La base de sa magie repose sur le contrôle de l'eau, l'utilisation de celle présente autour d'elle ou sa création à partir des résidus d'eau qu'elle peut trouver dans l'air, les plantes ou le sol. Elle pourrait aussi drainer l'eau contenue dans un être humain ou un animal, mais elle s'y refuse. Elle peut ensuite modeler cette eau, lui faire prendre diverses formes.

✖ Shield : Un simple bouclier, léger, fait d'eau et d'épaisseur variable. Elle l'utilise surtout pour ralentir les attaques, qu'elles soient physique ou magique, mais il est plus efficace pour les attaques physique.
✖ Ishield : Un bouclier beaucoup plus résistant, puisque glacé. Il lui demande plus d'énergie, mais est crée aussi rapidement que "Shield". Plus le bouclier est épais, plus il lui demande d'énergie, donc elle se contente généralement de petits boucliers ou de Shield.
✖ Lightsculpt : Création et contrôle de créatures aquatiques, celles-ci sont surtout utilisées pour distraire ou divertir les gens.
✖ Isculpt : Création de statut assez solides utilisées pour combattre. A son niveau, Michiyo ne peut en créer qu'une par jour, puisque ça lui demande beaucoup trop d'énergie. Non maîtrisé.
✖ Aqua-aid : Création d'une fine pellicule d'eau bleu translucide qui accélère la guérison des blessures superficielles de manière très rapide, quelques minutes au maximum.
✖ Healing : Une variante d'Aqua-aid qui soigne en profondeur et demande donc plus d'énergie. A moitié maîtrisé.
✖ Purify : Michiyo peut éliminer de l'eau toute substance étrangère, allant du poison à l'alcool. Non maîtrisé.

Les réserves magiques de Michiyo n'étant pas bien grandes, elle n'est pas une "combattante", et l'utilise très peu, et si elle l'utilise c'est généralement pour aider les gens.
NB : Sa nature de naïade lui permet de respirer sous l'eau.

Oubliez tout ce que vous saviez de Michiyo pour ne garder dans votre esprit que celle qui se présente à vous aujourd'hui. Bien sûr, certaines choses ne changent pas, comme sa taille ou sa corpulence. Michiyo peine toujours à atteindre le mètre soixante et elle est toujours aussi fine qu'avant, un corps svelte et musclé, puisque malgré les apparences la jeune fille est une sportive. Effectivement, son corps en lui même n'a pas changé, sa peau est aussi lisse qu'avant, d'un teint légèrement halé qui lui va si bien, et son visage est reconnaissable, mais ce qui change, c'est surtout son attitude. Oubliée la Michiyo peu sûre d'elle, elle a maintenant gagné en assurance, et ça se ressent dans sa démarche, dans sa façon de se tenir droite. Finalement, Michiyo est toujours la même, seule son « maintien » a changé...

En tous cas, ses magnifiques yeux, bleus et pétillants, sont toujours les mêmes, deux iris pleines de douceur, qui vous regarde sans vous juger, sans dissimuler les pensées de la jeune fille. On lit en elle comme dans un livre ouvert, ce qui ne change pas d'avant, la seule différence étant qu'à présent, cette transparence est volontaire. Son regard est appuyé par de longs cils, souvent souligné par un simple coup de crayon, et son visage est lui aussi resté le même, tout en étant différent. Son sourire est plus assuré, plus franc, et ses joues bien moins souvent rosées par l'embarras. Ses cheveux sont toujours aussi bleu, elle a abandonné sa frange, la laissant pousser pour que ses cheveux encadrent son fin visage, tantôt séparé au milieu, tantôt séparé sur le côté. Sa chevelure est lisses et soyeuse, et si vous connaissiez Michiyo avant, vous remarquerez que ses cheveux ont bien poussé, tombant jusqu'en dessous de ses épaules, bien loin de son ancien carré, mais, en comparaison, la plus grande différence se situe ailleurs, au niveau de ses deux mèches blanches/argentées qui partent de derrière ses oreilles et finissent dans son cou, une fantaisie qu'on a jamais vu sur l'ancienne Michiyo...

Son style vestimentaire lui s'est bien diversifié. Elle a toujours ses jupes et chaussettes hautes qui étaient auparavant sa marque de fabrique, mais elle les porte maintenant avec de simple T-shirt à imprimé, qui donne une autre image par rapport à ses pulls et col roulés qu'elle portait avant. Mais en réalité, elle ne porte plus ses jupes si souvent, et préfère les jeans ou les shorts, dans lesquels elle peut bouger sans craindre de dévoiler ses dessous. Mais elle n'a pas abandonné sa féminité pour autant, puisqu'elle a maintenant plusieurs robes légères qu'elle porte si le temps le permet avec des vestes dans le genre imitation cuir de diverses couleurs.

Si Michiyo avait été à 100% humaine, on aurait put s'arrêter là, mais le fait est que le temps a beau s'écouler, ses deux natures magiques n'ont pas disparu. En tant que fée, elle est toujours capable de faire apparaître des ailes dans son dos, des ailes bleues et translucides, semblable à un ciel étoilé, qui ont gagné en puissance puisqu'elle est maintenant capable de porter quelqu'un d'environ son poids lors de ses voyages. Le plus grand changement se situe au niveau de sa nature de naïade, puisqu'elle maîtrise maintenant parfaitement cette forme. C'est à dire que Michiyo peut rendre son corps entièrement liquide, constitué d'eau, et elle peut aussi décider de ne transformer qu'une partie de son corps... Dans cet état, elle peut soit conserver sa silhouette, soit être aussi fluide que l'eau et se déplacer sous forme de flaque. L'inconvénient majeur étant qu'elle ne peut transformer ses vêtements en eau, et que ses deux formes ne sont pas combinables.

« Tu n'as pas changé, tu es toujours la même altruiste, prête à aider les autres à tes dépends. »
L'altruisme, le principal trait de caractère de Michiyo, un trait de caractère qui ne s'est pas atténué avec le temps. Elle aime prendre soin des autres, se préoccuper de leur bien, ou aider toute personne qu'elle voit dans le besoin. C'est un réflexe, une façon de vivre, et pour elle ignorer quelqu'un dans le besoin reviendrait à se renier elle-même. Pourtant son altruisme a changé, elle ne pense plus que pour aider les gens, elle doit renoncer à son propre bonheur. Elle fait bien sûr passer les autres avant elle, elle les aidera avant de s'occuper de son bonheur, mais elle sait qu'elle y a droit, et travaille à se construire son propre bonheur lorsqu'elle a du temps libre.

« Tu as vu la mort de prêt, deux fois, tu as vu le sacrifice de ton meilleur ami, pour toi... »
Michiyo a une étrange relation avec la vie, la mort, et elle sait plus que quiconque que la vie est précieuse, que c'est un don, et qu'il faut en prendre grand soin. Elle respecte la vie de chaque être vivant, humains, animaux et créatures magiques, et ne supportes pas qu'on bafouille le droit de vivre de chaque être. Elle n'aurait jamais rien dit pas le passé, mais maintenant elle osera s'interposer, même face à quelqu'un qu'elle apprécie, car elle est maintenant forte de ses convictions, et les assume pleinement. Michiyo n'as en réalité pas changé, elle s'est juste affirmée...

« Tu t'éloignes dès que tu vois de l'alcool, tu sais quel effet ça a sur toi. »
Sa sensibilité à l'alcool reste sa marque de fabrique, une sensibilité zéro, voir négative, car la moindre goutte de ce breuvage est capable de la rendre saoule, et même l'odeur de l'alcool lui monte rapidement à la tête. C'est sûrement quelque chose qui ne changera jamais, alors elle se tient aussi loin de l'alcool que possible, car elle n'aime pas le comportement frivole qu'elle adopte lorsqu'elle est saoule, ces airs de fille fragile dès que l'alcool lui monte à la tête. Car elle se voudrait forte.

« Toi et les hommes, ça a toujours été toute une histoire, t'es un peu Tsundere sur les bords. »
C'est vrai qu'il est difficile de décrire sa position vis à vis du sexe masculin, car elle a toujours considéré qu'elle n'avait pas le droit à l'amour, qu'aimer l'empêcherait d'aider les autres efficacement. Mais même si sa vision des choses a changé, elle a toujours autant de mal avec la romance, pour une raison assez étrange, en faite. Car elle se veut psychologiquement forte, elle ne veut pas avoir besoin d'une présence masculine pour se sentir vivante, pour la soutenir. Et elle n'aime pas non plus être traitée comme une faible femme, donc elle a du mal à accepter l'aide d'un homme quand elle sait que c'est quelque chose qu'elle peut faire elle même. Et si certains la qualifie de Tsundere, c'est parce qu'elle a toujours autant de mal à accepter les marques d'affections "romantiques", mais au moins elle ne frappe plus, comparé à avant.

« Ton sens de l'orientation est apocalyptique, tu te perdrais si t'avais un GPS... »
Michiyo n'a jamais eu le sens de l'orientation, et ne l'aura surement jamais. Elle a beau connaître un endroit, elle s'y perdra toujours, pour des raisons assez obscures. Elle a beau faire tous les efforts du monde, l'amélioration semble impossible, elle a pourtant essayer les cartes, les boussoles, mais rien n'y fait, elle finit toujours par se perdre. C'est comme un don, chez elle, alors ne jamais lui demander de faire le guide, vous n'arriverez à destination qu'après avoir tourné en rond plusieurs heures...

« Tu es sportive, tu aimes lire, tu es une fille comme les autres, tu as des passions. »
Ce serait un terrible préjugé de se dire que l'unique passe-temps de Michiyo est d'aider les autres, ou qu'elle passe son temps libre à faire du bénévolat. Après tout Michiyo est une sportive, elle aime la gymnastique, mais elle n'est pas non plus constamment en train de faire du sport, loin de là même. Elle aime aussi beaucoup lire, un peu de tout, elle n'a pas de genre de prédilection. C'est une fille comme une autre, qui aime certaines choses, comme le chocolat, les balades dans la nature ou observer le ciel étoilé, et en déteste d'autre, comme les insectes rampants, le macha ou qu'on lui fasse des compliments. Certaines choses ne changent pas...

L'histoire de sa naissance est compliquée, et très invraisemblable, mais elle est nécessaire pour comprendre la nature de la jeune fille, pour comprendre ce qu'elle est aujourd'hui. Sa mère était une jeune australienne, qui était tombé amoureuse d'un jeune cadre japonais, qui travaillait dans une succursale de l'entreprise basée en Australie. Rapidement l'amour fut réciproque, et de cette union résultat une grossesse, Michiyo allait voir le jour. Le couple s'installa au Japon le temps de l'accouchement pour des raisons professionnelles, et c'est à cette époque que sa mère apprit la langue de son mari. Lors d'une balade en milieu rural, le couple s'arrêta non loin d'une petite ville assez spéciale, qui vivait en harmonie avec certaines créatures magiques, et plus précisément des fées et des naïades. Et ce sont deux de ces créatures magiques qui, en voyant la mère de Michiyo, ont découvert la triste vérité. L'enfant que portait cette femme était fragile, trop fragile, et il n'aurait pas survécu à l'accouchement. Alors pour lui éviter de mourir à la naissance, elles sacrifièrent leur vie pour "fusionner" avec cet enfant, pour qu'elle acquière suffisamment de force pour faire ses premiers pas dans la vie... Bien sûr, cette fusion impliquait que Michiyo perde une partie de sa nature humaine, pour devenir en partie fée, en partie naïade, alors ses parents furent mis au courant, par le biais d'une lettre, pour ne pas qu'ils soient surpris si un jour les pouvoirs de leur fille se déclaraient sans crier gare...

Finalement, l'accouchement se déroula sans encombre, Michiyo était un bébé en pleine forme, pour le plus grand bonheur de ses parents. Après quelques mois passés au Japon, son père dû de nouveau retourner en Australie dans le cadre de son travail, et la nouvelle petite famille déménagea donc. Le début de sa vie fut assez tumultueux, si on considère l'âge à partir duquel elle a commencé à parler et à marcher, à rencontrer d'autres enfants de son âge. A vrai dire, ces rencontres n'étaient pas très fructueuse, car elle finissait toujours par vexer les autres enfants, se disputer, parfois même se battre, et finalement, elle ne se faisait jamais d'ami. Tout du moins, jusqu'à ce jour où elle rencontra Lucas, qui fut le premier enfant à lui tenir tête, à lui répondre, et finalement à "l'apprivoiser", et il devint son premier ami. C'est après sa rencontre avec Lucas qu'elle s'est rendu compte que les amis étaient important, et qu'elle n'avait pas le droit de faire du mal aux autres. C'est pour s'excuser de son comportement qu'elle est devenue avenante avec les autres, qu'elle a commencer à s'occuper d'eux, et il faut croire que depuis, c'est resté...

Depuis elle sait s'ouvrir aux autres, elle s'est fait d'autres ami, notamment un sympathique gay, un blond nommé Alex Carter. Elle vivait sa vie comme n'importe quel enfant, se trouvant des passions, des jeux, allait à l'école, où elle était plutôt studieuse. Sans oublier son apprentissage du japonais, la langue maternelle de son père. C'était une vie des plus banales, qu'elle partageait avec ses amis, jusqu'à ce que la monotonie soit rompue, l'année de ses 11 ans. La boîte pour laquelle son père travaillait battait de l'aile, et la succursale australienne fut fermée. La famille fut donc rapatrié au Japon, et Michiyo dû abandonner ses amis... Son arrivée au Japon sut assez difficile, elle avait besoin d'un grand temps d'adaptation. Que ce soit pour se faire aux coutumes, aux marques de respect, ou pour finir son apprentissage de la langue, elle ne réussi pas à s'y faire suffisamment rapidement, et n'intégra une école que plus tard, une école de transition avant d'être transférée à Mahora, alors qu'elle est âgée de 14 ans. Elle quitta donc sa famille pour s'installer au pensionnat, et dans ses bagages s'est glissée une étrange information, lui apprenant qu'elle n'était pas totalement humaine...

Ses premiers mois à Mahora furent peut-être les plus agréables de son séjour, et pour une raison assez simple : elle ne questionnait pas encore sa propre identité. En effet, malgré la nouvelle qu'elle venait de recevoir, elle était choquée, mais elle l'acceptait. Et c'est même rapidement qu'elle trouva d'autres personnes qui, comme elle, étaient hors du commun, et qui l'aidèrent à comprendre le fonctionnement de ses pouvoirs. C'était une époque où elle prenait les choses comme elles venaient, sans se poser d'autres questions. Tout ce qui lui importait, c'était de se faire des amis, et d'avoir une scolarité bien remplie...

Rapidement, un évènement la fit douter, sur ce qu'elle était, ce qu'elle devait faire. L'arrivée de Lucas à Mahora. Son meilleur ami n'était pas au courant de ses autres natures, et encore moins au courant pour l'existence de la magie. C'est quelque chose qu'elle devait lui cacher, pour le préserver. Pourquoi ? Elle n'en savait rien, mais elle suivait son instinct, et étrangement la présence de son meilleur ami la stressait plus que de raison, elle qui aurait du se sentir soulagée d'avoir à ses côtés quelqu'un qu'elle connaissait bien et qui, en retour, la connaissait tout autant. Les mois passèrent, et malgré ses efforts, Michiyo ne put cacher la vérité autant qu'elle l'aurait voulu. Pourtant Lucas l'acceptait toujours pour ce qu'elle était, affirmant qu'elle était toujours la même qu'avant. C'était un soulagement, pourtant elle n'allait pas tarder à replonger, et cette fois ce serait encore pire...

En effet, peu de temps après, elle reçut une étrange lettre, dans laquelle on lui donnait rendez-vous dans la cours. Le but de l'expéditeur était de regrouper tous les magiciens, pour ensuite les éliminer. Une mission reçu par une jeune tueuse à gage, qu'elle allait effectuer de sang froid, malgré le fait qu'elle n'avait aucune chance contre un groupe de magiciens. Pourtant ce jour là, la seule mort fut celle de Lucas, son meilleur ami, presque son frère, qui s'était interposé pour la sauver, qui avait échangé sa vie contre la sienne. Michiyo était effondrée, elle ne souhaitait pas tout ça. Sa vie n'avait que peu d'importance à ses yeux, en comparaison. Pourtant c'était lui qui était mort, pas elle... Elle a longtemps déprimé, plus rien n'avait d'importance pour elle. Et elle aurait continué ainsi si on ne l'avait pas aidé, si on ne lui avait pas rappelé l'importance de la vie, et surtout, si on ne lui avait pas fait réaliser que Lucas ne souhaiterai pas qu'elle renie ainsi sa vie, la vie qu'il avait protéger. Alors elle s'est reprise, mais elle n'était plus la même qu'avant...

Elle avait beau se comporter comme avant, le doute avait pris place dans son esprit. Elle ne savait plus qui elle était, une humaine ? Une créature magique ? Elle avait l'impression d'avoir perdu son identité, pourtant, malgré toutes ces pensées négative, elle gardait le sourire. Elle s'était même fixé un but : s'assurer que la magie ne blesse quelqu'un qui ne connait pas son existence. Mais elle était trop faible, jamais elle n'aurait put protéger quelqu'un avec son niveau actuel. Elle essaya donc de s'entraîner, de s'améliorer, seule. Ce qui n'était malheureusement pas très efficace. Et c'est alors qu'elle se souvint de ces deux filles qui étaient venu la voir, lors de sa période de déprime. Elles lui avait parlé d'un village, qui vivait en harmonie avec fées et naïades, et avaient proposé de lui apprendre à se servir de ses pouvoirs. Ce qu'elle avait refusé à l'époque. Mais maintenant qu'elle le voulait, elle ne savait pas où se rendre... Mais la bibliothécaire de l'époque, une femme qu'elle ne connaissait pas, et qui pourtant lui semblait si familière, lui proposa de l'aider, et la guida jusqu'au dit village. C'est ainsi qu'elle quitta Mahora pour s'entraîner, après avoir bien entendu reçu l'accord de ses parents...

Pour Michiyo qui avait grandit sans connaître l'existence de la magie ce village était impressionnant, bien plus que Mahora, car les humains, pourtant sans pouvoirs, vivaient en harmonie avec ces êtres différents en connaissant leur existence. La magie n'était pas cachée, comme elle devait l'être à Mahora, et ce fut la première chose qui la choqua une fois arrivée dans ce village. Pourtant, elle s'intégra sans aucun problème, les gens étaient souriant, heureux de la voir elle qui représentait les trois races coexistantes dans leur village. Pour la première fois depuis des mois, voir des années, elle ne se sentait plus étrangère, elle ne se demandait plus quelle était sa nature, car elle se rendait compte que les trois faisaient parti d'elle même. Et ce fut son premier pas vers l'assurance : ne plus douter d'elle même.

Sa vie dans ce village était assez tranquille, l'atmosphère y était paisible, les gens serviables, et jamais elle n'a été traitée comme une étrangère. Elle pouvait considérer les gens de son âge comme des amis, et les adultes appréciaient sa serviabilité. Elle ne doutait plus d'elle même, elle arrivait à avancer, à s'affirmer, et même si elle n'a fondamentalement pas changé, elle se trouvait transformée, différente d'avant. Bien entendu, elle apprenait en parallèle à maîtriser ses pouvoirs, puisqu'elle était là pour ça. Son nouveau cadre de vie était agréable, elle s'y plaisait, et pourtant elle a décidé de le quitter. Ce village lui avait apporté ce dont elle avait besoin, pourtant elle sentait que ce n'était pas sa place. Elle fit donc tout ce qu'elle put pour s'améliorer le plus vite possible, et une fois que son niveau lui parut satisfaisant elle se prépara à retourner à Mahora. Cette école lui avait apporté beaucoup, et même si elle y avait aussi beaucoup perdu, elle avait cette étrange envie de s'y retrouver, de revoir ces lieux familiers, et sûrement quelques visages aussi...