Chambre de Michiyo et Asahi

Michiyo avait ranger ses affaires dans ses valises et était arrivée dans sa nouvelle chambre ce matin. Comme il réorganisaient les chambres, Michiyo en avait changer, et même si elle n'en avait pas changer, ses colocataires eux auraient changés vu qu'elles avaient étrangement disparues... Mais bon, Michiyo était habituée à voir passer les gens, elle avait crée des liens avec plusieurs personnes, et un bon nombre d'entre eux n'étaient pas restées... Et ça n'allait pas pour autant la décourager ! Elle avait donc ranger ses affaires dans une armoire, fait son lit et poser quelques affaires personnelles sur sa table de chevet, comme un réveil et deux trois cadres photos avec ses parents et ses amis d'Australie.

Elle prit un roman fantastique qu'une fille lui avait laisser avant de partir et s'installa sur la canapé pour commencer sa lecture.

Hayato entra dans la chambre, avec deux valises dans ses mains et des vêtement bien trop grands pour lui. Il venait de se faire accompagner par l'intendante de la cuisine, Satsuki, jusque dans le foyer. Il entra dans la chambre et remarqua une fille assise sur le canapé en train de lire. Un instant, non seulement il devait partager une chambre malgré ce qui lui arrivait, mais en plus il devait la partager avec une fille ?! En plus, qu'est-ce que c'était cette couleur de cheveux ? Bleu... C'est pas banal (< Il s'est pas regarder ?)

*Bon, tu vas te présenter oui ou non ?*

*Et puis quoi encore, déjà que ça va être difficile pour les changement de corps, mais en plus c'est une fille !*

*Ouais mais en attendant on va co-habiter avec elle, alors évite de l'effrayer...*

Il s'avança et alla se placer devant la fille, avec son habituel air exaspéré. Forcé par Takeshi, il fini par se présenter...

-J'm'appelle Hayato Ude, ton colocataire... Enchanté...

Sans attendre de réponse de la part de la fille, il parti en direction d'une armoire pour y ranger les affaires des trois locataires de ce corps, puis mit un réveil sur la table de nuit à côté du lit qu'ils avaient choisi, avec Takeshi.

Alors qu'elle lisais, quelqu'un entra dans la chambre et Michiyo releva la tête. C'était un garçon... Bah, ça la surprenait un peu mais ça ne la gênais pas le moins du monde... Michiyo n'est pas du tout du genre à rejeter les gens, et encore moins pour des raisons aussi futiles... Mais le garçon lui n'avait pas vraiment l'air enchanté, il avait même l'air de regretter d'être là... Il avait même l'air de ne pas être enchanté qu'elle soit sa colocataire... Bah, ce n'était que des suppositions vu son air bougon, mais on ne sait jamais...

"Enchantée, je m'appelle Michiyo Natsuke..."

Elle aurait bien voulu continuer de parler, mais son colocataire était tout de suite parti ranger ses affaires, alors elle se replongea dans lecture, se concentrant un peu sur les aura qui l'entourait, même si ça ne lui servait à rien vu qu'elle ne différenciait pas les auras des magiciens et des non magiciens... Mais elle remarqua quand même quelque chose d'étrange, Hayato semblait dégager trois aura différentes... Alors elle se ressorti de sa lecture et fixa son colocataire, en oubliant que c'était impoli

Hayato se laissa tomber sur son lit, sans prêter attention à sa colocataire qui s'était remise à lire. Il regardait le plafond, se demandant pourquoi il était là ? Enfin, bien sur, il avait la réponse, c'est juste que ça le fesait vraiment ch*er d'être là, avec des gens qui croient que la vie est belle et qui n'ont jamais eu d'évênements "sombres", durs dans leur vie... Il poussa un long soupir et se redressa pour chercher un petit carnet dans son sac de cour à côté de son lit. Après avoir fouiller, il le trouva et le ressorti, pour l'ouvrir quand il remarqua que la fille le regardait. Fidèle à lui même, il lui dit tout de suite, sans même réflechir.

-Pourquoi tu me fixes comme ça ?"

Alors qu'elle l'observait, le garçon s'en rendit compte et lui fit remarquer. Michiyo réalisa d'un coups que son geste était plutôt impoli, alors elle baissa la tête, avant de la relever pour regarder Hayato, un sourire gênée aux lèvres, pour s'expliquer.

"Euh, pardon... J'ai, on va dire eu l'impression que t'était quelqu'un de spécial et ça m'a intriguer..."

Oui, c'est une très mauvaise raison, mais vous voyez, elle n'allais pas lui dire qu'elle ressentait les auras des gens, et que trois auras différentes avaient l'air de sortir de lui... Elle passerait surement pour une folle, et puis surtout la magie ne devais pas être révélée à ceux qui en ignorait l'existence... Elle n'avais pas envie d'être transformée en animal... enfin en hermine.

Hayato dévisagea Michiyo. Ce qu'elle disait était étrange, est-ce qu'elle était magicienne ? Bah, tant qu'elle ne lançait pas de sorts interdit ou dangereux, ça ne le regardait pas, elle n'avait pas l'air de savoir levé "le sort" qui le concerne... Arrêtant de la regarder, il ouvrit son carnet et lui dit sans même la regarder

-Ça, ça ne te regarde pas...

Et il se plongea... Dans ses exercices de maths. Car oui, même si il est toujours en retard en cours, Hayato est quelqu'un de très intelligent, et surement parmi les meilleurs de sa classe chaque années... Mais il fut vite lassé de ces exercices et referma son cahier, se rallongeant sur son lit, les yeux fermés...

*Hey, Hayato...*

*Quoi encore ?*

*Tu crois pas que tu devrais lui dire quelques chose par rapport à notre état ?*

*...*

Il se redressa et regarda la fille, puis lui dit :

-Au fait, je devrais m'absenter régulièrement, ça gêne si un ami vient dormir ici à ma place ?

Yû était dans le couloir, son sac de classe à la main. Elle avait un air grave et semblait assez paniquée.
" - Raaah, j'y crois pas ! Pourquoi faut-il que tous les ans ont me fasse le coup ? J'veux pas être ENCORE dans une nouvelle chambre, moi ! "
Yû regarda longuement sa " meilleure amie " Emy Kido. A vrai dire, pour parler de meilleure amie, il faudrait vraiment le vouloir, étant donné qu'Emy, la jeune lycéenne sanguinaire qui n'aimait personne, n'éprouvait pas de réel sentiment envers notre princesse.
" - Non, c'est vrai quoi ! " continua-t-elle en bougonnant.
Quant à Emy, elle ne disait rien. Elle savait pertinemment bien que cette année le Directeur avait ordonné qu'on change Emy et Yû de chambre à cause de certains petits problèmes qu'Emy avait causé..évidemment..
Yû et Emy arrivèrent donc devant une porte ornée d'un cadre où leurs noms ainsi que deux autres noms étaient inscrits.
" - Hayato..Michiyo.. Jamais entendu parler.. " marmonna Emy d'un air las.
" - bah c'ets le moment pour faire plus ample connaissance ! "
Sans même pas prendre la peine de frapper, Yû ouvrit la porte en grand et sourit de toutes ses dents bien blanches.
" - Coucou ! Je suis Yû Shirasaki et voici Emy kido ! Nous sommes vons nouvelles colocataires ! "

" - Coucou ! Je suis Yû Shirasaki et voici Emy kido ! Nous sommes vons nouvelles colocataires ! "

Tandis que Yû continuais de sourire, Emy se tapa le front contre la main en bougonnant. Elle en avait marre de Yû. Marre de cette petite conne qui se prétendait être sa meilleure amie. Elle l'aurait bien tué, comme elle avait tué sa soeur.. ma voilà, Yû était une exorciste, une magicienne et la Princesse de Russie ! Elle ne pouvait décemment pas s'en prendre à elle, d'autant plus qu'elle la rémunérait en argent..

" - Pouvez vous arrêtez de gueuler comme ça, Princesse ? " demanda Emy en ricanant méchamment.

Elle savait que Yû détestait qu'on évoque son titre devant des inconnus. En la voyant perdre son sourire et pester intérieuremment, Emy ne put s'empêcher d'éclater de rire. Sans même pas souhaiter le bonjour, cette dernière alla s'affaler sur un lit de libre, toujours hilare.

" - C'que tu peux être sucesptible..Mouhahahaha ! "

"Euh, non, ça me gêne pas moi..."

Aussitôt après avoir dit ça, Michiyo tourna la tête et remarqua deux nouvelle filles qui venaient d'entrer. Elles étaient leurs colocataires. Bah, ça ne gênait pas du tout Michiyo, mais Hayato allait se sentir seul, entouré de ces trois filles...

"Enchantée, je suis Michiyo..."

Elle ne pris pas la peine de présenter Hayato, elle ne le connaissais pas et ne se permettrait pas de le présenter comme ça... En tout cas, les deux nouvelles étaient bien expressives... Elle ne réagit pas devant la "dispute" des deux filles, ne sachant justement pas comment réagir...

"Bah, euh, installez-vous..."

{Même si j'ai pas besoin de dire ça pour qu'elles le fasse...}

"- C'est gentil de nous l'avoir proposé, mais je pense bien qu'Emy l'a déjà fait.. dit-elle en riant. Bon, je comptais garder ça secret, mais vu qu'Emy a déjà fait une gaffe, et puisque tu es ma colocataire, hé bien..Je suis donc Yû Shirasaki, princesse de Russie. J'espère que ça ne te dérange pas d'héberger une fille riche et stupide comme moi. "
A ces mots, elle se mit à sourire et à poser ses yeux sur le jeune garçon à côté de Michiyo.
" - Ah ? Tiens ? Un garçon , Je ne t'avais pas vue. Désolée si cette remarque peut être blessante. Enchantée . "
Yû grimpa alors sur le lit au dessus de celui d'Emy et regarda ses nouveaux coloc's en souriant.
" - J'espère qu'on pourra très vite devenirs amis. "

Apparemment, le changement avec son "ami" ne gênerait pas cette fille aux cheveux bleus, mais de toute façon elle n'aurait pas eu le choix. Presque aussitôt, deux autres filles entrèrent dans la chambre, et il les dévisagea.

*Mais m**de, on est les seuls mecs ici ?*

*Bah, on a l'habitude de cohabiter avec une fille, avec Corinne...*

*Ouais mais c'est chiant, déjà que je doit partager une chambre avec des gamines idiotes et nombrilistes...*

*Mais tu les connais pas... Aller, présente toi...*

-Hayato, enchantée...

En réalité, il s'en fichait qu'elles sachent son nom ou non, mais bon, il devait faire quelques efforts... Même si elles lui parraissait tout bizarre, l'autre gamine qui se moque pour des futilité, et l'autre princesse. Oui, il n'aime pas vraiment les gens qui peuvent être fortunés ou influents, allez savoir pourquoi, peut-être parce qu'elles lui rappelle son père qui a toujours décider pour lui.

-Non, j'suis pas un garçon, je suis une fille, ça se voit pas ?

Il soupira longuement, et s'allongea sur son lit, les bras croisés sous sa tête...

-En fait, je suis un garçon... Vu que tu te dit riche et stupide, on sait jamais...

Hayato se fichait de la réaction de Yû, il se fichait de la vexer, il se fichait de tout, il se fichait de ne pas se faire d'amis ici...

Michiyo sorti de la salle de bain, en pyjama, un serviette sur la tête pour finir de sécher ses cheveux. Elle regarda la pièce de manière circulaire : elle était de nouveau vide, les trois lits n'étant pas les siens étant maintenant fait, et jamais utilisés, attendant de nouveaux locataires. Elle soupira. Bien sur, elle avait l'habitude de finir seule dans sa chambre, mais tout de même, c'est gens n'étaient pas restés très longtemps... Ou alors ne lui parlait jamais dans le cas du garçon. Bah, elle avait l'habitude. Elle alla se poser sur le canapé, les yeux rivés vers le plafond. Elle se disait que les choses se passaient plutôt bien ces temps-ci, elle avait revu Iris, Alex l'avait rejoint, et Asahi, bien que très différent d'avant, était de retour. Oui, c'était bien, mais ces choses étaient étranges, car elle survenait en plein dans la période où elle se disait que les amis qu'elle se faisait disparaissaient... Bah, si ça se trouve elle est plus chanceuse qu'elle ne le pense... Bah, c'est pas dire, mais elle avait l'impression de s'affaler là, donc elle se redressa et se dirigea vers son lit, où elle regarda le roman qu'elle avait abandonner là. Oui, seule dans sa chambre, la lecture était ce qu'elle faisait le plus. Mais elle n'avait pas envie de lire, plutôt de bouger. Elle fit donc quelques étirements, pour finir en poirier, les pieds contre le mur. ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas un peu entraîner, donc ces cabrioles lui faisait du bien, autant physiquement que mentalement... Elle laissa basculer ses pieds et, après avoir pousser le sol avec ses mains, atterri sur ses deux pieds, sur le plancher.

Asahi se trouvait à présente devant sa nouvelle chambre, donnée par le directeur suite à une demande d'inscriptions assez grande. Il avait décidé de le caser dans une chambre qu'il fallait remplir plutôt que de le laisser seul. Il avait donc déménagé quelque heures après avoir enménagé, ce qui avait était de ce fait assez rapide. Mais que s'était il passé exactement avant qu'il se trouve devant cette porte ?

Nous l'avions laisser alors qu'il était en dehors du bal, observant le balet lent des étoiles. Il avait regardé ces dernière durant plusieurs heures, observant ces points représentant ue boule de gaz en feu à des milliard et des milliard de kilomètres de la planète sur laquelle il se trouvait présentement. Il était resté là, les bras ballant derrière lui, pendant de la vide à quelques centimètres du sol. Il avait écouté distraitement la musique qui se dégageait de la salle des fêtes pleine de jeune, étouffé par les portes de cette dernière, dont la clameur s'était graduellement baissé au cour de la nuit, au fur et à mesure des sorties des élèves, s'arrétant quelques minutes avant le lever du soleil. Asahi était resté assis sur ce banc tout la nuit, et avait apprécier à leurs juste valeurs ces quelques minutes de silence qu'il avait acquit gràce à la fin de la fête. Il avait par la suite observé le lever de soleil, restant toujours assis dans le silence, troublé à de rare moment par un animal qui détallait, un oiseau qui chantait...

Après l'apparition du cercle de feu dans le ciel, il s'était dit que rester encore assis ici ne serais pas une bonne idée, et avait décidé de se lever pour rejoindre sa chambre, histoire de prendre une douche et de se changer. Il s'était donc extrait du banc dans lequel il était, et s'était mis à marcher sans but aucun pour le moment. En effet, plutôt que de suivre le plan qu'il avait fait dans sa tête, il avait décidé de se laisser vagabonder quelques minutes par ci par là, en profitant du calme qui reignait autour de lui, troublé seulement par quelques oiseaux. Il s'était rendu à la cafetéria de mémoire, ce qui était assez encourageant sur l'état général de sa mémoire. Il y avait pris, découvrant que celle ci était ouverte malgrès l'heure matinale, un thé à la menthe, comme il en buvait avec son autre corps. L'effet était toujours le même sur lui, cela le calmait, voir l'engourdissait. Après avoir dégusté la boisson, et réglé ce qu'il devait, il décida qu'il avait assez trainé comme cela, et se dirigea vers les dortoir. Sur la porte de la chambre qui lui avait été précédement attribué, il y avait un mot manuscrit l'invitant à se rendre chez le directeur, ce qu'il fit après s'être changé et avoir pris une douche. C'est donc vétu d'une chemise et d'un pantalon bleu foncé qu'il se rendit voir le directeur de l'établissement. Sur le chemin, il ne croisat étrangement personne.

Une fois devant la porte, il avait frappé, et avait été invité à entrer. Je vous passe les détails sur la discussion qui est en elle même sans interet pour vous, et en revient à l'information principale, étant le fait qu'il doivent changer de chambre avantg la fin de la journée. Il lui avait attibué une autre chambre, non loin de la sienne. Il ne savait pas s'il aurait un ou ue colocataire, mais bon, il suivit les directives.

Après qu'il eut fait ses affaires, il décida de passer en ville acheter quelques petites choses qui lui manquaient, dont quelques livres, vétements, ustensiles de cuisine... Cuisine, qui était devenu une sorte de passe temps. Il avait perdu sa soif de tuerie contre l'appel des fournaux en changeant de corps. Même si les recettes restaient simple, elle restaient bonnes.

Après ces quelques courses, il était rentré. Il prit ses affaires, et se rendit à la chambre qu'il devrait occuper. Il ouvrit la porte, et se retouva devant une Michiyo toujours aussi mignonne en...Pyjama. Elle portait une serviette sur la tête, attestant qu'elle devait finir de predre sa douche. Il se trouvait un peu bête d'arriver comme ça. Il avait oublier la civilité qui l'auriat obligé à frapper à la porte. Il s'excusa donc :

"-Ah, hum, c'est toi ma... Désolé d'être entré sans frapper, il n'y avait pas de bruit, j'ai cru...Désolé."

Il se trouvait assez bête sur le moment d'être comme ça sur le pas de la porte, un sac à la main, sans rien faire de plus. Il attendait une réaction de la jeune fille en face de lui.

Michiyo avait repris sa serviette, tombée au sol, pour la replacer sur ses cheveux, les frottant energiquement pour les secher encore plus. Elle se tourna au moement où la porte s'ouvrit, laissant entrer quelqu'un à qui elle avait penser quelques minutes avant que cette porte ne s'ouvre. Asahi. A en juger par son sac, il venait ici pour emmenager. A cette idée, deux pensées contradictoire traversère l'esprit de la naïade. Dans un premier temps, elle était heureuse de ne plus être seule dans sa chambre, c'était indeniable. Mais lorsqu'elle se souvint de "la situation" dans laquelle ils étaient avant sa disprition, elle ne put s'empêcher de se sentir gênée. Est-ce qu'il se souvenait de ça ? Est-ce qu'il allait lui demander une réponse claire, elle qui n'en avait jamais donner ? Non pas qu'elle nel'aimait pas, c'est plutôt que ça reste toujours un mystère, surtout qu'il avait tant changer... Quand elle se surpris à penser ça, elle se "frappa intérieurement", ce n'était pas le genre de comportement qu'elle devait avoir. Penser comme ça ne lui ressemblait pas, du moins de son point de vue... Elle sourit à Asahi, avant de répondr, après avoir laisser un petit silence s'installer à cause de ses pensées.

"Iie, Iie, ce n'est rien... La situation est on ne peut plus logique vu l'heure, t'as pas a t'excuse, entre au lieu de rester sur le pallier."

En disant ça, Michiyo s'était approché de lui pour le débrasser de son sac, pour le laisser entrer et se mettre à l'aise sans être encombrer par celui-ci. Elle s'approcha des lits, en jetant un regard en arrière, pour poser une question.

"Tu prends quel lit ?"

Un petit silence s'installa entre nos deux jeunes protagonistes, Durant lequel Michiyo semblait réfléchir sur ce jeune homme qui rentrait a une heure pareil dans sa chambre, un sac sur l'épaule, avec la visible intention de s'installer. Mais rapidement la jeune fille lui sourit, avant de lui répondre simplement :

"Iie, Iie, ce n'est rien... La situation est on ne peut plus logique vu l'heure, t'as pas a t'excuse, entre au lieu de rester sur le pallier."

Tout en parlant, la jeune fille s'était approchée de lui, en lui prenant son sac des mains pour le mener jusqu'aux lits inoccupés qui trônaient à l'autre bout de la pièce. Tous semblable, avec une couverture et un traversin uni, semblaient offrir les mêmes possibilités de sommeil. Aucune ne semblait plus confortable par rapport à son voisin, mais Michiyo se retourna vers lui a mi-chemin, pour lui poser la question suivante :

"Tu prends quel lit ?"

Là, elle lui posait une colle pure et simple. Il ne voyait pas quel lit était le mieux par rapport a son voisin, et hésité. Il finit par faire un choix simple, et choisit le lit dont Michiyo était la plus proche, tout simplement. Il s'approchât de la jeune demoiselle, lui prit doucement le sac, et le déposa au pied du lit, avant de se tourner vers sa colocataire :

"Merci de m'avoir aidé à m'installer Michiyo. J'espère que ça ne te gène pas que je soit ici."

Il se préoccupait vraiment de ne pas déranger. C'était un autre Asahi qui était revenu, et cela ce voyait.

"J'ai vraiment pas fait grand chose, tu n'as pas beaucoup d'affaires, ça a été très vite..."

Voilà la réponse donnée par une Michiyo, souriante comme à son habitude. En tout cas, ses souvenirs était surement érodés, car le comportement d'Asahi lui paraissait vraiment différent d'avant... A moins qu'il ai vraiment changer depuis tout ce temps... Enfin, c'était toujours le Asahi qu'elle connaissais, donc elle n'avait pas à aller chercher plus loin... Maintenant qu'il était là, plus question de "s'entrainer". Elle étira ses bras haut vers le ciel avant de répondre.

"Et puis non, tu ne me gênes pas, au contraire, je commençait à me sentir seule dans cette chambre... Vraiment, c'est presque étrange que tu me demandes ça, je pense qu'avant ton départ tu ne t'en serait même pas inquiété..."

Là, Michiyo porta ses mains à sa bouche. Elle n'avait aucune mauvaise pensées, mais pour elle dire ça n'était vraiment pas sympa. Elle n'avait aucunement l'intention de le dire, mais c'était sorti tout seul...

"Ah, je voulais pas dire ça comme ça, je voulais juste dire qu'avant tu ne me l'aurais pas demander... Je suis désolée..."

Voilà qu'elle se remettait à stresser, ça faisait longtemps. Elle se tourna, en souriant, en se dirigeant vers la cuisine.

"Tu as faim peut-être ? Tu veux que je te prépare quelque chose ?"

Une fois dans la cuisine, elle s'arrêta devant le frigidaire, qu'elle ouvrit. Elle n'avait plus grand chose, enfin, si elle était restée toute seule elle aurait put attendre une semaine avant d'aller faire des courses, mais maintenant qu'il y avait Asahi, il fallait qu'elle songe sérieusement à aller faire les courses...

"J'ai vraiment pas fait grand chose, tu n'as pas beaucoup d'affaires, ça a été très vite..."

Ce n'était pas faux, mais elle n'était pas obligée de le faire, et cette attention avait plu à Asahi. Elle avait affirmée cela avec son habituel sourire. Il n'y avait pas a dire, il y en avait pas changé. Il se rappelait d'elle, toujours a l'écoute des autres, jamais d'elle même, se dévalorisant constamment. Il était à la fois heureux et triste de voir que la jeune fille n'avait pas changée sur le plan sentimental. Tout dans cette absence n'était pas noir, il trouvait que ses cheveux court lui allaient à merveille, et que cela ne faisait que rajouter à sa beauté naturelle. Ils semblaient réfléchir tout deux à ce moment là, puisqu'un silence s'installa dans la pièce, chacun plongé dans ses pensées. Puis se fut là jeune fille qui le brisât, s'étirant avant de dire:

"Et puis non, tu ne me gênes pas, au contraire, je commençait à me sentir seule dans cette chambre... Vraiment, c'est presque étrange que tu me demandes ça, je pense qu'avant ton départ tu ne t'en serait même pas inquiété..."

Juste après cette phrase, Michiyo porta rapidement les mains à sa bouche, gênée de ce qu'elle venait de dire. Mais Asahi savait parfaitement que cela était exacte. il était presque un être abjecte avant, égoïste, prêt à tout pour obtenir ce qu'il voulait, même si cela l'obligeait à tuer quelques personne pour cela. Il n'avait en vu que ce qu'il faisait, que ce qu'il voulait, et ne prenait pas en compte l'avis des autres personnes qui se trouvaient autour de lui. IL avait changé, et elle avait bien raison de le lui faire remarquer, même si elle pensait que cela n'était pas une chose à dire. Il faut parfois dire la vérité sur elle même à une personne pour qu'elle avance. Il est peut probable qu'il l'eut écouté si elle le lui avait dit avant, dans son autre vie, mais là, ces paroles le touchaient, et lui montraient ce qu'il était devenu dans ce corps vampirique. Elle se rattrapa quelques secondes après avoir dit cette phrase :

"Ah, je voulais pas dire ça comme ça, je voulais juste dire qu'avant tu ne me l'aurais pas demander... Je suis désolée..."

Elle n'avait pas à s'excuser, c'était lui qui était en tord, elle ne faisait que le lui dire, le lui rappeler. Après avoir dit cela, elle se tourna, marchant vers ce qui semblait être la cuisine. Il la suivit en silence, cherchant comment lui dire qu'elle n'avait pas à s'excuser de ce qu'elle venait de dire. Il y réfléchissait encore lorsque la jeune fille se remit à parler :

"Tu as faim peut-être ? Tu veux que je te prépare quelque chose ?"

Il avait mangé il n'y avait pas si longtemps de cela, et il n'avait pas vraiment faim tout de suite. Il tiendrait jusqu'au petit déjeuner du jour prochain. Michiyo s'arrêta devant le frigidaire qu'elle ouvrit, et fit un rapide inventaire du regard. Il observait de dos cette jeune fille qui pensait toujours aux autres avant elle même, cette adolescente qui avait toujours était gentille avec lui avant, malgrè ce qu'il faisait... Il l'enlaça doucement, un peut comme le ferait un grand frère à sa sœur, et lui dit à l'oreille :

"Merci, mais je n'ai pas faim. Et s'il te plait, ne t'excuse pas et ne te blâme pas pour ce que tu viens de me dire, ne te blâme pas pour me rappeler ce que j'étais et ce qu'il ne faut pas que je redevienne."

Après avoir dit cela, il la relâcha, et s'approcha de son lit. Il s'y assis, le regard dans le vague. il réfléchissait à cet être qu'il était devenu. Il réfléchit à ces personnes qu'il avait blessées. Il réfléchit à ces personnes qu'il avait laissées, qu'il lui faudrait retrouver. Il ne rejoindrait pas l'une des factions angélique, comme lui avait dit l'autre. Il resterait ici.

Il resta ainsi absorbé par ses pensées jusqu'à ce que...

Alors qu'elle tendait sa main droite pour attraper quelque chose dans le réfrigérateur, Michiyo sentit les bras d'Asahi s'enrouler autour d'elle. Ainsi, elle se retrouva dans les bras de son amis, et il faut bien avouer qu'elle avait sursauter de surprise en sentant les bras de son ami. Rouge comme ce n'était pas permit, elle resta immobile, écoutant attentivement le garçon. Aucun doute, il avait changer, mais ça gênait encore plus Michiyo par rapport... "à leur situation d'autre fois". Restée silencieuse, elle resta figée un petit moment une fois Asahi parti, puis elle s'accouda dans le frigidaire. Chercher pas à comprendre ce geste. Elle fixait le fond du frigidaire, ou plutôt le vide, silencieusement. Mais le froid était là, et Michiyo se dit qu'il ne fallait pas gaspiller de l'électricité. Elle voulu donc s'aider de sa main droite pour se relevée, mais la surprise d'avoir été enlacée avait déclencher ce pouvoir latent qu'elle avait en elle, et sa main était actuellement faite d'eau. En soupirant, elle ferma le frigo et se dirigea vers l'évier, plongeant entièrement sa main sous l'eau. L'eau lui permettait de catalyser ses pouvoirs, elle pourrait donc reprendre son bras normal... Mais c'était peine perdue. Elle se dirigea donc vers les lits, restant près de la séparation au cas où quelqu'un entrerait. Ce serait dommage qu'il voit sa main comme ça, surtout s'il n'est pas magicien...

"Nee, Asahi-kun..."

Michiyo regardait en direction du garçon, lui présentant sa main droite, ou plutôt son absence de main remplacée par de l'eau qui formait la silhouette d'une main.

"J'arrive pas à me retransformer, et comme tu connais beaucoup de choses je me suis dit que tu savais peut-être quelque chose qui pourrait m'aider..."

"Nee, Asahi-kun..."

Asahi releva la tête du sol qu'il fixait depuis maintenant plusieurs minutes, pour se retrouver face à Michiyo. Cette dernière le regardait maintenant, tout en lui présentant sa fine main. Enfin tout en lui présentant plutôt l'eau qui remplaçait maintenant sa main. Il semblait évident que la jeune demoiselle n'arrivait pas encore à maitriser ses pouvoirs de façon complète, du moins, c'est ce qui semblait évident lorsque l'on entendait ce que cette jeune fille lui dit par la suite :

"J'arrive pas à me retransformer, et comme tu connais beaucoup de choses je me suis dit que tu savais peut-être quelque chose qui pourrait m'aider..."

Il y avait bien longtemps que, et ce même lors de son ancienne vie de fripouille, qu'il ne s'était pas intéressé à ce genre de cas. Et sa mémoire défaillante ne l'aidait pas beaucoup dans ce cas présent. Il avait bien une vague idée du problème, mais la solution ne lui semblait aujourd'hui plus aussi évidente qu'auparavant. Il lui fallait pourtant trouver une solution au problème de la jeune fille, sans quoi cela pourrait devenir invivable pour elle. En effet, on à pas idée à quel point une mains d'eau peu ne pas être pratique. Il réfléchit intensément, pour essayer de trouver une solution au problème de son amie, et finit par ouvrir son sac. Il en extrait un livre à l'apparence ancienne. Sa couverture mat semblait être taillé dans la peau d'un requin, ce qui semblât se vérifier lorsque Asahi se coupa un peu lors de l'ouverture du livre. La goutte de sang qui perla tomba sur la couverture. Il ouvrit la couverture, avec une légère grimace de douleur, et le feuilleta rapidement. Il tomba en quelques secondes sur la pages qu'il cherchait, et suivit du doigt l'une des lignes. Il releva la tête vers Michiyo, un léger sourire sur le visage :

"Bien, ne bouge pas, je vais essayer."

Son sourire venait du fait qu'il venait de lire que ce genre de problème venait souvent d'un état de gène. Mais il verrait cela plus tard. Il posa une main sur le bras de Michiyo, l'autre sur sa main d'eau, et murmura quelques paroles en fermant les yeux pour se concentrer. En quelques secondes, la main commença à se reformer, et il fallut moins d'une minute pour que la main de Michiyo reprenne sa forme humaine. Asahi laissa ses yeux fermé encore quelques secondes, avant de les rouvrir. Il lâcha le bras et la main de Michiyo :

"Je pense que c'est bon maintenant. Dit moi ce que tu en pense."

Asahi cherchait vraisemblablement un moyen de l'aider dans ce livre, c'est pourquoi en attendant une réponse elle se rapprocha du garçon, en attendant une réponse. Elle venait de remarquer qu'il s'était coupé. Quel drôle de livre, quand même, pour couper aussi facilement... Décidément, Michiyo ne comprenait pas tout ce qui se rapportait au monde de la magie. Mais peu importe, elle faisait ce qu'elle pouvait, en toute circonstance, et c'est déjà ça. Mais là n'est pas le problème, il était au niveau de sa main aquatique, qui fut soignée assez rapidement par Asahi. Michiyo apporta sa main devant son visage, la tournant, la retournant, faisant bouger ses doigts.

"C'est parfait, merci beaucoup Asahi-kun"

Elle avait répondu tout en souriant, puis était partie en silence en direction de la salle de bain. Prévisible comme elle est, vous devez déjà savoir ce qu'elle est parti faire. Non ? Comme c'est étrange... C'est pourtant logique, elle est partie chercher du désinfectant et des pansements pour le doigt d'Asahi. Qui peut dire que ce n'était pas prévisible de sa part ? Bref. Le patchwork qu'est Michiyo revint vers Asahi, avec son petit matériel dans les mains. Un fois à son niveau, elle s'agenouilla et dévissa la bouteille de désinfectant.

"Bien, montre moi ton doigt..."

Après avoir mouiller un coton avec son désinfectant, elle l'appliqua délicatement sur le doigt d'Asahi, et une fois que ce fut fait, elle mit un pansement sur la coupure du garçon. D'une légère impulsion, elle se remit debout.

"Voilà, c'est fait..."

Michiyo resta debout, immobile. Honnêtement, elle ne savait pas quoi faire. Aller se coucher, peut-être ? Non, elle ne savait pas, donc elle resta debout, silencieusement.

"C'est parfait, merci beaucoup Asahi-kun"

Après avoir adressé un sourire à son ancien ami, elle partie silencieusement vers la salle de bain, enfin ce que Asahi pensait être la salle de bain, vu qu'il n"avais pas de vue à l'intérieur. Il la vit revenir avec quelques pansements et une bouteille d'un produit possédant certainement des vertus désinfectantes. Elle s'agenouilla devant lui tout en dévissant la bouteille de désinfectant.

"Bien, montre moi ton doigt..."

Après avoir fait un soin rapide au doigt d'Asahi, elle se releva, tout en lançant un "Voilà, c'est fait...". Elle resta un instant debout, silencieuse. Elle devait chercher quoi faire, et elle n'était pas la seule. Asahi cherchait aussi quoi faire. Se coucher ? Une possibilité...Lire un livre ? Une autre... Bon, il ne reprenait pas les cours tout de suite, mais quand même, il lui faudrait tôt ou tard aller se coucher. Et puis, Michiyo devait surement avoir quelques cours le lendemain matin, ce qui faisait sembler la première idée bien meilleure que la seconde. Il décida donc de proposer à Michiyo d'aller dormir, et cela à moins qu'elle n'ai encore quelques activités à faire.

"Et bien, qu'allons nous faire maintenant ? Tu veux aller te coucher, ou tu as envie de faire quelque chose ?"

Il ne lui restait plus qu'à attendre la réponse de la jeune fille

[désolé, j'ai vraiment eu du mal à trouver une idée pour ce coup là...]

Michiyo, toujours debout, cherchais quoi faire. Cette situation l'embarrassait, et elle avait beau connaître Asahi, ça ne l'aidais pas à trouver quelque chose à dire ou à faire. Enfin, si vous voulez mon avis, c'est justement parce qu'elle connait Asahi et les sentiments que son ancien lui avait pour elle qu'elle était si gênée... Elle fut tirée de sa rêverie par la prise de parole du garçon, qu'elle regarda aussitôt. Dormir, oui, c'était une bonne idée. Mais Michiyo ne réussirait pas à s'endormir tout de suite. Alors autant faire autre chose en attendant... Elle le regarda, silencieuse pendant quelques secondes, avant de répondre.

"Eh bien... Je pense que je vais me coucher, mais tout en lisant un livre, sinon je n'arriverais pas à dormir..."

Inutile de dire qu'elle ne peut dormir que si elle arrivait à occuper son esprit au lieu de penser à tout ce à quoi elle pense en ce moment, surtout que la fille qui s'ignore complètement, justement, ignore que c'est la raison pour laquelle elle veut lire pour s'endormir.

"Eh bien, bonne nuit, Asahi-kun..."

Sans un mot de plus, elle récupéra le livre qu'elle lisait en ce moment et repris sa lecture. Inutile de dire que l'occupation de l'esprit avait marché, ni même qu'elle n'avait mit qu'une dizaine de minutes pour s'endormir, sans même avoir rangé son livre, abandonné ouvert sur elle...

[Que d'attente pour quelque chose de ce genre ==" Je suis désolée, je saurais pas faire mieux]

"Eh bien... Je pense que je vais me coucher, mais tout en lisant un livre, sinon je n'arriverais pas à dormir... Eh bien, bonne nuit, Asahi-kun…"

Ce fut les derniers mots qu’Asahi entendit de la bouche de Michiyo avant de voir cette dernière prendre un livre et s’allonger dans son lit. Il pensa faire de même, et, une trentaine de minutes plus tard, releva les yeux d’un livre de cuisine qu’il bouquinait de façons discrète, en attendant le sommeil. Il remarqua que la jeune fille non loin de lui s’était endormie, le livre encore ouvert à la dernière page lu. Il se leva, et enleva délicatement le livre des mains de Michiyo, avant de le poser à côté, en prenant soin de marquer la page à laquelle elle en était. Il observât pendant quelques minutes le visage serein de la jeune fille, sa respiration lente, ses cheveux de jais. Il se rapprochais insensiblement de ce visage, et ne s’arrêtât qu’à quelques centimètres. Il resta ainsi quelques instants, inexorablement attiré par ce visage, par cette fragrance qui l’attirait sans qu’il ne puisse rien y faire. Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres de celle de Michiyo, lorsqu’il se détournât, en se traitant mentalement de tous les noms. Il avait faillit céder à une chose qu’il s’interdisait, et cela ne lui permit pas de trouver le repos rapidement lorsque suite à cela il se coucha. Mais les restes de cette sensation mirent longtemps avant de disparaître. Il passa une nuit agitée de cauchemar. Il revit des morceaux de son ancienne vie, de ce qu’il était. Il se rappela de ce vieux phénix, qui l’avait suivit partout et qui l’avait aidé tant de fois. Il y avait aussi Satsuki qu’il avait importuné un temps. Sa mère qu’il avait retrouvé avant de la voir mourir.

Ce fut en sueur, les yeux hagard, qu’il se réveillât le lendemain matin.

[Le retard de fou ==" Désolée ^^" En plus c'est pas génial non plus =/]

Le sommeil de Michiyo ne fut en rien perturbé cette nuit, contrairement à celui de son colocataire. Faut dire qu'elle n'avait pas assister à la petite scène du est-ce que je l'embrasse, du coup elle ne pouvait que bien dormir... C'est pourquoi elle se réveilla assez tôt, ce matin là. Asahi dormait encore, et d'après ce qu'elle pouvait en dire son sommeil était agité... Du coup, elle alla se préparer sans faire de bruit, remplaçant son pyjama par l'uniforme de Mahora. Tout en se passant de l'eau sur le visage, elle se perdit dans ses pensées... Qui convergeaient presque toutes sur son colocataire - les autres, c'était qu'est-ce qu'elle allais préparer comme petit déjeuné-...

*C'est quand même délicat comme situation... Je ne sais pas s'il se souvient de tout, j'ai peur de faire une gaffe... Je m'en voudrait si je le vexait en lui sortant quelque chose d'indélicat comme hier...*

Des pensées bien simplistes, et surtout orientées vers les autres... Après tout, elles proviennent de l'altruiste aux rares élans de tsundere... Bref, après s'être séchée, la jeune fille se dirigea vers la cuisine. Il était encore très tôt, du coup Asahi n'était pas encore réveillé. Elle déposa donc plusieurs choses pouvant servir de déjeuné sur la table, et s'assit, le dos vers Asahi, pour commencer avec un lait chaud au miel... Pourquoi ? Parce que c'est "apaisant", au moins pour elle, et qu'elle espère ne pas faire de gaffe si elle n'est pas stressée...

C'est en sueur donc qu'il se réveillat, totalement désorienté, dans son lit. Il regarda autour de lui, le temps que son cerveau fasse l'analyse de la pièce et qu'il l'associe avec ses souvenirs. C'est donc le souffle haltetant qu'il se souvient ce qu'était cette pièce, la chambre qu'il utilisait maintenant à Mahora, avec Michiyo. Peu à peu, il se calma, et referma les yeux. Il sentait son coeur battre à un rythme encore conséquant durant une bonne minute, avant de sentir sa tension disparaitre peu à peu. Il reprit une respiration normale, et se rappela ce qui l'avait mis dans cet état. Il avait revu la mort de sa génitrice, la souffrance sur son visage, son impossibilité d'agir, la vie qui quittait lentement le corps de sa mère. Tout ce qu'il avait ressentit ce jour là avait soudain été projeté en lui, sans qu'il ne puisse rien y faire, le submergeant de terreur et lui provoquant un réveil brusque. Il n'avait pas fait de bruit, ou presque, sa respiration rapide avait du être perçut, et se détendit doucement en écoutant ce qui se passait dans l'appartement. Il entendit le bruit de divers objets posés sur la table, et la respiration de sa jeune et joli colocataire. Il essaya de bouger, et se rendit compte que dans son affolement nocturne, il s'était enroulé dans son drap d'une manière assez comique, et qu'il faudrait s'en dépetrer avant de pouvoir se lever. Après s'être "déroulé", il se leva, vétu du pantalon et de la chemise qu'il avait avant d'aller se coucher, et s'approcha de sa colocataire. Il s'assit en face d'elle, encore engourdit par le sommeil, et la regarda boire son lait chaud.

Il n'avait pas faim ce matin, et décida donc de l'accompagner dans son petit déjeuner de sa présence. Il mangerait peut être a midi. Il n'avait plus autant besoin de manger avec son nouveau corps, et ce n'était pas plus mal.

"Bien dormis ?"