Mâch'mâch'à la pomme. (Ayako)

HJ : Désolée pour le retard!^^" Mon ordi est un peu zarb en ce moment... Du coup je fais ça en ville, mais c'est complètement égal, si tu veux que je le refasse ailleurs, y a pas de souci.^^ De même, que je te dise tout de suite, je sais pas pourquoi j'ai appelé ça comme ça. XD J'avais pas d'idée de titre.

~~~

...Et alors? Ils disent quoi?

Bon, nous dirons quand même que ça se passe autour d'une table. Mais en ville, pourquoi pas. Pour le coup, il fait un temps... Normal. XD Juste normal. Et les deux vieux, plus que sur leurs verres ou leurs tasses ou tout ce que vous voulez, sont penchés pour l'instant sur un portable sur lequel ils viennent de recevoir un message de leurs ex-collègues en Afrique. Rappelons un peu l'histoire ; autrefois dans un passé pas si lointain avant d'être profs à Mahora, ça fait beaucoup de marqueurs de temps XD, Calpis et Ramune travaillaient en Afrique au service du père de Tamao qui aujourd'hui est mort. Et d'ailleurs son fils n'a absolument aucune envie d'entendre parler d'eux soit dit en passant, l'ingrat. Mais cela n'est pas notre affaire. Ou peut-être un peu, si, puisque si Calpis et Ramune s'étaient déplacés jusqu'à Mahora c'était à l'origine par obligation morale de s'assurer si le fils de leur ancien boss allait bien là où il était... En tout cas le fait était qu'ils se trouvaient à présent au Japon tandis que tous leurs anciens collègues, restés en service malgré la mort du grand patron du service, si on peut présenter les choses comme ça, leur donnaient des nouvelles de temps en temps depuis l'Afrique.

Ils donnent des dates pour un rendez-vous sur messagerie instantanée. Ça me fait un peu rire, je serais curieux de voir comment ils arrivent à faire marcher ça au beau milieu de l'Afrique...

Ils ont dû se fixer dans l'un des pôles du coin et gérer comme ils pouvaient... T'as raison quand même, c'est drôle comme tout ça est allé très vite...

"Tout ça quoi"?

Mais la technologie! Quand je pense que quand on était gosses on faisait tout à la main et on manipulait mieux le traîneau à chiens que n'importe quel portable... Qui n'existaient pas encore alors.

Rire de la grande asperge.

Eh bien, pour une fois que tu ne dis pas des choses complètement impropres. (Et, comme déjà les grosses joues de Calpis se gonflaient de mécontentement face à cette insulte facile :) Rhoo, eeeh, fais pas la gueule, voyons. Je disais ça sans trop le penser, tu le sais bien. Tu dis beaucoup de choses très intéressantes. Tiens, réponds-leur, ça t'occupera.

Fous-toi de ma gueule un peu... Mais je suis pourtant pas un gosse!

...Répondit Calpis en tirant la langue à son grand camarade et en prenant sans rechigner le portable que ce dernier lui passait. Vous l'aurez compris, totale contradiction entre les mots et les actes. XD Mais on ne va pas en vouloir à un idiot, n'est-ce pas. Il pense bien faire...

HP : Nee nee, désolé pour le retard. Ne t'en fais pas, en ville ça me conviens aussi ;)

- Montserra, qu'est ce que tu fais ?! Il y a des clients qui attendent !

Sophie commençait à s'agacer. Sa collègue était, depuis maintenant plus d'un quart d'heure, en train de se "cacher" derrière le contoir du bar. Elle semblait surveiller deux clients qui était assis à une table non loin de là.

- Chuuuuteuw ! Ils sont en twain de pawler de mon pays d'owigine ! répondit-elle.

- Peut-être mais les clients vont commencer à se poser des questions si tu continues, renchéri Sophie.

En effet, la plupart des gens qui était dans le bar commençait à regarder la grosse serveuse avec un air perplexe. L'apprenti espionne quitta son poste à contrecœur.

- Et ben tu vois que tu peux le faire ! sourit Sophie

- Mouais, mais je ne m'avoue pas vaincu !

Aussitôt dit, Montserra vida son jus de pomme dans un verre et se dirigea vers la table de ses deux victimes :

- Bonjouw vous deux ! commença-t-elle, vous allez bien ? J'ai cwu compwendwe que vous pawliez de l'Afwique non ?

HP n°2 : nyaaaaahaaaa, gomen nee, c'est trop pourri comme suiiiite ><"

Hu...?

Comme par réflexe, lorsqu'il avait vu quelqu'un approcher, Calpis avait rabattu l'écran du portable contre lui. Oh, c'était un geste à peine visible, mais en un sens c'est tellement adorable que je me devais de le décrire. Heureusement, personne de malintentionné n'était arrivé, loin de là. Mais que voulez-vous, on ne sait jamais. Même que c'est Ramune qui le dit.

Non, c'était juste Montserra. Une sorte de grande et grosse enfant qui a l'air de ne s'embarrasser de rien, et qui fit sourire instantanément Ramune tellement ça lui rappelait quelqu'un. Drôle de phénomène, en réalité. Si ça avait été Calpis qui avait agi comme ça envers des personnes qu'il ne connaissait pas, Dieu sait que ça ne lui aurait pas plu et qu'il lui aurait gueulé dessus. Mais là... De voir le même comportement projeté sur une autre personne, c'était juste trop mignon. ...Est-ce que c'est un complexe de tsundere, ce truc? *SBAF* XD Nah, ça va trop loin... C'est juste une réaction étrange. Bon, pour Calpis, un autre grand enfant parmi les grands enfants, la première surprise passée, la réaction fut beaucoup plus simple : tiens, quelqu'un est venu faire la conversation, copain, copain!^^ Et le contentement d'avoir rencontré une nouvelle personne qui avait l'air sympa. Aussi le petit gros sourit de son air le plus gamin de tous les airs gamins, et répondit finalement à la nouvelle venue :

Ah, oué! On travaillait là-bas jusqu'à il y a pas longtemps, alors on a encore quelques contacts...

Ah, oué! On travaillait là-bas jusqu'à il y a pas longtemps, alors on a encore quelques contacts...

C'était amusant, Montserra n'avait jamais vu quelques comme elle, enfin comme elle, pas en parlant de son poids (quoi que 8D). Non non mais en parlant de son caractère, un caractère enfantin, un caractère de gosse. Qui rigole pour un rien, qui boude pour un rien, qui fait des grimaces (et j'en passe des meilleurs ...).

- Vous avez twavaillé là-baaas ! Woooooo Mais c'est bien ça ! répondit-elle, émerveillée de rencontrer une personne qui ait des contacts en Afrique. Vous avez été twavailler où ?

Pendant ce temps, Sophie se pressait de servir les derniers client arrivés :

- Merci d'avoir attendus, dit-elle avec son accent français, Voici votre café ...

Elle leva la tête et failli renverser la boisson chaude sur son interlocuteur. Oh non, ça recommence, pensa la jeune fille.
Elle se précipita vers la table où était assise sa collègue. Cette dernière sympathisait ouvertement avec le petit gros qui était assis à coté d'elle.

- Montserra ! Dis moi, qu'est ce que tu fais ?

- Ben je bois un jus de pomme ! Ça ne se voit pas ?!

- Mais non, pas ça mais ... eux là, fit-elle en montrant le couple d'homme.

Et dans la grâce absolus, la jeune serveuse tordit son pauvre pied et s'étala de toute sa petite taille sur sa collègue et sur le deux bonhomme.

Ahuuuw...

Et voici un moment merveilleusement enfantin. Calpis qui se colle un doigt sous le menton et qui lève ses yeux de gamin d'un air perplexe comme pour réfléchir. À quoi? Mais à dans quelle partie de l'Afrique ils travaillaient, pardi. Oui, parce qu'il était tout de même assez crétin pour ne pas se rappeler exactement dans quelle partie de l'Afrique c'était. Et d'ailleurs, après un petit instant de réflexion de ce style, la réponse ne fut même pas si satisfaisante comme on aurait pu l'espérer, peut-être. Non, vraiment, crétine au possible. On ne change pas un imbécile.

En... En Afwique Noiwe!

Tss.

Fronçant les sourcils avec lassitude, Ramune donna un bref coup de son coude maigre et pointu dans le bras de son ami, ce qui fit lâcher à ce dernier un petit "aouh!" tandis qu'il se frottait le bras et fusillait discrètement la grande asperge du regard. Non mais vraiment. Non seulement la réponse était stupide sachant que l'"Afrique Noire" désigne quasiment les trois quarts de l'Afrique, mais en plus... Tout de même.--" D'où elle sortait, cette grotesque imitation de l'accent de Montserra qui semblait lui être venue tout naturellement? Oui, parce qu'on pouvait le parier, il ne l'avait même pas fait exprès. N'empêche que ça avait été idiot et que Ramune recommençait à se sentir mal. Calpis, crétin, crétin... Tu recommences à me faire honte, décidément!--"

...Mais. Ce fut à peu près à cet instant-là que Sophie arriva vers eux et se cassa la figure. Et sur le coup de la surprise, Calpis et Ramune poussèrent un cri, et restèrent un peu cois à regarder les deux jeunes femmes qui leur étaient tombées dessus. Un vrai gag. Enfin, d'ailleurs même, ils ne pouvaient pas regarder grand'chose vu la situation, mais tout de même. Assez pour savoir qu'il y avait une pauvre fille qui n'avait rien demandé et qui devait s'être fait bien mal.

Uah...

Est-ce que... Est-ce que ça va?

En... En Afwique Noiwe! répondit le petit gros

- En Afwique Noiwe ... reprit Montserra doucement puis elle répondit, Aha ! L'AFWIQUE NOIWE !!! Tu es un petit wigolo toi, j't'aime bien !

Calpis, n'eut pas eut le temps de répondre que voilà Sophie qui s'aplatit lui et son acolyte. Montserra, comme par réflexe, explosa de rire :

- HAHA ! Tu as fait fowt encowe une foi Sophie-chan Je t'adowe tu es twop mignonne !

La maladroite se releva doucement :

- Ouch, gémissait-elle

Le bel homme, qui était assis à coté de nouveau copain de Montserra, lui s'inquiétait de la petite serveuse :

Est-ce que... Est-ce que ça va?

Sophie, répondit que non, tout allait bien et que ça lui arrivait souvent :
- Merci quand même de vous inquiétez pour moi Monsieur ?

A coté, la grande et grosse gosse continuait de discuter et de siroter son jus de pomme avec Calpis :

- Vous avez donc été en Afwique Noiwe, c'est twop cool ! Vous avez vu quoi là-bas ?

HJ : désolé du retaaaaard ! ze suis incorgiiiiibleuh >< Ça te vas quand même #

HJ : Hey hey... À mon tour d'être en retard, pardon.^^"
Ça me va carrément en tout cas.^^ Même si l'expression "bel homme" m'a juste écroulée —Ramune est MOCHE, tout de même! XDD

~~~

Étonnement des deux vieux à la réaction de Montserra. D'accord... La chute subite de Sophie avait peut-être quelque chose de comique, mais tout de même, ça se fait pas de rire autant à un truc pareil et de dire à la personne qu'elle est "mignonne", si? Cette femme-là avait l'air de rire pour tout et n'importe quoi. Ma foi, c'est bien, mais un peu confusant dans une situation comme celle-là... Enfin, Sophie se redressait tant bien que mal, et disait qu'elle allait bien... Ce qui rassura plutôt Ramune.
Ah! Content que tout aille bien...

Mais tandis que Sophie le remerciait tout de même de s'être inquiéter pour elle, Ramune eut finalement l'occasion de vraiment la voir, à présent qu'elle s'était redressée et qu'elle le considérait de son air gêné... Et bon sang, ce qu'elle était mignonne, cette femme-là. Bien comme Montserra le disait. Jolie comme une petite poupée. Décidément, on ne sort pas de cette comparaison. Et au lieu de répondre, la bouche de la grande asperge prenait discrètement une forme de triangle qui se tendait sur le côté... Sur le point de lâcher un sifflement d'admiration. Si Calpis ne l'avait pas arrêté avant, that is.

Ben, on a vu...

Le petit gros était sur le point de répondre à Montserra quand, du coin de l'oeil, il avait remarqué le comportement de Ramune. Et son expression d'enfant de bonne volonté s'était aussitôt transformée, tandis que ses yeux se plissaient d'agacement et qu'il gonflait ses bajoues comme un rondoudou en colère. Pourquoi au juste? Probablement parce que ça ne se fait pas de réagir comme ça devant une femme. Toujours est-il qu'il avait aussitôt couvert la bouche de Ramune d'une main pour l'empêcher de siffler, lui adressant un bref regard du genre "Non mais t'es pas bien, oui?--"", et qu'il avait répondu à la question que lui posait Sophie à sa place :

Ramune Enko. Il s'appelle Ramune Enko.

Ramune Enko. Il s'appelle Ramune Enko.

Sophie fut surprise de voir que se futle copain-petit-gros à Mr. Ramune qui venait de répondre :

- Ramune Enko donc, dit-elle en retournant la tête vers Ramune. Puis, elle tourna la tête vers son acolyte pour lui demander son nom : Et vous, vous vous appelez comment ?

Quelques minutes auparavant, voyant de Calpis n'avait pas répondu à notre chère et tendre Montserra, cette dernière se rendit compte du changement soudain de son ami. Lui qui était aussi heureux qu'un gosse, il était maintenant en train de tirer une de ces tronches ! On dirait qu'il devenait jaloux de ... Sophie ?!
Notre grosse serveuse observait la scène en silence (pour une fois qu'elle garde le silence !) Elle surveillait les paroles et les gestes trompeur de Calpis. Elle en était sûre, il commençait à y avoir un cachalot sous du gravier !

HJ : Arg arg argeeeuuuuh, c'est couuuuuuurt, désoléééééée ><"

Ah, tiens... Elle lui demandait son nom à présent... Etrangement, Calpis ne s'y serait même pas attendu. Aussi eut-il, pendant un très court instant, une tête de pris au dépourvu qu'il tâcha aussitôt de chasser, non sans un certain embarras. Oui, et ce fut même en baissant les yeux qu'il répondit à la question de Sophie :

C... Calpis Debouko.

Drôle de nom bien peu commun. Et si encore ce n'était que son nom de famille. Mais même son prénom était étrange. Et au fond, avait peut-être quelque chose de ridicule... Mais comme Calpis était occupé à répondre et qu'il n'avait toujours pas relâché la bouche de Ramune, celui-ci lui renvoya un coup de son coude bien pointu dans le diaphragme, ce qui fit lâcher au petit gros un léger couinement de douleur. Cependant, la grande asperge, ignorant totalement son copain qui le fusillait à présent du regard en se frottant là où on l'avait cogné, fit comme s'il ne s'était rien passé et adressa à Sophie son sourire le plus minaud :

Et vous, mademoiselle... Votre prénom, c'est Sophie, n'est-ce pas? C'est charmant comme prénom, très agréable à entendre, pas vrai, Debouko?

Et ce "Debouko" qui sonnait exactement comme un "Boke" avait été accompagné d'un regard qui voulait bien précisément dire : "t'as pas intérêt à encore me bousiller la mise, ou c'est toi que je bousille". Ce à quoi Calpis répondit toujours par le même visage haineux, avant d'adresser à Sophie un regard un peu plus désolé, comme pour s'excuser :

C'est vrai, oui. D'autant que le français, au fond, c'est un peu plus mon rayon que le sien...

Tiens donc.--" On a vécu en France tous les deux, que je sache...

HJ : Gomen nee, j'ai changé la couleur de dialogu pour Sophie, mais ça reste dans les bleus !;P

C... Calpis Debouko.

- Ooooooh ! Il fait le timide, le petit Calpis ! lâcha tout doucement Montserra. Elle le regarder d'un oeil attendri comme une mère regarde son fils. Puis elle le pris dans ses gros bras et lui dit :

- Ne sois pas timide dont ! Viens faiwe un câlin à Montsewa !

Face à ce moment de "tendresse", un sourire se dessina sur les lèvres de Sophie. Elle aimait Montserra pour ça. Pour cette boule d'énergie pleine de tendresse.

Et vous, mademoiselle... Votre prénom, c'est Sophie, n'est-ce pas? C'est charmant comme prénom, très agréable à entendre, pas vrai, Debouko?

- Oui, c'est exact, je m'appelle Sophie Takeba. Mon père est d'origine japonais mais il a grandi à Paris.

Puis, Calpis pris à son tour la parole :

C'est vrai, oui. D'autant que le français, au fond, c'est un peu plus mon rayon que le sien...

Le visage de Montserra - qui tenait toujours Calpis dans ses bras - et de Sophie s'illuminèrent

Tiens donc.--" On a vécu en France tous les deux, que je sache...

- Vraiment ! Répondirent en coeur les deux serveuses

- L'Afwique Noiwe et la Fwance !

- Mais vous avez été partout ! Finit Sophie, Génial ! C'est si passionnant les voyages ! Puis-je vous demandez, Mr Ramune, où viviez-vous lorsque vus étiez en France ?

Tiens... Pas farouche, la Montserra. Mais au fond, Calpis ne disait pas non à un câlin, Ramune l'énervait par son incorrection. Aussi s'était-il laissé faire par Montserra sans broncher, comme un gosse qui est content de retrouver un peu de réconfort. Mais ce peu de calme fut de courte durée, puisqu'arriva la question de Paris et avec elle un autre gain d'intérêt de la part des deux serveuses. Intérêt qu'au fond, Ramune, dans sa fierté, était bien content d'avoir éveillé.

Eh bien, justement, le monde est petit... Nous nous trouvions aussi à Paris!

(...Mouaip. Le monde est petit ou la capitale est énorme, hein, c'est un peu au choix.)

Mais c'était il y a tellement longtemps... Qui sait, on y a peut-être croisé votre père!

Ce serait possible, oui... Il doit bien avoir notre âge!

Là, Ramune lança à Calpis un regard fort irrité, qu'il tenta de cacher aux yeux de Sophie notamment, sachant que de la part de Montserra il aurait probablement droit à trop de jugeotte ou pas assez pour comprendre. Si cette femme-là était vraiment comme elle avait l'air d'être... En tout cas, cette petite pique avait bien agacé Ramune, et nul doute que Calpis l'avait un peu fait exprès... Mais en même temps on ne peut pas accuser complètement le petit gros, après tout il a raison... Vu leur âge, et vu celui que Sophie avait l'air d'avoir, nos deux comiques pouvaient très bien avoir le même âge que le père de Sophie. Mais ce sujet déplaisait à Ramune, et il préféra retourner glaner de l'intérêt en passant à autre chose :

En vérité, nous avons été amenés à voyager beaucoup dans le passé... Nous sommes certes nés ici, mais nous avons été élevés en Union Soviétique, et par la suite nous sommes passés par l'Europe, d'où entre autres la France... Nous nous sommes rendus jusqu'aux États-Unis... Pas facile de vivre là-bas... Puis on s'est retrouvés Chine un court temps... Et puis l'Afrique... Je ne suis même plus certain de l'ordre. Toujours est-il que nous revoilà ici, à présent...

Sophie ne fut pas surprise de savoir que les compères ont habité à Paris. En même temps, c'est la capitale ! Mais ce fut la réponse de Calpis qui surpris la jeune serveuse :

- Sérieusement !? Cela aurait été génial ! Nous nous aurions connu plus tôt ! Lança-t-elle avec un grand sourire aux lèvres, Vous nous auriez raconté toutes vos aventures tous les deux !

Elle regardait tour à tour Calpis et Ramune. Puis son regard se figea sur Montserra. Cette-dernière tenait encore Calpis dans ses bras et elle observait à présent Sophie. Quelques minutes s'écoulèrent sans que chacun de dise mot. Ramune prit la parole et raconta ses voyages. Sophie avait pris une chaise et s'y était assise. Elle buvait les paroles de l'aventurier. Lorsque l'histoire fut terminé, Montserra libéra le petit gros et rappela à Sophie :

- Sophiiiie ! Il y a de nouveaux clients ! Et il ne faudwait pas que la patwon nous voit ...

- Oh mince, c'est vrai ! Tu as raison ! Vite remettons nous au travail ! Elle se retourna vers Ramune, Je serais enchantée d'écouter vos aventures.

Geste de gêne de Ramune, le bras replié derrière la tête, tandis qu'il apprenait que Sophie et Montserra devaient se remettre au travail. Et comme d'habitude, smiiile, ce terrible sourire de correction qui est tellement courant sur sa figure, même s'il est aussi tellement plus laid que les sourires sincères qu'il peut faire plus rarement.

Oh, je dois m'excuser de vous avoir pris de votre temps... À plus tard, mesdemoiselles!

Bon courage pour la suite!

Hum. Dans le cas de Calpis... Difficile de dire si le sourire était sincère ou pas. Il est certes avéré qu'il est rare que Calpis ne sourie pas sincèrement. Mais vu la vitesse à laquelle il avait changé d'expression à peine les deux serveuses éloignées, pour se tourner à nouveau vers Ramune et le fusiller du regard, on pouvait se demander si tout ça n'était dû qu'à la spontanéité. Et lorsque Ramune, qui faisait un signe de la main aux deux serveuses qui repartaient, toujours avec le même sourire mièvre, remarqua la tête que lui servait son petit gros de copain, ce fut à son tour de changer de visage. Ton discret, le plus discret possible du moins dans une telle situation :

...Eh bien, quoi?

Quoi, "eh bien quoi"?--" C'est plutôt à moi de le dire!

Pourquoi tu fais la gueule? C'est quoi, ton problème?

Mon problème? Mon problème c'est que tu joues les Indiana Jones devant une jeune femme qui aurait l'âge d'être ta fille! T'as vraiment aucune tenue!

Oh, je t'en prie! C'est à toi de dire ça? Je te signale que je ne faisais que sympathiser.

Mais bien sûr. Sympathiser avec cette tête-là. N'empêche que si je t'avais pas empêché, t'aurais sifflé tout à l'heure! Je ne veux pas dire, mais c'est d'une incorrection, c'est un coup à se prendre une gifle!

Allons bon... C'est cet imbécile-là qui vient me parler d'incorrection, maintenant.--" On aura tout vu!

Moi, au moins, je n'ai pas enchaîné les échecs avec les femmes à cause de comportements de ce genre!

Facile à dire quand on n'essaie jamais!

C'est pas tes oignons! Et... Et puis... Là n'est pas la question, d'abord, t'as vu l'âge qu'elle a, et toi l'âge que tu as? Y a quand même des limites!

Je te dis que je ne faisais rien... S'il y en a un d'incorrect dans l'histoire, c'est toi!

Les 2 demoiselles s'éloignaient peu à peu. Montserra regardait Sophie du coin de l'oeil. En effet, celle-ci avait réussi à écrire son numéro de téléphone fixe de son appart' sur un bout de serviette. Elle espérait de tout coeur que son grand aventurier aperçoive ses écritures de mouches sur sa serviette - Pourvu qu'il ne la jette pas, pourvu qu'il ne la jette pas - pensait elle. Elle marchait d'un air déterminé mais heureuse à la fois. Cela faisait sourire Montserra, elle aimait voir sa petite Sophie comme ça. Mais en fait elle l'aimait tout simplement. Aaaah ! L'amitié #

Du côté des deux vieux, la discussion continuait.

Mais tout de même... Tu ne vas pas me dire qu'elle ne te fait pas penser à quelqu'un.

Quelqu'un...? Ma foi peut-être, mais je ne vois pas qui...

Tachotchek. Tu ne trouves pas qu'elle a quelque chose de Tachotchek?

OH!

Dans un sursaut indigné, le petit gros, qui avait empoigné sa tasse de café pour se donner une contenance, manqua de s'en renverser la moitié sur les genoux. "Tachotchek", ou plutôt Natacha, c'était le nom de sa soeur. ...De ~leur~ soeur, puisque les deux compères avaient toujours considéré que de toutes façons ils avaient la même famille. Or Tachotchek, c'était un ange, une figure sacrée... On ne plaisante pas avec Tachotchek!

Comment OSES-tu. Oser comparer une femme à qui tu fais la cour à Tachotchek!

Mais je ne fais pas la cour, bon saaang...--" Je suis trop vieux pour ça, là. Tu es content?

NON! En quoi tu trouves qu'elle ressemble à Tachotchek, d'abord?

Reprends un peu ton calme, Boke...--" Tu ne nieras pas quand même que ses yeux ressemblent beaucoup aux siens, et qu'elles ont à peu près le même style de visage et la même façon de se tenir.

Calpis, à cet instant, prit une respiration et s'accorda un petit moment d'observation de la jeune serveuse. Ça lui arracha même un sourire, elle avait l'air heureuse et cet idiot de petit gros ne comprenait même pas trop pourquoi... Mais finalement il haussa les épaules et se tourna à nouveau vers son café, penchant la tasse vers sa bouche pour tâcher de la finir.

Bon. Je te l'accorde. Et c'est pour ça que t'es comme ça avec elle?

(Soupir de Ramune.) Je t'ai déjà dit que... Eeeeeh!

Le "Eeeeeh", c'était parce que la grande asperge venait de constater que Calpis, rien qu'en essayant de ~boire~ son café, venait de s'en foutre partout sur le col. Et le petit gros lui-même n'avait plus qu'à sursauter et constater les dégâts à son tour, avec l'air le plus penaud du monde.

Oh, zut...

Tu vas me tuer!--" Tu vas vraiment me tuer prématurément... Tiens, essuie-toi!

Pardon, Ramuwne...

Bon, vous vous doutez bien que, le hasard faisant bien les choses, la serviette en papier que Ramune venait de tendre vers Calpis pour lui essuyer le col lui-même, en vraie mère-poule qu'il était... Eh bien, c'était celle avec le numéro de Sophie. Et d'ailleurs Ramune le remarqua. Et au lieu de continuer à aider Calpis, il se tourna un peu à l'écart et se pencha davantage sur ces petites taches pour essayer d'en comprendre le sens. Du côté de Calpis, on espérait de l'assistance.

Dis, Ramune, la serv...

Ohooo!

Bon, c'était une sorte de "cri murmuré" pour rester discret, mais ça restait ce que ça restait... Une réaction. Et aussitôt, le petit gros fit sa commère derrière. "Quoi? Quoi? Laisse-moi voir!" Include me! Et Ramune le laissa voir. Et Calpis ouvrit des yeux ronds et se couvrit la bouche d'une main. Et on s'arrêtera là pour l'instant du côté des deux vieux parce que ce RP commence à être long. Wooow, cliffhanger nul et fin nulle... On s'améliore.

HJ : Hey hey ! Sacchan, ça te dirait de faire un RP "en téléphone" On ne voit pas les réactions de l'autre mais juste les paroles (on peut imaginer les réactions quand même ;P) Mais juste avec Sophie et Ramune : OKEY ? :3

HJ : Why not! XD Je sais pas trop ce que ça va donner mais pourquoi pas... J'aurais tout de même aimé ajouter d'autres éléments de réaction, en particulier de la part de Calpis, sur cette affaire... Si tu m'y autorises! XD J'ai juste voulu couper court parce que je voyais que mon RP s'éternisait, mais j'aimerais en rajouter un peu à l'occasion. Et ensuite je suis à toi! *SBAF* XD Drôle d'organisation tout ça.

HJ : XDDD Okay pas de soucis #

A présent, les deux serveuses servaient (wouuuuaaaah *SBAF*) les clients qui venaient d'arriver. Montserra avait du mal à passer entre les chaises à cause de sa petite bedaine mais ça ne gênait pas les visiteurs, loin de là ! Notre bonne grosse jeune femme avait une carrure qui ne collait pas à son caractère de grande gosse. Elle discutait sans problème avec les clients, elles rigolait avec eux. Et c'est ça qu'ils aimaient. Ils aimaient voir cette serveuse avec un grand smile aux lèvres, distribuant de la bonne humeur.
De son côté, Sophie gardait un oeil sur les deux compères. Rectification : Elle gardait un oeil sur Ramune. Qu'est ce que cette relation étrange allait-elle donner ?

Mais c... Mais comment... Comment c'est possible?! Une femme ne t'a jamais donné son numéro, jamais!

(Haussement d'épaules.) Il faut bien un début à tout, 'faut croire!

Mais non! Nooon! Pas à ton âge, enfin! Au nom du bon sens de n'importe quel homme moyen je te demande de passer ton chemin... Je t'en prie, même!

Pfu... Toi, un homme moyen? Je ris. HA.

Mais elle doit avoir trente ans de moins que toi! Ramune, réfléchiiis!

La voix suraiguë de Calpis, qui s'échappait en un mince filet de sa gorge serrée, exprimait le désespoir du petit gros à cet instant. Ramune savait aussi se comporter comme un idiot quand il voulait, mais tout de même, ce n'était vraiment pas le moment... Au fond il n'avait pas tort, s'ils n'avaient peut-être pas exactement trente ans de différence, ça n'allait pas chercher beaucoup moins loin... Et ce n'était pas raisonnable dans ce genre de cas.

Ne l'appelle pas, dis... C'est mieux. Promets-moi.

Je ne peux pas promettre ça. D'abord parce que ce n'est pas poli de ne pas rappeler quelqu'un qui vous laisse son numéro.

HJ : I guess I'm done. Même si ça finit encore en queue de poisson. Bref, comment tu veux t'organiser pour la suite?^^

HJ : Franchement, je sais pas due tout, je sais pas quoi répondre après ça ^^" Si tu veux continuer à RP, je peux genre écrire une phrase "les jeunes femmes continuent à servir" Mais bon, voila quoi ^^"