There's a nerdie on your lawn (Touya, if you want~)

Tama-chan. Tama-chan sur une chaise. Tama-chan sur une chaise avec un lait fraise sur sa table. Avec une paille. On ne change pas les gamins, hein? Pourquoi continuer à accentuer cette image de ridicule, vous me direz? Réflexe. Ce n'était pas de toutes façons comme si c'était l'heure du déjeuner —on était plutôt dans le milieu de l'après-midi—, et de ce fait, il ne risquait pas de se faire remarquer par grand'monde... Non seulement ça, mais ce jour-là, il y tenait à son lait fraise —particulièrement. Parce qu'il n'y avait pas qu'un lait fraise sur la table de Tama-chan. Il y avait aussi un laptop —dernier cri, forcément— sur lequel Tamao bossait sur quelque chose d'apparemment important pour lui. Tama-chan programmait quelque chose, et une fenêtre sombre pleine de caractères clairs palpitait devant ses grosse binocles à mesure qu'il tapait, effaçait, retapait des trucs. Le genre de choses auxquelles moi-même je ne comprends rien... Sans doute, au mieux, pour un programme qu'il a mis au point, au pire pour une autre de ses inventions bizarres et douteuses... Enfin. Ah? Pourquoi s'être mis là plutôt qu'ailleurs? ...Ah, là, désolée, je peux plus vous répondre! XD Peut-être bien pour avoir son lait fraise, tout simplement —il n'est pas sûr en plus qu'à l'île-bibliothèque on ait le droit de boire, du moins c'était ce qu'en pensait Tamao, il ne connaissait pas Ayase Yue et ses jus loufoques qu'elle buvait à longueur de journée là-dedans...

...Huw.

ACK. Une présence. Dans ton dos. À une table plus loin, debout plus loin, il vient peut-être d'entrer, que sais-je, en tout cas il est derrière. Tamao jeta un bref coup d'oeil furtif, le genre de coup d'oeil qui essaye de ne pas se faire trop voir, histoire de s'assurer que la personne ne le regardait pas, que ça ne représentait pas un danger... Oui, quand Tamao est tout seul, et même parfois quand il se trouve avec quelqu'un d'ailleurs, il en est, bien souvent, encore à ce stade-là ; peur des autres, peur d'attirer l'attention sur sa malheureuse personne par une maladresse irréparable...

▬ INSCRIPTION : 23/10/2010 ▬ MESSAGES : 43

Touya avait seulement passé une demie journée à son premier lycée et il avait trouvé sa classe très intéressant, que ce soit ses camarades de classes ou bien ses professeurs. Tous avaient une personnalité ben à eux, certes ils ne les connaissaient pas très bien encore, mais il espère de tout coeur qu'il se fera plein d'ami.

Le lendemain, Touya visita le lycée et ses alentours pour mieux s'habituer afin de ne pas se perdre s'il doit se rendre à un endroit rapidement. Il visita en premier lieux tout les étages en passant par l'infirmerie, la salle des professeurs ou la bibliothèque. Il alla ensuite visiter le terrain de sport, Touya fit cela durant toute la matinée et ne vit pas l'après-midi avancer. Ce n'est que lorsque sont ventre gronda de faim qu'il s'aperçut du temps qu'il avait mit pour visiter l'intérieur du lycée et le terrain de sport. Ne voulant pas tomber à cause de la faim, il alla à la cafétéria qu'il avait repéré un peu plus tôt dans la journée. Il arriva et prit sa commande, un plat composé de viande, de légumes ainsi que deux desserts avec un lait à la fraise. Peu de place était utilisée et voyant qu'une personne était déjà assise, il l'a rejoignit pour ne pas être seul.

- Est-ce que je peut m'assoir ici?

GSHI. Geste de raideur. Et merde. Non seulement y a quelqu'un, non seulement il m'a regardé, mais c'est à moi qu'il parle! Et il veut s'asseoir à côté avec ça... Et merde. Non pas que Tamao se sente particulièrement d'accepter une telle requête, on s'en rend compte, mais ça ne tenait pas qu'à lui, hélas. Il y avait aussi la politesse, l'éthique. Et Tama-chan n'aurait rien été de plus qu'un gros égoïste s'il avait immédiatement sorti un "NAN" cuisant au nouveau venu. Dieu merci, il restait encore quelqu'un d'à peu près correct sur ce point...

...Oui, oui.

Il avait dit cela sans quitter les yeux de l'ordi sur lequel il travaillait, et sans un geste de politesse. L'information était juste passée par la voix... "C'est bon, tant que tu es assis, tu ne me déranges pas, mais comme tu vois, je suis occupé sur un ordi, alors je risque pas d'être très causant ni sociable", c'était, en gros, ce que cela voulait dire. Un bon moyen aussi pour Tamao de se défiler de toute tentative de conversation. Tiens. Ça sentait la bouffe. Il mangeait à cette heure-là, lui? ...Bah... Ça le regardait... Et Tamao, dans un autre sens, de toujours ne pas le regarder. À force d'être concentré sur son écran, je dirais même plus, de se forcer à avoir l'air concentré sur son écran, il n'avait toujours même pas vu la tête de son interlocuteur. Cela lui importait peu, bien sûr ; mais s'il avait pris la peine de lever les yeux, il aurait probablement reconnu cette personne que lui et Kyoui avaient manqué de renverser le jour de son arrivée à l'école, et à l'adresse duquel, ce jour-là, il avait souri amèrement en songeant à toutes les galères qui l'attendraient sûrement. Mais non. Tamao ne l'avait pas regardé, Tamao n'avait pas reconnu sa voix, Touya n'était, pour l'instant du moins, rien de plus qu'un anonyme dont il n'espérait qu'une chose pour l'heure, c'était qu'il mange vite et qu'il lui foute la paix.

▬ INSCRIPTION : 23/10/2010 ▬ MESSAGES : 43

Elle accepta qu'il puisse s'assoir à ses côtés, ce qui le ravit mais elle ne semblait pas très contente de l'avoir à ses côtés. S'asseyant en face d'elle après avoir déposé son plateau, il entendit une nouvelle fois la fille en face de lui, lui demander de ne pas lui parler, car elle était occupée avec son ordi. Touya comprit après un brin de réflexion que s'était pour cela qu'elle semblait pas trop contente de le voir. Il n'en tenait pas compte, même lorsqu'elle lui avait répondu en regardant son ordinateur. Pour le moment il était affamé et il comptait bien satisfaire la faim en mangeant se qu'il y avait dans son plat. Touya commença alors par la viande en la mangeant en la coupant avec un couteau sans faire de bruit et en l'amenant à sa bouche avec une fourchette. Il n'était pas encore habitué au baguette et avait donc choisi un repas européen. Il dégusta tranquillement son repas et après avoir fini la viande, il entama les pâtes en buvant quelques fois de l'eau se trouvant dans son verre et ceux, sans bruit pour ne pas déranger la fille en face d'elle.

Il avait fini de manger en seulement dix minutes et n'avait plus faim après ni soif et il lui restait son lait de fraise, ne voulant gâcher ce qu'il avait prit il allait donc le proposer à la fille. Lorsqu'il l'a regardait de nouveau, il réfléchit, car il semblait l'avoir déjà vue avant, mais où? Il ne s'en souvenait plus, de plus il voulait savoir ce qu'elle faisait et ce qui est si important pour qu'elle travaille sur l'ordi. Il prit donc le lait à la fraise et le mit à porte de la main de la fille après l'avoir percée.

- Tenez du lait de fraise. Je ne le boirait pas donc je vous le donne. Je me demandais... puis-je savoir ce que vous faites sur votre ordinateur? Enfin si ce n'est pas indiscret.

HJ : ARK...^^" Onegai, Touya, je sais que j'écris beaucoup pour ne rien dire, mais prête tout de même un peu plus attention, s'il te plaît... Si j'écris mes RPs au masculin avec des "il" partout, c'est que je joue un mec, pas une fille...^^""" Bon, j'ai pas prévenu aussi, c'est vrai, my bad.^^" Enfin, je continue tout de même ceci dit, les actions de Tpuya n'ayant rien de perturbant de ce côté...

~~~

À vrai dire, Tamao n'avait même pas remarqué que l'étranger mangeait un repas d'étranger. Ça lui était bien égal, il faisait ce qu'il voulait... Du moment qu'il ne le dérangeait pas. Et à vrai dire d'ailleurs, il n'avait pas eu à se plaindre! Touya ne l'avait pas dérangé... Il avait fini son repas sans un mot... Alleluiah, les Japonais peuvent parfois être plus humbles que sociables! ...Chotto. C'est vraiment une bonne chose, ça...? Mah, pour Tamao, oui... Non, vraiment. Pas même un bruit. Jusqu'à cette fin de repas où il lui refila tout d'un coup son lait fraise, en lui proposant de le récupérer s'il en voulait. Tête de Tamao. Et tout ce qui se passait dans son petit crâne. Ça réfléchissait en silence, tandis qu'il dévisageait le verre —le verre, c'est toujours mieux que la personne— d'un air des plus perplexes. Quoi? Il... Il se fout de ma gueule, là, c'est ça? Il se dit : "Ha, ha, un crétin qui boit du lait fraise", et il m'en refile un autre pour mieux se foutre de moi, pas vrai? Euh... Non. Une seconde. —Là, Tamao revint à rebours un peu dans sa réflexion. Si Touya avait dans sa commande un lait fraise, il ne l'avait tout de même pas pris exprès pour l'embêter... Non, en fin de compte, il était juste trop parano. Cela ne signifiait pas non plus que Tamao, ayant réalisé cela, accepterait si facilement le lait fraise. Pour l'instant il avait encore le sien, il était bien content avec, et fort de cela, s'abstiendrait de toucher à celui qu'on lui proposait jusqu'à nouvel ordre. Pas dénué de toutes bonnes manières, il marmonna tout de même un simple "merci" en frottant, par embarras, un bout de l'oreillette gauche de sa casquette rouge entre ses deux doigts. Touya n'avait d'ailleurs pas fini. Il lui posait une question. À laquelle Tamao consentit à répondre, quoique d'une façon pour le moins obscure et elliptique :

Je code un programme.

C'était tout. Ça suffirait. Pas ses oignons, de toutes façons. Mais tiens... Tamao venait enfin d'adresser un regard à la personne en question, et commença à le fixer avec plus d'intention, ouvrant des yeux ronds derrière ses énormes culs de bouteilles, interrompu dans sa tâche. Il lui fallut un instant pour observer ce jeune homme qui lui était décidément familier, et puis finalement, le souvenir était retombé, qui lui fit lâcher cette fois un vrai sourire, à la fois surpris et amical, tandis qu'il redressait la visière de sa casquette vers le haut, comme pour mieux voir.

'How! Mais je vous connais, ma parole! Vous êtes le nouveau de l'autre jour... Vous vous rappelez de moi?

▬ INSCRIPTION : 23/10/2010 ▬ MESSAGES : 43

Touya écouta le jeune garçon lui dire qu'il codait un programme. Cela devait être fort compliqué pour qu'il s'applique autant, lui n'était pas doué pour la programmation, mais se débrouillé assez bien sur l'ordinateur. Ne voulant le déranger plus, il attendit que ce soit il le remarque soit qu'il termine le codage de son programme pour le déranger. Touya n'avait pas remarqué qu'il l'avait regardé et ce n'est que lorsqu'il lui demanda s'il ne l'avait pas déjà vu qu"il le regardait à son tour. Il en était plus que sûr maintenant avec ce qu'il venait de dire, il l'avait en effet vu à l'entrée du Lycée et lui avait même donné son nom. En mettant un doigt sur le côté de son visage et en fermant les yeux, il essaya de se souvenir de son nom qui est.. qui est... Takéo? non, Tomu? no plus. Il essaya encore, mais trouva que des noms de plus en plus bizarre lorsqu'il se dit dans sa tête Tamao. Il se le redisait une nouvelle fois, puis encore une autre fois. Maintenant sûr qu'il s'agissait de Tamao, il fut soulagé et décrispait son visage en affichant un sourire sur le visage. Il pouvait maintenant lui répondre.

- Oui je m'en souviens Tamao c'est ca? Nous avions failli nous heurter. Quand j'y repense, je ne peut m'empêcher de rire.

Sourire jaune de Tamao.

Bah... Tant mieux si ça vous fait rire...

Sous-entendu : lui-même, il ne rigolait pas trop. Il faut dire que dès la première fois où il avait vu Touya, il avait déjà ri jaune de la sorte, à la pensée de toutes les galères que pouvait rencontrer un pauvre petit nouveau dans un tel asile de fous... Heh! Eh bien, que lui serait-il arrivé, à celui-là, depuis la dernière fois? Avait-il été martyrisé, traumatisé à vie, transformé en quelque chose qu'il n'est pas, ou les trois à la fois peut-être? Qui sait... Peut-être rien, après tout il n'avait pas l'air si déformé que ça, et en bonne santé... Mais ça ne voulait rien dire. Tamao non plus n'avait pas eu l'air si changé, lorsqu'on s'était mis dans la tête de le transformer en vampire. Cependant, bien qu'en toucher un mot fût très tentant —dans un désir d'empathie fort malsain, Tamao se délectait d'avance des multiples malheurs qu'on pourrait lui rapporter—, le petit binoclard réussit à tenir sa langue pour le moment, et préféra —en premier lieu du moins— la politesse à une incitation à la médisance.

Enfin... Encore désolé pour la dernière fois, hein. Et merci d'avoir retenu mon nom...

Et Tamao, pour faire bonne figure, de se gratter l'arrière de la tête avec un sourire gêné, mais non moins amical. Oui, car pour une fois, le sentiment était vraiment sincère, rien à voir avec cette espèce de sourire en vague de tout à l'heure, qui aurait tout laissé entendre sauf de la sincérité... On remarquera, entre parenthèses, que Tamao n'avait pas prononcé, pour sa part, le nom de Touya. Est-ce qu'au moins il s'en souvenait? Allez savoir. Là, on ne pouvait vraiment pas trancher davantage d'un côté ou de l'autre...