La vie est comme une scene de Kabuki..[Libre]

Notre ami venant du pays du puffin, du football et parlant la langue de Shakespeare s'étonne toujours de la grandeur des bâtiments scolaires de Mahora, ce pays est une boite a surprise, il déjà remarqué qu'il est a la fois moderne mais gardant les traces de son glorieux passé, en cette saison glaciale qui ressemble a un décors d'un roman de samurai, tous semble si inactif comme si la neige était le messager du silence, il adore ce décors qui lui rappelle le doux passé quand il pouvais encore s'organiser des batailles de boule de neige sans se faire engueuler par un majordome ou sa partenaire qui est d'ailleurs en cours, il est assez grand pour se débrouiller tout seul après tout, il boite comme un vieux chronos certes, cependant il peut encore marcher aidé de sa fidèle canne, cette amie en bois qui lui sert de baguette magique a certaines occasion, ça lui donne un look de gentleman sans le vouloir, son look costard , foulard et chapeau lui donne un air d'une vieux qui a bien connu le 18 ème siècle mais sans leurs coté dur et coincé, lui respire une joie de vivre malgré qu'il sois qu'un cancéreux, ça va pas l'empêcher de vivre et le paralyser comme ferais un serpent qui attraperais un rat.
Un petit truc l'inquiète cependant, son japonais est pas vraiment naturel et il a encore du mal avec certains mots, on le verra pas utiliser des San ou Kun a tout vas, ce qui va sortir de sa bouche serais des Lady ou Gentleman et il se auto proclamera jamais Gentleman car, aucun gentleman le ferais, c'est pas un titre comme roi ou noble, c'est assez des règles de vie.
Un flocon de neige lui tombe sur le nez, ça le fais frissonner doucement, le contact de élément liquide froid au contact de sa peau est une sensation a la fois surprenante et agréable pour lui, ça lui rappelle la Sibérie qu'il aime beaucoup, voyager fut une expérience agréable mais maintenant il devra rester maintenant au japon pendant beaucoup de temps, ça le dérange pas de enseigner, ça sera une expérience formidable qui lui sera profitable, selon lui, les expériences sont toutes utiles qu'elles sois bonnes ou mauvaises.
Cependant il a du mal a se orienter a Mahora, il sais même pas ou par commencer, il faut dire que son sens de l'orientation est vraiment mauvais, il pourrais se perdre dans sa ville d'origine facilement, il lui faut carrément une carte pour se guider correctement dans un collège de cette taille, heuresement qu'il s'est levé de bonheur, histoire de ne pas avoir l'air stupide a arriver en retard comme un gamin adepte de l'école buissonnière.

"C'est vraiment une galère pour se y retrouver dans ces grands bâtiments..et j'ai oublié ma map de Mahora.."

Galahad frappe du pied nerveusement pour signifier qu'il réfléchi, une petite manie sans doute, il aurais bien besoin de l'aide d'un élève parce que la, il risque de rester planter la pour un bout de temps et qu'il a absolument pas envie de demander de l'aide au vieux directeur, le vieux a pas que sa a faire que de guider des chats perdus comme lui et qu'il déteste supplier ou demander de l'aide a ses supérieur pour des raisons personnelles.
Il aurais parfois aimé avoir une bonne mémoire visuelle, histoire de ne plus se perdre comme il le fais en ce moment, ça le dérange beaucoup, son calme habituelle laisse place a un peu de stresse mais rien de très grave, tous le monde a le trac le premier jour, surtout quand on se lance dans un domaine inconnu a ses yeux, tel un plongeon dans le vide, on sais pas se qui arrivera.
Iskander soupire pour évacuer son stresse du mieux qu'il peut, cette situation dure déjà trop a ses yeux et il aimerais préparer certaines choses d'avance dans une salle bien chaude et assis pour mieux se concentrer et ainsi travailler de façon structuré, il est incapable de travailler sans un cadre de travaille coherant et structuré, les habitudes ne se perde pas si facilement que cela, même lorsqu'on est aussi jeune que il l'est.
Pourtant, il est pour le changement mais le cœur des hommes est si contradictoire que sa en deviens presque drôle ou stupide, ce cœur est parfois une force de l'alchimiste mais aussi une de ses pires faiblesses qui peut s'avérer dangereuse pour son avenir mais, la vie est ainsi faite, de toute façon sa fin est inévitable mais vu de cette angle la, il lutte justement pour prouver que son existence n'est pas d'une inutilité totale et qu'il en fera quelque chose de utile.
Comme quoi avoir des rêves est un moteur essentiel pour avancer dans la vie pour des gens dans son état.

Raah, merde, merde, merde, merde merde, je pige rien à ce papelard! Je vais encore arriver en retard... Je sais même pas quel cours j'ai, dans quelle salle je suis, et c'est quoi le nom de mon prof! 'Faudrait vraiment que je fasse traduire ces papiers en anglais... Au moins en anglais... Que j'y pige quelque chose... Ces caractères sont tellement...

Bon, en réalité, j'avais le temps d'y arriver, à cette foutue salle, j'avais encore bien le temps sachant que mon cours ne commençait que dans une bonne, très bonne demi-heure. Mais quand on est une grande paumée comme moi, lost in translation comme dans le film, qu'on ne comprend pas un mot de la langue du pays dans lequel on se trouve, mais qu'on est quand même forcée d'y étudier, d'y vivre, parce qu'on est une clandestine qui a déjà commis des actions plus ou moins terroristes et qu'on doit sembler la moins suspecte possible, que voulez-vous? Bon, okay, okay, je suis une fille bizarre. Vous l'aurez remarqué, non? Quand je vivais en France, j'étais encore plutôt banale, le genre de fille qu'on ne remarque pas, même si je me distinguais quand même par ma façon de parler...

...Boudié de shit de bordel de merde du feu de ce boudié de Dieu...

...Mmh, je parle également ainsi quand je suis stressée, comme maintenant. Plus que jamais. Bref. À présent que j'étais au Japon, j'étais carrément devenue l'alien numéro un. Drôle d'ironie, quand on sait que j'avais souvent eu envie de visiter ce pays fascinant quand j'étais encore en situation stable, n'est-ce pas...? Et pourtant, le Japon était devenu à présent mon enfer. Heureusement que je n'étais pas toute seule... Bref, voilà qu'alors que j'avançais à pas rapides à travers l'école, le ventre me tiraillant tellement j'avais mal, à cause du stress, je me rendis compte que j'avais tourné en rond et que j'étais arrivée à l'entrée. Ah, c'est malin!

Putain...

Mais... Mais attendez! Y avait quelqu'un, non? Y avait quelqu'un, oui! Un adulte, qui plus est, et un adulte classe, habillé comme à l'ancien temps, avec des lunettes en plus, GUIA qu'c'est classe! Je souris : non seulement ce n'était pas un ado mais en plus il ne faisait vraiment pas peur. Bon, c'était pas comme si j'avais vu un Margeouille ou dans un autre genre un Tezuka au milieu de l'entrée, mais bon... Alors, dans ce cas, pourquoi hésiter? Comme il dit l'autre, là, quand on est paumé, "Vas-y, demande à chui-là c'est où la rue qué tu che'ches!"

Hey... B'jour, M'sieur toi!

Cette formule tournée de façon presque gonflée était involontaire... Je suis d'une politesse parfois exagérée avec les gens que je ne connais pas, et à fortiori les adultes, et à forfotiori (?) les adultes classes, donc c'était involontaire. C'était tout simplement que je pensais avoir affaire à un japonais, et donc, que par conséquent, je lui parlais en japonais, tout de go sans me soucier de ce que j'allais pouvoir dire ensuite avec les deux-trois mots que je maîtrisais... Même pas capable de faire une phrase verbale complète si je ne la connaissais pas par coeur! Cette apostrophe maladroite était donc le fruit de ma non-maîtrise de cette langue... Tout comme le fait que j'étais paumée, d'ailleurs.

Euh... Je suis... Étudiante à Mahora, euh... En classe 2-E, et...

Eet, eet? Et rien du tout, merde, rien du tout, parce que le type —pardon l'adulte classe, le Monsieur, quand t'y regardes bien, il a l'air aussi paumé que toi, aussi nerveux que toi, et que ça sert à rien que tu lui demandes, tu déranges le Monsieur, baka AKHTS, baka Agathe, tu déranges le Monsieur!

Euh... N-nan, rien.