Dans une tranquillité précaire

Le ciel est légèrement grisonnant, le vent étant trop faible pour déplacer les quelques nuages qui l’encombre. Ceci n’est pas pour déplaire au petit blondinet qui se trouve sur le toit. Enfant malgré tout, il s’est allongé là de tout son long, après avoir vérifié qu’il n’y avait personne. Ou peut être que si, il n’a pas fait tout le tour, ce qui est assez rares, permettant ainsi à quelqu’un, quel qu’il soit, de passer inaperçu.
Sylva ferma les yeux, écoutant le silence. Sa respiration se fit plus calme. L’air était assez froid. Tant mieux pour lui, de par son élément glacial il n’aimait guère la chaleur.
Il restait là, attendant sans même le savoir l’intervention d’un quelconque élément perturbateur. Faisant tranquillement le vide dans ses pensées. N’ayant rien à faire, ni rien à dire.

HJ Désolée d'avoir laissé ce message sans réponse pendant plus d'un jour.^^" J'utiliserai AKHTS pour répondre à ce RP, c'est un personnage d'élève venue de France un peu, beaucoup, complètement paumée. Enfin, il y a un lien de toutes mes présentations planqué dans ma signature si tu cherches plus d'infos.^^ *SBAF*

~~~

Alors c'est comme ça que c'est... Là-haut...

Désolée, Sylva. Je ne suis pas un élément perturbateur quelconque. Juste une Française complètement paumée qui vient voir à tout hasard comment c'est sur les toits. C'est qu'il y a pas une demi-heure, j'étais en train de lire des mangas, et je me disais que décidément, les persos de ces BDs-là affectionnaient le fait de monter sur les toits. Même quand le toit était tout pentu et que c'était dangereux... Même pas peur! Mais plusieurs élèves montaient vraiment sur les toits de Mahora, et donc s'il n'y avait eu aucun mort, c'était que je ne risquais pas de tomber non plus... Quand on tombe d'une hauteur, on meurt sur le coup, ou on a juste extrêmement mal...? Bah, ça dépend de la hauteur en question sans doute, et puis laissons là ces questions sordides.

...Alorsc'commeçaqu'çaal'air, ce truc.

Baragouinage en français. Retour à l'histoire. Je m'étais donc laissée tenter par la Grande Aventure de tous les Persos de Mangas de l'Univers, monter sur le toit pour voir comment c'est de haut, l'endroit où ils passent toutes leurs journées. Est-ce que ça fait bizarre? Je n'avais jamais regardé les choses de très très haut. Autrefois, dans ces jours bénis où j'étais encore en France, j'avais depuis mes quatre ans quitté Paris, ou plutôt mes parents avaient décidé de déménager pour une ville pas très grande dans laquelle les hauteurs étaient assez peu conséquentes, du moins pour la plupart... Alors, j'avais peu l'habitude de monter sur un toit pour voir comment c'était en bas. C'est triste... Mais quand on prend de mon âge, on devient blasé même quand on voit les choses de haut comme ça. C'était pourtant inhabituel... Bah, c'est trop bête! J'enviais alors ceux qui avaient encore assez de bon sens pour s'émerveiller de telles choses. Depuis que je m'étais fourrée dans le pétrin dans le pays-qui-fait-rêver, je n'arrivais même plus à sourire. Quelle ironie...

...Ah...?

Je tournai enfin légèrement la tête. Tiens, je n'étais pas toute seule. Aussi sec je détournai le regard pour le diriger vers le parterre, le fascinant parterre. Mieux vaut s'occuper de ses oignons quand on est en présent d'une personne inconnue. En espérant qu'il ne vienne pas vers moi, par-dessus le marché. Beaucoup de Japonais semblent aimer faire ça, grands tarés qu'ils sont... Des tarés qu'on aime mais tout de même...

...Mmh.

(HJ: Pas d'inquiétude, moi même je suis souvent occupée par l'internat, désolée)

Sylva ne prenait pas en compte l’habitude japonaise de s’approcherdes autres, et pour cause, notre blondinet au yeux bleu n’était guère japonais de naissance. Les yeux fermés il continua d’écouter… Tiens ? un frottement… un murmure…. Quelqu’un !! Problème ! Sylva ouvrit les yeux et se redressa rapidement. Il tourna la tête vers l’inconnue et lui adressa un regard noir… Comment un si petit corps pouvait il dégager autant d’hostilités ?
Sans autre forme de procès, il se leva et alla s’asseoir le plus loin possible de l’intruse. La fixant toujours de son regard méfiant, comme on surveillerais un criminel en dehors de sa cellule. Il se fit d’ailleurs la remarque que l’intruse en question n’avait pas trop l’air d’être japonaise. C’était donc une étrangère (logique…) comme lui.
Non ! Personne n’était comme lui !! Et sur cette pensée il entra en conflit intérieur trop fou pour être retransmis.

Ben...?

Ah, bon... D'accord. Décidément, avec celui-là, je ne risquais sûrement pas d'avoir le problème habituel d'une personne qui vient me parler et du fait que c'est gênant... Non, au contraire, ce gars-là avait l'air de vouloir m'éviter, d'ailleurs il ne faisait même pas que ça, le voilà à présent qui me jetait le regard le plus meurtrier du monde. Bon, j'ai du mal avec les gens qui viennent me parler de suite quand je ne les connais pas, mais là, tout de même, c'était aussi un peu exagéré... Qu'est-ce que je lui avais fait, à celui-là?

Eeeh...

Soupir. Je détournai la tête sur le côté en essayant de ne pas avoir l'air trop snob ou tsundere, ce n'était pas le but. Les pestes, comme les tsundere, m'insupportaient au maximum, alors...

...Dios mííío...

J'avais simplement lâché cette courte phrase, comme pour ponctuer mon geste. Tch... Après tout, il y avait tout de même de la marge entre aborder quelqu'un de façon trop rentre-dedans et le fuir, non? Pourquoi ne pas tout simplement se mêler de ses affaires, comme tout le monde... Non, d'ailleurs ce gars-là ne se mêlait pas de ses affaires. Sinon il ne me regarderait pas comme ça. Tout de même, qu'est-ce que je lui avais fait? C'était privé, ou quoi, ce toit à la con? Je dérangeais, ou quoi? ...Dios mío, mais cesse un peu de cogiter, AKHTS, descends et c'est tout... Oh, merde, en même temps, hein, j'avais mis du temps à monter sur ce toit et c'était plus chiant d'en descendre... Je savais dire "mal", en Japonais, non? Autant m'en servir un peu... Un court temps observé pour composer une phrase à peu près correct avec l'extrême peu que je connaissais de la langue. Et puis, finalement, puisque ce type semblait ne pas vouloir se mêler de ses oignons, je ne me mêlai pas des miens non plus... Parler fort. Histoire qu'il m'entende, puisqu'à présent il avait pris de la distance. J'aurais au moins la politesse et la réserve de ne pas bouger. Si ça se trouvait, après tout, j'étais dans l'erreur, il n'avait qu'à me le dire, quoi... D'ailleurs il faisait une drôle de tronche à présent, le gars, une tronche de héros de manga chiant, ou quelque chose... Non, plutôt un personnage secondaire, secondaire mais populaire... Qu'importe, c'était agaçant. Revenons à nos moutons. Parler fort.

Eh! Est-ce que c'est... Mal? Que je sois ici?

Le personnage secondaire détourna le regard au son de la voix de l’inconnue. Quel abruti ! Fixer ainsi quelqu’un ne fera que l’intriguer ! Pourquoi les gens ne comprenne pas quand on veut qu’ils partent ! …Et puis… C’est quoi cet accent étrange ? On dirait qu’elle se force à hurler… C’est qui cette tarée ? Mieux vaut l’éviter… Rester loin… Ne pas la regarder… Ne pas lui répondre…
Mais si elle était perdue ?! Je peux pas la laisser… Elle me demande si c’est mal … ça l’est ?…Non, pas que je sache…
Prenant son courage dans ses petites mains, Sylva marmonna :

« Non, c’est pas « mal » mais t’approche pas… »

Ah... Bon. Il m'avait répondu. C'était déjà ça. Je n'avais pas vraiment tout compris mais...^^" Enfin, au moins il me semblait que j'avais saisi de l'essentiel. Le début de la phrase, à la vérité : "Non, ce n'est pas mal mais...". C'était suffisant. Au pire, de savoir ce que je ne devais pas faire, ça n'avait pas tant d'importance, autant que je reste sur la réserve, tout simplement. Que je n'embête pas mon monde, puisque déjà je n'avais pas l'ordre de déguerpir. C'était toujours ça de pris. Il avait même daigné me répondre... Et même ça, ça ne semblait pas gagné.

Ah... Bon.

Et voilà qu'on disait tout haut ce qu'on pensait tout bas à l'origine. En Japonais, c'était là le seul changement, mais j'étais au Japon et il fallait bien que je parle un minimum dans la langue ad hoc... Seulement, je la connaissais trop peu, alors, comme dans d'autres pays où je m'étais retrouvée pour un temps qui excédait la semaine, je n'étais pas capable de penser en Japonais. Était-ce inquiétant ou au contraire la fin des inquiétudes? Non, en vérité, ce qui était certain, c'était que j'étais bien paumée dans un pays où je ne connaissais rien, pas même la langue, ou quasiment rien, simplement ce que j'en avais appris dans les mangas, dans les animes...

La vie n'est décidément pas bien facile... Et moi, j'ai fait trop de bêtises.

Je finis par m'asseoir dans un soupir. Découragée, une fois de plus... Mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Décidément j'avais été bien bête, et tout ça c'était de ma faute. Plus de raison de me plaindre, de me morfondre, maintenant que j'étais foutue et par ma propre faute... Tant pis. Taisons-nous. Peut-être que ce gars m'avait interdit de parler, qui sait. Autant ne pas prendre de risque...

HJ Désolée, c'est pas très inspirant...^^'

Elle avait l’air… paumée… Elle soupira, il sursauta…Devait il l’aider ? Il ne savait résister au personne en détresse… L’était elle réellement ? Il n’en savait rien mais elle le paraissait du moins… Il se leva, timidement. Voulu faire un pas vers elle mais changea d’avis et resta sur place à la regarder… Pourquoi semblait elle si triste ? Comment le savoir ? Il n’était qu’un gamin… Ce n’était pas son problème après tout…
Il fit un pas en avant. Pourquoi ? De toute façon même si je l’aide elle ne me rendra rien… Comment savoir quoi faire ?… Pourquoi avait il fallut qu’elle vienne sur son toit ! Et pourquoi, maintenant qu’elle y était, fallait il qu’elle montre sa faiblesse ?
Non, décidément il ne pouvait pas la laisser comme ça… Il parla tout bas, si elle ne l’entendait pas… Tant pis pour elle…

« ça va ?… »

Quoi?--"

J'avais relevé la tête. C'était bien à moi que ce gars parlait, non? Hey, 'faudrait savoir, tête blonde, ou tu m'accordes toute la haine du monde ou tu choisis de venir vers moi, et dans les deux cas t'es un chieur, en un sens, un chieur volontaire ou involontaire, mais enfin, pas les deux en même temps! C'était une sorte d'hypocrisie, ou bien du remords tardif, ou quoi..? Enfin, AKHTS, tu t'égares, avec un comportement pareil tu vas finir par devenir méchante avec tout le monde. Si ça se trouve, ce gars-là ne me parlait même pas du tout, après tout il avait parlé à voix basse, peut-être à quelqu'un d'autre, peut-être à une espèce de revenant, à lui-même, ou à un animal en peluche qui parle. Là encore, je m'égarais, bien sûr... Mais c'était qu'on voyait ça, dans les mangas, après tout. Bon. Quoi faire alors? Lui répondre? Je pris le parti d'utiliser exactement le même ton que lui, après ce "quoi" aussi dubitatif qu'agressif. Parler à voix basse, de façon à ce qu'il puisse à peine m'entendre... Bah, de toutes façons, il l'avait bien vu que j'avais réagi, je m'étais grillée moi-même. Mais tant pis. Je lui aurais tout de même donné une réponse, et pareil, tiens, s'il n'entendait pas, tant pis pour lui. De toutes façons, il avait pas l'air de m'apprécier beaucoup, si? Allez savoir... Je m'en foutais, de toutes façons, parfaitement, je m'en foutais, je n'avais même pas à penser à ça. Dieu, que j'étais méchante aujourd'hui! Peut-être un mauvais jour...

Mmh... C'est rien.

Une petite phrase pas trop difficile à dire qui résumait bien ma façon de penser. Je me remettais alors à regarder le sol, l'en-bas, par-delà le toit, tandis que je répondais. "Rien". Ça voulait dire à la fois "Mêle-toi de ton cul, on revient pas sur sa conduite aussi facilement", mais aussi et surtout "C'est rien, je voudrais pas déranger quelqu'un d'inconnu assez sympa pour me demander si ça va ou non avec mes conneries". Que dire? "Je suis Française, si je suis ici c'est ma faute, mais maintenant je trouve ça nul, je marche sur des oeufs et je voudrais rentrer?" On se calme, la petite grenouille, la vie c'est pas si simple. Assume tes actes et arrête de te donner des airs de martyre...

Pardon.

Sylva s’approcha un peu pour entendre ce qu’elle lui avait dit… C’est rien ? Si c’est rien fait pas cette tête la ! Forcément après on s’imagine des choses ! Voilà ce qu’on gagne a vouloir aider les gens… Il se retourna pour retourner dans son coin quand il entendit de nouveau parler l’inconnue. Pourquoi tu t’excuses ? T’es triste ou pas ? faudrait savoir ! Il la regarda hésitant entre l’ignorer et la considérer…

« T’es bizarre »
Ces mots étaient sortis tout seul à tel point qu’il croyait ne les avoir que pensés. Il s’en retourna donc à sa place, tout près du bord, regardant vers le sol. En bas des élèves passaient, se rendant à leur salle de cours ou on ne sait où. L’un d’eux avait une tête étrange, Sylva se pencha dans le vide pour mieux l’observer…

Cette fois je ris carrément. Bizarre? Moi? Bah, ce gars devait avoir raison après tout... J'assumais pas mon propre comportement et mes propres conneries, c'était bien être débile, non? Et c'était effectivement se comporter bizarrement que la façon dont je me comportais. Bien d'accord. Quoique ce gars peut-être pourrait lui aussi sembler étrange, et que j'aurais très bien pu lui servir "Toi aussi", je préférai prendre cette remarque avec le sourire, et continuer sur la lancée de l'éclat de rire que m'avait arraché cette remarque. Heureusement, à la réflexion, que "bizarre" était un mot que je connaissais et que je pouvais comprendre. Sinon, je serais encore restée muette et sans réaction à cette remarque, et sans doute bien que j'aurais semblé encore plus "bizarre". En gros, ça m'aurait pas arrangée...

Haha! C'est vrai... Je suis bizarre.

Silence avec sourire. Non, je ne plaisantais même pas... J'étais bizarre, oui. Merci, même, de me le faire remarquer. Pas seulement que j'étais bizarre, je me comportais sans manières. J'étais exactement, dans le moment, tout ce que je n'aimais pas, et ça ne me plaisait pas, ça. Bref regard vers le gars. Je souriais toujours, ça me faisait décidément marrer, et voilà au moins qui méritait d'être franc. Le gars en question, lui, il était déjà parti, il s'était éloigné, pour aller se réinstaller près du bord. Si ça se trouvait, il ne m'avait même pas entendue... D'ailleurs il s'occupait à présent d'autre chose ; il se mettait à regarder en bas. Qu'est-ce qu'il regardait d'ailleurs? J'avançais légèrement la tête, mais plus que ça : je n'aimais pas trop être curieuse, et je n'avais pas envie de me pencher autant que lui, mais peut-être que ça valait le coup d'être vu. Enfin, ça faisait assez peu de bruit... J'avançais encore un peu la tête, avant de m'approcher un poil du bord à quatre pattes, mais en restant encore à distance prudente... Je voyais un peu le bas, mais pas à ce point... Qu'est-ce qui pouvait bien l'intéresser, au juste? Si ça tombait ça ne valait pas le coup du tout. Allez savoir... Ça ne m'empêchait pas de regarder, on me dira...^^"

Ara...

Sylva sursauta en la sentant tout prés de lui, si bien qu’il du s’accrocher fermement pour ne pas tomber. Il ne la pensait pas si proche et sa soudaine apparition lui avait fait peur. Ne sachant comment s’éloigner du bord il se faufila entre ses jambes et se releva rouge, d’avoir du marcher à quatre pattes. Il s’éloigna un peu et se remit à la fixer… L’avait elle effrayé volontairement ? Ou n’était ce qu’un accident ?
Pas de doute, elle l’intriguait… Une question rare chez lui et du a une soudaine curiosité choisi se moment pour franchir ses lèvres et entamé enfin un semblant de dialogue.

"Qui es tu ?"

Eeeh...?

Je me décidai à me redresser en retournant la tête, vers ce gars qui avait commencé un genre de pitreries incompréhensibles. Qu'est-ce qu'il me faisait, là? --" Je le considérai en croisant les bras, pas de très haut comme j'étais petite, mais en plissant le bas de la paupière comme je le faisais souvent, ce qui me donnait sûrement l'air encore plus laid que d'habitude. Bien sûr, je ne me voyais pas dans un miroir... Mais je le sentais. Ça et le coin de ma bouche qui partait sur le côté, en une espèce de moue désignant à la fois étonnement et incompréhension.

Ben... En fait, v'z'êtes bizarre aussi, hein...

Comme c'est étrange que de parler dans une langue qu'on connaît si peu... Dont je connaissais si peu de mots, à vrai dire. C'était un grand pot cette fois que d'avoir réussi à composer une phrase entière, comme c'était un grand pot d'avoir compris la question qu'il venait de me poser, ce gars bizarre, aussi bizarre que moi, ou peut-être moins, ou peut-être plus... Il me demandait qui j'étais. Là encore, je plissai l'oeil. Queuah? Je croyais que t'avais que haine pour moi, vieux, que tu me couvais de ton regard qui se mêle pas du tout de tes affaires, hein... Enfin, ce serait carrément impoli que de ne pas répondre, et je n'aimerais pas trop avoir l'air d'une véritable antipathique, vu qu'aujourd'hui j'avais déjà été assez méchante comme ça. Donc, réponse. En prononçant bien mon nom à la japonaise avec tout...

Mon nom est Sacchan Akatesu. Et je suis... Euh...

Grimace. Merde, pourquoi j'ai pas regardé Hetalia plus longtemps? Comme ça j'aurais sû comment on dit "France" ou "Français" en Japonais... Mais non, je ne savais pas, ce qui me valut une certaine hésitation. Après quoi je décidai de me rabattre sur l'Anglais. Tous les Japonais aiment l'Anglais... Ils le prononcent tous très mal mais le connaissent tous un minimum... Wow, ça fait un peu trop de "tous".

Je suis... French! French... C'est pour ça que je parle pas Japonais, pardon...

( comme quoi apprendre le japonais au lycée c'est toujours utile et désolé pour le manque d'inspiration ^^' et pour la logique très profonde (-_-') de mon perso)

Ah ok… c’était une française… Ce qui explique pourquoi elle est bizarre… Mais pourquoi venir au japon si elle ne parle pas japonais…

« Qu’est ce que tu fais là alors ? »
Pourquoi je lui parle ? En plus si elle est française elle va rien comprendre… Paraît qu’ils sont nuls en langues eux…

« Tu comprend ce que je dis ? »
Qu’est ce que ça a comme importance d’abord ? Ce n’est qu’une étrangère…
Il regarda autour de lui cherchant un moyen de s’enfuir pour ne pas connaître les réponses de ses propres questions. Car s’il en apprenait plus sur cette inconnue, elle ne serrait plus une inconnue, il serait donc difficile de l’ignorer. Ses yeux se posèrent sur un coin de ciel bleu émergeant des nuages. Il n’aimait pas ça, l’hiver était beaucoup mieux froid et donc a l’abri du soleil… Mais pour le moment ce n’était pas trop la question …

Ça... Oui.

Du moins je comprenais à peu près. Le Japonais courant a le mérite de ne pas s'embarrasser de conjugaisons et de plein de choses du genre. Bon, après, les traducteurs devaient se brosser avec le peu de mots qu'ils donnaient dans leurs phrases, mais bon... Ça, ce n'était pas mon affaire. Il me demandait pourquoi j'étais là, non? Ou un truc du genre, avec les mots ça devait donner quelque chose comme ça... En emboîtant un peu... Mais là, ça voulait dire où? Sur ce toit? Moment de réflexion. ...Ah non, plutôt dans l'école, ou même encore au Japon, pas vrai? Oui, à présent je comprenais à peu près la logique de son esprit, du moins le pensais-je. Si j'étais française et que je parlais pas un mot de Japonais, pourquoi venir dans une école japonaise, alors? Mmh, évidemment. C'est bête, hein? D'ailleurs que lui répondre? Que je ne savais pas, que j'étais stupide, voilà tout, que j'avais fait une connerie, la Plus Grosse Boulette de ma vie? Ouais, hin... Comment on dit "boulette" en Japonais?

C'est stupide mais... Je ne sais pas. Je suis conne alors...

Alors quoi? Rien du tout. Je ne connaissais pas les mots pour dire la suite, alors à quoi bon? Ce "alors" servirait au moins à suggérer la suite. Je suis conne alors je suis arrivée ici par la force de ma propre connerie. Que dire d'autre? J'allais tout de même pas expliquer toutes les conneries que j'avais faites qui auraient pu me mettre la police sérieusement à dos. Pas envie de raconter ça à qui que ce soit ; pour me compromettre? Merci bien... Et puis non seulement je n'en avais pas envie, mais je ne connaissais pas le vocabulaire pour. Sauvée. Il avait déjà bien de la chance que j'aie pu composer toute cette phrase si longue et qui voulait tout dire en ne disant rien. Ou du moins, j'espérais que ça avait cet effet-là...