Iris S.H. Backer
The young harpy.



Prénom: Iris, Sanae

Nom: Backer

Nom ne naissance: Haoru

Surnoms: I-chan, I-bozu.

Sexe: Féminin.

Âge: 14 ans.

Née le: 26/06/1993

Résistance magique: 75/75/75/75/75/0/0/80/80/0

Magicien ou non: Oui. Née mi-démon, mi-humain, on lui a injecté du "sang" d'ange. Résultat du mélange: une Harpie. ô_O

Niveau en magie: Cas particulier

Fonction: Elève.

Club: Aucun.

Traits Physique: Elle a beau être de taille moyenne, Iris rage de rester bloqué à 1m59 et rêve d'enfin toucher à ce centimètre qui lui procurerait la joie de mesurer 1m60. Elle est un peu trop maigre pour sa taille, ne pesant pas plus de 40kg, elle est donc très mince. Sa faible poitrine est une de ses fiertés, car elle est en effet, très peu développée de ce côté-là. C'est pour cela qu'elle ne porte que des bandes. Ses cheveux lui tombent au bas du dos, totalement raides, leur couleur orangé vif attire quelque peu l'attention, ce n'est pas pour autant qu'elle les cache. - It's over my head... - En revanche, ses plumes sont de couleur marron. Ses yeux prennent une grande place dans son visage, leur dégradé de rouge orangé leur donnent une impression de profondeur. Ils expriment bien ses humeurs, la plus étrange étant la colère: la pupille se fait fine et rouge comme le sang, alors que le reste de l'oeil vire au rouge vif. Son visage est un peu rond, signe qu'elle n'a pas vraiment quitté l'enfance. Ses canines sont très pointues, semblables à des crocs de bêtes. Elle est très expressive et a l'habitude de grimacer en fonction des évènements. Elle est blanche de peau mais, porte toujours un léger bronzage, souvenir de sa vie en Amérique. Elle aime porter des vêtements courts et se plaint de ne pouvoir bouger s'il y a trop de tissu. L'uniforme scolaire ne la gêne pas, elle le porte même assez souvent.

Caractère: Iris est de nature égoïste et fait toujours ce qui lui plait. Elle fait très peu attention aux gens qui l'entourent et se fiche royalement des conséquences de ses actes. Quand on la provoque, le plus souvent, elle ignore les propos qui lui sont jetés mais, quand elle se met en colère, elle en vient toujours aux poings. Elle se sent très souvent supérieur à la masse et méprise les êtres humains, tout comme les humains méprisent les insectes. Elle pense que les sentiments sont une faiblesse et fait tout ce qu'elle peut pour cacher les siens. Pour ce qui est des gens avec qui elle croyait s'être lié d'une amitié mensongère, elle ne se rend même pas compte qu'elle les aime réellement et refuse tout bonnement de se l'avouer. Elle à l'habitude fuir les foules, non-pas pour se cacher mais, plutôt pour se sentir encore plus différente. Elle aime être différente, c'est sur cette différence qu'est bâtie toute sa vie. Elle aime dormir dans les arbres et se balader la nuit dans les lieux boisés, à la recherche de stupides étudiants perdus qu'elle tuera, découpera et au choix, dégustera ou donnera aux bêtes. Pour elle, se confier se résume à être lâche et faible, rien d'étonnant à ce qu'elle ne parle jamais de sa vie avant Mahora.

Histoire: Je ne me souviens pas, et pourtant ... Ils n'ont pas touchés à ma mémoire. Alors c'est moi qui ai choisi oublier ? Oui, je pensais sûrement que c'était mieux d'effacer. Mais il me reste ces images, comme des photos, figées, gravées à jamais. C'est à cause de ces images si parfois, j'ai du mal à tuer.

- Je me souviens d'une gamine toute fière ... En y repensant, c'était peut-être moi ... -

Je sais que je suis née un 26 juin. Dans la famille Haoru, j'étais le tout premier de leurs enfants. Ils m'ont appris beaucoup de choses avant que le deuxième enfant vienne au monde. Je pensais que si j'étais née avant, c'était pour prendre soin de ma soeur. Je voulais juste voir si elle dormait bien et je suis entrée dans sa chambre. Je ne pensais pas tomber en plein enlèvement. Je suis la grande-soeur, j'ai voulu arrêter ceux qui faisaient du mal à mon cadet mais, une enfant de trois ans, c'est si facile à maîtriser. Ils l'ont laissé et m'ont prit moi à la place. Au début je pensais que c'était mieux, je pensais avoir bien agi mais, petit à petit, je pense que ça aurait pu être elle et pas moi. C'est pour ça que je dois oublier. Tout ce que j'avais avant qu'ils ne m'emmènent, je dois l'oublier.

- Je viens du 'labo', ni plus ni moins... -

Je ne me souviens que de ça alors j'ai pensé que j'étais née au 'labo' dans un tube, un mélange de plusieurs créatures. Linoa était une de ces créatures. Je n'avais ni père, ni mère, ni famille. Là-bas, c'était simple, j'étais toujours nue et je faisais l'aller-retour entre ma "chambre" et la salle des testes. Ce qu'ils appelaient ma "chambre", c'était une grande pièce blanche, un cube parfait. Je devenais folle à attendre là-dedans. Je me faisais saigner pour tacher cet horrible blanc. Je perdais la notion du temps, de l'espace... Mais je savais qu'ils reviendraient me chercher, pour m'emmener dans la salle des testes et c'est ça qui me faisait le plus peur. Là-bas, tout était vert et de grands tubes couvraient les murs. Avant, je ne savais pas ce qu'était ces bestioles dans les tubes, aujourd'hui, je sais. C'est assez dégueulasse de penser que toutes ces choses difformes étaient mes clones. Ils m'attachaient, me découpaient, m'injectaient toutes sortes de produits qui me faisaient vomir, saigner et le plus souvent, me tordre de douleur. Mais ils me regardaient dans l'indifférence la plus totale. Je n'étais pas comme eux, les humains n'aiment qu'eux, ils sont dégoutants. C'est ce que je me répétais constamment.

- Tanoshii tan'joubi yajuu-chan ... -

Le jour de mes huit ans, mes plumes ont poussé. Je les ai maîtrisées instinctivement. Ce jour-là, quand ils sont venus me chercher je n'ai pas bougé, je me suis contentée de tendre le bras vers eux et les plumes ont fait le reste. Je n'ai pas pris le temps de regarder leur sang couler comme j'en rêvais, je me suis jetée sur l'un d'entre eux, j'ai arraché son passe et je suis sortie de cet enfer blanc. Je courais, je les entendais courir derrière moi, je savais que s'ils me retrouvaient, je souffrirais comme jamais. Dans un couloir, j'ai croisé plusieurs scientifiques, je les ai tout simplement tués mais, qu'est-ce qu'il faisait ici, ce gosse ? Il me regardait horrifié, comme si j'étais un monstre. J'allais le tuer ... Je voulais le tuer ... " Pa... Papa ! " Il secouait un des cadavre en pleurant. Ses pleurs me donnaient mal au crane, j'ai été faible, je suis partie sans le tuer. Plus tard, j'ai appris que Linoa s'était enfuit le même jour que moi, coup de chance, je n'aurais jamais pus m'évader sans ça. Quand j'ai trouvé la sortie, j'ai continué de courir jusqu'à ce que mes pieds saignent, je ne pourrais pas dire combien de jours et de nuits se sont écoulés avant que je ne m'arrête, sous le coup d'une étrange sensation, la faim.

- J'ai faim, encore et toujours, j'aime ces mots. J'ai faim ... -

Plus je m'enfonçais dans cette forêt, plus la faim et la soif devenaient fortes. Le sang que j'avais sur les mains était vraiment agréable, j'ai tué différentes créatures pour retrouver ce goût que j'aimais tant mais, aucun animal n'a un goût aussi agréable que celui de l'être humain. J'ai longtemps marché à la recherche de ce goût merveilleux, jusqu'à tomber sur cette petite ville très campagnarde. Il faisait encore jour, j'ai donc attendu le couché du soleil pour m'introduire dans une maison, elle était écartée de la ville, c'était la raison de mon choix. Sur une vieille boîte aux lettres, le nom de BACKER était gravé. Le vieillard solitaire qu'était Desmond Backer est mort dans de sales souffrances, il a été enterré dans son propre jardin mais ça, c'est mon secret. Je me suis installée dans cette maison, c'était mon chez moi. J'avais fait courir le bruit que le vieux Backer était partis en Europe avec mes parents et qu'ils m'avaient laissés là pour quelques temps ... des parents aussi inexistants que les sentiments que je portais à ces humains stupides. Je me faisais appeler Iris Backer. J'aimais ces fleurs, j'en avais même fait pousser dans le jardin, elles avaient fini par prendre toute la place. Le jour, j'étais la gentille petite Iris, l'enfant qui vivait seule et fièrement, la nuit j'étais moi. Un monstre assoiffé de sang qui tuait et dévorait ceux qui traînaient la nuit, autant dire que j'étais une mini-légende pour ces créatures idiotes. Si bien qu'un jour où je rentrais à la maison, une vieille m'a appelé.

- La vieille sorcière, une humaine quand même ... -

Je suis entrée dans sa maison. En ville, tout le monde disait que cette femme était une sorcière. Je ne croyais pas à la magie, même si j'avais été créée à partir d'un ange. Je croyais à la science et aux livres un point c'est tout. Je n'avais pas peur de cette vieille chose, je pouvais la tuer quand je le voulais mais, je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle me capture à l'aide d'un kekai qu'elle avait fait apparaitre par magie. Je la menaçais, je sortais mes crocs mais, elle continuait de me regarder. " Pour une si petite gamine, tes capacités sont grandes, tu dois venir d'une noble lignée. " Vieille folle, je ne comprenais rien à ses mots. Je m'énervais simplement sur le kekai en la maudissant à coup de jurons. Elle en riait et, claquant des doigts, une tasse de thé vint dans ses mains. C'était la première fois que je voyais de la magie, je me frottais les yeux, je devais avoir l'air con. Elle me parlait encore, elle me disait qu'elle m'avait remarqué depuis un petit moment déjà. Je ne l'écoutais pas alors elle claqua à nouveau des doigts, une décharge me foudroya et je tombais lamentablement au sol, tout mon corps me brulait, je toussais sans plus réussir à respirer normalement, un filet de sang coulait de ma bouche jusqu'à mon cou. " Tu aimerais savoir faire ça, n'est-ce pas ? " Après ça, elle m'avait laissé partir mais, comme elle l'avait prévu, le jour suivant j'étais de retour, de ma propre initiative. Je voulais apprendre, je voulais devenir forte, toujours plus forte. Elle me laissait des livres, me donnait des conseils, je travaillais du matin au soir et parfois même du soir au matin. La magie m'amusait mais avant tout, elle me fascinait, l'apprendre, c'était comme en apprendre un peu plus sur moi-même, et je m'aimais tellement.



- Je n'aime que moi ... -

Cette vieille me prenait presque pour sa petite fille, elle s'attachait à moi. Quand parfois je tombais de fatigue après plusieurs jours de travail, elle allait jusqu'à me border. Un jour, elle m'a fait descendre dans sa cave, elle avait dessiné un pentacle plutôt inhabituel et m'avait placé au centre, nue et couverte de sang humain. Elle radotait une formule sortie de je ne sais où. Maintenant je sais que c'était une invocation de type obscure - démoniaque. Ma poitrine me faisait horriblement mal,, de la chaire s'en décollait et prenait forme, un autre être 'vivant' sortait de mon corps, un oeil mal saint se formait et me fixait, c'était la première fois que je rencontrais Kougetsuren. Je pouvais désormais l'appeler quand je le souhaitais mais, c'était bien trop dure et, elle ne m'acceptait pas, la tenir me mettait K.O. en moins de deux mais, maintenant que j'avais cette faux, la vieille ne me servait plus à rien. Je m'en étais tout simplement débarrassé, elle n'a pas trop souffert mais, son regard à ce moment-là était vraiment amusant.

- Nihon, Kantô, Mahora Gakuen... -

Tous mes meurtres et toutes ces disparitions, autant de traces que je laissais bêtement. Je pensais que le 'labo' m'avais oublié mais, ces gens-là n'oublient jamais. Peu de temps après la mort de la vieille, ils étaient venus me récupérer. Je m'en étais sortie de justesse mais, je devais partir. Je devais retrouver Linoa et la suivre, je savais qu'ils ne m'attaqueraient pas si on était dans le même secteur, elle était bien trop puissante pour eux à l'époque. La localiser ne fut pas simple, elle avait passé un petit moment à Mahora Gakuen au Japon puis s'était exilée dans le monde d'Ivalice et finalement, elle était retournée au Japon dans ce même collège. Je me demandais vraiment pourquoi un séraphin déchu comme Linoa restait dans un banal collège japonais mais, si elle était là-bas, je devais y aller. Et sans prendre le temps de dire au revoir à ces humains pathétiques, j'étais déjà au Japon. Le japonais, je le connaissais déjà et ça ne m'avait même pas étonné. Je pensais simplement avoir une grande facilitée avec les langues. Je m'étais inscrite à Mahora très facilement, à croire qu'ils n'étaient pas très regardant. J'étais arrivé en pleine nuit et je me baladais dans la forêt près de l'école quand un lézard géant m'avais sauté dessus ... En fait, c'est moi qui l'avais défié. Aujourd'hui, j'ai totalement oublié l'issue de ce match. Je ne pouvais pas savoir que ce lézard était Len Tao, c'est donc lui, la première personne que j'ai croisé à Mahora. Je me suis très vite rendu compte que cette école était remplie de mages et de créatures aussi étranges que moi. L'une m'intriguait un peu plus que les autres: Médusa Hopper. Je l'appelais même "Médusa-sama" ... Mais être un larbin avait fini par m'ennuyer alors je me contentais d'être son 'amie' comme je le faisais avec plusieurs personnes que j'avais rencontré comme Satsuki Yotsuba, Soma et Kû-Fei. Je me suis installée sur l'arbre monde, c'est là que je dors. Ma vie était des plus simples, je faisais l'idiote à longueur de journée et je m'assurais une belle tranquillité. Mais je ne m'attendais vraiment pas à ce que des personnages tels que Médusa, Atios et Len reviennent du futur jusqu'à notre époque. Ce n'était pas un problème jusqu'à ce que cet Atios DF m'annonce que j'étais sa soeur. Je l'ai trouvé ridicule, j'ai eu envie de le tuer, pendant deux semaines, je n'ai pas dormi, je n'ai fais que marcher à travers l'allée des cerisiers et la foret à la recherche d'humains égarés à tuer. J'ai fini par m'arrêter et je suis parti faire des recherches sur cette famille, Rikuo m'a beaucoup aidé. Quand j'ai vu Atios, il m'a laissé le choix mais, quand il a parlé de Sarisa, je me suis contenté de hocher la tête, sans même m'en rendre compte, j'avais accepté de devenir la grande soeur de Sarisa, parce qu'elle en avait "besoin". Mais ma fierté tait encore trop grande pour admettre que j'avais une famille, de plus, je n'en ai pas besoin, je veux simplement devenir plus forte et avec l'aide des Haoru, ça n'en sera que plus rapide. Mais pour maîtriser Kougetsuren, j'avais besoin de plus, c'est pour cela que j'ai conclu un pacte avec une élève d'une autre classe, Misora Kasoga. Si je devenais une de ses auxiliaires, elle m'apprendrait à me faire respecter de cette faux. Linoa a disparu et pendant un moment, j'ai été suivi, je pensais que c'était le 'labo' mais rien, aucune attaque et plus personne ne m'a suivi. J'en ai conclu que quelque chose à Mahora les repoussait, quelque chose d'encore plus puissant que Linoa.