Le p'tit Rekhyt arrive!

La fin de l'été se voit de loin... Rekhyt s'avançait dans la rue, son lourd sac chargé sur ses épaules. Il tenait son baton de magicien d'une main, car s'il le mettait sur son dos, à coup sur il tomberait en arrière. Cette fin d'été se voyait donc, parfaitement au Japon, mais bien moins parfaitement qu'en France. Au Japon, les arbres venaient à peine de jaunir, alors qu'en France, en ce moment, il devait faire bien plus froid qu'ici. Au Japon, le climat était encore doux, même chaud. Dans la grande rue, Rekhyt s'avançait d'un pas sur, voyant l'école Mahora se dessiner au loin sur un horizon clair... On pourrait croire à un paysage calme, ce qui était sans compter les hordes d'élèves hystériques qui couraient partout, bousculant et écrasant le jeune homme qui essaya d'éviter la foule. D'après les estimations de l'école de magie française, il devait y avoir environ 30 000 élèves de la maternelle à l'université Mahora. On ne dépassait que très rarement les 2 000 en France et encore moins en Angleterre. Le jeune Twem était en charge d'une classe de 3ème... Si les 3ème éxistaient au Japon! Quand l'afflux de collègiennes devint moins intense, Rekhyt reprit son chemin. Il pénetra dans l'enceinte et fit face au gigantesque bâtiment qui s'étendait devant lui. Des deux côtés, des forêts et parcs encore trempés par la rosée matinale s'étendaient autour du jeune garçon qui se sentit renaître.

Bien, revoyons une dernière fois cette lettre! Dit Rekhyt en sortant une lettre.

Citation :: Rekhyt,

Ta mission est simple, ce sera de prendre en charge la classe que te donnera le directeur jusqu'à son arrivée à l'université.
J'aimerais te rappeller qu'il ne faut pas que l'on connaisse l'existence de tes pouvoirs, si c'est le cas, il te faudra effacer les souvenirs de la personne en question ou faire un pactio avec celle-ci.

Mr le directeur de l'école de Magie.

*Eh bien... Il faut que personne ne conaisse l'existence de ma magie, et donc il faudra que je ne m'en serve pas!* Se dit le jeune garçon.

Rekhyt s'avança vers le bâtiment, mais fut interceptée par quelqu'un...

HJ: Si tu attends quelqu'un précisément, je peux supp~.

- Yo, Shinki.

Rien de bien agressif dans ces paroles pour une fois, la petite gamine d'un mètre 38 qui se tenait devant la porte d'entrée était vêtue de l'uniforme de Mahora porté d'une façon plutôt différente de la normal : Elle avait ajouté de nombreuses chaînes, des longs bas carottés comme sa jupe, et avait remplacé la veste rouge foncée pour une veste noire ... Cette veste était grande ouverte, montrant donc sa chemise et sa cravate. Cette petite fille portait aussi une genre de très petite cape aux couleurs et motifs de sa jupe. Inclinant la tête vers le côté gauche, elle fixait "le nouveau" comme si de rien n'était.

Du haut de sa très petite taille, elle fixait ce garçon ... Comme si il n'était pas important, en fait. Elle le regardait avec un air impassible, voir même légèrement supérieur. Son regard passait du visage du garçon jusqu'à ses pieds, puis s'arrêta sur la lettre qu'il tenait dans ses mains. Un élève qui débarque ici avec une telle lettre, précédemment scellée par de la cire rouge comme dans toutes les écoles de magie, ne pouvait être qu'un magicien ... Ou presque, mais bon, c'est connu : Médusa n'est pas Magister, ni même Magicienne, le monde magique ne pourrait pas l'arrêter pour avoir osé dévoiler l'existence de la magie. Elle leva une main. Dans cette dernière, on pouvait apercevoir, entre son index et son pouce, un petit pion sortir d'un jeu d'échec.

- Encore un ...

Petit blanc. Médusa s'était arrêté. Cette pose ne dura quand même pas longtemps, juste le temps qu'elle fronce les sourcils.

- ... mage qui vient ici en croyant pouvoir se servir de ses élèves comme objet pour obtenir son diplôme? Les humains sont peut-être de bons objets, mais croire qu'une classe complète va accepter d'être les pions de ton jeu, c'est un rêve qui ne sera pas réalité.

Rekhyt fut scié de voir une jeune fille comme celle-ci. Ce n'était pas ses paroles, ni même son ton qui le rendait nauséux (je sais pas comment ça s'écrit ><), c'était une espèce d'aura de puissance, de superiorité, quelque chose d'indéfinissable qui rendait cette fille tellement puissante qu'elle écrasait le jeune homme sous la masse de sa force. Elle était petite, un mètre quarante au maximum, mais paraissait très mature, et très intelligente. C'était aussi le cas de Rekhyt, mais sur un degrés different. Il observa la jeune fille, son accoutrement était étrange pour une collègienne de son age, au moins, ce n'était pas un professeur. Ensuite, il prêta attention à ses paroles...

*Les personnes comme elles ne parlent que rarement de choses qui ne méritent pas d'être dites.*

Shinki, d'abord, celà devait avoir une certaines signification pour elle qui était inconnue de ceux qui ne la connaissaient pas. Ensuite, elle avait donc l'habitude de voir des magicien arriver ici, prendre un poste d'enseignant et passer une ou deux années pour obtenir son diplome de Magister. En effet, ça devenait courant dans les écoles Françaises et Anglaises d'envoyer des Magiciens faire un stage au Japon, le plus souvent, mais dans l'ensemble, on les envoie dans les pays Asiatiques de l'Est. Rekhyt ne devait pas être le premier à venir pour son diplome. Ensuite, elle fit une allusion, et même plus qu'une allusion au fait que les humains pouvaient être des objets. Celà mis de mauvaise humeur le jeune homme qui répliqua:

Prendre un humain pour un objet n'est pas humain, ce qui a d'ailleur quelque chose de comique... Tu as parfaitement raison, je suis ici pour mon stage, mais je ne compte pas utiliser mes futurs élèves! Je ne me rabaisserais pas à ça! Je m'occuperais de ma classe comme si j'étais un professeur normal, ce que je serais pendant mon stage... Et mes élèves seront ce qu'ils veulent être, je ne compte pas les transformer en pions. Je n'ai qu'a leur apprendre ce que j'ai à leur apprendre, et c'est tout.

Ensuite, Rekhyt estima la fillette, et fit un léger sourire. Un léger vent fit voleter ses cheveux, et failli le renverser par terre, à cause de son sac gigantesque, le bâton n'arrangeait pas les choses, car il n'était pas spécialement léger, et encombrait Rekhyt, lui faisant mal au dos.

*Je vais avoir des courbatures toute la semaine avec ça...*

Le garçon regarda la fillette une autre fois, il se sentait mal à l'aise, encore pire que si il avait été pris en train de voler quelque chose, ou de voler lui même d'ailleurs. Il fit un sourire, puis continua:

Mais dis-moi, sous ton visage de jeune fille, je ne peux pas croire que tu n'es que ça, qui es-tu? Et que veux tu?

PS : Ben dis-donc, t'as l'air douée en RP... Je me suis scié en deux pour te répondre correctement ^^

HJ: T'es pas obligé de te forcer si ça t'ennuie, parce que souvent, comme actuellement, j'ai pas d'inspi ... XD

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- Eeeeeeeeeeh?

Petit bruit normal, Médusa était, encore une fois, en train de dévisager un nouvel arrivant. Un sourcil levé alors que l'autre gardait son endroit habituel, c'était une mine dans le genre "ô_o", sachant que je ne sais pas ocmment la décrire, donc bon, passons.

- Parce que devenir prof pour obtenir un diplôme ... c'est pas se servir de ses élèves?

Médusa poussa un soupire, levant les yeux au ciel avec une mine ennuyée. Elle est toute petite, vu sa taille, on pourrait facilement la classer en primaire, mais ... Sa façon de s'exprimer lui donne beaucoup plus. Disons que son côté impassible l'aide beaucoup. Le nouveau professeur avait esquissé un sourire, puis un petit vent s'était levé pour balayer les cheveux de Médusa ainsi que du garçon lui-même. La jeune fille avait plaqué sa main sur sa jupe, sans même prendre un air gêné ou autre. Lorsque cela s'était calmé, le garçon avait demandé à Médusa ce qu'elle était exactement. Cette dernière haussa les épaules.

- Hopper ... Hopper Médusa. Pourquoi j'aurais besoin de donner d'autres informations à mon sujet?

HJ : Non, au contraire, je préfère tomber sur quelqu'un qui fait toujours 15 lignes que sur quelqu'un qui n'en fait qu'une ^^. D'ailleurs, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de RP, je ne suis pas au mieux de ma forme non plus.

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Rekhyt ne pris pas garde à la réaction de Médusa en rapport à sa jupe, il n'était pas partisant du voyeurisme, celà de l'interessait pas, et puis il était encore jeune, mais peut-être plus que la jeune fille. L'étrange bruit qu'elle fit donnait une seconde jeunesse à la jeune fille, et Rekhyt se sentit libre. Elle lui donnait la chair de poule, mais il savait qu'elle ne lui voulait rien, mais elle avait aussi l'obstination de l'enfant, et il allait essayer de lui expliquer calmement son point de vue sur son stage. D'abord, il considéra sa première question. Non, pour lui il était évident qu'obtenir un diplôme en faisant un stage n'était pas se servir des élèves pour des raisons très simple.

Eh bien je ne suis pas d'accord avec toi. Déjà, ma seule intention sans ce stage est d'apprendre la langue Française à mes élèves. Celà me permettera d'obtenir mon diplôme, comme tu le sais. Une raison simple qui fait que je ne me sert pas des élèves, est qu'en échange, je vais leur apprendre une langue, ce qui n'est pas une mince affaire, autant pour moi que pour eux. Je ne me sers pas d'eux, ou se sert plus de moi que je ne me sert de quelqu'un.

Ensuite, son nom et son prénom. Ils étaient hors du commun. Un croyant, un crétiniste, comme les appellais Rekhyt, aurait pensé qu'elle aurait pu être une Méduse, cette créature qui peut figer quiconque avec son seul regard. Là, Rekhyt n'éjectait pas cette hypotèse, car les parents ne donnent que rarement ce nom à leurs enfants, sachant les sous entendus qu'on aurait pu lui donner.

*ça pourrait être un pseudonyme...*

Une possibilité tout aussi envisageable! Rekhyt rangea la lettre dans sa poche qu'il avait gardée dans sa main depuis le début, et regarda la jeune Médusa. Ses cheveux rose étaient étranges, paranormaux, en France, personne n'avait les cheveux roses, ou rarement. Rekhyt haussa les épaules, et dit:

Je ne te donne aucun ordre, tu n'as aucune obligation, ton nom et prénom me suffit, même si j'aurais préferé plus de précision sur toi...

Oh, tiens, un vent. Non, c'était pas un vent que Médusa avait subit, mais bien un vent qu'elle avait laissé. Elle avait simplement redressé la tête, puis avait tourné le regard vers autre part. Elle n'était pas d'accord avec ce professeur, et ne voyait même pas l'intérêt de lui répondre. Petite prétentieuse, va. D'ailleurs, c'est plutôt rare de voir Médusa répondant des phrases complètes sans insultes à quelqu'un qu'elle ne connait pas. Les insultes, c'est sa façon de s'exprimer. Une insulte. Un simple "Idiot" peut décrire n'importe qui dont on ne connait pas le prénom.

« - Je ne te donne aucun ordre, tu n'as aucune obligation, ton nom et prénom me suffit, même si j'aurais préferé plus de précision sur toi ... »

Alors que Médusa venait à peine de reprendre un air impassible, limite naïf, elle fut encore prise de cet ... émotion ... la poussant à ressentir un certain dégoût à l'égard des créatures peuplant cette école ... Oui, elle avait encore froissé les sourcils, avant de reprendre à nouveau un air impassible. Un sourire amusé s'était dessiné sur son visage, puis elle avait incliné la tête vers la gauche. Ce genre de petit sourire était tellement rare chez Médusa ... Habituellement, elle ne souriait presque pas, même quand elle était avec ses "amis".

- Μέδουσα, Gorgone de la perversion intellectuelle.

*Μέδουσα*

Un nom tout aussi étrange que cette fille pouvait l'être... Rekhyt lui jeta un regard en coin, et décida d'abandonner cette discussion. Cette fille devait être le modèle d'une gamine obstinée, un peu bornée, même si elle était ce qu'elle avançait, une gorgone était vrai, elle devait avoir gardé dans une certaine partie un esprit de gamine. De toute façon, il n'allait pas s'attarder. Une gorgone... Il n'avait rien appris dessus, et il ne voulait pas en apprendre plus maintenant, là, il devait trouver un dortoir rapidement, car il devra assurer le lendemain même. Mais cette gorgone n'était pas fiable, surtout avec les mots "perversion mentale" qui ne lui plaisait pas le moins du monde, mais d'après lui, seuls les humains simples pouvaient se laisser avoir.

Bien... Euh... Sais-tu où je pourrais dormir cette nuit?

Demanda Rekhyt avec une mine impassible, il savait où se trouvaient les dortoirs, mais il ne voulait pas "s'incruster" là où on ne voulait pas de lui.

Médusa leva le bras gauche. Elle l'avait levé lentement, puis l'avait arrêté brutalement. Ce dernier pointa dans la même direction. Sans même regarder ce qu'elle pointait, elle avait pointé un bâtiment détaché à celui devant lequel ils étaient. Son regard impassible se tourna finalement vers la gauche, vers le bâtiment qu'elle pointait avec son faible index. Faible index ... Enfin, on peut pas dire que ce soit très doux de recevoir un de ses poings dans la face, même si un kick fait 4 fois plus mal ... Oui, Médusa est la reine des coups de pieds anti-pervers, ou même des coups de battes quand ça va trop loin : Elle a simplement horreur qu'on la touche, et lorsqu'on la touche, c'est automatiquement le coups de batte ... Ou presque.

- Les dortoirs.

Abaissant sa main, Médusa passa un instant ce même membre dans sa chevelure rosée - vive la teinture -, d'un geste ... arrogant, balayant sa franche ainsi que ses courtes mèches de la main.

Rekhyt suivit le trajet de son bras fin, elle faisait des gestes harmonieux, ce qui exprimait une grande maîtrise de soi, et il était sur que les coups de la jeune fille dépassaient les siens. Après tout, elle était une gorgone. Elle désigna les dortoirs. Il savait très bien que c'était là-bas qu'il pouvait aller, mais quelle chambre choisir... Il n'aimait pas dormir seul, non, au contraire, il aimait avoir une présence réconfortante auprès de lui. Il était bien incapable de dormir dans un grand lit avec personne avec lui. Pourtant il avait treize ans, mais il avait peur du noir et de l'obscur.

Le jeune garçon regarda Médusa et nu put retenir un rire amical. maintenant, cette fillette ne le mettait pas mal à l'aise mais le rendait joyeux, du fait qu'elle n'en disait jamais trop, se contenait bien, et n'était pas trop parfaite non plus, il savait qu'elle ne lui ferait pas de mal, à condition qu'il ne lui fasse rien.

Eh bien merci Médusa, j'éspère qu'on se reverra!

Et s'inclina légerement avant de partir en marchant lentement. Ces parcs et forêts l'intriguaient, il aimerait les explorer, découvrir leurs mystères, et s'émerveiller devant les parterres de fleurs.