Imaginez-vous. Un arbre de Noël tellement étonnamment grand que beaucoup se demandent encore comment ils ont bien pu faire pour le faire rentrer dans la salle des bals. Et à raison, d'ailleurs. Les portes d'accès à la salle sont clairement trop petites pour y faire passer un arbre dont le sommet touche quasiment le plafond de la salle (notons bien que la salle des bals est loin d'être basse de plafond, vous vous en doutiez).

Mais on s'en fiche, n'est-ce pas? Ho ho ho! Sacrée école Mahora, tu nous étonneras toujours! Nous avons donc ce magnifique sapin de Noël placé au centre de la pièce, bien à la vue de tous, et décoré comme faire se doit bien entendu, on ne lésine pas sur les moyens. Autour... Une piste de danse, ou de conversation ou appelez ça comme vous voulez, on ne sait jamais. Bien sûr, la musique est aussi au programme, on peut même compter pour cela sur nos élèves les plus talentueux... Et encore autour, plus près des murs de la grande salle, s'étalent les tables garnies des mets d'hiver les plus raffinés et les plus appétissants qui soient. —Ça oui! On ne prend pas nos hôtes pour de la crotte, hein?
Oh, et au sommet d'une des portes secondaires, quelqu'un a pensé à accrocher un adorable petit bouquet de gui. Ho ho ho. Parce que nous aimons aussi vous agacer avec des traditions bizarres.

Mesdames et messieurs, élèves, professeurs, et autres visiteurs, bienvenue donc, à la grande célébration de fin d'année de Mahora. Profitez du spectacle de cet arbre superbe et n'oubliez pas de vous amuser! La direction vous signale par ailleurs que chacun d'entre vous, si le coeur vous en dit, est invité à accrocher dans l'arbre de Noël un objet de son choix, comme un signe pour porter bonheur ou manifester sa joie face à la fête et à la nouvelle année... Vous pouvez accrocher ce que vous voulez, alors faites preuve d'imagination! ;)

Un gigantesque trait d'encre vint traverser la page sur toute sa longueur. Foutu rhume ! Voilà que Bug ne peut pas écrire correctement à cause de toi ! Car oui, c'est bien de Kirima dont il s'agit, qui d'autre prend la peine d'écrire à son journal intime le soir venu, même dans les lieux publics ? Oui oui, elle est là, vous ne l'avez pas encore remarquée, mais ça fait un moment qu'elle est présente en fait. Sous la table, évidemment, c'est connu : j'ai toujours au moins un personnage qui fini sous une table dans les bals.
Donc voilà que notre amie des arthropodes se frotte l'arrière du crâne, regardant son journal ainsi souillé d'encre et de muqueuses nasales avec un air perplexe. Oui, mademoiselle éternue, et c'est la tête qu'elle se frotte. Pourquoi les tables doivent être si basses ? On peut pas éternuer sans se faire mal.

Les yeux émeraude de la collégienne clignèrent plusieurs fois. Une table ? Qu'est-ce qu'une table foutais au dessus de sa tête ? Voyons, elle avait eu un cours de sport dans le gymnase, après quoi elle s'est sentie fiévreuse, donc elle est allée se changer, puis s'est allongée dans un coin et...

… Et une table l'a remarquée et est venue la couver, logique !

Le mystère éclaircit, Bug rangea ses affaires dans sa petite sacoche et sortit de son abri magique. Elle épousseta vite fait son gilet rouge au niveau des épaules, puis sa jupe noire. Après quoi, elle froissa un peu cette dernière en la serrant plusieurs fois à l'aide de ses doigts couverts de pansements. Elle la portait depuis aujourd'hui seulement après tout, il fallait donc la travailler un peu pour qu'elle ne reste pas maléfique trop de temps. Ensuite, elle renifla un bon coup, avec tout le bruit et l'élégance dont elle est capable, c'est à dire – dans l'ordre – beaucoup et aucune.
Une bonne chose de faite. La suite ? La suite.. Oh, oui, il faut remettre sa belle écharpe verte en place ! Bien devant le bas du visage, de sorte à ce qu'on ne voit plus que ses yeux, qui sont d'ailleurs particulièrement mis en valeur par le vêtement. Après, si elle l'a mise, c'est plus parce qu'elle avait froid que par effet de mode. En plus, ça lui permet de cacher son nez rouge. Les nez rouges, c'est des gros narcissiques, ils cherchent juste à se faire remarquer. Comme ça, au moins, elle apprenait la vie au sien.

Petit accessoire de mode par contre, sa broche en forme de papillon – la noire aux reflets verts qu'elle portait lors de la fête organisée par la fille aux cheveux bleus et celle qui s’évanouit pour rien – il fallait l'arranger un peu aussi. Ou plutôt, faudrait déjà la mettre.
Une fois l'objet soigneusement mis en place, Bug renifla de nouveau, plus brièvement et surtout moins bruyamment. Puis, elle jeta des regards un peu paumés autour d'elle, un peu comme quelqu'un qui aurait un peu trop fumé on ne sait quelle substance et qui regarderait le monde tourner sans comprendre, et sans réellement chercher à le faire en fait.

Pas plus surprise que ça par les décorations et le monde qui commençait à arriver, Kirima se dirigea vers l'immense sapin. Trop fatiguée pour s'extasier devant sa taille, elle y accrocha une boule. Enfin, une boule... Disons plutôt que ça avait la forme d'une araignée, une belle araignée transparente aux nombreux reflets qui semblait suspendue à sa toile grâce au fil qui la retenait à la branche. Où est-ce qu'elle avait pu acheter un truc pareil ? Quoi qu'en fait, vu l'odeur de colle qui s'en dégage, on dirait plutôt qu'elle l'a fabriqué elle-même. Et au vu de la couleur, on dirait bien que ça a été fait avec des tessons de bouteille... Voilà qui explique les pansements.

Bon, maintenant, la bouffe. C'est donc sans plus de cérémonie que la collégienne se dirige vers le buffet et se sert comme la bonne sans-gêne qu'elle est.

Bagu Kirima, calme et silencieuse. Profitez-en, ça ne durera probablement pas. C'est pas un petit rhume qui va la mettre sur le carreau, et encore moins lui couper l'appétit. Ni la neige, ni le vent, ni la pluie ne parviendraient à empêcher cette petite de dévorer la nourriture diaboliquement délicieuse de l'ogre Satsuki. Encore que là, honnêtement, Kirima n'aurait su dire si ce qu'elle mangeait était délicieux, écœurant, ou même comestible. Nez bouché oblige, elle ne sent absolument pas le goût de ce qu'elle ingère. D'ailleurs, elle n'a même pas faim, c'est juste qu'elle a le réflexe de manger lorsqu'elle se réveille, et de profiter de la nourriture gratuite. Réunissez ces deux conditions, et vous avez une collégienne qui se force à manger du papier – tout du moins ça en avait la saveur – alors qu'elle n'a même pas faim, juste par principe.

C'est donc par petites bouchées que Bug entamait son nikuman fourré à... elle sait pas en fait. Silencieuse, le regard perdu dans le vide, le cerveau embrumé par un mélange de fièvre et de fatigue. Elle devrait peut-être rentrer, elle commence à halluciner qu'un arbre est en train de lui faire un signe de la main.

Oh, minute, c'est Satsuki en fait.

Bloquage de Kirima qui n'avait pas comprit un traitre mot de ce qu'elle venait de dire. Espérons que la cuisinière soit parvenue à traduire, parce que Bug n'était pas certaine de vouloir répéter, pas avant de s'être dégagé les cloisons nasales en tout cas.
C'est d'ailleurs dans ce but qu'elle sortit un mouchoir de sa sacoche, et se vida bruyamment les narines à l'intérieur. Après quoi, elle fit une belle boule de papier-muqueuse qu'elle enfourna dans sa poche, là où bien d'autres viendront sans doute la rejoindre au cours de la soirée.

Reniflement. Puis nouvelle bouchée. Glorieux. Être malade lors des fêtes, c'est vraiment pas drôle, on peut pas s'amuser autant qu'on aimerait. Tenez par exemple cette fille qui monte sur les épaules de ce drôle de type (oui, pour elle, c'est le garçon qui est louche), Bug aurait bien fait de même, comme la fois où elle a essayé d'escalader l'arbre monde avec Ecko. Sauf qu'Ecko n'était pas là, et que la petite Mushi avait des problèmes d'oreille interne à cause de son rhume, donc que les numéros d'équilibristes n'étaient pas très conseillés.

Oui, elle demande ça à Satsuki. Elle s'y connaît en cuisine, non ? Ces gens là ont toujours une recette pour tout en général. Genre, un truc chaud au dessus duquel mettre son nez et dont les vapeurs vous débouchent les narines ou on ne sait quoi. Non Bug, les cuisiniers ne sont pas des guérisseurs qui réparent les os et font repousser des membres, et c'est pas parce qu'on appelle ça des « recettes de grand-mère » qu'ils sont forcés de les connaître.

En attendant, on aura beau lui expliquer, ça l'empêche pas de fixer Satsuki avec un regard plein d'espoir... Et en se frottant le dessous du nez avec ses doigts couverts de pansements.

...Wow. Sacré nez bouché, dis donc, ça s'entend jusque-là. Et Sacchan n'avait pu s'empêcher de prendre un air un peu désolé en remarquant le piteux état de la Bug. Bon, elle est toujours aussi mimi et touchante, elle a toujours aussi bon appétit, et aujourd'hui, voilà qu'elle prend Satsuki pour une plante. Rien d'étonnant cela dit, c'est à cause du houx... Mais finalement, ce n'est pas ça l'important : la priorité, c'est le rhume de Bug, on va pas le soigner en un soir mais il est certain qu'on peut au moins faire quelque chose pour soulager un peu tout ça. Et Sacchan avait déjà mis de l'eau à chauffer —oui, c'est la saison alors elle a, bien sûr, ce qu'il faut pour sur place—, quasiment prête avant même que Kirima ne lui ait demandé par elle-même si elle n'avait pas quelque chose. Bon. À la manière d'un médecin, on explique ce qu'on met dans les choses qu'on donne, pour pas laisser le "patient" complètement dans la merde.

Dans ce genre de cas, on dit qu'il est bon de boire une tisane à base de plusieurs plantes qui aident à dégager les bronches ou à lutter contre les inflammations. Tu vois, je mets du thym et du sureau, et du miel aussi, pour la gorge... J'espère que ça pourra aider un peu.

Et le présent est bel et bien justifié, puisque Sacchan est déjà en train de préparer la tisane en question à mesure qu'elle parle. ...Mais comment elle fait? C'est à force de bosser dans un restaurant, ça stimule l'efficacité? ...Sûrement. Et zioup, on attend à peine un petit moment, le genre de petit moment calme où Sacchan fait dos à la personne pour qui elle est en train de préparer quelque chose sans perdre pour autant son sourire si bienveillant, et puis voilà, c'est déjà prêt ton truc. "Attention c'est chaud", etc etc, avertissements habituels. Et à présent, à la manière d'une personne honnête cette fois, on précise tout de même qu'on n'est pas médecin pour de vrai, il ne faut pas croire qu'on peut soigner tout avec des décoctions non plus :

Voilà, ça devrait te soulager un peu. Mais pense à soigner ça dans les jours à venir, d'accord? Il faut aussi te reposer, ça ne va pas partir tout seul.

Gentil sourire habituel... Jusqu'à ce que les yeux en grains de riz se rouvrent plus ronds sur les mains de la Bug :

Au fait, tu en as des pansements sur les doigts... Qu'est-ce qui t'es arrivé?

-Je l'a met ici ou ici?

Voila la question que se posait Madoka en se demandant ou poser la boule de noël en forme de cristal sur cette arbre de noël gigantesque.

-Bon, j'vais la mettre ici, sa fera jolie.

Madoka installa la boule de noël, sourit, puis fit demi-tour en direction du buffet.

Ah oui, j'ai oublier de décrire notre petite Madoka : Une longue robe épaisse rouge ornée d'une fourrure synthétique blanche, elle avait mis par dessus, une petite veste rouge elle aussi et pour finir, 2 noeud rouge vif orner ces 2 couettes.

Donc, Madoka est a présent au buffet, et parle de sa petite mais jolie voix :

-Euh, sa serait possible d'avoir un chocolat chaud?

Madoka Kaname a écrit:

-Je l'a met ici ou ici?

Voila la question que se posait Madoka en se demandant ou poser la boule de noël en forme de cristal sur cette arbre de noël gigantesque.

-Bon, j'vais la mettre ici, sa fera jolie.

Madoka installa la boule de noël, sourit, puis fit demi-tour en direction du buffet.

Ah oui, j'ai oublier de décrire notre petite Madoka : Une longue robe épaisse rouge ornée d'une fourrure synthétique blanche, elle avait mis par dessus, une petite veste rouge elle aussi et pour finir, 2 noeud rouge vif orner ces 2 couettes.

Donc, Madoka est a présent au buffet, et parle de sa petite mais jolie voix :

-Euh, sa serait possible d'avoir un chocolat chaud?

HJ : AAAAH, BON SANG, gomen pour le retard, gomen gomen! T^T J'ai dû complètement zapper le message à l'époque...


Tiens, il y a quelqu'un. Satsuki dut détourner un instant son attention de la Bug pour se tourner vers la personne qui appelait. Awh, cette fille est mimi. Elle a des twintails, un peu comme Sacchan... Avec deux jolis noeuds rouges au dessus. Et sa tenue est adorable aussi... Sacchan ne la connaissait pas beaucoup, celle-là, seulement. Elle était nouvelle, probablement... En tout cas ça ne l'empêchait pas d'être adorable. Mais une fois encore, Sacchan a toujours eu de la bienveillance pour tout le monde...

Ah, bien sûr!

Et Sacchan d'aller chercher une carafe en métal, bien propre et classe, dans laquelle il reste une réserve conséquente de chocolat chaud, parce qu'on en a préparé à l'avance en sachant que c'est l'une des choses qui sera probablement le plus demandée dans ce contexte. Et qu'on verse ça dans une de ces jolies tasses qu'on se demande comment Mahora fait pour payer autant de trucs classieux, surtout sans avoir la crainte de les distribuer aux élèves même compte tenu du risque de casse. Bref... C'est un bon service. Et le chocolat chaud plein de mousse veloutée sur le dessus n'a pas l'air de sortir d'une carafe non plus, il faudra m'expliquer comment ils font ça. Smilesmile. Et qu'on sert Madoka maintenant que c'est prêt.

Voilà! Merci beaucoup...

...Oui, parce que les japonais aiment bien dire merci à tout va.


Pointepointe.

Ramune! Nee, Ramune!

Grrmf... Quoi encore?

Pointe dans la direction d'Ecko et de Mitsuki.

Tu vois ces deux-là, là-bas?

Oui, et après?--" Tu vas attirer mon attention sur tous les couples de la soirée pour me rappeler à chaque fois à quel point c'est beau d'avoir la jeunesse que je n'ai pas eue?

Pas de réaction à ce propos. Apparemment il ne l'a pas écouté.

Eh ben, c'est pendant MON cours de l'autre jour qu'ils ont décidé d'aller au bal ensemble! (Si on peut appeler ça un cours...) En plus, en plus... (Soupir extasié. C'est beau d'avoir la tête remplie de films de Disney.) ...Aawh, ils sont super-beaux comme ça, tu trouves pas?

Mais si, mais si. Comme les autres. Mon vieux, je ne sais pas si je te préfère quand tu t'empiffres comme un porc ou quand tu causes comme ça.

Première réponse, Ramune. Tu le préfères quand il s'empiffre. Sinon tu passerais pas ton temps à le regarder faire à chaque fois sans dire un mot.