Les toits, 23h...
Le portail de l'eau se referma lorsque l'individu posa son second pied sur l'un des toits de l'école Mahora. Enveloppé dans une grande bande de toile le magicien portait un long baton, dont le bout était carré, dans le dos. Il regarda le médaillon qu'il portait tout le temps autour de son cou et souria...

*Flash Back*
TROIS JOURS AUPARAVANT...

- Dios, est-ce que tu connais la nouvelle ?

- Qu'est-ce que tu veux encore Eric ?

Un fauteuil pivota, révélant un jeune homme, environ 25 ans, vétu simplement avec sa chemise entrouverte, un médaillon tombant sur son torse. Sur le bureau en face du fauteuil se trouvait un ordinateur portable, une connection internet encore établie sur un site incompréhensible en grec. Dioskénos terminait d'écrire quelque chose quand Eric était entré dans la petite maison qu'ils louaient tous les deux en plein Tokyo. Eric était un homme plutôt petit, pas spécialement mince mais pas gros non plus, une petite trentaine et une paire de lunettes devant les yeux. C'était quelqu'un de plutôt tranquille, jamais à chercher les embrouilles mais un peu dans la lune. C'était un magicien lui aussi, auquel Dioskénos avait lié une vraie amitiée. Il était le seul à connaître sa vraie nature et n'en était pas vraiment chamboulé. Dans sa main droite il tenait un journal qu'il lança à son ami qui l'attrapa au vol. Dioskénos le feuilleta rapidement avant d'arriver à la page des nouvelles. Un enfant prof dans le collège de Mahora, blague du directeur ou petit génie ? Il lut en diagonale les différents paragraphes avant de s'aréter sur une phrase : Le jeune Negi Springfield a reçu tous les diplômes... Il ne continua pas sa phrase. Springfield ? Même le prénom s'approchait... Nagi Springfield, le jeune prodige à qui il avait transmit plusieurs incantations liées à Zeus et aux divinités mineures de la foudre. Maintenant un Negi Springfield agé de dix ans était prof. Il devait tirer ça au clair. Il se leva brusquement, faisant tomber le fauteuil à la renverse :

- Eric, tu pense vraiment que sa peut être...

- Bien sûr, il n'y a pas de doutes.

- Et comment tu penses que je vais y aller. J'ai un peu passé l'âge d'aller en cours.

- Oui mais tu peux toujours enseigner.

- Quoi ??

- Réfléchis un peu. Tu as vu plus de choses que n'importe qui. Je te vois bien faire prof d'histoire. Tu n'aurais aucun mal à...

- Tu me demande d'aller jouer le prof ?

- C'est une proposition. Ecoute un peu, ça te permettrait de le revoir.

- Mouais... Je vais voir.

Il releva le fauteuil avant de se retourner, un sourire amusé aux lèvres :

- Ce n'est pas un moyen d'avoir la baraque pour toi tout seul j'espère.

Eric éclata de rire :

- Non ne t'en fais pas. J'aurais trouvé mieux que ça sinon.

Dioskénos hocha la tête et pianota sur l'ordinateur portable.

- Hum... Oui, le collège Mahora demande un prof d'histoire. Tu n'aurais pas comploté avec le directeur par hasard ?

- Tu pense que je l'avouerais ?

- Allez, c'est bon pour cette fois.

Il tapota encore sur le clavier avant de hocher la tête :

- Bon, j'ai un rendez-vous dans deux jours.

*Fin Flash Back*

Oui, il avait eu son rendez-vous et avait été accepté. Maintenant il devait encore faire cours. Tout compte fait il n'était pas sûr de la si bonne idée d'Eric. Mais il était trop tard pour faire marche arrière. Ce soir le directeur lui avait demandé de venir voir les locaux. Quelqu'un devait le rejoindre sur les toits... Drôle d'endroit et drôle d'heure pour un rendez-vous mais Dioskénos était tout de même venu. Ce fut à ce moment là seulement qu'il eut des doutes. Même s'il n'en avait rien dit il avait l'impression que le directeur avait comprit qu'il était magicien. Mais était-ce juste une impression ???

Duscisio arriva en volant sur les toits avec ses toute petites ailes noir (XD) qui disparurent une fois au sol. Le gamin de 13 ans était habilé d'une cape, d'un pantalon et d'une chemise genre renaissance tout en noir.
Il n'appercus pas le nouveau venu vu qu'il atterisa deriere un piller telephonique et sorti de sa "cachette"
Mmm...
Il vit l'inconu et le regarda bievement, il s'appreçu evidement qu'il était magicien car il ne cachais pas son aura.
un inconnu sur les toits... tu a l'air perdu dit il de sa voix de gosse t'es perdu?

Un bruit ? Non, sans douts le souffle du vent. De toute façon qu'y avait-il à craindre par ici ? Le mage avait déjà affronté des situations bien plus dangereuses qu'une nuit sur un toit d'école. Le grec regarda une dernière fois le reflet de la lune dans son médaillon puis le cacha sous sa chemise. Il se mit à faire les cents pas, attendant son fameux guide. Serait-ce un magicien ? Un prof ? Voir un élève ? Il n'avait aucun moyen de le savoir. Il marcha sur le toit jusqu'à ce qu'il entende un nouveau bruit. Cette fois il s'agissait d'un bruit de pas, il en était sûr. Diokénos se retourna avant de voir venir un gamin d'environ treize ans s'approcher de lui vêtu de manière plus qu'étrange. Le nouveau prof souria dans sa direction :

- Puis-je être perdu si l'emplacement où je me trouve est le lieu d'un rendez-vous, petit ?

Il avança un peu vers lui, toujours un petit sourire aux lèvres :

- Par contre peux-tu me dire ce qu'un garçon de ton âge fait dehors à cette heure-ci ? Il n'y a donc pas de couvre-feu dans ce collège ?

Le gamin lui parraissait étrange, il était incroyablement calme pour un gosse de treize ans cela lui rappelait entre autre ce petit garçon, très taciturne qu'il avait eu comme élève il ne savait plus trop quand. Il était toujours très calme, quelque soit la situation. Très curieux également mais qui parraissait en même temps à peine connecté sur la terre, tout le temps dans les nuages sauf quand il posait ses multiples questions. Le nouveau venu était-il aussi curieux ? Etait-il aussi taciturne et innocent ? Depuis plusieures centaines d'années Dioskénos voyait les enfants de moins en moins innocents. Toujours confrontés à des choses absolument pas de leur âge. Ils étaient au courant de ce qui se passait dans le mmonde mais en avaient-ils vraiment besoin si tôt ? Le mage grec trouvait incompréhensible qu'un gamin de 7 ans soit au courant de la misère dans le monde et de tout le reste. L'innocence infantile semblait avoir disparut depuis bien longtemps. Alors, qu'en était-il du garçon qu'il avait devant lui ? A vrai dire il s'en moquait, il ne pouvait pas empêcher cette évolution alors il vallait mieux ne pas s'en occuper. Pour l'instant il attendait juste son correspondant et doutait que se soit ce gamin. Simplement par la façon qu'il avait eu de lui demander s'il était perdu. Ce fut seulement après un moment que Dioskénos pensa qu'il avait utilisé sa magie et qu'il pouvait avoir été vu. Il masqua complètement son aura magique, préparant un sort d'oubli si le gamin avait vu quelque chose.

Surveille ton langage... dit il presque avec enervement contre le "prof"
Le traité de "petit" était un peu arrogant à son égard certe il était plus agé que lui mais c'est apparance qui fait croire le contraire.

Citation :

Surveille ton langage...

Il ne s'agissait donc certainement pas de celui qui devait le guider. Quand à l'innocence de l'enfance il était inutil d'y songer. Le garçon l'aurait regardé de haut s'il n'était pas plus petit que le grec. Dioskénos le regarda, son sourire avait disparu :

- Toi aussi tu devrais surveiller ton langage petit. Je ne vois pas en quoi je t'ai offensé mais en vrai je n'en ai pas grand chose à faire. Maintenant tu devrais peut être retourner te coucher. Je doute que tu ais l'autorisation de venir ici à cette heure.

A vrai dire il ne se préoccupait déjà plus du gamin, continuant de guetter les environs pour essayer de voir venir celui ou celle qui devrait le faire visiter. Il espérait d'ailleurs qu'il ne tarderait plus. Il sortit une petite montre de la poche de son pantalon : 23h 05. Le rendez-vous avait lieu à 23h 10. Encore cinq minutes et il se préparerait à partir. Il acceptait le retard mais selon son humeur. Et ce gamin l'avait plutôt aggacé. Il replaça sa montre dans sa poche et se retourna vers Duscisio. Il le regarda et espéra qu'il s'agissait vraiment d'un cas unique.

*Eric, si tu m'as envoyé dans une école remplie de morveux comme lui je te dévisse la tête dès mon retour.*

Menace silencieuse qu'il n'avait que pensée mais qu'il était capable de réaliser si cela s'avérait vrai.

Je n'ai pas d'ordre à resevoir d'un magicien terrien.
Il eu un petit moment de silence
Et je suis plus agé que toi...
Duscisio se retourna vers le bord du toit, regarda le ciel sombre semblant chercher quelque chose et baissa la tete
il n'est pas encore minuit, le temps ne passe pas tres vite ce soir je me demende se que je vais faire toute la nuit
Dit il à part d'un voix basse mais l'inconnu pouvais l'entendre... Il n'y préta aucune attention lui tournant le dos comme pour l'enerver encore plus qu'il ne l'ai déjà.

Très bien, alors soit il l'avait vu soit il était lui aussi magicien et avait senti son aura. A vrai dire le mot "terrien" qui suivit fit plutôt pencher Dioskénos vers la deuxième possibilité. Ou alors il s'agissait vraiment d'un gosse tout bête qui n'avait rien vu mais qui voulait lui jouer un tour. Lorsqu'il déclara être plus agé que lui le grec souria de nouveau et lui frotta la tête :

- Peut être mais tu es quand même petit.

Finalement le gamin se tourna vers le toit, tournant le dos au magicien :

- Et puis si tu te crois si vieux il n'empêche que ce genre de réaction n'est pas la preuve d'une grande maturité.

Bien qu'il ait murmuré la dernière phrase Dioskénos l'entendit sans grand mal. En fait peut être voulait-il vraiment qu'il puisse l'entendre sans le faire de façon trop marquante. Finalement le grec répondit dans le vide, ne sachant pas trop si le garçon l'écoutait ou non :

- Tu peux faire se que bon te semble si tu te crois si agé mais tu pourrais aussi partir de là. Je n'ais pas envie de m'ennuyer avec un garçon comme toi.

Finalement Dioskénos alla se poser contre la rembarde qui entourait ce toit. Il posa l'étrange objet, qu'il portait dans le dos, à terre en soupirant légèrement. Il avait hâte de pouvoir repartir.

Je t'ai déjà dit de surveiller ton langage... c'est à peine croyable que les Terriens soit aussi mal poli...
Le gamin de 13 ans aux cheveux gris se tourna vers cette humain arrogant.
Sale humain...la politesse ne te ferai pas de mal.
Tu a beau être un mage ce n'est pas ça qui te permet de me parler comme ça. Ton arrogance te perdra un jour, mage terrien.
Un très faible aura pouvais se faire sentir autour de Duscisio, surement la colère, personne ne lui avais parler comme ça d'après sa mémoire. Son visage n'était pas très amical à présent, il se tenais même le poignet, là ou se trouvais son bracelet noir qui commençais aussi a sorti une légère magie, pour ne pas faire de "bêtise".

Le magicien souria. Le gamin ne se rendait apparement pas compte qu'il était encore plus mal poli que lui, ce qu'il ne manqua pas de faire remarquer :

- Les terriens sont peut être mal polis mais je trouve que je suis resté plutôt poli jusque là.

Même s'il montrait une certaine décontraction Dioskénos était en vérité très attentif à ce qui se passait. Il ne cachait plus son aura désormais. Il ne la mettais pas non plus en avant mais il se tenait près. Il n'était pas un guerrier et même s'il arrivait à combattre au corps à corps avec son trident il préférait ne pas en avoir recours.

- Sinon je ne pense pas que mon arrogance causera ma perte. Je tomberais un jour sur quelqu'un de plus fort que moi, il n'en fait aucun doutes. Je ne suis pas surpuissant, loin de là. Par contre je sais que celui qui voudra me tuer n'y arrivera pas sans mal.

Il resta plaqué contre la rembarde mais avait ressorti son médaillon, le faisant passer entre ses doigts. Il remarqua que Duscisio venait de s'attraper le poignet comme s'il voulait se calmer, contenir quelque chose. Dioskénos souria de plus belle :

- Maintenant je te demande juste de partir. Je ne veux pas t'agresser mais j'attends quelqu'un qui ne se montrera peut être pas si je suis accompagné.

Le magicien commença à montrer des signes d'impatience. Ils ne concernaient pas du tout le garçon devant lui mais son "guide" qui ne semblait pas vouloir se dépécher. Il contint un soupir avant de reporter son attention sur Duscisio.

Elle est peureuse cette personne que tu attend, surtout si il vois un gamin de 13 ans en face de toi...
Duscisio avais maintenant un petit sourire et lâcha son poignet alors que l'aura de son bracelet et la sienne venais de disparaitre remettant sa manche correctement pour cacher le bijou noir qui était visible quelques secondes.
Il fait sombre en plus comment pourrait-il me voir?
Cette question était un peu idiote. Si la personne en question qui doit venir rejoindre le "prof" devais être magicien lui aussi si il se connaissais. La magie de la lumière pouvais être utile pour voir autour de soi. Duscisio pointa la seul lumière du doigt qu'il y avais sur le toit, et prononça un mot étrange de manière inaudible et la lumière disparu absorber par le doigt du gamin.
Maintenant il me verra plus
En effet Duscisio n'était plus visible la nuit noir le camouflais parfaitement grâce à ses vêtements noirs...

C'est bien beau mais dans ce cas il ne me verra pas non plus.

Débrouille toi... repondit il
Quand des paroles grec se fit entendre, des paroles prononcé par l'inconnu, se fut succéder par un éclair magique, Duscisio mit son bras devant ses yeux pour ne pas être éblouis qu'il rebaissa après entendant également un tintement de cloche. Le gamin de 13 ans ne se posa aucune question.
*du grec*
Duscisio avais à présent un regard sérieux, et ne dit pas un seul mot attendant que quelque chose se passe. Il retroussa sa manche droite laissant visible son bracelet noir pour ceux qui pouvais le dans la nuit sombre.