Dreamer. [MIRIYA, TALIK, IRIS, KYOYA, SATSUKI, MATSURIKA]

[Bon, bon. Pour Talik, j'savais pas de quel perso' tu te servirais, alors j'ai écris ça ! ... Débrouille-toi ! : D]

Encore une journée passée à rester assise à écouter des professeurs. Ou faire semblant de les écouter, dans le cas de certains. En tout cas, Faith avait fait de son mieux pour suivre le cours, mais c'est assez difficile de capter sérieusement son attention. Elle est toujours distraite par telle ou telle chose, et dans le cas présent il s'agissait de cette journée ensoleillée comme on en voit souvent au printemps qu'elle était en train de gaspiller à rester assise là, coinçant son crayon entre sa lèvre supérieure et son nez. Maturité. Bref, bref ... Que de déception lorsque la cloche annonçant la fin des cours retentit. Toute l'excitation de la chimère s'était évaporée d'un seul coup lorsqu'elle avait jeté un dernier coup d'oeil à la fenêtre en ramassant ses affaires : le ciel s'était couvert d'épais nuages qui déversaient des torrents de pluie partout sur le campus. Bon ... Bon. Que faire, hein ? C'est pas ce qui va l'empêcher de sortir. À vrai dire, elle est déjà dehors. Oui, oui. Dehors.

Splortch. Splotrch. Splotrch. Ça, c'était le bruit bien distinct de ses belles bottes de pluie jaune canari avec lesquelles elle piétinait frénétiquement les flaques d'eau en courant vers ... Nul part, en fait. Elle courrait, tout simplement, vêtue de la chemise de l'uniforme recouverte d'une veste quelconque, retroussés jusqu'aux coudes et capuche rabattue sur sa tête de chevelue. Avec tout ça, elle avait sa cravate rouge vin et les shorts de l'uniforme masculin, sans oublier ces deux longues chaussettes rayées qui dépassaient de ses bottes. Plutôt incohérent comme ensemble, mais qu'est-ce qu'on s'en fout. En tout cas, la pluie avec finit par se calmer au bout de quelques minutes, laissant une bonne quantité de flaques d'eau derrière elle. Bon, tant pis. C'est pas grave, au moins il ne faisait pas froid et il n'y avait pas de neige partout ...

Donc, quoi ? Pourquoi est-ce que Faith s'était arrêtée de courir, tout d'un coup ? Pourquoi regardait-elle fixement le vide comme si elle venait d'avoir une idée de génie ? Ah ? Tiens ? N'est-ce pas le gymnase, là, pas très loin derrière elle ? La voilà qui recule d'un pas. Deux pas. La voilà qui tourne sur elle-même, trébuchant presque, puis courant de nouveau. Vers où ? Vers l'école, cette fois-ci. En fait, elle allait carrément vers le gymnase, en poussant la porte et y entrant sans retenue, salissant le sol de ses bottes jaunes couvertes de boue. Et qu'est-ce qu'elle allait chercher dans ce gymnase tout sombre, vide et silencieux ? Ah. Mais c'est qu'en plus elle a laissé la porte grande ouverte. Et bien, bravo. Bref. On s'égare. On l'entend farfouiller, mais on ne voit rien. C'est triste. En fait, non. La petite est déjà revenue dehors avec une batte de baseball et une balle. Quoi ? Elle a l'intention de jouer toute seule ? Et alors ?

[C'est court, mais j'suis vraiment nulle en début de RP. XDD J'me rattraperai plus tard. Plus tard !]

Scouic.. Scouic.. Scouic ... Voilà que retentit le bruit de bottes de pluies qui couinent. Tant d'élégance, me direz-vous, de la part de la jeune fille qui arborait ces bottes de pluie marrons et sans âge et qui ne prenait même pas la peine de marcher normalement. Car elle traînait les pieds par terre, oui. Signe d'emmerdement extrème. Alors que la fille marchait, cette fille étant Matsurika Michiko Kawazaki, de la classe 3-C, une élève peu attentive mais qui excelle en travaux manuels, on entendit le bruit d'une porte poussée assez violemment, qui se trouvait être apparemment la porte du gymnase de l'école. Etrange, d'habitude, en ce jour de la semaine, personne ne flâne à l'intérieur du gymnase... C'est alors que Matsurika s'y dirigea assez précipitemment, d'instinct, simplement pour avoir un peu de compagnie. Car elle s'ennuie, à force d'être seule, voyez-vous.

Arrivée à proximitié du gymnase, voilà qu'une inconnue défila devant elle, une batte de baseball et une balle dans les mains. Elle paraissait seule, elle aussi. Avec qui allait-elle pouvoir bien disputer un match ? Toute seule ? Peu probable. Alors, quelle est l'idée qui vint à l'esprit de Matsurika ? Vous avez deviné ? Vous êtes forts ! Ni une, ni deux, la voici elle aussi en possession d'une batte de baseball, se dirigeant vers la grande cour, sur les traces de l'inconnue. Quand cette dernière s'aperçut de sa présence, Matsurika lui adressa un léger sourire, avant de lui dire, d'une voix qui se voulait plus ou moins amicale :

Oï ! Je m'appelle Matsurika. ça ne te dérange pas si je joue avec toi ?

Autant aller directement à l'essentiel, non ?

C'est la fin des cours enfin?En plus il pleut c'est bien pour s'amuser sauter courir c'est un grand programme pour la petite Miriya qui aime s'amuser sous la pluie .En pluie sa tenue de pluie et très lavable facilement,une fois sortie de cours elle alla courir sous cette pluie abondante,elle court vers le gymnase pour voir si il y avais quelqu'un,elle y allait en sautillant une fois vers le gymnase.Elle vis deux fille une qui était la depuis un certain temps et l'autre qui venait d'arriver, que faisait elle la grande question,Puis en s'approchant vers elles, elle entendit l'une des deux fille prononcer son mot préférer, celui qu'elle adoré par dessus tout.se mot n'étais autre que jouer.Cela fit sursauter la petite qui accourra vers ses deux jeunes filles pour aller jouer avec elle , même si celle ci était pas inviter.Celle ci pris la parole en disant :

-Jouer?

Juste se mot oui. Mais très important pour elle.Elle avait les yeux qui avait plein d'étoile a chaque fois qu'on le prononcer devant elle.Jouer a quoi?Elle le savait même pas mais tant que c'était amusant le quoi. Était un détail insignifiant,elle voulait jouer,se faire des amies aussi c'était aussi dans sa liste très détailler dans sa tête.Bizarre petite fille me dirais vous mais c'est sa nature si elle jouer plus elle perdrait son âme d'enfant,et sa elle voulait même pas en entendre parler.Du mot grandir.M'enfin bref revenons au principal qui était ce jeu inconnu auquel elle allait jouer avec c'est filles.

Mou, mou... Quel temps...

Sacchan marchait elle aussi dans la cour, mais en uniforme, sans intention précise, simplement un parapluie vert anis au-dessus de sa tête en train de regarder le ciel gris. Évidemment, la couleur donnait un peu étrange par rapport au rouge de l'uniforme. Mais elle l'aimait, ce vert, et puis par un temps pareil, un parapluie était de rigueur... Elle regardait donc le ciel, ne souriant pas vraiment. Il avait fait beau, avant, et tout cela l'inquiétait... Parce que du coup, les gens n'avaient pas forcément pensé à se couvrir, et du coup, par simple voie de conséquence...

...Ouais, c'est bien un temps à s'attraper un rhume...

Ce n'était pas vraiment pour elle qu'elle s'inquiétait. Disons pour n'importe qui, ceux qu'elle connaissait et ceux qu'elles ne connaissaient, pas, ceux qu'elle entendrait par la suite éternuer au détour d'un couloir ou dans une classe... Les pauvres. Sacchan espérait qu'il ne s'en ferait pas trop tout de même, mais ça arrivait toujours au moins à une ou deux personnes. Mahora est grand et accueille de nombreux élèves... C'est ce qu'elle répétait souvent à ce Nendoroïd quand elle l'avait connu et qu'elle avait parlé avec lui. "Mahora est grand."

...Are...?

Elle s'était décidée à baisser les yeux. Ce ciel si gris après avoir été si bleu était déprimant. Une chance qu'elle ait pu passer prendre son parapluie ce jour-là. Une chance qu'à ce moment-là elle ne soit pas au Chao Bao Zi en train de servir des clients... Parce que dans ces moments-là, généralement, elle devait courir dans les bâtiments principaux pour prendre un haut-vent et le ramener, c'était chose pénible. Mais bon... Ce n'était pas le cas, et donc, ainsi, elle avait finalement baissé les yeux pour regarder devant elle, et puis elle avait remarqué un groupe de personnes qui s'agrandissait de plus en plus, un petit groupe, mais malgré tout... Elle distinguait peu les silhouettes qui s'attroupaient, trois il lui semblait, et restait pour l'instant à l'écart, mais avait cessé de marcher pour observer un peu, de loin, retrouvant enfin un petit sourire curieux.

Campus de Mahora, Salle "X"- 16:29
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-Gniahahaha! Enfin! Ce jour tant attendu est arrivé!

Et voilà que ça recommence...

Connaissez-vous la rumeur qui,depuis quelque-temps déjà, circule parmis les élèves de Mahora? On dit qu'il y a une salle maudite au 3ème étage où un élève ferait des expériences loin du regard de tous, on appele cette salle... la salle X... Et ce jour-là certaines personnes disent avoir entendue et vu un jeune homme aux cheveux roux portant une longue blouse blanche rentrer dans cette pièce, ce jeune homme n'était autre que Talik.

- Hyahyahyahyahya! Je vais enfin...

DING DONG!

- MERDEUH! Déja la fin des cours... Enfin...

Talik se tourna vers sa "création" avec un sourire que certaines pourraient qualifier de "Machiavélique" et tenant ses lunettes d'une main et sa création de l'autre, il sorti finalement de la classe en riant d'un rire à glacer le sang, un coup de tonnerre s'abatant subitement à ce moment-là, tandis que les quelques élèves présents partaient en criant et en courant dans le couloir,affolés et appeurés. Ce même spectacle recommença alors qui déscendait les étages, les élèves ne le regardaient pas mais se contentaient seulement de sortir au plus vite du Lycée.

Enfin dehors devant le lycée il s'arrêta, leva au ciel sa création avec le sourire toujours aux lèvres.

- Mon ultime création! Hyahyahyahya! Ma fabuleuse...

Un éclair s'abatit sur le bâtiment tandis qu'il finissât sa phrase.

- Glace au subtil parfum pistache-menthe-pastèque-melon-pamplemousse rose!!!

...Ouais, si on veut. En fait cet idiot avait pris de force une salle rien que pour lui, faisant peur aux élèves au passage, tout ça pour créer ça!? Mais quel crétin, il le fait exprès ou quoi?! Qui irait manger un truc pareil d'abord? Enfin bref, il contemplait sa glace qui était quand même vachement grosse, diforme et de couleur indéfinissable dûe au mélange de parfum puis il commença à la lècher tandis qu'il s'avançait vers la cour.

- Q-Quel délice! Je suis si heur...

SPLOTCH!

- Euuuuuh...

Il regarda la boule de glace maintenant à terre, remonta ses lunettes et regarda qu'est-ce qui avait pu provoquer ça. La malheureuse victime était une blonde qui n'est autre que sa colocatrice, Faith... Celle-ci était maintenant tâchée et il s'empressa de s'excuser, il regarda de nouveau sa glace dont l'état lui donna l'envie de pleurer, ce qu'il fit d'ailleurs.

- Ma... ma création si... parfaite!...

Il releva la tête à nouveau, le visage rouge et les larmes aux yeux puis il remarqua la batte et la balle de Faith. Tout de suite son teint redevint normal, ses larmes avaient disparues pour laisser place à un sourire.

- BASEBALL!

Ouais bon ben un gamin reste un gamin, hein.

Fin des cours, enfin. Un 'rouquin' s'étire, heureux, puis se lève et sort de la classe en sifflotant. Il se dirige comme souvent vers le gymnase, pour l'entrainement du club de foot dont il fait parti. Il ne se doutait même pas que la pluie, qui avait commencer juste à la fin des cours et qui avait perler ses magnifiques cheveux en broussaille de nombreuses gouttes d'eau, risquait d'être problématique. En effet, il avait enfiler son uniforme et s'était rendu sur le terrain de foot pour jouer, mais seulement quelques élèves étaient là, le prof lui-même étant absent. Bah, ils étaient là pour jouer au foot, donc Kyoya leur proposa de faire quelque chose, même si c'est plus s'amuser que du foot. Il faut dire que lui, la pluie ne le gênait pas, même s'il avait un T-Shirt et un short. En faite, tant qu'il se séchait après, tout irait bien. Mais ce n'était pas le cas de ses camarades qui finir par avoir froid. Ils arrêtèrent donc là leur amusement.

Kyoya était repassé par le vestiaire pour se sécher et se rhabiller, chose rare vu qu'en général il évite à cause de la sueur qui habituellement se melle à l'odeur délicieuse de ses camarades. Mais aujourd'hui, ce n'était pas le cas, il se permit donc de faire ça. Quand il sortit du vestiaire, il avait cessé de pleuvoir, même s'il y avait des flaques d'eau un peu partout. Kyoya marcha donc, dans ses pensés, et se rendit compte alors qu'il était dans la grande cour qu'il y avait une sorte d'attroupement. Remarquant de loin une batte et un gant se Baseball, il s'approcha, et déclara avec son habituel enthousiasme.

"Vous allez jouer au Baseball ?"

Oui, c'est étrange qu'en si peu de temps tant de monde se soit tasser près d'une seule et même personne, surtout dans un lieu aussi vaste que Mahora. C'est la magie du RP, ça =w=.

- Backer-san! Backer-san!

Aujourd'hui était un jour parfait. Les cours à peine achevés, la rouquine n'avait quitté la salle de mathématiques que pour cinq petites minutes. Elle était aller rendre quelques papiers administratifs (qu'elle aurait dû rendre il y a un mois de cela), puis elle était remontée, histoire de faire la sieste. Après avoir ouvert toutes les fenêtres de la salle, elle s'était affalée sur une chaise retournée, torse avachi contre le dossier. Ah, quel plaisir pour un fainéant (car après les cours de sciences, elle était réellement d'humeur somnolente, voir commative) de pouvoir roupiller au soleil, bercé par une douce brise printanière et... BACKER-SAN! Bordel de bordel de nom de Dieu! Qui est-ce !? Qui hurle son nom comme s'il était sur le point de mourir ? Veut-il réellement mourir, ou du moins, se faire salement mordre le haut du crane ? Plissant les yeux, tentant de résister à ces cris et de sombrer dans un profond sommeil, Iris dû abandonner tout espoir lorsqu'une jeune femme défonça littéralement la porte de la salle.

- Ah! Backer-san, vous êtes là! Il y a une bande de jeunes qui jouent au baseball dans la grande cour!

Regard farouche, dents enfoncées dans le bois du dossier de sa chaise, la petite harpie se redressa lentement, passant une main dans sa crinière rousse et revêche. En quoi cela la concernait-elle ? Jetant un rapide coup d'œil par la fenêtre, elle put se rendre compte par elle-même de ce que cette jeune femme, visiblement une surveillante, venait de lui annoncer. Et bien quoi ?! Une bande d'élèves se préparant nonchalamment pour une partie de baseball, où était le problème ? La gamine n'eut pas besoin de prononcer le moindre mot, son regard aussi désabusé que perplexe (dur à faire hein ? Et pourtant...) révéla toute sa pensée à l'enquiquineuse.

- Et bien, c'est interdit. Je veux dire, les sports doivent-êtres pratiqués en clubs! Ou sur les terrains appropriés, pas dans la grande cour! Vous comprenez, une balle pourrait casser un carreau ou blesser un étudiant, ou...

- Mais pourquoi vous n'y aller pas vous-même ? Ils sont tous élèves ici non ? ...

Reprenant sa position demi-fœtale, elle en profita pour enfouir son visage entre ses bras... Pour quelques seconde. Le silence qui régna alors dans cette salle de classe, rappelait un peu celui des films d'horreurs japonais, juste avant que la fille maudite car assassinée par le beau-père de son ex-mari ne vienne manger les tripes de la petite-amie du héros, en faisant un bruit dégueulasse. Ce silence pas net lui fit relever la tête.

- Bah quoi ?

- C'est... C'est qu'ils sont bizarres... Ces élèves... Je, je préférerais ne pas m'en, enfin... VOUS ÊTES LA QUEEN DES KANSHU, BACKER-SAN! AUTREMENT DIT, LA DEUXIÈME PLUS GRANDE AUTORITÉ PARMI LES ÉLEVÉS DE CET ÉTABLISSEMENT!

- Même pas vrai! Même pas vrai! >3<

- PEU IMPORTE! Je n'ai pas trouvé les autres. FAITES VOTRE TRAVAIL!

Et la voilà, comme une idiote, visage à moitié endormi, debout face à la grande cour. Tapotant un peu son short, défaisant un autre bouton au col de sa chemise déjà salement froissé, elle dénoua un peu sa cravate et se décida enfin à avancer en direction de ces petits malotrus. Là, elle était sensée les réprimander, les gruger, en gros, leur botter les fesses et leur dire un truc genre : Nan, c'pas bien c'que vous faites quoi~ ... Mais pourquoi ferait-elle ça ? Le baseball, c'est tellement fun.

- Hey! Hey! J'peux jouer avec vous ?

« Hey! Hey! J'peux jouer avec vous ? »

« Yess ! On fait les équipes ! »

« Yess ! On fait les équipes ! »

Ah, sou ka...

Sacchan pouvait percevoir cela de là où elle était. Parce que ça avait été dit sur un ton enthousiaste, avec énergie, qu'apparemment un jeu se préparait et que ça enthousiasmait cette fille qu'elle regardait de loin, de sous son parapluie vert. Elle avait l'air mignonne. Hoe, mignonne? Oui, mais Sacchan ne pensait bien sûr pas "mignonne" comme Tamao pense "mignonne", et c'était pour cela qu'elle songeait qu'elle "avait l'air", parce que pour Sacchan, quelqu'un de "mignon" l'est surtout par son caractère et pas par son minois comme le pensait le petit binoclard. Autour de la fille que Satsuki avait entendue, l'attroupement s'était agrandi, et la jeune fille sous son parapluie vert reconnut Iris, ce qui la décida dans l'idée que ces gens-là n'auraient décidément pas de problèmes pour jouer dans cet endroit. C'était censé être interdit... Mais Iris, pour ce que Sacchan la connaissait, n'était pas du genre à dire non à un jeu, alors ce n'était pas elle qui allait faire respecter les règles. Et puis, du moment qu'on faisait attention, il fallait bien s'amuser... Quand un jeu se faisait dans les règles, ça n'avait plus rien à voir avec ces couillons qui tapent dans un ballon contre un mur juste pour bien faire du bruit contre le mur, et après la balle renvoyée trop fort atterrit dans la tête d'une personne innocente qu'avait rien à faire là, et... Bon. Bref. En espérant que les gens qui se préparaient à jouer étaient assez intelligents pour ne pas agir comme ça, mais Sacchan n'était pas du genre à se méfier ou à sous-estimer des inconnus. Non. Sans doute que la plupart des gens le font, mais pas elle. Était-ce naïf de sa part? Mmh, peut-être... En même temps, c'est à se demander si Sacchan est une personne naïve comme elle en a les apparences, ou si au contraire c'est l'une des plus terre-à-terre qu'il soit donné de connaître... Mais c'est dur à dire comme ça, et on ne peut affirmer ce genre de choses que quand on la connaît bien. C'est comme pour n'importe qui, non?

Asobou ka... Mmh. Je vais peut-être rester là pour regarder un peu, ça a l'air amusant.

Pour l'instant Sacchan n'avait pas dit qu'elle comptait jouer... Mais le "ça a l'air amusant" montrait déjà un certain enthousiasme de sa part. Rien que regarder ça l'amuserait, probablement. Sacchan était bien le genre de personne figurante qui n'allait pas trop dans l'action mais qui se tenait figurante, et regardait ce qui se passait avec un sourire de mama bienveillante. Et voilà que ça lui laissait encore une occasion de le faire. Ça passerait le temps pendant la pluie et le mauvais temps, pourquoi pas... Hora hora. Sacchan ne bougeait donc pas, ce qui signifiait qu'elle n'avançait pas vers le petit groupe mais qu'elle ne passait pas son chemin non plus. Un petit sourire amusé s'était déjà formé sur son visage rond et doux, tandis qu'elle les regardait de loin.