Le voyage avait été fait sans encombres, et Shura venait d'arriver a sa destination finale, après avoir pris un avion, un train, un bus puis finalement avoir érré a pied a travers les rues de la ville jusqu'a arriver a l'école. Elle avait courru a droite et a gauche comme une forcenée, arrivant enfin jusqu'a une longue allée bordée de cerisiers menants a l'école. Et là voilà épuisée, les mains sur les genoux pour reprendre un peu son souffle, essuyant d'un geste de main la sueur perlant sur son front. La voilà arrivée, et voici donc l'école de Mahora. Elle n'avait jamais mis un pied au japon, et c'était là qu'elle allait devoir vivre. Car il fallait être honnète, elle était partie plutôt précipitament et les finances d'un toréador ne sont pas franchement ce qu'on peut appeller des finances fiables. En un mot comme en cent elle était a la rue.

Et voilà donc Shura, un sac sur son épaule, vétue de son plus beau costume. Le costume traditionel des matadors, la cape sur son épaule, et le costume bleu brodé d'or ainsi que le chapeau traditionnel allant avec. Il ne fallait pas être un génie pour deviner d'où venait l'Andalouse. Mais bon, c'était ce qu'elle portait au moment de partir...Elle aurait le temps de changer de vetements une fois qu'elle aurait atteint les dortoirs...Mais elle devait d'abord aller a l'acceuil, annoncer son arrivée Voilà pourquoi elle se dirigea sans plus attendre vers le batiment principal, avançant parmis les cerisiers. Une main sur la hanche, se demandant bien quel genre de surprise allait l'attendre.

Shura était une fille plutôt grande, celà se voyait bien par le fait qu'elle était étrangère et que sa peau était teintée du reflet du soleil, elle avait les cheveux coupés a la garçonne et ceux ci en bataille, s'éparpillaient sans vouloir se tenir droit. Elle avait un regard ferme, imposant une grande volontée. Elle n'avait jamais vraiment aimé l'école...Mais puisqu'elle pourrait plus en apprendre ici sur ses origines, alors elle le devait...

Ces cours la tueraient forcement, qu'importe. Elle était sure qu'elle pourrait se rattraper sur l'éducation physique...Et calmer quelques petites brutes qui s'y croyaient bien trop a son gout.

Natsuo et Yôji passèrent dans l'allée des cerisiers par inadvertance. Natsuo était vêtu d'un T-shirt long blanc "matelot" avec en-dessous un chandail manche longue noir. Il portait des pantalons noirs. Yôji portait environ la même chose, sauf que son T-shirt à lui était bleu. Natsuo à de long cheveux frisés bourgognes tandis que Yôji a des cheveux longs lisses verts. Ils ont tous les deux des oreilles de chats. Natsuo est borgne et donc, porte un bandage à l'oeil droit. Natsuo et Yôji avaient avec eux leur peluche qui tenait par la main.

Ils continuèrent marchant dans cette allée jusqu'à tant de voir quelqu'un. C'était une jeune fille. En fait, une femme qui avait l'air épuisé. Elle avait une coupe de garçon. Yôji et Natsuo eurent un sourire amusé en la voyant. Un genre de sourire impassible mais à la fois provocateur. Ils regardèrent la femme dans les yeux. Yôji ne put s'empêcher de faire une remarque à celle-ci et Natsuo non-plus.

- Hey, on dirait une vieille.

- Oh, ne soit pas si méchant, elle est assez mignone!

On pouvait dire que le taureau était lancé dans les rues a présent. Pour le meilleur mais surtout pour le pire. Shura n'aimait pas ce genre de commentaires désobligeants. Tout d'abord elle ne ressemblait pas a une vieille. Ce n'était pas parce qu'elle portait un costume traditionnel qu'elle sortait directement d'une maison de retraite, et ensuite et surtout, elle détestait par dessus tout le "Mignone" que venait de lui attribuer Natsuo...Car franchement, elle n'était pas une de ces poupées avec lesquels ces japonais se plaisaient tant a jouer. Avec un peu d'irritation dans la voix et un léger mépris elle lança aux deux Neko-boys en goguette qui avaient eu la malchance de croiser son chemin

"A votre place, je ne me permettrais même pas de l'ouvrir."

Répondit t'elle directement. Dans un japonais qui était déjà sans lacune aucune. Elle supportait difficilement ce genre de personnes, et qui plus est elle avait une aversion vicérales pour les oreilles de chat. Les gens ne sont pas des animaux, pas besoin de les grimer ainsi. Les animaux elle, elle les mettait a mort, et elle n'avait pas envie de commencer par ces deux petits chats. Dieu, c'est quand les adolescents avaient cet âge là qu'ils étaient le plus insupportable...

Yôji ne prit pas se qu'elle venait de lui dire. Il était du genre à aimer provoquer les gens. Surtout, cette personne bizarre qui les dévisageaient lui et Natsuo.

- Tu t'prends pour qui, vieille branche?

Il avait dit ça sur un ton de frustration. Natsuo regarda ce qui se passait avec attention et finit par ajouter:

- Pfff. Pourquoi tu nous dévisages? À cause de nos oreilles de chat peut-être? Fais-toi s'en pas, si tu acceptes de nous suivre, on les perdra assez vite.

Dans le regard de Natsuo, on pouvait voir un expression "pervers" et il avait dit ça d'un ton amusé. Yôji avait vu ce que Natsuo voulait dire et alors il demanda s'en plus tarder:

- Ton nom?

Shura soupira quand les deux adolescent renchérirent de plus belle. A ce rythme là elle serait fatiguée de ce petit jeu bien avant eux. Et l'envie de les envoyer valser d'un puissant coup de pied était trop tentante pour rester eternellement sur la touche. Shura croisa les bras et répliqua immédiatement a Yôji

"Tes maîtres ne t'ont t'ils pas appris a ne pas faire tes griffes sur n'importe quoi?Le jour où tu recevras un coup de pied peut être que tu apprendra...En attendant..."

Elle laissa sa phrase en suspens avant de soupirer une seconde fois...Ces idiots lui faisaient perdre son temps

"Vous n'avez pas passé l'âge de porter des oreilles de chats?Vous êtes serieusement ridicule."

Le sourire pervers sur le visage de Natsuo n'aidait pas, un sourire tout aussi mauvais apparut sur le visage de Shura

"Vous rêvez, il n'est pas question que je vous suive. En revanche si vous continuez a m'importuner je vais vous raccompagner a votre litière a coup de pieds."

Conclut Shura en ignorant royalement la question sur son nom, elle n'avait de toute manière pas a le donner a ces deux morveux

Cette histoire commençait de plus en plus a taper sur les nerfs de Shura. Ces sales types se moquaient d'elle depuis le début de la conversation et profitaient de sa perte de sang froid pour raconter n'importe quoi. Lorsqu'ils parlèrent de leur virginitée et de comment ils perdraient leurs oreilles de chat avec elle le rouge monta aux joues de Shura en même temps que la moutarde monta au nez. Ces gosses se foutaient vraiment d'elle. Elle n'avait jamais entendu parler d'une coutume pareille au japon. Heureusement d'ailleurs car elle n'avait vraiment aucune intention d'aller dans leur sens.

"Bande de morveux vous me faites perdre mon temps."

Les provocations de ses adversaires ne valaient même pas la nécéssitée d'y répondre par la force...C'était juste...Pathétique. Tout simplement, pas étonnant qu'ils gardent ces oreilles de chat si c'était ainsi qu'ils parlaient elle comprenait sans mal que...Personne ne voulait d'eux. Alors autant passer simplement son chemin, ce que fit la matador en dépassant les deux chats et en continuant son chemin vers Mahora.

- Tu viens de remarquer que l'on te faisait perdre ton temps?

- T'es pas trop vite toi.

Natsuo et Yôji continuèrent de se moquer d'elle. Quand ils la vurent partir, ils se mirent à courir dans la même direction qu'elle, et la bouscula au passage en continuant leur chemin.

- Au revoir, on se reverra peut-être, grand-mère!

- Ouais, bye bye!

un garçon aux cheveux blancs du quinzainne d'année observait la scene sans marquer la moindre expression, il se contentait de regarder fixement les deux filles...

Ses yeux rouges s'attardaient sur elles plus qu'autre part...

Shura épuisée se dirigeait vers les dortoirs, bien décidée a poser le peu d'affaires qu'elle avait et ensuite pouvoir ouvrir son enquête sur les evenements qui l'avaient ammenés a Mahora. Elle ne devait pas s'amuser a taper sur tout ce qui bougeait ici car sinon elle n'allait pas tarder a se faire renvoyer, et ce serait balôt de sa part surtout après être venue aussi loin a la recherche de ses origines. Et bien que l'envie de botter le derrière de ces deux horripilants gamins aux oreilles de chat soit tentante, elle ne la mettrait pas en pratique, en tout cas pas dans un endroit où tout le monde pourrait la voir. Elle avait tendance a ne jamais pouvoir mesurer sa force, ce qui faisait quelques soucis

*J'ai pas envie de les incruster dans les murs de l'école le premier jour, ces morveux ne savent pas la chance qu'ils ont.*

Elle se souvenait qu'a cet âge elle allait chercher les garçons de sa classe pour se bagarrer avec. Peu arrivaient a tenir le rythme généralement, montrant a tous un fait évident: Les hommes n'étaient que des déchets qui méritaient d'être recyclés. Si possible a grand renforts de coups de pieds.

Elle se dirigea donc vers son dortoir, son regard croisant celui d'un adolescent tout juste plus vieux que les deux petits chatons qui la regardait...Que faisait t'il celui là?Trouvait t'il la façon dont elle s'habillait curieuse?Elle ne savait pas ce qui la retenait de lui mettre son poing en pleine figure

-Hj-Dan, je te conseille d'élever tes posts a un niveau superieur, celà sera enrichissant pour nous deux je ne fais pas du RP de deux lignes. Je crois qu'il y a des tutoriaux ici pour améliroer ces posts je te conseille vivement de les lire si tu compte continuer ce sujet.-Hj-

hrp: Puis je me joindre a vous ? :hrp

Maria, était aujourd'hui sans son uniforme, ces cheveux rouges flottaient au vent bien qu'elle ne portait pas sa barrette, chose exceptionnelle, elle était habillé de la même façon que d' habitude, ces cheveux était attaché en queue de cheval, elle portait ces bottes blanches ornées de flammes rouges, ces gants remontés jusqu'au trois quart de ces bras, ces collant rose, le short en cuir maintenu par une ceinture blanche argenté, ainsi que son maillot et son écharpe rose orné de rayure rouge.

Spoiler:

Elle se dirigeait vers les dortoirs ayant pour seul bagage un des livres de magie de sa mère ( Maria ne sais pas que ce livre est magique.) , nouvelles a l' école, elle était déjà un peu perdu. Elle marchait depuis quelque temps déjà, quand une fille au habit traditionnel de toréador passa devant elle. Maria la suivit des yeux intrigué voir même captivé par cette jeune fille qui semblait avoir le même age qu'elle. Sans le remarqué elle trébucha derrière cette personne lésant tombé son livre et tout les marques pages qu'il y avait a l' intérieur.

Shura s'était penché pour ramasser les livres sans vraiment reflechir. Puis se releva pour les rendre a Lakist sans plus de cérémonie mais alors elle lui parla et la matadore fut obligée de poser les yeux sur la personne qui lui adressait ces mots et qui en ce moment se dépoussiérait. Les yeux de Shura s'écarquillèrent un peu en voyant ce qu'elle avait devant elle. Cette fille portait une tenue tellement extravagente qu'on aurait dit qu'elle était en maillot de bain ici même. Cette vision troubla beaucoup l'espagnole qui était d'une nature très pudique et de voir qu'un tel costume existait au japon pour la vie de tous les jours la perturbait.

"Je..."

Les joues de Shura s'empourprèrent un peu avant que son visage ne se renfrogne et que ses sourcils prenent une forme sévère, tendant d'une main ses livres a Maria elle répondit avec un air passablement enervé qui cachait son embarassement

"...Je ne connais pas les environs non plus, je viens d'arriver."

Fit elle avec gène tandis qu'elle détournait un peu son regard.

"Il faudrait peut être songer a te vétir un peu plus que ça non?"

Et c'était la fille au costume bizarre qui lui disait ça!Shura se retourna a nouveau vers Maria

"Les garçons de cette école ne sont pas nets si tu veux mon avis. Tu ferais mieux de porter quelque chose de plus...De moins...Enfin de te couvrir plus."

Lança Shura qui détourna a nouveau les yeux. Rien a faire a ce sujet là. Shura avait beau être masculine, certains sujets la mettaient mal a l'aise.

Les joues de shura s' empourprèrent, puis son visage ne se renfrogna et ces sourcilles prirent une forme sévère, elle tendit par la même occasion les livres que Maria venait de faire tombés, bizarrement Shura semblait plus gêné qu' énervé, mais d' après ces dires elle était elle aussi une nouvelle dans l' établissement.
Shura observa Maria puis détourna le regard :

"Il faudrait peut être songer a te vêtir un peu plus que ça non?"

Cette phrase gêna Maria plus qu'il n' y paressait, elle avait peu l' habitude de sortir de chez elle. Elle n' avez donc pas de vêtement pour ces occasions.
Elle commença a rougir, et replia ces bras sur sa poitrine de façon a la cachée suffisamment. Shura continua sur ces paroles :

"Les garçons de cette école ne sont pas nets si tu veux mon avis. Tu ferais mieux de porter quelque chose de plus...De moins...Enfin de te couvrir plus."

Shura venait de parlée de garçon, ces mots lui donnèrent des frisson dans le dos, elle répliqua en disant sur un ton plus sévère :

"Je ne laisserai jamais les garçons m' approché..."

En affects, elle possédait une peur bleu de ceux ci, bien qu'elle le cacha assez régulièrement au cours de sa vie, elle ne pouvait toujours caché ce sentiment de phobie.
Tout cela lui rappela l' un de ces mauvais souvenirs d' enfances, ou un jeunes garçon l' avait invité a dansé sur une piste de danse. Elle c' était enfui pour se réfugier chez elle, et ne plus en sortir pendant quelque jours, mais maintenant ses cauchemars était terminé, elle venait d' être transférer dans un collège populaires pour filles.
Elle en vint a remarqué, qu'elle venait de parlé a Shura sur un mauvais ton :

"Je suis désolée"

Maria s' inclina pour s' excusé, elle espérait ne pas avoir blessé, ni contrarié Shura.

Mais au contraire plutôt que d'enerver Shura, la réaction de Maria ne fit que la contenter un peu plus. Elle aussi détestait ces mâles répugnants, pas pour la même raison qu'elle néanmoins. Ce qui se traduisait par une phobie chez cette fille était un dégout naturel chez Shura. Les hommes n'étaient bons qu'a se surestimer inutilement. Ce n'était que des loques qui ne vivaient dans l'arrogance que dans l'attente du jour où elle les briserait. Les femmes ne devraient jamais être soumises a des individus aussi hypocrites et surtout tellement faibles. Shura se disait que pour une fois, elle n'avait pas fait une mauvaise rencontre. Elle passa ses mains autour de son propre cou et décrocha la cape de son costume pour la tendre a Maria

"Et tu as tout a fait raison. Ne laisse pas ces porcs s'approcher trop près de toi. Viens, allons nous renseigner sur les chambres de cet établissement. Quand tu sera posée tu pourra enfiler quelque chose de décent."

Lança Shura tandis qu'elle faisait signe a Maria de la suivre. Avec cette cape de matador elle aurait déjà moins de mal a être perturbée par ce corps a moitié nu...L'Espagnole secoua la tête. La dérangeait?Ca ne la dérangeait pas de voir une fille peu vétue...Simplement ça la dérangeait qu'une personne pareille puisse attirer les regards lubriques de ces personnes mal intentionnées...Enfin, oui c'était ça.

Shura ne semblait vraiment pas contrarié, au contraire elle semblait plutôt intéressée. Shura semblait elle aussi ne pas aimée les hommes et même en avoir un dégout profond, mais pour d' autres raison que celle de Maria, elle parlé des hommes comme des déchets, des porcs, et bien d' autres... Sa ne dérangeait pas Maria, car elle savait qu'elle n' était pas la seul à les aimées.
Shura passa sa main autour de son cou et décrocha la cape bleu ( Je suppose quel est bleu ?) de son costume pour la tendre a Maria :

"Et tu as tout a fait raison. Ne laisse pas ces porcs s'approcher trop près de toi..."

Maria prit la cape que lui tendait Shura, puis l' accrocha autour de son cou. Cette même cape lui caché les parties délicates, et gêné maintenant moins Maria :

"Merci"

Dit Maria en baissant les yeux, Shura continua sa phrase :

"...viens, allons nous renseigner sur les chambres de cet établissement. Quand tu sera posée tu pourra enfiler quelque chose de décent."

En affects, Maria avait oublié l' objectif principale, trouvées les chambres de l' établissement, Maria vit Shura lui faire des signes de mains, qui disait de la suivre.
Shura semblait d' ailleurs être moins gêné. Sur le chemin Maria demanda : "Sais tu par ou on doit allé ? " juste après avoir terminé sa phrase, Le bâtiment administratif se faisait enfin voir.