Sou... Here we are! (PV Médu-chan... Ka?)

- On peut s'en servir pour autre chose. Mais j'ai été créée pour combattre.

Chose pas tout à fait vraie, Médusa a seulement été créée pour devenir la petite fille parfaite, chose ayant échoué juste après le meurtre de ses parents. Elle n'était plus vraiment humaine, après ça. Elle était plutôt du genre à envoyer chier les gens ... Elle était devenue la créature qu'elle est maintenant. Une fille faisant peur aux gens pour un rien. Enfin bref, cette histoire de "créée pour combattre" n'est qu'une idée qu'elle s'est fait d'elle même, c'est juste une raison de plus à ajouter sur la liste des "raisons pourquoi je ne suis pas humaine" de Médu-chan.

Ah... V... Vraiment?
Pour Satsuki, c'était une chose physiquement impossible que ce qu'elle venait d'entendre. Une personne créée pour combattre? N'était-ce pas tout simplement Médusa qui était née, créée pour rien, juste pour vivre? Créée pour combattre... C'était même concevable, ça? Ce qui expliquait le ton si surpris de Satsuki.
Créée pour combattre... Qu'est-ce que tu veux dire? Que tu n'as même pas le droit de décider ce que tu veux faire de ta vie? Tu as été créée dans un but et...
Elle n'y croyait toujours pas. En même temps, Médusa avait l'air sérieuse. Et les sentiments de cette jeune fille-là, quand elle parlait d'elle-même et de son passé, étaient difficiles à sonder...

Médusa haussa tout simplement les épaules. Créée pour combattre ... Peut-être. Après tout, elle n'avait jamais demandé d'explications à son père biologique sur le "pourquoi de la chose". Pourquoi elle avait subit tant de test, et autres questions aussi insignifiantes soient-elles. Cela est donc vraiment une chose que Médusa s'est mise en tête, une de ces nombreuses choses qu'elle s'est inventé. La jeune fille fixait toujours le livre de Satsuki, l'air de rien, aussi inexpressive que d'habitude. Elle réfléchissait sûrement, chose plus très rare maintenant.

- Faut croire.

Je...
Satsuki ne savait plus quoi dire. Elle avait envie de serrer Médusa dans ses bras, de la réconforter... Mais avait-elle besoin d'être réconfortée? La jeune cuisinière ne ressentait pas de tristesse ni même de mélancolie venant de sa "petite soeur". Si son sort l'attristait elle, probablement que la principale intéressée s'y faisait très bien. Après tout, elle affirmait ça comme ça, sans gêne ni hésitation, ça devait être qu'elle l'acceptait comme une partie d'elle-même. Elle en était peut-être même fière...
...Médu-chan...