Kiaka marchait tranquillement, berçée par les douces lueurs de l'automne. Ses pieds faisait crissz crissz sur les feuilles d'automne, ses mains se balançaient de chaque côté de son corps. Elle fredonnait un petit air, sous l'influence d'une inspiration automnale.
Elle ne savait pas où allait, elle ne faisait que marcher là où ses pas voulaient bien l'emmener. Elle était partie dans l'espoir de croiser un animal original, une fleur étonnante, la dernière feuille qui ne serait pas encore tombée ...
Frisschttz Frisschttz
Sur la gauche, des feuilles qu'on lançait, des buissons qu'on poussait, le silence enfin.
Qu'est-que c'est ? pensa t'elle. Elle tendit l'oreille. Plus rien. Elle s'avança doucement. Impossible de ne pas faire de bruit, avec toute ces feuilles... Surgit soudain deux petites oreilles rousses, des moustaches, puis un petit museau, et enfin deux adorables petits yeux. Un renard ! Oh qu'il est mignon !
- Où est ta maman, petit bonhomme ?
Le renardeau répondit par un jappement effrayé, puis fit demi-tour et détala.
- Ah ! C'est vrai que je fais toujours peur aux animaux, avec mes vêtéments bizarres !
Et c'est vrai qu'elle était habillé bizarrement. Elle portait une robe verte très courte, avec un collant blanc, une ceinture rayée noire et rouge qui ne sert strictement rien, un chapeau de paille avec un ruban vert, ainsi qu'une cape noire.
Elle se tourna et, Ô malheur (ou bonheur selon les interprétations), elle vit ce qui avait tant effrayé notre amis renardeau.
Un arbre venait de se fendre et éparpillait une multitude de copeaux de bois a ses pieds. Une ombre maléfique se dressait derrière, prêt à frapper de nouveau. Comment se fait-il que je n'ait rien entendu ?
Elle s'approcha d'une façon assez naïve, pensant bien évidement que notre ami Ombre Maléfique ne détruisait que les arbres. Elle demanda :
- Qui es-tu ?
Pas de réponse.
- Pourquoi as-tu détuit cet arbre ?
Toujours pas de réponse.
- Pourquoi tu ne répond pas ? Tu as peur de moi ?
M'étonnerai que ce soit ça, pensa t-elle, mais sait-on jamais ?

HJ Désolée, c'est répondre tard et c'est un peu médiocre... Mais buon.^^" (Vire-moi si je dérange.)


DJ

Ehem... En fait d'Ombre maléfique, ce n'était que moi. Et je voulais pas le détruire cet arbre... D'ailleurs, ce n'était pas moi. D'où que ça vienne, comment une simple française comme moi pouvait détruire un arbre à elle seule? J'avais juste shooté dedans pour me défouler, moi! Et je pensais que dans la forêt.. Au moins... J'étais tranquille... Naaan, que dalle. Je shoote dans un arbre pour sortir mon énervement et le v'là qui se fend en deux. Alors, excusez-moa, ou il est trop vieux, cet arbre, ou bien c'était quelque chose d'autre! Et moi... Je m'étais fait choper? Ah non, ça allait... C'était juste une élève.

Ah... Non, non! Tout va bien, tout va bien!

Pour tout avouer, je n'avais absolument rien compris à ce qu'elle avait dit. J'avais juste lâché quelques mots du japonais que je connaissais pour rassurer la galerie. Je ne voulais faire peur à personne. Je sortis donc de derrière mon arbre en espérant que cette fille-là ne savait rien de moi. De toutes façons, l'affaire des Scratiens n'était pas un truc du genre à s'ébruiter. Heureusement pour nous. On gagnait du temps. Ô espoirs maudits, ô pessimisme stupide cotoyant l'optimisme affligeant, à quoi me réduisez-vous, tous autant que vous êtes! ...Je deviens folle, moi.

C'est moi... C'est rien, c'est moi. Vous?

J'aurais voulu dire "c'est tout", plutôt, mais je ne savais pas comment ça se disait. Je restai un instant silencieuse, puis je compris que je n'avais tout simplement dit que le mot "vous", au lieu de poser une question. Bon sang! Si seulement je connaissais un tant soit peu le japonais je...

Euh, non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Vous... Êtes qui?

[Super Mega Désolé de répondre cent ans plus tard, mais j'ai été privée d'ordinateur pendant une semaine (pour cause de 5.5/10 en allemand) ,mais j'aurais le droit d'en faire pendant toutes les vacances]

Kiaka se ressaisit. Elle voyait à présent parfaitement qui était face à elle. Elle parlait un japonais assez approximatif, mais on comprenait l'essentiel.
- Moi ? Je suis Kiaka. Je suis une nouvelle élève. Et toi ?
Elle commençait à regretter d'avoir donné son nom. Et si par malheur (ou par bonheur), elle connaissait l'histoire des cinq démons ? Oh, et puis de toute façons, ils ne risquent pas de se manifester, il n'y a pas de nourriture dans les parages, non ? Et même s'il y en avait, elle n'était pas en danger, non ? Bien au contraire. Elle était avec quelqu'un qui n'avait pas l'air méchant, donc si un danger venait à surgir, elles ne seraient pas trop de deux pour en venir à bout ! Mais pourquoi y'aurais t'il un danger ? Vraiment, Kiaka pensait beaucoup trop.