Tatsuki entre dans la grande cour, il se dirige vers un banc libre et pense aux meurtriers de ses parents, BON SANG, ce qu'il aimerait que ces criminels se trouvent dans l'école, il pourrait venger la mort de ses parents, pour le moment, il reste seul, et attend déséprérément quelqun qui puisse devenir son ami et surtout, qui puisse le renseigner...
Qui peut m'aider?

Kiaka visitait joyeusement la cour, qui était vraiment gigantesque. Tout ces gens qui parlait ensemble ! Des groupes gigantesques, ou bien deux ou trois amis réunis comme ça. Cela la rendait si heureuse de voir des gens qui vont bien ! Mais cela la renfonçait un peu dans sa propre solitude.
Je suis nouvelle, c'est normal, pensa t'elle.
Elle se balada un peu au hazard, cherchant un peu au hazard, voir si quelqu'un n'était pas seul lui aussi, ou si il y avait un groupe des ''nouveaux sans amis'' quelque part. Elle ne trouva pas la deuxième proposition, mais elle tomba sur ce qui sembla être un nouveau, comme elle, assit seul sur un banc.Il avait l'air complétement paumé, et c'est donc tout naturellement qu'elle vint vers lui, le saluant joyeusement.
- Salut ! Je m'appelle Kiaka et je suis arrivé il y a quelque temps. Et toi ?

Kiaka fit un grand sourire et dit :
- Ce n'est pas une cicatrice qui me fera reculer ! Et puis, je déteste voir les gens tout seuls dans leur coin, ça me rend triste rien que de penser que quelqu'un puisse être triste. Et moi aussi, la plupart des personnes me fuient à cause de mon trop grand entousiasme un peu trop poussé.
D'ailleurs, elle avait dut faire un très grand effort pour ne pas traverser toute la cour en poussant des cris de joie rien qu'à l'idée de pouvoir la traverser toute entière en courant.
- D'où te vient cette cicatrice ? demanda t'elle.
Kiaka était dans le genre très curieuse. Elle aimait bien tout savoir sur son intelocuteur, tout en évitant au maximum d'étaler sa vie, car elle savait que ce n'était pas très poli. Par contre, elle ne savait pas du tout éviter les questions indiscrètes.

- Quoi ?! Y's ont massacré tout ton clan ?! Mais pourquoi ?
Non seulement Kiaka détéstait la violence, mais parfois elle était prête à en user pour rectifier le tir. Le seul problème vient de sa puissance : elle aussi puissante qu'une éponge versant toute l'eau qu'elle a absorbé. On aurait put croire le contraire, vu sa fougue, mais il n'en est rien. La pauvre se fait d'ailleurs des frayeurs toutes seules, lorsqu'elle s'entraîne. Par exemple, elle s'est déjà brulée la main en essayant de lancer une boule de feu majeure. Heureusement, il n'y a aujourd'hui absolument plus aucune trace de l'evênement.
Elle regardait Tastuki de ce regard si bouleversé qu'elle avait l'habitude de prendre lorsque quelque chose n'allait pas.

Kiaka sembla réflechir un instant, puis dit :
- D'une certaine façon, tu as de la chance, car tu as un objectif. Lorsqu'on a une vie banale, on s'ennuie et on n'a rien à raconter.
Elle sourit étrangement, pour montrer que d'une certaine façon, le second critère ne s'appliquait pas à elle. Après tout, cet étrange collier qu'elle portait autour du cou n'était pas là que pour la décoration.
- Mais lorsqu'on a une vie difficile, on aimerait bien s'en débarasser et la donner à quelqu'un d'autre ...
Elle pinça sa main en regardant un peu ailleurs, puis soudain, elle sembla revenir sur terre, et demanda :
- Et ils ne se sont pas défendus ? Enfin, je veux dire ... Ils n'ont absolument rien put faire ?

- Vu sous cet angle-là, c'est vrai que c'est moins rose.
Elle réfléchit encore, même si elle a déjà beaucoup réfléchi, et finalement dit :
- Mais si tu n'avais pas survécu, qui aurait put avoir la possibilité de les venger ? Personne. Et vous seriez tous morts pour rien.
Kiaka sourit et déclara :
- De toute façon, on ne peut rien y changer, et le passé n'est qu'un vilain poids beaucoup trop lourd dont on voudrait bien se débarrasser.