ai adapté ce que j’ai appris à mes idées, des choses de bases…. J’imagine que tu dois être déçu. »

Le Onii-chan baissa encor la tête, voulant encor s’excusé d’un mensonge que Satsuki croira sans doute. Mais il commença lui-même à son histoire, ce mensonge de toute pièce. Et si ce dernier mensonge allait le compromettre. Karasu venait juste d’y pensé, comment va-t-il faire si la jeune fille ne le croyait pas ?

Je ne suis pas vraiment... Déçue...

Satsuki baissa les yeux, avant de les relever vers Karasu avec dans le regard quelque chose qui ressemblait à... Oui, à de la déception pourtant, et aussi un petit quelque chose de compassion.

...Je vois juste bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas, Oniichan. Ça n'a rien à voir avec la cuisine, cependant. Il y a quelque chose qui ne va pas et dont tu ne veux pas me parler. Je ne suis pas idiote. Mais je ne peux pas t'obliger non plus à tout me dire.

La jeune fille avança alors sa main vers le front de son "grand frère" avec une expression neutre, décochant alors une pichenette étonnamment forte pour de si petits doigts.

Mais quitte à mentir par omission, fais au moins mieux semblant! Alors, arrête de te justifier pour tout, je n'en ai pas besoin... Et arrête aussi de faire cette tête d'enterrement, c'est horrible, et ça me fait mal au coeur.

Elle le tapa alors un bon coup dans le dos, toujours avec autant de force, puis sourit et finit par entraîner son Oniichan, par le bras, vers le plan de travail.

Allez, on va te changer les idées, aide-moi un peu! Au boulot!

« D’accords, demander comme ça. »

Karasu était un peu inquiet quand même. Et si Satsuki avait des soupesons sur ce qu’il est vraiment ? Tant pis, le démon joue un rôle pour le moment et il doit le tenir encor et encor. Il commença tout d’abords à faire une petite tape sur le haut de la tête de Satuki en affichant un sourire amuser.

« Il faut toujours rendre la monnaies de sa pièce, Sacchan ! »

(Gomen, c’est un peu court ^^’)