Hum~ hum~ hum~.

Oui... C'est comme ça que Sacchan chantonne quand elle se sent l'humeur à chantonner. Pas de "lalala", elle garde la bouche fermée, et balance sa tête de droite à gauche —et étrangement, dans ce mouvement-là, ses couettes ne bougent pas d'un pouce, restent toutes droites, comme si elles étaient couvertes de laque. Sacchan, au pied d'un petit arbre de la cour, deux boîtes vapeur posées sur le sol à côté d'elle ; elle, elle est debout, adossée au tronc : il est rare de voir Sacchan assise, à part en classe, en réalité.

Sacchan est toujours dans un coin, c'est d'ailleurs ce qui contribue à la faire souvent passer inaperçue. Elle est bien là où elle est : elle regarde les autres, les observe, s'amuse de leurs réactions ou s'inquiète pour eux en silence, sans que grand'monde —à moins de chercher à le savoir au moins— ne s'en rende compte. Ça peut toujours servir au fond, en un sens. Mais surtout, c'est discret et ça ne dérange pas. Et Satsuki est heureuse comme ça, et elle espère que les autres pourront rester eux aussi heureux, et en bonne santé, car la santé est une chose très importante, surtout pour elle.

Nous sommes donc dans la grande cour de l'école pleine de monde, élèves comme professeurs, en cette heure de pause, et Satsuki est adossée au tronc d'un petit arbre, et elle chantonne en balançant sa tête. Situation 1.

La cour, c'est hyper peuplé. Et quand Setsuna passe par là, elle graze les gens et les murs à la Touhou essaye de passer le plus rapidement possible ... Sauf qu'aujourd'hui, y'en a moins. Oh youpi ~ Setsuna peut enfin prendre son temps ... Tiens, ça ne serait pas Satsuki, là-bas ? On dirait que si, il suffit juste d'entendre sa voix et de voir ses deux couettes parfaitement symétriques pour la reconnaître. La kendoka s'approcha d'elle, son Nodachi dans son dos, caché dans un tissu vert foncé - si il était mis à vu, certains auront peut-être appelé la police ...

" - Bonjour, Satsuki-san. "

Satsuki releva les yeux et se tut. Tiens! Setsuna. Setsuna qui avait l'air de prendre son temps aujourd'hui ; le plus souvent, la kendoka de la classe 3-A tâchait de se faire discrète, ce qui pouvait généralement s'avérer très utile pour ensuite avoir à agir dans l'ombre, ou autres choses du genre... Ce genre de choses très badass qu'une kendoka-garde-du-corps-d'une-princesse-magicienne-au-pouvoir-insoupçonné peut faire. Mais aujourd'hui et dans le cas présent, il n'y avait pas tant de choses badass à faire que ça, et Setsuna pouvait prendre son temps. L'élève n°15 traversait donc la cour, son sabre nodachi dans le dos, couvert... Pourquoi pas, ça faisait moins impressionnant sur le coup. Satsuki se dit que c'était surtout pour éviter le danger. Même elle, ça ne lui était pas venu à l'idée que Setsuna eût voulu paraître plus ordinaire et n'effrayer personne. Parce que dans le fond... Dans une école aussi folle que Mahora, qui s'effraierait en voyant un sabre? Même un sabre, ça paraissait plutôt ordinaire, dans un univers pareil. Mais bon... Conservons le décorum et les bonnes apparences, c'est vrai que c'est mieux de garder les choses pointues et tranchantes là où elles sont. Bref. Setsuna, qui faisait partie de ces personnes de la classe qui sont calmes et polies sans être totalement asociales, avait salué Sacchan, et cette dernière repoussa le tronc derrière elle du bras pour se redresser, tout en faisait un signe immobile de sa main libre :

Bonjour, Setsuna-san! Ça a l'air tranquille aujourd'hui.

Misaki ce promena, pour une fois dans la grande cours....ce n'est pas son habitude mais il aime bien regardé toutes ces collégienne et lycéennes se balader....d'un coup il a remarqué deux élèves prés d'un arbres toutes seuls a parler, il essaya de se faufiler discretement pour écouter leurs petites discussion....


Voyons voir ce que ces deux élèves, mignonne en plus (rajouta t'il) peuvent bien raconter


Il écouta discrètement les deux jeunes filles entrain de parler,puis en même temps, il s'aperçut que son zippo aller tombé de sa veste....il essaya de le rattrapé mais trop tard.... *chtik* Les deux élèves entendit le bruit du briquet par-terre et aperçut le professeur, Tomoya Misaki....




Hum ....salut vous deux ...


Misaki ayant la main gauche sur son casque,été tout gêner de sa connerie.Bah oui écouter les filles en cachette sa ne se fais pas tout de même

Ah...

Qu'est-ce que Setsuna a bien pu faire, dans un moment pareil? Entendre un bruit suspect, celui de quelque chose qui tombe au sol, quelque chose qui apparemment à échappé à quelqu'un qui les observait planqué quelque part... Ça a de quoi réveiller les réflexes et la méfiance, ça! Mais Setsuna était-elle vraiment d'humeur ou en état de le faire? Qui sait... Certes, elle faisait relâche, son sabre recouvert, mais il ne faut jamais sous-estimer une kendoka. Aussi, pour un moment qui s'annonçait pourtant "tranquille" d'après Satsuki un instant plus tôt, il semblait pourtant se passer des choses... Enfin, comme je l'ai dit, qui sait. Parce que pour l'heure, nous ignorons de toutes façons comment Setsuna a réagi, pour le moment.

Intéressons-nous donc à la réaction de Satsuki, qui, pour sa part, n'a pas l'air d'être le genre de fille à avoir beaucoup de réflexes. XD Elle avait bien entendu quelque chose tomber, et avait vite déplacé son regard du côté duquel le bruit venait, mais n'avait relevé la tête que progressivement, à son rythme, fort probablement par choix personnel. Bref, ça avait laissé le temps à Misaki de se montrer, ou plutôt, même, de se manifester, puisqu'il avait parlé. Apparemment gêné, même si c'était fort peu commun, ce professeur-là se baladait avec un casque. Ce qui était loin de rebuter Sacchan, après tout, elle en avait vu des vertes et des pas mûres dans sa vie, avec son travail au stand et tous les types plus ou moins bizarres qui pouvaient y passer... Et qui l'aimaient tous beaucoup, au point de se comporter comme des enfants sages, malgré le tempérament bagarreur de certains, lorsqu'ils étaient en sa présence. Donc non, Sacchan n'a pas vraiment peur des types à l'air intimidant. Ce seraient même plutôt eux qui auraient peur d'elle parfois. XD En réponse au salut du professeur, Ô SURPRISE, Satsuki sourit. Elle sourit tellement souvent.

Bonjour!

Elle releva les yeux vers lui tout à fait, et après quelques secondes d'observation, eut l'air de se souvenir de quelque chose, et pointa Misaki de son petit index potelé, ses yeux grands ouverts d'une certaine forme de surprise.

Ah, bien sûr! Ce doit être vous, le Kamen-teacher, pas vrai?

Misaki-sensei étonné de la réaction de Satsuki réagi un peu...comment dire...il été content quel le connaisse. Il lui répondit:


Ha bah oui c'est moi :) (pour info ce n'est pas un masque mais un casque xD) , mais comment me connais tu, les nouvelles se répandent vite a ce que je vois.... désolée du dérangement mais mon esprit curieux c'est réveillé tout d'un coup, puis j'aime bien connaitre les élèves de l'établissement ou je travail. Mais bon si je dérange je peut vite partir incognito je m'excuse pour cet interruption dans votre discutions entre filles.




Misaki inclina la tête et se retourna prés a partir mais il y a comme quelque chose qu'il en empêcher

HJ : XD Autant pour moi, simple faute de frappe... Il était vers les 2 heures du mat', en même temps. *SBAF*


Satsuki avait simplement haussé les épaules, toujours avec son même sourire, à la question de Misaki, dans la mesure où il venait en gros de se répondre à lui-même en disant que les nouvelles allaient vite. Ce prof-là, avec son look, ne passait pas inaperçu, et Satsuki avait dû en entendre parler, c'est tout. Pour présenter les choses de façon négative, l'école Mahora était généralement pleine de pipelettes qui aimaient à faire circuler à peu près toutes les infos qui pouvaient sembler de près ou de loin intéressantes, alors effectivement, elles allaient vite, les nouvelles... Et Satsuki était bien placée pour être dans les meilleurs endroits pour en profiter. D'abord, elle était en 3-A. Setsuna aussi, sans doute, si elle ne devait pas non plus beaucoup s'intéresser à ce genre de choses, devait au moins avoir entendu parler de tout cela. Ensuite... Sacchan était aussi assez souvent au wagon-stand du Chao Bao Zi, en d'autres termes un bon lieu pour un peu de bouche-à-oreilles entre clients... Et si Sacchan se taisait fort souvent, ça n'empêchait pas ses petites oreilles de koala d'entendre ce qui se disait pour autant! Donc, le Kamen-teacher... Ça avait fait du chemin, et la personnalité en question n'était pas difficile à reconnaître. Avec un look pareil...

Sans commentaire donc. Satsuki ne parle jamais vraiment beaucoup si ce n'est pas nécessaire. En revanche, la suite de l'intervention du Kamen la fit rire. Oh, il est rare que Satsuki éclate d'un gros rire franc, mais quand elle rigole, c'est qu'elle est amusée, c'est certain. Même quand elle ne rit que doucement. Et là, en l'occurrence, c'était le terme de "discussion entre filles" qui l'avait fait rire. D'abord parce que ni Sacchan, ni Setsuna n'étaient du genre à papoter beaucoup ; ensuite parce qu'on ne pouvait pas réellement parler de discussion alors qu'elles venaient à peine de se croiser dans la cour...

Mais, Sensei, on venait simplement de se dire bonjour!

Le prof avait l'air bête tout d'un coup, il ne savais plus quoi répondre appart....



Ha bah ...euh.... en même temps j'ai pas trop écouter car je vien d'arriver encore désolée pour cet interruption

HJ : Désolée d'avoir laissé si longtemps ce RP sans réponse...^^"


Sacchan ne put s'empêcher de lâcher un petit rire, en masquant sa bouche de sa main repliée, ce qui rendait la chose encore plus adorable. Pauvre Sensei... Il en serait presque attendrissant, à paniquer de la sorte pour une aussi petite chose... Décidément, c'était bien la preuve qu'on trouvait toutes sortes de personnes à Mahora, et que cette affirmation n'était pas valable uniquement pour les élèves, mais aussi bel et bien pour les professeurs... Sacchan ne connaissait pas encore très bien le Kamen-teacher, mais il semblait bien être le genre de personne à qui elle pouvait avoir souvent affaire au Chao Bao Zi... XD Ai-je vraiment besoin d'expliquer cette impression?

Bref, Sacchan, après son petit rire, s'était mis à secouer doucement sa main en l'air, comme pour signifier "c'est rien, c'est rien" au pauvre Misaki par ce simple signe.

Tout va bien, Sensei, inutile de vous excuser pour ça...

...C'est vrai au fond, surtout qu'il est rare en particulier que ce soit un prof qui s'excuse ainsi face à des élèves... Enfin, Sacchan venait de le lui dire, il n'y avait apparemment rien à craindre ou à regretter de cette petite affaire. XD Et, ma foi, quand Sacchan dit quelque chose de rassurant, il n'y a pas plus rassurant qu'elle. Sérieux, je ne sais pas si c'est un pouvoir ou quelque chose qu'elle a... Mais c'est étonnant comme elle peut être apaisante dans ce genre de cas.

Misaki se calma après que l'élève lui ai dis que ce n'été pas grave


désolée je suis comme sa, je suis peut être bizarre vu mon style de personne, mais je suis très proche des élèves, je parle souvent avec eux, comme si eux été mes ami(e)s, tu verra par la suite, au faite si un jour un problème intervient , tu pourra compter sur moi, toujours partant pour aider mes élèves....


Misaki -sensei, sorta son paquet de cigarette et en propose a Sacchan

tien jolie jeune fille tu en veut une?

Misaki un peu gêné de son "jolie jeune fille" s’excusa

oups pardon je dis juste la vérité, mais bon je dois pas oublier que je suis profs


misaki attend la réponse de la "jolie jeune fille"

À la proposition de Misaki, Sacchan pouffa de rire en se couvrant la bouche de la main. Pour deux bonnes raisons. D'abord, il était fort rare qu'on la trouve "jolie" au milieu de toutes les autres filles de la 3-A qui n'étaient décidément pas en reste pour se faire remarquer —et puis, entre nous, c'est vrai qu'il est peu commun qu'un prof s'adresse de cette sorte à une élève. Misaki ressemblait décidément plutôt à ces gens qui venaient en bande au Chao Bao Zi et qu'elle devait calmer de temps en temps...

Il est rare que ce soit à moi qu'on dise ça. Je suppose que ça m'est un peu égal, mais je vous remercie tout de même.

Pourquoi pas. À présent la seconde raison du rire de Sacchan. La voici :

Cela dit, je me dois de refuser. La santé est une chose que je trouve très importante, aussi je ne peux pas vraiment approuver la cigarette.

C'est ça, restons vague. Sacchan ne va pas pointer Misaki du doigt, le fusiller du regard et lui dire "ARRÊTE DE FUMER". Non. Elle ne ferait ce genre de chose qu'avec une seule phrase... "ARRÊTE DE TE BATTRE". Mais nous n'y sommes pas encore. Cependant, Sacchan levait la tête vers Misaki et lui adressait ce sourire adorable qui avait le don d'apaiser n'importe qui, allez savoir comment :

Mais ne vous en faites pas. Vous avez l'air très motivé par votre métier de professeur, vous savez, alors tout devrait très bien se passer.