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 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!

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Tout-puissant


Satsuki Yotsuba
Satsuki Yotsuba

▬ INSCRIPTION : 11/07/2006
▬ ÂGE : 31

▬ MESSAGES : 55086
▬ LOCALISATION : Dans un endroit que j'aime.


Feuille de Perso
▬ NOM : Satsuki Yotsuba
▬ CLASSE: 2A
▬ AMOUREUX(SE) DE : Watashi wa koko ga harimasu kara...^^


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MessageSujet: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptySam 12 Mai - 15:50

Titre : 112 mains serrées
Auteur : Akhts (Satsuki Yotsuba)
~Les personnages féminins, Negi, le directeur, etc. sont issus du manga Negima, © Ken Akamatsu. Les autres personnages (les 25 garçons) ont été crées par moi, avec l'aide des membres de ML!? et celle d'UnNegi de MA.~


Voici donc la première partie, sur laquelle j'ai passé mon après-midi entier...

112 MAINS SERRÉES — CHAPITRE 1 — ARRIVÉE EN MASSE

Negi frappa à la grande porte.
Un instant plus tôt, la conseillère Shizuna-sensei lui avait annoncé, au coeur même d’un cours, que le directeur cherchait à le voir... Le petit professeur avait quitté une 3-A qui ne semblait attendre que son départ ; en ce moment même, elles devaient être en train de chahuter en choeur dans le dos du professeur Nitta, devant lequel elles se tairaient presque aussitôt, pour recommencer leur brouhaha une fois l’alerte passée...
Negi eut un soupir. Pourquoi était-ce de cette classe si agitée, si intenable qu’il devait s’occuper? Toutes les classes de troisième année étaient-elles comme ça? Et s’il avait eu affaire à des garçons, aurait-ce été différent?

—Entrez!
La voix éraillée du directeur sortit Negi de ses pensées. Ouvrant donc cette grande porte, il pénétra dans le bureau obscur, s’avança vers le vieil homme en s’inclinant avec respect.
—Bonjour, M. le directeur. Vous vouliez me voir...?
—En effet, Negi-sensei, j’aurais une petite contrainte à vous soumettre...
Une contrainte? Negi en avait déjà assez... Ces ennemis démoniaques que lui attirait son statut d’apprenti magicien, ces tâches à accomplir pour devenir un Magister, ces trente-et-une élèves si remuantes... Mais de bon coeur, il ne refusait jamais une requête du directeur, sachant que ça l’aiderait peut-être même à progresser... Negi n’était pas du genre à se plaindre.
—Laquelle, Konoe-sensei?
—Il s’agirait d’un test... Je voudrais tenter de faire cohabiter votre classe de 3-A avec une classe du collège Tezuka Gakuen à Ôsaka, avec lequel notre école est jumelée, pour une période de sept jours. La classe en question rassemble vingt-cinq élèves de quatrième année, expliqua le directeur.
—Vous voulez dire que je devrais m’occuper de vingt-cinq jeunes filles de plus? s’écria Negi qui, surpris, commençait à se demander s’il devait accepter cette fois.
—Euh, vous faites erreur... Tezuka Gakuen est une école de garçons...
—De garçons...? répéta le jeune magicien, de plus en plus étonné.

Pourquoi envoyer ainsi une classe de garçons dans une école de filles? Était-ce parce que ces collèges étaient jumelés? En quoi consistait ce fameux test? Ce que Konoe-sensei expliqua ensuite répondit à sa question :
—J’aimerais voir si je peux faire de Mahora un établissement mixte. Nous avons, je pense, les moyens et la place nécessaires pour accueillir des garçons au sein de l’internat... Mais mes propres réflexions ne suffisent pas ; je me dois de faire un essai avant de mettre aveuglément ce projet à exécution!
—Je comprends, acquiessa Negi. Vous voulez donc que ma classe contribue à cette expérience?
—En fait, je l’ai également demandé aux autres professeurs principaux, objecta le directeur, mais aucun n’a accepté. Vous êtes la dernière personne qui puisse m’aider, Negi-sensei...
Faisant de nouveau passer sa bonne foi avant tout le reste, le jeune professeur décida de suite d’accepter :
—Si je suis le seul qui puisse le faire... Je suis à votre service, Konoe-sensei!
—Je n’attendais pas moins de vous, sourit le vieil homme.

—Quand commence l’expérience? s’enquit Negi avec motivation.
—Aujourd’hui même.
—Vous dites?!
Negi était très pris au dépourvu... Mais le directeur ne sembla pas le remarquer.
—Un car de Tezuka Gakuen est en route, et à ce propos...
Il regarda sa montre.
—...Il devrait arriver dans très peu de temps. C’est l’affaire d’un quart d’heure.
—Q... Quoi?!
Un quart d’heure? C’était tellement soudain! Commençant à paniquer, le petit professeur se mit à lancer des questions à la va-vite.
—Comment dois-je les accueillir? Dois-je prévenir ma classe? Est-ce qu’on va me prendre au sérieux? Et s’ils n’aiment pas l’école? Et s’ils n’aiment pas la classe? Et...
—Calmez-vous, Negi-sensei, le coupa le directeur. Préparez simplement votre cours et rejoignez votre classe. Je me charge de les accueillir et de les conduire à votre classe. À dans un instant.
Sur ce, Negi salua le directeur et quitta le bureau à la hâte vers la salle des professeurs.


—Taisez-vous maintenant!
Les cris d’Ayaka Yukihiro étaient cependant inutiles face à la masse grouillante et bruyante de ses trente camarades qui profitaient pleinement de ce petit répit.
Les jumelles Naritaki s’en donnaient à coeur joient et jouaient à chat à travers la pièce, zigzaguant entre les pom-pom girls qui improvisaient une chorégraphie. Mana Tatsumiya, toujours assise à sa place, s’exerçait tranquillement au tir au pigeon sur les shurikens que Kaede Nagase lui envoyait à vive allure. Hakase Satomi s’était lancée dans une consultation improvisée de son robot Chachamaru, sous le regard curieux d’Ako Izumi, Yûna Akashi et Akira Ookouchi, qui auraient été plus à l’aise dans une salle de sport pour s’amuser. Chizuru Naba donnait à son amie Natsumi Murakami une petite leçon sur la vie que Natsumi n’entendait que d’une oreille, en train de ruminer encore et toujours sur son physique qui la déprimait. Les flashes de l’appareil photo de Kazumi Asakura fusaient à travers la salle, tandis que Makie Sasaki se donnait en spectacle avec son ruban. Satsuki Yotsuba et Chao Lingshen arpentaient la classe à la recherche de qui voudrait des nikuman à manger. Kû-Fei pratiquait des techniques d’arts martiaux dans le vide, tandis qu’Asuna Kagurazaka, Konoka Konoe et Setsuna Sakurazaki discutaient avec énergie. Yue Ayase, Nodoka Miyazaki et Haruna Saotome étaient sans doute les plus calmes de toutes, sans compter la froide Evangeline et l’invisible Sayo : elles papotaient un peu tout en lisant.

La malheureuse déléguée avait beau réclamer encore et encore le silence, elle n’était pas plus efficace que Negi lui-même, qui du haut de ses dix ans ne faisait jamais le poids face à cette horde de filles déchaînées. D’ailleurs, le petit magicien venait d’entrer dans la pièce, mais c’était comme s’il était invisible ; seule Ayaka l’avait remarqué et le salua respectueusement, puis elle s’excusa :
—Impossible de les faire se calmer, Negi-sensei...
—Je m’en occupe, Iinchou-san, merci de vos efforts...
Sur ce, Negi se mit à réclamer le silence, mais ses cris étaient vite couverts par la cacophonie qui persistait des trente-et-une jeunes filles. Il commençait à se sentir découragé... Et les élèves de Tezuka Gakuen qui allaient arriver d’un instant à l’autre...

Tout à fait à propos, le directeur passa à cet instant devant la classe et, à sa suite, vingt-cinq silhouettes se massèrent dans le cadre de la porte. Konoe-sensei quitta sa suite avec un simple “Je vous laisse” et disparut dans le couloir.
À la vue d’un tel attroupement à l’entrée de leur classe, trente-et-une têtes dispersées çà et là dans la pièce se tournèrent en même temps vers la porte. Presqu’aussitôt, le silence se fit et plus aucune fille ne bougeait dans la classe.
—Ohayo gozhaimasu, s’écrièrent en choeur les élèves de Tezuka.

Le temps parut suspendu un instant, puis le brouhaha de la 3-A reprit, mais pas pour les mêmes raisons ; les réactions étaient multiples :
—Eeeeeeeeeh?! Qu’est-ce que des garçons font là?
—Mh, ils ont l’air plutôt sympas!
—Negi-sensei, c’est qui ces types?
Negi n’eut même pas le temps de s’expliquer, que l’effet inverse se produisit chez les garçons : la cacophonie redoubla de volume :
—Elles l’ont appelé sensei... C’est quand même pas ce petit garçon leur prof?!
—Elles sont mignonnes, ces filles!
—C’est quoi cette bande de folles...?
—Quel bazar! Quel bruit!
On ne s’entendait plus. Malgré tous leurs efforts, Negi et Ayaka ne faisaient pas le poids face à maintenant cinquante-six personnes déchaînées.

Ce fut une voix masculine qui couvrit le boucan.
—Silence, vous tous! De faire un bazar pareil dès notre arrivée nous donnerait mauvaise réputation devant toutes ces jolies jeunes filles!
Dans le silence le plus complet, un garçon qui devait être l’un des plus âgés, aux cheveux mi-longs qu’il portait à merveille et à la carrure virile, s’avança devant ses camarades. À sa vue, plusieurs filles de 3-A ouvrirent de grands yeux : il semblait autoritaire, mais il était surtout très beau!
En revanche, du côté des garçons, on était aussi dégoûté que les filles étaient impressionnées par le jeune homme. Un murmure agacé s’éleva derrière lui :
—Encore cet imbécile de Takumi...
—On t’a pas sonné!
—Toujours à ramener sa fraise, celui-là...
Le garçon les nargua du regard, un sourire narquois aux lèvres, puis s’inclina gracieusement devant les jeunes filles.
—Permettez-moi de me présenter, dit-il. Mon nom est Takumi Inoue, ravi de faire la connaissance d’aussi belles collégiennes...
Takumi reçut en retour un sourire presque général de la part des filles. Il leur rendit ce sourire et poursuivit en ignorant ses camarades qui le singeaient derrière lui :
—Nous sommes la classe 4-C du collège Tezuka d’Ôsaka, jumellé avec le vôtre et nommé ainsi en mémoire du grand maître manga Osamu Tezuka, qui est né précisément dans notre ville(<--Authentique, sauf bien sûr l’existance de ce collège)... Nous sommes venu ici dans l’objet d’une expérience qui permettra à votre directeur de savoir s’il peut faire de Mahora une école mixte... Nous resterons sept jours parmi vous.
Un murmure d’avis partagés parcourut la 3-A.
—On n’a jamais été prévenues de ça!
—Depuis quand c’est décidé?
—Ne soyez pas si surprises, intervint Negi. Moi-même, je n’ai été prévenu qu’aujourd’hui, quinze minutes avant l’arrivée de ces messieurs pour être précis...

—J’espère que nous nous entendrons bien, osa soudain l’un des garçons, aux cheveux courts et châtains, de taille moyenne et à l’air innocent.
—Comptez sur nous!
Ayaka Yukihiro, qui venait de parler, semblait avoir oublié la pagaille qui s’était déroulée juste avant et avait repris tous ses airs pompeux.
—Moi, Ayaka Yukihiro, déléguée de classe de la 3-A, je ferai en sorte que cette période passée avec les élèves de Tezuka se passe pour le mieux! N’est-ce pas, vous toutes?
La 3-A toute entière s’inclina et la plupart ajouta :
—Oui! Comptez sur nous!

Soudain, une voix s’éleva du chorus de jeunes filles :
—Mon cousin! Mon cousin UnNegi est là -aru!
Poussant ses camarades, Kû-Fei se fraya un chemin vers un grand garçon dont les cheveux noirs masquaient une partie du visage.
—Un... Negi? répéta Negi, qui trouvait ce prénom étrange et... Agressif envers le sien?
—Cousin UnNegi, qu’est-ce qui t’amène -aruka? voulut savoir Kû-Fei.
—Quelle question, Kû-Fei-chan, répondit ce dernier en souriant, je fais partie de la classe aussi!
—Yahoo! exulta la jeune chinoise. Je vais avoir mon cousin avec moi pendant douze jours!
Et le fameux UnNegi eut droit à un free hug.
“Kû-Fei a un cousin?” s’étonna Chao.
“C’est moi ou il me regarde, lui...?” songea Yue.

—Bien! Kû-Fei, du calme, s’il te plaît! Minnasama, pouvons-nous commencer le cours? s’enquit Negi.
—Ce petit gosse est donc bien leur prof, souffla un garçon assez grand et brun, l’air assez sérieux.
—Mais où va le monde? ajouta un autre garçon qui semblait être son miniature, en moins réfléchi.


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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptySam 12 Mai - 16:02

KYAAAAAH C'EST COOL! J'adore! affraid
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptySam 12 Mai - 16:07

sugoi affraid
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptySam 12 Mai - 16:07

j'aime bien o^^o
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 0:42

Merci, mais plus je regarde, plus je trouve le chapitre 1 un peu court Like a Star @ heaven J'essaierai de faire mieux au chapitre 2!
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 7:44

Trop bien ^^^^^^^^
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 7:46

Arigatou~
Le chapitre 2 est en cours d'écriture... Il promet d'être plus long que le premier! Dans ce chapitre, j'aimerais organiser des premières rencontres entre les garçons et les filles...
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 10:44

mouhaha unnegi(j'aime myen ce nom mais on s'en fout PTDR)je suis avec toi pour la froide yue Laughing
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 11:01

C'est déjà décidé d'avance!
Bon, par contre, plus j'écris et plus je me rends compte que j'aurai jamais assez de place dans un chapitre pour présenter tout le monde... Yûsuke et Tatsuya ont un beau passage bien à eux... Mais du reste, pour certains persos, il faudra attendre...
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 11:22

J'adoooore! :) :love: Bravo Satsan! Bravo! :D
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Satsuki Yotsuba
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 11:34

Chapitre 2 et 3 terminés!

112 MAINS SERRÉES — CHAPITRE 2 — UNNEGI PROFESSEUR?!

Cinquante-sept personnes dans une même classe, ça faisait beaucoup.
C’est pour la plupart sans rechigner que les élèves de Tezuka acceptèrent d’assister au cours assis par terre entre les tables... Les plus réservés au fond, les plus pervers pas trop loin des chaises des jeunes filles en jupe. On s’observait discrètement. On échangeait des regards, on découvrait l’autre classe personne par personne.
Pourtant, personne ne parlait. Seule, la petite voix de Negi qui psalmodiait des mots d’anglais se faisait entendre.

—Bien, pour me traduire ce texte, je vais demander à... L’un de ces messieurs...
Cherchant parmi les personnes assises sur le sol, il s’arrêta sur le jeune garçon châtain qui avait pris la parole tout à l’heure.
Il s’apprêta à consulter la liste des élèves de Tezuka, que Mlle Shizuna lui avait apportée de la part du directeur au début du cours. Vingt-cinq noms s’alignaient de haut en bas :

Aoki Jiro
Endô Hideaki
Fujii Chomei
Fujita Aki
Inoue Takumi
Katô Tomoya
Kobayashi Ryô
Kondô Kôhei
Maeda Toshio
Miura Shun
Mori Masao
Nakagawa Daichi
Nakagawa Kaito
Nakamura Yûsuke
Nishimura Hiroki
Nonakamura Tatsuya
Okara Yûki
Ôta Shinichi
Ueda Ichiro
UnNegi-related name
Satô Shigenobu
Tanaka Shiro
Tenge Tomoo
Watanabe Katsuo
Yamazaki Saburo

Bon. Il connaissait déjà UnNegi et Takumi... Cependant, il se rendit compte d’un détail plutôt gênant : à l’inverse du trombinoscope de la 3-A, il n’y avait aucune tête à côté des noms... Comment savoir qui était ce garçon? Autant poser la question, tout simplement.
—Quel est votre nom? lui demanda-t-il finalement.
—Tenge, Tomoo Tenge, répondit jovialement le garçon en se levant d’un bond.
Negi, lui faisant signe de se rasseoir, lui indiqua la jeune fille à côté de laquelle il se trouvait.
—Tenge-san, veuillez suivre avec Asuna Kagurazaka, s’il vous plaît...
Dans un soupir, la camarade de chambre de Negi s’accroupit à côté de Tomoo pour lui montrer son livre.
—Ce texte-là, indiqua-t-elle dans un souffle.

Tomoo commença alors à traduire, mais sa performance fut pour le moins minable... Il s’avéra que son niveau d’anglais n’était pas des meilleurs, et les mots salutaires qu’Asuna lui soufflait n’étaient pas salutaires le moins du monde.
Au milieu du texte, Negi l’arrêta finalement :
—Euh, c’est bon, Tenge-san, je vais demander à quelqu’un d’autre de traduire... Un volontaire?
Quelques mains se levèrent, et parmi elles celle du fameux cousin de Kû-Fei. UnNegi... Voilà un nom que Negi retiendrait.
—Oui, UnNegi-san... À vous de jouer. Je vous laisse suivre avec Kû-Fei...

La traduction d’UnNegi était tout simplement brillante. Non seulement il traduisit le texte avec brio, mais en plus il expliqua chaque détail de sa traduction comme ferait un professionnel. À l’entendre, tout le monde autour de lui ouvrit des yeux, même Negi.
Quand le jeune homme eut terminé, le petit magicien resta éberlué un court instant, puis finit par lâcher :
—Eh... Eh bien... C’était parfait, UnNegi-san...
—Yay! clama Kû-Fei en battant des mains. Mon cousin est le meilleur -aru!
Bientôt, tout le monde se mit à applaudir avec elle, même Takumi, qui pourtant semblait un peu jaloux.

—UnNegi-san, pourquoi ne pas m’assister pour ce cours? proposa Negi. Vous êtes excellent en anglais, vous pourriez le mettre à profits pour tous vos camarades...
“Paresseux”, soupira UnNegi pour lui-même, mais soudain il se tourna vers Yue Ayase.
Assise au rang voisin de celui de sa cousine, il pouvait la voir très clairement et se répétait depuis qu’il l’avait remarquée que c’était une fille délicieuse. Il aurait aimé connaître son nom, mais pour l’heure, elle semblait interessée par la proposition de Negi. Décevoir ce petit gosse ridicule, c’était pardonnable, mais c’était tout à fait autre chose de décevoir une aussi jolie fille...
—Très bien, Negi-sensei. Qu’attendez-vous de moi? interrogea-t-il en se levant.

Le cours se déroula ainsi jusqu’à la sonnerie. En une heure, UnNegi avait eu le temps de constater les différences de niveau entre ces demoiselles de 3-A : Asuna, celle qui avait aidé Tomoo tout à l’heure, ainsi qu’une autre fille aux cheveux roses qui répondait au nom de Makie Sasaki et une grande bringue aux yeux clos, Kaede Nagase. Pourtant, ces trois jeunes filles avaient eu le courage de participer, et malgré de mauvais résultats il ne pouvait pas les blâmer.
Sa pauvre cousine n’était pas mieux, et, plus désolant encore, cette délicieuse jeune fille aux jolies tresses n’avait même pas participé. Pourtant, à un moment du cours, il l’avait regardée travailler et avait constaté d’excellentes réponses aux questions qu’elle daignait traiter... Elle ne semblait en revanche pas motivée par le travail...
“Quel dommage”, songea UnNegi. “Vu qu’elle n’a pas participé, je ne connais toujours pas son nom...”
Venait ensuite l’élite. Chao Lingshen et Hakase Satomi, tout particulièrement, se distinguaient par des résultats pour le moins excellents ; Ayaka Yukihiro, la déléguée, n’était pas mal du tout non plus, et c’était sans compter Kazumi Asakura, une fille aux yeux bridés coiffée d’un grand palmier roux, Konoka Konoe, la petite fille du directeur et Nodoka Miyazaki, une fille qui parlait tout bas et masquait son visage derrière ses cheveux. Les autres élèves, bien qu’ayant des niveaux partagés, restaient moyennes.
Se surprenant à réfléchir ainsi sur les filles que Negi lui avait fait prendre en charge, UnNegi rit de lui-même. “Je m’improvise professeur, ou quoi...?”


—Bien, maintenant c’est l’heure d’étude, signala Negi aux vingt-cinq nouveaux élèves. Je vous laisse libres, mais ne quittez pas la classe!
Et sur ce, il s’assit à son bureau pour travailler à la préparation de ses prochains cours. Dans la classe, le bloc de collégiens bien rangés implosa alors littéralement. Les uns venaient vers les autres, garçons et filles commencèrent timidement à se mélanger.
Cette heure d’étude semblait être le bon moment pour faire connaissance...


Dernière édition par le Dim 13 Mai - 11:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 11:34

112 MAINS SERRÉES — CHAPITRE 3 — HEURE D’ÉTUDE MIXTE

—Tatsuya, viens par ici. Je vais te faire une révision... J’espère que tes circuits n’ont pas été endommagés par le transport.
—Tout va bien, Nakamura... Tatsuya est fragile mais pas à ce point, répondit une voix mécanique.
—Bon. Viens un peu ici... Comme on n’est pas dans un labo, ce ne sera pas énorme. Je veux juste vérifier ton tableau de bord. Découvre-toi le dos.
Tatsuya Nonakamura était bien un androïde, et il était bien vêtu comme les humains de sa classe. Mais on voyait au premier coup d’oeil qu’il était loin d’être humain... Bien sûr, il faisait un peu penser à un jeune homme aux cheveux étrangement blancs et aux yeux bleu pâle, mais sa voix de synthèse, sa façon de parler de lui à la troisième personne comme le lui dictaient étrangement ses programmes, ses jointures d’entre les pièces qui lui recouvraient le corps, même sur son visage, saillantes et sombres... Tout cela constituait autant de détails qui trahissaient sa véritable nature.
—Nakamura, demanda-t-il soudain au jeune garçon qui venait de lui retirer un morceau de tôle mobile du dos, laissant apparaître des circuits imprimés complexes, est-ce que Tatsuya ressemblera à un vrai humain un jour?
—J’y travaille, Tatsuya... J’y travaille... Ne t’en fais pas, je finirai par y arriver!
—Mais quand, soupira le robot d’une petite voix.
C’était là la bizarrerie de Tatsuya Nonakamura... C’était, on le voyait tout de suite, un vrai robot constitué uniquement de matériau non-vivant... Pourtant, il semblait triste de ne pas avoir l’air plus humain et, indépendamment de ses circuits destinés à définir ce que son créateur avait appelé des “sentiments artificiels”, il avait réussi à développer l’idée fixe de devenir un jour comme un vrai jeune homme. Une sorte de Pinnochio des temps modernes...
Le garçon qui examinait ses circuits dans son dos était, pour sa part, on-ne-peut-plus humain. Plus petit que Tatsuya, il ne dépassait guère la quinzaine, mais semblait plus intelligent et plus mature que ce dernier, tout simplement parce que son intelligence était tout sauf artificielle.
Yûsuke Nakamura n’était pas l’inventeur de Tatsuya, mais le fils de ce dernier. Son père, frappé par une pneumonie quelques mois avant sa naissance, avait annoncé dans son testament qu’il léguait son précieux robot à son fils unique Yûsuke, et qu’il lui confiait la tâche d’en faire une machine plus perfectionnée et plus humaine. Il y avait juste un petit problème...
—Tatsuya une sensation bizarre... Qu’est-ce que tu fais, Nakamura?
—Attends, je tente un truc, j’ai récupéré des pièces neuves l’autre jour et je... Aaah!
Dans la seconde qui suivit, une petite détonation se fit entendre dans le dos de Tatsuya. Le visage noirci et les cheveux encore plus noirs et en bataille que d’habitude, ses lunettes légèrement fissurées, Yûsuke dut se redressa en soupirant.
—Laisse tomber... Je crois que je n’ai pas encore assez d’expérience pour faire ça.
...Yûsuke Nakamura était encore loin d’être le brillant inventeur qu’était son père. Il manquait franchement d’expérience et était souvent victime d’explosions qu’il provoquait lui-même...
Pourtant, il prenait cet apprentissage scientifique comme une passion qui passait avant tout. Pour cette raison, c’était un jeune inventeur à mérite auquel on pouvait volontiers pardonné les erreurs... Il avançait, lentement mais sûrement, bien décidé à suivre les traces de son père et à tenir la promesse qu’il avait faite au robot qui était maintenant le sien : réaliser son rêve et en faire un androïde aux airs de véritable humain. Et même si ce n’était pas gagné d’avance, il était motivé et mettait de la bonne volonté dans ce projet.
S’asseyant sur une table avec un soupir, Yûsuke laissa son regard parcourir la classe. Plusieurs filles de cette classe étaient très brillantes... Et si l’une d’entre elle pouvait l’aider à prendre soin de Tatsuya? Soudain, son regard s’arrêta sur une jeune fille aux cheveux longs et vert pâle ; il remarqua surtout ses oreilles étranges, longues, grises et compactes comme du métal, et... Des jointures à ses articulations?
—C’est... C’est un robot?!
Fasciné, il se leva d’un bond et se tourna vers Tatsuya :
—Regarde ça!
Tatsuya regarda... Et se dit que ce robot-là avait bien de la chance. Pas de jointures sur son visage, pas de voix éraillée, et cet air si humain... Elle ressemblait vraiment à une jeune fille. Il poussa une sorte de soupir muet et se tourna vers son maître :
—Nakamura, tu crois qu’un jour Tatsuya ressemblera à...
Mais Yûsuke n’était plus là ; il avait déjà filé vers Chachamaru Karakuri pour l’interroger sur la personne qui l’avait mise au point.
—Dis-moi, qui est ton maître?
—Mon maître? répéta Chachamaru, avant de pointer du doigt Evangeline ; la jeune vampire semblait sourde aux discussions des alentours.
—C’est elle, mon maître. Evangeline A.K. McDowell.
—Ooh, s’étonna le jeune scientifique. C’est elle qui t’a créée?
—Non, répondit Chachamaru. Celle qui m’a créée, c’est Hakase Satomi...
Elle pointa du doigt une autre jeune fille tout à fait différente de la précédente.
Celle-ci, en pleine discussion avec une fille brune aux macarons blancs et à l’accent chinois, portait des lunettes et semblait s’être habillée à la va-vite : ses vêtements, trop grands pour elle, baîllaient sur les bords, recouverts d’une ample robe de savant blanc immaculé. Il remarqua également que l’une de ses chaussettes, trop grande elle aussi, glissait sur son pied. Hakase Satomi portait de grosses lunettes rondes et des tresses brunes relevées en négligeant un gros épi au niveau du front qui contrastait avec sa coiffure bien tirée...
Bien sûr elle avait la dégaine d’une scientifique de renom prématurée, mais de là à inventer un robot si performant... C’était un vrai génie! Il fallait pour Yûsuke qu’il lui demande son aide! Sans hésiter, suivi de près par Tatsuya qui l’avait rejoint, il se dirigea vers les deux jeunes filles qui causaient toujours.
—Eto... C’est bien toi Hakase Satomi? commença-t-il.
Les deux filles lui jetèrent un regard si étrange qu’il se demanda s’il avait bien fait de l’aborder à ce moment-là...
—Je... Je m’appelle Yûsuke Nakamura... J’aimerais te parler...
—Nous sommes occupées pour le moment, répondit sèchement la fille aux macarons, visiblement mécontente qu’il soit intervenu dans leur conversation.
—Euh... Bien... Plus tard alors?
—Je suis au laboratoire de la fac Mahora cet après-midi, signala Hakase en le regardant à peine. Je t’attends là-bas si tu veux...
—Ah... Euh... Merci beaucoup! À cet après-midi alors!
Ce fut tout content que Yûsuke s’éloigna des deux filles, escorté par Tatsuya. Chao, car c’était elle, et Hakase reprirent leur discussion :
—Tu crois qu’il nous a entendues?
—J’espère que non... On va devoir se méfier deux fois plus avec ces garçons dans nos pattes...
Écoutant d’une oreille, assis non-loin de là, un autre garçon aux cheveux blonds en bataille regarda curieusement les deux filles avant de se détourner. “Je me demande de quoi elles parlent”, songea Chomei Fujii qui faisait semblant de rien devant son camarade, Katsuo Watanabe, assis avec lui...

—Fais bien attention aux filles auxquelles tu parles, Shun!
—...Pourquoi...?
Shun Miura semblait mesurer ses paroles. Il parlait toujours très peu et ça l’en rendait mystérieux, presque taciturne... Mais il aimait plutôt ça. La magie, le mystère, autant de choses qui plaisaient à ce garçon qui ressemblait énormément à un albinos, avec ses yeux rouges, sa peau pâle et ses cheveux gris, mais qui était en parfaite santé.
Son camarade Shiro Tanaka, un petit roux à lunettes et aux airs d’enfant curieux, s’expliqua :
—Mon sixième sens ne me trompe pas. J’ai détecté une présence extra-humaine dans cette classe!
Shiro Tanaka possédait une sorte de don qui, depuis son enfance, lui permettait de détecter les créatures qui n’appartenait pas à l’espèce humaine : démons, vampires, ou même des créatures invisible scomme les fantômes...
—Il y a un robot ici, signala Shun en guise de justification.
—Je ne parle pas de ça. Un esprit surnaturel se trouve dans cette classe! J’en suis sûr!
Shun ne répondit pas et se contenta de jeter à son ami un bref regard interrogateur.
—Un esprit, ou un vampire, poursuivit Shiro, les deux peut-être. Sois sur tes gardes, et si tu remarques quelque chose, dis-le moi! Au moins une de ces filles n’est pas humaine... Ça promet d’être intéressant!
Shiro semblait aussi excité que Shun était calme.
—À qui penses-tu, Shun? Qui pourrait être surnaturelle parmi ces élèves?
Le regard de Shiro se posa sur une jeune fille à la peau mate et aux cheveux argentés ; elle portait deux marques sur le visage. Zazie Rainyday.
—Shiro, remarqua Shun, ne t’arrête pas au physique pour découvrir qui est cette personne...
—Ne t’en fais pas... Il faut que je les approche les unes après les autres et voir si je sens une aura particulière... Allons-y, Shun.
Et les deux amis se mirent à arpenter la classe en quête d’une fille qui sortait de l’ordinaire...

Ayaka, Chizuru et Natsumi furent interrompues dans leur conversation par Takumi qui les aborda soudainement et s’inclina :
—Content de vous connaître, jolies demoiselles... Je connais déjà Ayaka Yukihiro...
Ayaka acquiessa brièvement en souriant, charmée par tant de courtoisie. Chizuru se présenta :
—Je m’appelle Chizuru Naba, enchantée!
—Natsumi Murakami, rougit la petite rousse aux taches de rousseur.
—Chizuru-san, Natsumi-san, enchantées de vous connaître! Alors... Dites-moi, Chizuru-san, vous m’avez l’air tout à fait charmante, vous aussi... Qu’est-ce que vous faites dans la vie?
—Takumi, la ramène pas!
—T’as un problème, Tomoya?
Takumi s’adressait ainsi à un garçon à la voix forte et assurée, blond aux yeux verts. Ce dernier n’était pas laid du tout non plus et fila droit sur Chizuru et Ayaka.
—Ce garçon vous importune, n’est-ce pas, Mesdemoiselles? Ne faites pas attention à lui, il n’en vaut pas la peine...
—Qu’est-ce que t’as dit, Tomoya?! enragea Takumi.
—Va séduire d’autres jolies filles, murmura Tomoya Katô à l’intention de son camarade. Les matures de corps, c’est pour moi!
—Tu te prends pour qui? grogna Takumi.
—Calmez-vous, s’il vous plaît! plaida Natsumi, sans être entendue.
—Natsumi a raison! Calmez vous, ajouta Chizuru avec son habituel sourire.
—Comme Chizuru-shi voudra, minauda Tomoya dans le changement d’humeur le plus total.
Natsumi, qui s’y connaissait pour le mieux en théâtre, vit en Tomoya un bon acteur... Malheureusement, il semblait qu’il mettait son talent à profit uniquement pour séduire les filles. Takumi Inoue ne valait pas mieux...
—Drôle de duo, soupira-t-elle pour elle-même, tandis que Takumi et Tomoya recommençaient, aussi sec, à se disputer entre eux à qui séduirait Chizuru ou Ayaka...

La cloche sonna midi.
—Vous pouvez sortir, déclara Negi. Je vous vois demain!
La classe se vida presque instantanément de ses élèves.
Hiroki Nishimura se mit une main sur le ventre, l’entendant gargouiller à nouveau.
—Tu as encore faim, Hiroki-tan?
Baissant les yeux, Hiroki se tourna vers Masao Mori. Si ces deux-là étaient amis, en revanche ils étaient très différents physiquement : Hiroki était aussi grand que Masao était petit ; il avait les yeux aussi clairs que ceux de Masao étaient sombres. Ses cheveux étaient longs et beiges, ceux de son ami courts et bruns.
—Euh... Un peu, Masao-kun...
—Incroyable. Mais tu as mangé déjà avant de monter dans le car!
—Ça fait déjà longtemps!
—Tu es incorrigible, Hiroki-tan... Mais bon, je ne vais pas refuser... Qui sait, on trouvera peut-être de la nourriture étrangère dans leurs boîtes!
—Les boîtes de qui? s’enquit Hiroki.
Masao sourit et désigna du doigt Satsuki Yotsuba et Chao Lingshen, qui sortaient de la salle.
—Elles, j’ai remarqué tout à l’heure qu’elles distribuaient des nikuman... On n’a qu’à les suivre et leur demander s’il leur reste quelque chose pour nous!
—Bonne idée! Allons-y!
Hiroki était déjà parti en courant, poursuivi par Masao qui protestait : “Inutile de courir!”.


Suite au chapitre 4!
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 12:04

J'adoooooooooooooooooooooore! :D
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 12:19

*Phew*
Ça m'a pris la journée... J'ai du scinder ce texte en deux chapitres, à l'origine c'était censé n'en être qu'un mais bon...
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyDim 13 Mai - 12:30

Uiii! J'addoorrreeeeee! Bravo Satsan! :D
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyMar 15 Mai - 14:31

112 MAINS SERRÉES — CHAPITRE 4 — SUIVEZ-NOUS, MESSIEURS!

Voilà donc Masao Mori et Hiroki Nishimura en train de courir à la poursuite des deux filles, qui se dirigeaient on-ne-sait-où. Comme elles parlaient, aucun des deux n’osait intervenir, et ils les suivaient en silence, sans même qu’elles les remarquent.
Ils les suivirent ainsi jusque dans un bâtiment un peu plus sombre que les autres. Sur une petite enseigne au-dessus d’une porte, on pouvait lire le mot : “Ki?chin'”. La plus petite des deux filles ouvrit la porte qui laissait entrevoir une pièce grisâtre mais plus ensoleillée que le reste, pleine de placards et d’ustensiles de toute sorte.
—Ki?chin... C’est la cuisine, remarqua Masao.
—Tu ne t’étais pas trompé, Masao-kun! exulta Hiroki. Allons-y!
N’écoutant que son estomac, le jeune homme se dirigea à grands pas vers la porte.
—Euh, attends, Hiro-tan... On ne peut pas entrer comme ça, ce serait impoli...
Tentant vainement de le retenir, Masao se campa devant son ami, mais ce dernier le poussa si bien qu’il fut forcé d’entrer, le premier, dans la pièce. Il fut accueilli par le regard pour le moins étonné des deux filles.
—Oh, dit simplement la plus petite et la plus ronde des filles, dont Masao trouva la voix très douce et apaisante. Ce ne seraient pas deux de nos visiteurs, Linshen?
—Oui, Sacchan! répondit la seconde avec un accent chinois, plus énergique. Des élèves de Tezuka Gakuen qui ne doivent pas se trouver là par hasard! M’est avis, moi, qu’ils nous ont suivies!
—Qu’ils nous ont suivies?
—Ce... Ce n’est pas ce que vous croyez, bredouilla Masao, gêné. C’est Hiro-tan qui m’a traîné jusqu’ici et...
—Wha, l’autre, se moqua Hiroki. Tu n’étais pas si récalcitrant!
—Que nous vaut cette visite, alors? s’enquit la petite boule.
—Eh bien, à vrai dire, commença le plus grands des deux garçons, il est midi passé, et on vous a vu distribuer à manger tout à l’heure, alors on s’est dit que...
Un gargouillement du ventre de Hiroki finit sa phrase pour lui.
—Oh, je comprends, répondit la fille à la voix douce. C’est vrai que vous ne savez pas non plus où se trouve la cafétéria...
—Nous sommes en ce moment même en train de préparer des nikujaga, ajouta la chinoise joviale en désignant un plat de pommes de terre qui mijotait sur le feu. Et plusieurs autres choses, aussi. Voulez-vous vous joindre à nous?
—Ce sera bientôt prêt, renchérit son amie.
Échangeant un regard, Masao et Hiroki répondirent par un sourire aux deux jeunes filles.
—Avec plaisir! répondirent-ils d’une seule et même voix.

Daichi et Kaito Nakagawa se ressemblaient beaucoup physiquement : les mêmes cheveux gris bleuté, les mêmes yeux bruns, le même teint un peu hâlé... Sans leur année d’écart, on aurait pu les prendre pour de vrais jumeaux.
Ils erraient dans la cour avec leur ami Shigenobu Satô, un gaillars brun, assez grand et robuste, plutôt pépère, qui avait l’habitude de se mâchouiller en permanance un épi de blé qu’il trouvait on-ne-sait-où.
Ne s’y connaissant pas plus que tous leurs autres camarades, ils déambulaient là, complètement perdus, à la recherche de quelqu’un pour les assister.
Ce quelqu’un se représenta par quatre personnes qu’ils reconnurent comme des filles de leur classe d’accueil : cette grande asperge de Nagase Kaede, dont ils avaient appris le nom en cours, et une autre fille aussi grande, plus peut-être, au teint mat et jolis cheveux longs et noirs, qui cependant paraissait inquiètante par le fait qu’elle portait d’une main un gros pistolet. Ils durent baisser les yeux pour voir les deux autres filles : deux petites rouquines qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, probablement des jumelles. La première, plus espiègle, portait des couettes et était si agitée que le petit prof avait dû l’interpeller pour la faire se calmer, pendant le cours d’anglais : ainsi avaient-ils appris qu’elle se nommait Fûka ; sa soeur semblait plus réservée et se coiffait de deux macarons symétriques : elle s’était bien tenue et n’avait pas parlé du cours, ce pourquoi ils ignoraient son nom.
—Oh, vous faites partie de ces garçons, remarqua Fûka. Vous êtes perdus?
Le mot “perdu” serra la gorge de Kaito : il n’aimait pas perdre ainsi sa dignité, surtout devant une fille.
—Non, répondit-il sèchement. Nous nous promenons à tous hasard, c’est tout.
—On ne connaît pas trop les lieux, avoua son petit frère. Au fait, moi c’est Daichi Nakagawa, mon grand frère s’appelle Kaito et voici notre ami, Shigenobu Satô!
—On aimerait faire une petite visite, ouais, ajouta Shigenobu d’un air aisé.
—Vous êtes tombés sur les bonnes personnes! s’écria alors Fûka. Moi et ma soeur Fumika, on fait partie du club de randonnée de Mahora! Ça vous dirait qu’on vous serve de guide?
—Eh bien... hésita Kaito.
—C’est pas de refus! Allons-y! le coupa Daichi en sautant de joie.
—Ouais, renchérit Shigenobu.
Les jumelles et Daichi trépignaient déjà d’impatience.
—Nagase-san, Tatsumiya-san, venez aussi! les invita Fumika.
Et le petit groupe se mit en route.

—Itadakimasu!
Sortant un ordinateur portable, Hiroki s’attabla et commença à engloutir autant de nikujaga qu’il put, avec voracité.
—Ooooh, fit simplement Satsuki.
—“Hiro-tan” a bon appétit, remarqua Chao.
—Euh, en fait, corrigea Masao à la place d’Hiroki, car ce dernier avait la bouche pleine, mon ami s’appelle de son nom complet Nishimura Hiroki... Et moi, je suis Mori Masao.
Les deux filles s’inclinèrent en souriant.
—Enchantées!
—Je suis Satsuki Yotsuba, se présenta la plus petite des filles.
—Et moi, déclara la grande énergique, Chao Lingshen! J’arrive de Chine!
“Enfin, façon de parler,” songea-t-elle pour elle-même en ricanant intérieurement.
Puis les deux filles avisèrent Hiroki en train de manger. C’était vraiment une personne étonnante : il était si maigre, si long, une vraie grande asperge, qu’il en paraissait anorexique, mais pourtant, loin de là! Il mangeait à cet instant comme dix, pianotant vaguement sur son ordinateur, sous les regards étonnés de ses trois convives.
Masao se tenait plus calmement. Il promena son regard sur la cuisine :
—C’est bien installé ici. Cette école est très grande!
—Oui, approuva Chao. Cette cuisine est le lieu principal de réunion du club de cuisine de Mahora, dont Sacchan et moi faisons partie...
“Sacchan, songea Masao. Drôle de façon de la nommer, c’est plutôt amusant!” Il fut interrompu dans ses pensées par le cri de son ami :
—J’ai fini! Je peux en ravoir, Chao-san, Yotsuba-san?
—Mais... protesta Satsuki. On vous a déjà servi tout ce qu’on avait préparé!
—On n’a plus rien pour le moment, il va falloir attendre un peu, annonça Chao.
—Non, ne vous donnez pas cette peine, coupa Masao. On a déjà assez mangé, et tant que vous continuerez à proposer de la nourriture à Hiro-tan il acceptera...
Il se leva et s’inclina.
—Merci beaucoup, c’était très bon! Pas vrai, Hiro-tan?
Pas de réponse. Étonnés, tous se tournèrent vers Hiroki qui s’était lancé dans un jeu video sur son ordinateur. Il semblait passionné et mettait au jeu autant d’énergie que lors du repas.
—Mince, soupira Masao. S’il s’est mis à jouer ici, il en a pour des heures...
—Il ne dérangera pas, assura Satsuki.
—Sacchan, il faut que je parte au club de médecine occidentale maintenant, signala Chao, s’éloignant déjà. Je peux te laisser ces messieurs?
—Compte sur moi! Je n’en aurai pas pour très longtemps à préparer du dessert...
Satsuki sourit en direction de Masao et Hiroki. Ce dernier, absorbé par le jeu, ne le remarqua pas, mais Masao trouvait cette fille vraiment étrange ; elle souriait d’un rien, et il trouvait ça plutôt doux...

—Kû-Fei, arrête de me suivre tout le temps...
—Ah non! protesta la jeune fille. Maintenant que mon cousin UnNegi est là, je vais profiter de sa présence!
UnNegi soupira. À ce rythme-là, il ne retrouverait jamais la fille délicieuse qui avait disparu dans le couloir à midi, accompagnée de deux autres filles qu’il avait ignorées, et sirotant un lait fraise...
“Yue Ayase. Au moins, ma chère cousine m’a aidée à connaître son nom, se réjouit le jeune homme en son for intérieur. Un nom délicieux, aussi...”
—Kû-Fei, j’aimerais revoir Yue Ayase-san, osa-t-il. Elle... Euh... Elle m’a dit tout à l’heure qu’elle avait besoin de mon aide pour un exercice d’anglais. Tu sais où je peux la trouver?
—Qu’est-ce que tu mijotes avec elle? le nargua Kû-Fei. Attention, pas touche, c’est une Baka Ranger comme moi, et par solidarité, je ne te laisserai rien lui faire!
“Baka Ranger...?” UnNegi préféra renoncer à comprendre, suivant son idée :
—Sérieusement, cousine. Où est-ce que je peux la trouver?
—À l’île-bibliothèque, avec le rat Nodoka et Paru, pardi!
L’île-bibliothèque... Le jeune garçon suivit la direction que lui indiquait le doigt déjà tendu de Kû-Fei.
—Bien... Ça te dérange si j’y vais? Je te retrouve plus tard.
—Mais, protesta la jeune chinoise. Je vais où, moi...?
—Tu n’as qu’à aller au dojo, lui répliqua son cousin, j’ai entendu dire que des camarades de classe à moi s’y entraînent. Essaie de les trouver, fais un peu connaissance avec d’autres.
—Demo...
Kû-Fei ne put pas insister davantage : UnNegi, qui ne l’écoutait plus, était déjà loin.

Dans l’île-bibliothèque se trouvait déjà un autre garçon de Tezuka Gakuen.
Arrivant à peine, il regarda autour de lui, cherchant du regard d’autres filles de 3-A. Ah, cette fille aux cheveux indigo tressés et ornés de grelots, au lait fraise, il l’avait déjà vue ; la fille qui se cachait derrière ses cheveux et qui rougissait tout le temps aussi. Cette autre fille, plus grande, qui lui semblait dessiner très bien, aux cheveux verts très sombres et aux lunettes carrées révélant des yeux pleins de malice, il la reconnaissait aussi.
Yue Ayase, Nodoka Miyazaki, Haruna Saotome. La mémoire de Toshio Maeda ne le trompait jamais...
“Bon. J’en ai trouvé d’autres, maintenant, au travail.”
S’asseyant au coin d’un meuble plein de livres de toutes sortes —il aimait les livres, mais préférait créer— il sortit de son sac à dos un grand bloc de papier à dessin et un crayon de bois. La jolie Saotome serait son premier modèle... Commençant une ébauche, il précisa ensuite ses contours, lui dessina un sourire... Il ne l’avait jamais vue faire la tête depuis son arrivée. Et son regard... Il lui en donnait du fil à retordre, son regard! S’énervant sur les yeux compliqués qu’il pouvait observer à travers la transparence des lunettes, il regarda de nouveau Haruna... Un regard de trop.
—Bon, fit la jeune fille en le regardant de travers. Qu’est-ce que tu fabriques, toi?
“Mince! Grillé!”
—Euh... bagaya-t-il, pris au dépourvu. Faire quoi?
Ignorée de ses amies qui semblaient en grande discussion, Haruna se dirigea à grands pas vers Toshio.
—Mais me toiser comme ça depuis tout à l’heure! Et puis c’est quoi ce bloc?
Le garçon voulut protester, mais c’était trop tard... Paru tournait déjà les pages du carnet à dessins et reconnaissait les visages les unes après les autres. Toshio avait déjà capturé sur le papier le visage d’Asuna, de Kû-Fei, de Makie... Aux pages suivantes, elle retrouva les mines énergiques de Yûna et Sakurako, les têtes rigolardes des jumelles, le sourire taciturne d’Akira... Puis venaient la figure sans expression de Chachamaru, les grosses lunettes de Hakase, les longs cheveux blonds d’Evangeline et ceux plus sombres de Konoka, les yeux en amande de Setsuna... Et à la dernière page, son propre sourire, ses propres yeux, ses propres lunettes.
—Mais tu nous dessines!
Craignant d’être pris pour un pervers, Toshio voulut parler, mais Paru prit les devants :
—T’es super-doué! Comment tu fais ça...?
—Hein? Ben, j’aime bien dessiner les filles, c’est tout...
—Eeh, mais t’es un peu vicieux en fait, fit Haruna en remontant ses lunettes.
—Non non, insista brusquement Toshio, c’est pas ce que tu crois, je...
La jeune fille le coupa de nouveau :
—Moi aussi j’aime bien dessiner!
Joignant le geste à la parole, elle lui prit le crayon des mains et dessina, dans le coin du bloc du jeune garçon, ce dernier, en train de se débattre dans la bouche d’un Gozilla.
Même s’il devait reconnaître que ce dessin était très réussi, Toshio était quelque peu choqué :
—Ça fait allusion à quoi, ça?!
Haruna ne répondit pas et lui tira la langue.
—Rends-moi mon bloc!
Mais Paru, lui piquant de nouveau son crayon, ajouta un petit smiley en bas de son dessin et termina son oeuvre par sa propre signature.
—“Paru”? s’étonna Toshio. Qu’est-ce que ça veut dire?
—C’est mon nom de plume, lui apprit Haruna. Je l’utilise quand je travaille pour le club manga du collège...
—Le club manga?
—Um!
Paru acquiessa dans un sourire. Plus loin, UnNegi, perdu dans le dédale des pavés et des archives, cherchait vainement Yue...

—C’est elle, Katsuo-kun, signala Chomei. Prends des photos.
Dans un soupir, Katsuo Watanabe s’exécuta et commença à capturer dans son appareil la chinoise à macarons qui discutait avec ses camarades. Il ne comprenait pas ce que son ami Chomei Fujii pouvait bien lui trouver : un simple morceau de conversation qu’il disait avoir entendu, entre cette fille et une autre qui chaussait de grosses lunettes rondes, semblait avoir fait naître en lui un intérêt soudain.
Enfin, c’était un deal, il avait promis à Chomei de jouer les photographes en cas d’affaire intéressante, et après tout, il n’avait pas à s’en plaindre.
—Ses mains, son visage, chaque détail de ce qu’elle faisait, j’ai tout pris, signala-t-il en rabaissant son objectif. Mais, franchement, Cho-kun, cette fille me semble on-ne-peut-plus normale.
—Tu devrais demander des infos sur elle, insista son compagnon. Ses camarades de classe savent forcément d’autres choses sur cette fille. En tout cas, je suis sûre qu’elle a quelque chose de bizarre, et je veux savoir quoi.
Katsuo soupira.
—Asakura, dit-il doucement.
—Hein?
—Asakura Kazumi. Place 3 de la classe. J’ai appris qu’elle était journaliste au journal de l’école. Je vais lui demander sur-le-champ, je la trouverai bien quelque part. Tu n’as plus besoin de moi?
—...Sauf pour me trouver des infos sur cette fille, bien entendu, répondit Chomei sans même cesser de regarder Chao. On se voit ce soir, Katsuo-kun.
—Oui, répondit Katsuo en s’éloignant à la rencontre de Kazumi. À dans quelques heures.


Suite et (j'espère) apparition d'autres garçons au chapitre 5!
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyMar 15 Mai - 14:53

T'sais quoi?
C'EST SUPEEEEEEEEEER! :D
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyMar 15 Mai - 23:20

Mais j'ai toutes les peines du monde à faire rentrer d'autres garçons dans la course... Et puis il m'aura fallu cinq chapitres pour un seul jour, gosh O_o
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyMer 16 Mai - 5:17

drunken j'ais enfin tout lus XD
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyMer 16 Mai - 5:21

Désolée, en plus j'ai du mal à écrire court...
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyJeu 17 Mai - 3:34

Gomen pour le double post... Voici le —long— chapitre 5!

112 MAINS SERRÉES — CHAPITRE 5 — PREMIER SOIR À MAHORA

Zazie Rainyday était seule. Sans personne pour la déranger ni la voir, elle enchaînait acrobaties et jongleries...
Soudain, du toit de Mahora où elle s’était perchée, elle distingua deux personnes qui s’arrêtèrent en la voyant.
—Shun, murmura Shiro. C’est encore elle.
Shun ne répondit pas. Il regardait la jeune fille perchée sur le toit. C’était vrai qu’elle était mystérieuse, mais lui, ça lui plaisait. Il aimait le mystère...
—Comment elle a fait? poursuivit son ami. Comment elle a fait pour grimper sur le toit?
Le garçon aux yeux rouges soupira inaudiblement. Grimper sur un toit, ce n’était pas si surnaturel. D’ailleurs, en regardant par une fenêtre un court instant plus tôt, il avait vu une autre fille assise sur le toit. Plus étrange encore, peut-être, par le fait qu’elle était accompagnée par ce robot. Peut-être plus, peut-être moins. Cette fille aux longs cheveux blonds l’intéressait aussi... Par un murmure tendu, Shiro l’interrompit dans ses pensées :
—Tu as entendu?
Il s’était brusquement retourné : rien ni personne dans la direction qu’il tentait d’intercepter...
—Quoi donc? s’enquit Shun en se tournant vers son ami.
Pour sa part, il n’avait rien entendu, mais Shiro semblait très sérieux.
—Quelqu’un a applaudi tout près de nous, affirma-t-il, les sourcils froncés.
—Hein? Il m’a entendue?
Sayo Aisaka ne s’était pas rendu compte qu’elle avait prononcé cette phrase tout haut, mais cela n’échappa pas aux oreilles du rouquin.
—Shun! Tu as entendu? Une voix de fille. Tout près de nous!
—Des hallucinations, Shiro-chan, répondit simplement Shun. Ou ton sixième sens...
—Je pencherais plutôt pour la seconde option, dit gravement Shiro. Et cette fille là-haut ne s’applaudirait pas elle-même, assurément. Il y a une fille invisible à côté de nous...
Sayo ne savait plus que faire. S’enfuir? Rester? Ce garçon roux ne semblait pas si méchant après tout!
—Shiro-san... murmura-t-elle. Shiro-san.
Surpris, le jeune garçon se tourna vers elle, sous le regard légèrement incrédule de son ami, qui décida de reporter son attention sur Zazie. “Ça marche, songea Sayo, il m’a entendue...”
—Shiro-san, c’est bien ça, répéta-t-elle, mon nom est Sayo Aisaka. Si tu ne me vois pas, c’est parce que je suis un fantôme...
—Quoi?! glapit Shiro. Un f...
—Shhht! le coupa furtivement Sayo. Je ne suis pas un mauvais fantôme... Je suis un jibaku-rei qui veut simplement se faire des amies...
—Je vois, soupira le garçon.
Shun ne l’écoutait plus, habitué à ses bizarreries.
—Cependant, Shiro-san, comment se fait-il que tu puisses me voir...?
—Je ne le sais pas moi-même, se plaignit Shiro. Je peux voir ou entendre des esprits depuis tout petit. J’aimerais bien te voir, d’ailleurs, mais...
—Tu ne me vois pas? s’inquiéta Sayo. C’est vrai que je vous ai suivis tout ce temps sans que vous réagissiez...
—Hélas non... Dis-moi, tu nous suis depuis quand?
Sayo, déçue, finit par lâcher :
—Depuis la sonnerie de midi... Mais il faut que j’y aille maintenant, ajouta-t-elle en maugréant un peu. À demain peut-être, Shiro-san, et... Shun-san.
—Attends! cria Shiro, l’entendant s’éloigner. Sayo-san! Attends, je ne...
Mais déjà, il n’entedait plus que le bruit des mains de Shun qui applaudissaient inaudiblement Zazie.

Yûsuke, suivi de Tatsuya, frappa à la porte timidement.
—Entrez, fit Hakase sans se retourner, le nez dans les fils électriques.
Elle était en train de mettre au point une machine étrange dont on ne comprenait encore rien, sans sa carcasse. Maniant le fer à souder d’une main experte, elle se retourna vers son visiteur en relevant ses lunettes.
—Hakase-san...
—Ah, fit Hakase en ouvrant des yeux ronds. Nakamura, c’est ça?
—Yûsuke Nakamura, oui, confirma ce dernier. Tu te rappelles donc de...
—C’est ton robot? coupa Hakase en désignant Tatsuya.
—Euh, oui, enfin, celui de mon père... J’en ai hérité... Il s’appelle Tatsuya Nonakamura. J’ai appris que tu avais créé un robot humanoïde très performant, non?
—Chachamaru, oui. Elle m’a demandé beaucoup de travail et je m’en occupe très régulièrement... C’est mon oeuvre, conclut Hakase avec un sourire.
—Eh bien, commença timidement Yûsuke, je venais te voir à ce propos. J’ai promis à Tatsuya de le rendre plus humain et plus modernisé, mais je ne suis pas très doué et je me suis dit qu’avec tes compétences, tu pourrais...
—Tatsuya aussi voudrait que Hakase s’occupe un peu de lui, lança le robot.
—Bon, j’ai compris, fit la jeune scientifique, sortant les mains de son ébauche de machine. Où est son tableau de contrôle? ajouta-t-elle à Yûsuke en se levant.
Yûsuke lui indiqua en silence le dos de Tatsuya, dont elle retira le morceau de carcasse, laissant apparaître tous les circuits. Les regardant attentivement, elle grommela quelques mots, dont le garçon entendit seulement :
—Ah oui, bien primaires, tous ces circuits... Je vais arranger ça.
Et Hakase se mit au travail, installant un circuit imprimé extrèmement performant comme un jeu d’enfant. Elle retira d’abord le tout premier, ce qui fit de Tatsuya une carcasse sans vie... Elle s’en excusa sourdement et sortit le circuit, le compara à la taille du tableau de contrôle du robot.
—Pile poil, observa-t-elle. C’est un sacrément petit espace. J’espère que ça va aller...
Impressionné, Yûsuke la regarda souder sans la moindre hésitation composant après composant, connecteur après connecteur. (<-- J’ignore tout de la haute-technologie électronique, donc j’ignore totalement si c’est comme ça qu’on fait, ne m’en voulez pas —_—”)
—Tu es incroyable, Hakase, souffla Yûsuke comme elle travaillait avec ardeur. Tu as l’intention de faire carrière au Japon?
—Je ne sais pas, dit sincèrement la jeune fille, toujours tournée vers ses circuits. Mais pourquoi tu me demandes ça?
—Je te conseille de rester au Japon... Ça vaudrait mieux que de te laisser avoir par le brain-drain américain. J’ai eu l’occasion d’en voir en Californie, j’ai vécu là-bas, tu sais, et...
—En Californie? l’interrompit Hakase, semblant soudain beaucoup plus intéressée. Tu as vraiment vécu là-bas? Tu as visité les grands pôles de haute-technologie, alors? La Silicon Valley?
—La Silicon Valley uniquement, avoua-t-il, et une société informatique pas très loin. J’ai habité dans la ville de la Silicon Valley, San Francisco. En fait, ma mère vit là-bas, et pour que je poursuive mes études, elle m’a envoyé en internat dans mon pays natal... Je retourne la voir pendant les vacances.
—Veinard, s’écria Hakase. J’aimerais tellement aller là-bas!
—Je t’inviterai, si tu veux, dit Yûsuke, à moitié pour plaisanter, à moitié sérieusement.
—Je n’aurai pas fini aujourd’hui, signala la jeune fille en désignant Tatsuya. Enfin, pas tout. Repasse demain si tu veux que je le perfectionne un peu plus...
—Quand ça t’arrange, se soumit le garçon.

Katsuo trouva enfin Kazumi à l’instant où le soleil commençait à se coucher.
La jeune fille développait des photos, seule dans la salle de rédaction du journal qu’il avait mis plus d’une heure à trouver. Silencieusement, il entra dans la pièce, mais Kazumi, sentant une présence, se retourna aussitôt.
—Bonjour, dit-elle, je suis Kazumi Asakura, place 3 de la 3-A... Qui es-tu?
—Katsuo Watanabe, se présenta le jeune homme. Je sais qui tu es, Asakura... Je voulais justement te parler...
—Des infos à chercher? devina Kazumi en faisant un clin d’oeil. Je suis ton homme! Enfin, ta femme, ou ce que tu veux.
—Exactement... Mais pour un ami à moi, Chomei Fujii. Il voudrait se renseigner sur Chao Lingshen, place 17 ou 19, je crois...
—Chao? Ben, elle est chinoise, elle vient de Hong Kong, elle fait partie de nombreux clubs et tient périodiquement un stand de restauration chinoise avec des amies, elle est la première du classement des meilleures élèves à Mahora, excellente en tout, récita Kazumi. Elle sort plutôt de l’ordinaire, c’est vrai, mais il y a plus étrange qu’elle pourtant!
—Je le sais, soupira Katsuo. Mais Chomei est sûr qu’elle a quelque chose de bizarre... En tout cas, merci beaucoup pour ces infos, Asakura, tu es bien renseignée...
L’envie prit au jeune garçon de sortir son appareil.
—Reste naturelle, s’il te plaît, j’aimerais bien te prendre en photo en souvenir...
Ce fut la mine étonnée de Kazumi qui fut interceptée par le flash.
—C’est une habitude à moi, se justifia-t-il. J’ai cet appareil numérique sur moi tout le temps et je prends en photo les visages des gens, pour ne pas les oublier... J’aime les photos pleines d’humanité!
—Oh, moi aussi! Montre! Elles doivent être belles!
Katsuo tendit son appareil à la jeune fille. Kazumi vit défiler sur le petit écran les visages anonymes d’élèves dans la cour de Mahora, puis ses camarades de classe durant l’heure d’étude, les photos de Chao et enfin sa propre photo : son expression surprise la fit rire.
—Pas mal du tout, félicitations.
—Félicitations à toi d’être si bien renseignée, lui rendit le garçon en plissant ses yeux verts. Peut-être que je finirai par convaincre ce pauvre Chomei que cette chinoise est tout à fait ordinaire.
Regardant par la fenêtre le coucher du soleil, il ajouta :
—Il se fait tard, il faut que j’y aille. Merci pour tout, Asakura. Je repasserai te prendre en photo, j’aime beaucoup celle que je viens de prendre. Tu es très photogénique, et tu as l’air de bien manier l’appareil aussi...
Avec un dernier sourire, il s’éclipsa par la porte.
—À une prochaine!
—Oui, à bientôt, ajouta Kazumi.
Et, levant son appareil, elle prit une photo de Katsuo.
—C’est un prêté pour un rendu! s’expliqua-t-elle avec un clin d’oeil.

—Le dojo, le dojo... Faire connaissance -aru... Il est rigolo, le cousin, psalmodiait Kû-Fei en entrant dans le bâtiment.
Seule une personne s’y trouvait. Grand, bien bâti, tout en muscles, Ryô Kobayashi se défoulait sur un punching-ball.
—Oh, un gros costaud! se réjouit Kû-Fei. Salut -aruuuuu! ajouta-t-elle en faisant un grand signe de la main à Ryô.
—Oh, bonjour, s’interrompit ce dernier avec un sourire. Tu es en 3-A, toi, non? La cousine d’UnNegi-san!
—Oui, Kû-Fei-aru, déclara la jeune fille en croisant les bras. UnNegi s’est débarassé de moi et m’a envoyée ici pour “faire connaissance” -aru, et... Hey!
Ryô, poing en avant, s’était jeté sur elle. Ne se laissant pas surprendre, Kû-Fei contra rapidement avec un poing fer à cheval. Son adversaire fut projeté sur le tatami, dans toute sa surprise.
—Eh ben, articula-t-il en se relevant. Comment t’as fait pour être aussi rapide?
—De la concentration -aru, répliqua Kû-Fei en tirant la langue. Et ça?
Se jetant sur Ryô à son tour, jetant la jambe vers lui, il la contra aussi, la prit par le pied avec lequel elle essayait de l’attaquer et la renvoya sur le sol.
—Ouais -aru, convint Kû-Fei. T’es pas mal non plus. C’est quoi, ton nom?
—Ryô Kobayashi, annonça-t-il, toujours prêt à montrer mes capacités...
—Ryô, hein? fit Kû-Fei. Eh, bien Ryô -aru, j’aimerais tester un peu tes “capacités”, pour voir si tu es aussi fort que tu le prétends... Ça te dit, un duel?
—No problem, répondit Ryô en se mettant en position de combat.
—En garde -aru! conclut Kû-Fei, et la lutte commença.

Ce soir-là, les élèves de Tezuka Gakuen dînèrent à part et dormirent dans les dortoirs du bâtiment opposé, que le directeur avait réservé pour eux.

Masao et Hiroki avait passé l’après-midi au septième ciel. Manger, parler cuisine pour Masao, jouer aux jeux video pour Hiroki...
Le grand bringue avait décidé, en fin d’après-midi, de surfer un peu sur internet, et il était tombé sur un website qui l’avait intrigué... Une jeune fille d’à-peu-près son âge, ou un peu plus sans doute, bien faite de son corps, presque parfaite, qui se prenait en photo dans divers costumes : elle se présentait sous le nom de Chiu. “Elle me dit quelque chose, j’ai l’impression, songea-t-il. Ce soir, pas de jeux. Je veux en savoir un peu plus sur ce site internet.”
Masao avait la tête tout à fait ailleurs. Il passé l’après-midi à échanger des recettes de cuisine avec la petite cuisinière, pendant que son ami s’acharnait sur ses jeux. Il avait appris de cette ‘Sacchan’ une particularité étrange : elle avait réussi à apaiser Hiroki avec à peine quelques paroles dans ses moments d’énervement sur son jeu, et lui-même, s’exerçant un peu à la cuisine, quand il n’arrivait pas à décoller ses doigts de cette fichue pâte à nikuman, il lui avait suffi de quelques encouragements de la part de cette fille pour le regonfler à bloc et le pousser à faire de son mieux.
Voulant en savoir plus et s’initier encore à la cuisine avec elle et peut-être son amie chinoise, il se promit de revenir les jours suivants.

Les frères Nakagawa revinrent épuisés de leur visite de Mahora. Ces jumelles étaient intenables, et un endroit visité en appelait un autre... Pourtant, à présent, ils pouvaient se vanter de connaître Mahora comme leur poche.
Daichi s’était bien amusé avec les jumelles, surtout avec l’aînée. C’était, comme lui, une vraie boule d’énergie et ils avaient fait des farces à leurs compagnons pendant tout l’après-midi ; ils avaient bien ri, même s’ils étaient les seuls...
Kaito, lui, trouvait ces jumelles bien trop puériles, trop petites... Comment était-ce possible, d’ailleurs, qu’elles soient au collège? Ça l’avait insupporté de se faire coller par ces deux gamines. Pourtant, les deux autres jeunes filles, Mana et Kaede, avaient accepté de faire bande à part avec Shigenobu pour lui faire visiter la forêt, si bien qu’il avait dû affronter les farces de Fûka et de son petit frère seul avec Fumika Naritaki. Si l’aînée des jumelles lui donnait carrément des boutons, il tolérait davantage sa jeune soeur, qui semblait bien plus mature et plus raisonnable qu’elle... Si seulement, et c’était physique, si seulement ce n’était pas qu’une naine de quelques centimètres de haut. Ceci mis à part, il pourrait envisager de devenir ami avec elle... Mais après tout, cette Fumika était comme sa soeur : une simple ébauche de la nature...
Shigenobu et Kaede, eux, s’étaient fait abandonner par Mana en cours de route, si bien qu’ils s’étaient retrouvés à pêcher la truite, grimper aux arbres et cueillir des champignons seuls durant plusieurs heures. Shigenobu aimait cette fille nonchalante, surtout parce qu’elle ne s’embêtait pas de la vie et que son habitude de dire “de gozaru” après toute ses phrases le faisait rire. “Ouais, c’est une fille très sympa, avait-il songé avant de se coucher, dommage que les deux petites rigolotes ne soient pas venues non plus. Et la grande brune, elle est belle aussi, ouais... Dommage.”

—Alors, Shiro-chan, comment se nomme ta nouvelle connaissance?
—Sayo Aisaka, répondit simplement Shiro. C’est dommage qu’elle soit partie... J’aurais tellement aimé la voir...
“Moi aussi,” pensa Shun.
Il n’avait pas revu la jolie fille aux cheveux blonds et son robot. Il était simplement resté à regardé Zazie Rainyday jusqu’à ce que le soleil passant par-dessus le toit lui fatigue les yeux... Il était bien mystérieus physiquement, ce clown blanc au féminin, mais finalement, tous les tours de passe-passe qu’il avait utilisé étaient très superficiels... Il s’attendait à mieux. “Dès demain, se promit-il, j’essaierai d’en savoir plus.”

—Tu es content, Tatsuya?
—Très, Yûsuke... san. Hakase m’a vraiment beaucoup amélioré aujourd’hui! Je parle même à la première personne maintenant...
—C’est une bonne chose, sourit Yûsuke. À ce que je vois elle t’a même installé un générateur de suffixes! On retournera la voir cette semaine, c’est promis. Et je suis sûr que si elle est aussi gentille qu’aujourd’hui, à la fin du séjour, tu seras presque comme un vrai humain!
—Ce serait tellement bien... Bonne nuit, Yûsuke-san!
—Dors bien, Tatsuya!
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyJeu 17 Mai - 4:02

C'est TOPPPP :D
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyVen 18 Mai - 5:55

Chapitre 6!

112 MAINS SERRÉES — CHAPITRE 6 — VISITE DU GYMNASE

Ils étaient sept : Aki Fujita, Kôhei Kondô, Jiro Aoki, Yûki Okara, Tomoo Tenge, Shinichi Ôta et Ichiro Ueda. D’un commun accord, ils avaient décidé de passer leur fin de matinée du second jour à Mahora à visiter le gymnase.
Chacun, à sa manière, aimait le sport, et c’était un bon moyen d’oublier les calculs, les traductions et les questions des cours auxquels ils avaient assisté juste avant. Ils ne se distinguaient pas vraiment comme les “cerveaux” de leur classe...
—On ne va pas faire bloc jusqu’à midi, proposa le garçon aux cheveux châtain clair en bataille qui répondait au nom de Yûki, séparons-nous.
—D’accord, fit Aki. Je vais voir le terrain de sports co, vous venez, vous autres?
Par “vous autres”, le garçon aux cheveux blonds et courts, qu’il tenait de ses origines semi-occidentales, s’adressait à ses trois amis de toujours, l’un châtain, les deux autres bruns : Kôhei, Jiro et Shinichi. Tous les quatres, ils avaient une vraie passion pour les sports collectif, en particulier le football.
—Moi, ajouta Yûki, je vais voir les pistes de course avec Tomo-kun. Tu veux venir, Ichiro-san?
Un autre garçon aux cheveux beige et aux yeux étrangement bleu marine fit non de la tête.
—Je vais voir la piscine. C’est loin d’être mon endroit préféré, mais tant qu’il y a de l’eau, je ne vais pas me plaindre. J’ai entendu dire qu’il y avait un bassin d’eau salée, ça se rapproche déjà plus de ce que j’aime.
—D’accord, accepta Yûki. Tu viens, Tomo-kun?

Dès son entrée dans la piscine couverte, l’odeur de chlore attaqua Ichiro à plein nez. De l’‘eau domestiquée’. Ça l’insupportait. Les piscines, les stations balnéaires, cette façon de mettre l’eau à profit simplement pour divertir les gens, tout ça n’était même pas censé exister.
À cette heure-ci, seule une jeune fille se baignait. Ou plutôt, elle faisait des longueurs. Son visage était long et fin, ses yeux, bleus. Elle était si grande qu’Ichiro réalisa qu’elle le dépassait.
Sortant de l’eau, la nageuse s’étira et retira son bonnet de bain, découvrant des cheveux longs et sombres.
—Akira Ookouchi, se souvint tout haut Ichiro. Elle est dans notre classe d’accueil...
Entendant une voix à l’entrée de la piscine, la grande jeune fille se tourna vers la source du bruit : Ichiro.
—Bonjour, excuse-moi, dit-il. Je m’appelle Ichiro Ueda, je visitais juste... Tu nages très bien, dis-moi.
Akira lui répondit par un sourire et un petit “merci”.
—C’est seulement dommage que tu doives nager dans une eau aussi dégoûtante que celle d’une piscine, ajouta Ichiro en faisant une lègère moue.
—Dégoûtante? s’étonna Akira. L’eau de la piscine est propre!
—Propre peut-être, mais pas naturelle... Ce n’est rien comparé à la mer ou les lacs.
—Tu es dur, lui répliqua Akira en remettant son bonnet de bain et en chaussant cette fois des lunettes. C’est plus facile de nager dans une piscine, au contraire.
—Si tu aimes avoir mal aux yeux quand tu nages sans lunettes, protesta le garçon. La mer ou les eaux sauvages, ce n’est pas pareil. Pour moi, il n’y a que ça de vrai...
Mais Akira ne répondit pas : elle avait déjà replongé et était repartie dans ses longueurs.

Sur les pistes de course en plein air, Yûki et Tomoo applaudissaient Makie Sasaki, qui semblait ne pas avoir trouvé meilleur endroit pour s’exercer avec son ruban. La jeune fille était, il fallait le reconnaître, extrèmement douée... Yûki, très impressionné, l’applaudissait tout en regardant Tomoo de biais ; ce dernier, bien qu’en train d’applaudir aussi, semblait prêter autant d’attention à la culotte que Makie laissait voir dans les grands mouvements qu’à ses talents au ruban. “Pervers,” le gronda-t-il en silence, quand soudain quelqu’un le heurta de plein fouet.
—Pardon, s’excusa Misora Kasuga en se relevant, je ne vous avait pas vus...
La jeune fille qui courait depuis tout ce temps avait les cheveux très courts et des membres musclés bien qu’un peu maîgrichons. Elle tendit une main à celui qu’elle avait expédié par terre.
—Excuse-moi, euh... Comment tu t’appelles?
—Yûki, Okara Yûki. Merci, répondit le garçon en s’appuyant sur le bras qu’elle lui tendait pour se relever. Et toi, c’est quoi ton nom?
Il ne s’en souvenait plus.
—Kasuga Misora, fit cette dernière en s’inclinant. Et vous, ajouta-t-elle à Tomoo, vous êtes Tomoo Tenge-san, c’est bien ça?
Tomoo sourit à la jeune fille qui venait d’arriver. Il la trouva très intriguante : derrière un visage d’une paix plutôt religieuse semblait se cacher une volonter de fer. “Ce n’est, pensa-t-il, pas pour déplaire à Yûki.” En effet, son ami disait aimer les gens de cette nature.
—Misora-san, minna, les interrompit Makie, je dois voir la conseillère Ninomiya. On se voit plus tard?
—D’accord, répondit Yûki, et encore bravo pour ta prestation!
—À plus tard, ajoutèrent Tomoo et Misora d’une même voix.
La fille aux cheveux roses s’éloigna en courant et en les saluant d’un dernier signe de la main. Tomoo, cherchant à rester en compagnie d’au moins une de ces filles de 3-A, se tourna vers Misora :
—Misora-san, ça ne te dérange pas si on court avec toi?
—Bonne idée, Tomo-kun, approuva Yûki, qui aimait se dépenser à courir. Tu veux bien, Misora-san?
—Je n’y vois pas d’inconvénient, répondit la jeune fille.
Et, souriante, elle reprit sa course, rejointe par les deux garçons.

—Fight, 3-A! Ako et Yûna! Let’s go! Yeah!
Trois pom-pom girls agitaient leurs ponpons avec énergie au bord du terrain. L’une avait les cheveux courts et bruns, l’autre était une grande jeune fille aux cheveux mauves longs, la troisième avait les cheveux roux relevés en deux couettes hautes et tressés au niveau de la nuque. Madoka Kugimiya, Misa Kakizaki et Sakurako Shiina...
Les regards des quatre garçons se porta ensuite vers les deux jeunes filles qu’elles encourageaient : dans un match de volley de deux contre deux, Ako Izumi et Yûna Akashi faisaient compétition avec deux filles de la classe supérieure. Elles étaient plus jeunes, mais ça ne les empêchait pas d’être très douées au ballon. Elles menaient le jeu, sous les cris enthousiastes de leurs trois camarades aux ponpons.
Par leurs mouvements rapides, il était difficile pour leur quatuor de spectateurs de les distinguer physiquement. L’une avait les cheveux bruns relevés sur le côté en une unique queue de cheval ; d’un saut digne des meilleurs joueurs de basket de leur collège, elle bondit vers la balle et la contrôla avec force : un point pour la 3-A.
—Bravo, Yûna! la félicita sa camarade, qui était donc forcément Ako.
Cette dernière, plus petite, semblait être plus à l’aise au pied qu’à la main. Elle avait des cheveux courts et gris bleuté clair, ses yeux étaient rouge tirant sur le brun. Elle avait la peau plutôt pâle et semblait assez timide...
Absorbées par leur match, les deux joueuses ne purent qu’adresser un regard bienveillant aux nouveaux venus entre un point et une remise en jeu. Les trois pom-pom girls, en revanche, leur firent bon accueil, interrompant leur chorégraphie et baissant leurs ponpons avant de se diriger vers eux.
—Salut, dit la fofolle aux cheveux roux. Vous êtes de l’école Tezuka, n’est-ce pas? Moi, c’est Sakurako Shiina!
—En effet, approuva Aki. Je m’appelle Aki Fujita, et voici mes trois camarades...
—...Jiro Aoki...
—...Shinichi Ôta...
—...Et Kôhei Kondô, se présentèrent-ils les un après les autres.
—Enchantée, leur répondit la fille aux cheveux mauves. Moi, je suis Misa Kakizaki...
—Et moi, Madoka Kugimiya, conclut la troisième fille d’une voix éraillée qui passait soudainement du grave à l’aigu et vice-versa.
—On fait partie du club des pom-pom girls de Mahora, expliqua Misa comme si ce n’était pas évident.
—Notre but, c’est d’encourager les gens! déclara Madoka, qui prenait cette tâche très à coeur.
—Dites, puisque vous êtes ici, vous ne voudriez pas faire un match avec les filles là-bas? les questionna Sakurako en désignant un groupe de cinq filles au bord d’un autre terrain.
Asuna, Setsuna, Konoka, Kû-Fei et Kaede avaient décidé de faire un petit arrêt sur le terrain pour faire un match, mais Ako et Yûna s’étant déjà lancées dans un jeu, elles étaient en nombre insuffisant.
—Elles ont besoin d’adversaires, ajouta la pom-pom girl. À vous quatre, vous devriez faire l’affaire...
—Et puis, on vous encouragera, renchérit Madoka avec un clin d’oeil.
L’idée de se faire encourager par des filles plut à Jiro et Shinichi qui acceptèrent immédiatement. Kôhei, quant à lui, préférait la perspective de compétition avec des filles qui n’avaient pas l’air si mauvaises en sport...
—C’est d’accord, répondirent-ils, mais seulement du football, alors. Tu viens, Aki?
Le garçon hâfu secoua brièvement la tête et avisa un ballon de basket.
—J’en ai un peu marre du foot. Je vais faire des paniers. Prenez donc une fille dans votre équipe, comme ça vous serez en nombre équilibré...
Sur ce, il s’éloigna à la droite du terrain où se disputait le match entre Yûna, Ako et les deux autres collégiennes, tandis que ses trois amis partirent sur la gauche, suivis des pom-pom girls.


Pendant ce temps, ailleurs, on déjeunait entre amis.
—Où est Yûsuke?
—Il a dit qu’il allait faire réviser Tatsuya. Mais c’est très étrange, hier, il est parti vers le labo avec son robot et le soir Tatsuya est revenu l’air beaucoup plus intelligent et dégourdi qu’avant. M’est avis qu’il se fait aider par quelqu’un.
—Où est le mal?

—Vos bentô ont l’air très bons, remarqua Saburo en avisant les boîtes à repas de Masao et Hiroki. C’est vous qui les avez faits?
—Bien sûr que non, protesta Hiroki avec un sourire satisfait. Ils ont été préparé par des filles...
—Des filles? Oh, veinards, soupira Saburo. Qui ça?
—Chao Lingshen et Satsuki Yotsuba, s’empressa de répondre Masao. Elles font partie du club de cuisine... On leur a rendu visite hier et, pour nous remercier, elles nous ont apporté ces bentô ce matin.
—C’est plutôt nous qui auriont dû les remercier, objecta Hiroki.
—On ne va pas se plaindre, répondit Masao avec un sourire rêveur. On les remerciera bientôt...
Hiroki maugréa une approbation et se retourna vers l’écran de son ordinateur. Fidèle et fascinante, l’idole Chiu était au rendez-vous...

—Eh ben, Takuma, t’as l’air en piteux état, remarqua Toshio en voyant l’oeil poché et les marques rouges sur le visage de son camarade.
Le jeune dessinateur se retenait difficilement de rire. “Bien fait pour lui!”
—Visiblement, ça n’a pas plu à Tomoya que j’ai eu la même idée que lui d’aller visiter Chizuru-san et Ayaka-san à la salle de spectacle... Cet imbécile n’a qu’à s’intéresser aux filles de son âge et aller voir la petite actrice...
—Vous pourriez la respecter un peu elle aussi. Elle a l’air intimidée par tous ces gens susceptibles de se moquer d’elle...
—Comment tu sais?
Toshio montra son carnet à dessin : entre deux croquis de Haruna, il indiqua un petit dessin qu’il avait fait de Natsumi ; la jeune fille semblait prise d’une panique due à sa timidité, et ses yeux tristes reflétaient sa déprime d’être elle, Natsumi Murakami, l’ombre de ses deux belles amies.
—Tu vois? Elle a besoin d’encouragement elle aussi. En plus, d’après ce que j’ai vu, elle n’est pas mauvaise, comme actrice. Tu devrais retourner la voir demain, qu’en dis-tu?


—Vous êtes épuisants, haleta Tomoo.
Toute la matinée, il avait tenté de suivre Yûki et Misora, mais ces deux-là étaient bien trop rapides et endurants pour lui...
—J’ai faim, déclara Yûki.
—J’ai un bentô assez copieux pour trois, déclara la jeune fille. On peut partager!
—C’est trop gentil, protesta Tomoo, on ne peut pas accepter...
—Ce n’est rien, suivez-moi, lui répondit simplement Misora.
Les entraînant au bord de la piste, Misora avisa un grand sac de sport. Elle l’ouvrit et en sortit une grande boîte de bentô.
Elle ouvrit la boîte, laissant découvrir du pain occidental, des beignets et des sushi. Elle partagea le repas en trois parts équitable.
—Itadakimasu, s’écrièrent les deux garçons, mais ils ne reçurent pas de réponse de Misora...
Cette dernière avait joint les mains et avait baissé la tête. Et à la grande surprise des deux garçons, au lieu de dire ‘itadakimasu’, elle récita :
—Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé et procurez du pain à ceux qui n’en ont pas. Amen...
Et elle commença à manger, bientôt imitée par ses deux convives, étonnés de cette habitude étrange.

—Aaaah, on s’est fait battre à plate couture...
—C’est ta faute, Kôhei-san, s’autorisa Madoka. Tu étais un peu trop perso...
—Quoi?! s’énerva le garçon en se levant des gradins vers Madoka. Et puis quoi encore? Qui t’a permis de faire un commentaire pareil?
—J’ai pas seulement encouragé, protesta Madoka. J’ai observé aussi. Tu as la rage de vaincre, et j’admire ça, mais tu joues trop perso. Je reste sur mon idée...
—Répète?! s’énerva Kôhei, retenu rapidement par ses deux cohéquipiers.
—Allons, allons, le calma Jiro, ces filles sont très fortes, aussi...
—Tu ne perds rien pour attendre, cracha Kôhei à Madoka, qui lui sourit mesquinement en retour.
—Je ne fais que dire ce que je pense.
—Ako!
Au cri de Yûna et Aki, tous se retournèrent : Ako avait reçu un ballon trop fortement et, tombée à genoux sur le terrain, elle saignait du nez. La soutenant par l’épaule, Aki lui répétait :
—Ça va aller? Ça va aller? Tu veux aller à l’infirmerie?
—On l’emmène, déclara Yûna.
—Attendez...
Hideaki Endô venait d’entrer. C’était un garçon très grand, aux cheveux mi-longs tirant sur le rouge sombre et aux lunettes carrées révélant des yeux noirs. Presqu’immédiatement, Misa et Sakurako se pâmèrent d’admiration : elles le trouvaient très beau.
S’agenouillant près d’Ako, le jeune homme lui tendit un mouchoir humide.
—Tiens, ça devrait suffire, lui déclara-t-il.
Ako, tendis qu’Aki et Yûna lui tendaient ensemble le mouchoir sous le nez, considéra Hideaki avec étonnement.
—Me... Merci, articula-t-elle, un peu gênée.
—De rien, content de m’être rendu utile.
Le jeune homme sourit et s’éclipsa d’un pas tranquille mais pourtant rapide.
—A... Attends! voulurent le retenir Ako et Yûna.
Mais il avait déjà disparu.

—Eh ben, t’en as du cran, Madoka!
Sur le chemin du retour, garçons et filles s’étaient séparés.
—J’ai juste dit ce que je pensais, se justifia Madoka. Lui tenir tête ou pas, quelle importance?
—Moi aussi, intervit doucement Akira, j’ai eu une petite discussion avec un garçon de Tezuka à la piscine. Ichiro Ueda-san... Il disait qu’il était contre le fait de prendre de l’eau et de la ‘domestiquer’ pour l’agrément des hommes alors qu’il y avait déjà la mer et les lacs.
—Mais, protesta Yûna, on est moins en sécurité dans la mer et les lacs!
Les trois pom-pom girls approuvèrent d’un seul et même mouvement de tête.
—Tu n’es pas d’accord, Ako?
—Hein?
La jeune fille, qui n’avait rien écouté, les regarda d’un air surpris.
—Vous disiez?
—Laisse tomber, soupira Misora.
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptyVen 18 Mai - 6:21

C'est coooooooooooool :D
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! EmptySam 19 Mai - 1:31

Au fait, j'ai eu une idée en vous faisant attendre le chapitre 7 : pour voir si on est sur la même longueur d'onde, j'aimerais que vous me donniez vos prognostics pour les couples à venir...^^
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MessageSujet: Re: 112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS!   112 mains serrées—Fanfic by Sacchan AKHTS! Empty

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