NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

------« I – THE MAGICIAN »

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

Action, Consciousness, Concentration, Personal Power, Practicality, Energy, Creativity, Movement, Precision, Conviction, Manipulation, Self confidence, Being objective, Focusing, Determination, Initiative

Nom : Ciremya Prénoms : Keine Alias : Kei

Sexe : Féminin
Date de naissance : Inconnue
Situation familiale : Fille unique
Pays de naissance : Elysium (Mundus Magicus)
Langues maitrisées : japonais, latin, anglais
Niveau en magie : Magister
Race : Humaine

------« MAGIE »

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

Une bien étrange magie que voilà, pour sûr. Il faut dire que se battre à l'aide de rouleaux de parchemin, ce n'est pas banal, même pour une magicienne. En l’occurrence, Kei-chan maîtrise cet art des plus étranges à la perfection. La façon dont fonctionne sa technique est assez compliquée et échappe à la majorité de ses opposants car la magie qui alimente ses sorts provient à la fois des parchemins, de Keine, et de son environnement, ce qui se révèle souvent assez déconcertant pour ceux qui l'affrontent sans mesurer toutes les possibilités que cela lui offre.

Pour faire simple, les sorts ne sont pas lancés par Keine elle-même, mais par ses parchemins. La magicienne, elle, se contente de les manipuler par magie pour les faire flotter dans l'air, leur donner la forme souhaitée en les déroulant, les pliants, les faisant tournoyer dans les airs tels des rubans, puis ordonner aux incantations rédigées dessus de s'activer.
Une fois l'ordre passé, le papier génère le sort et utilise l'énergie de l'air ambiant pour le maintenir en forme. Cette technique permet à Keine de lancer une grande variété de sortilèges sans avoir besoin de réciter de longues incantations, puisque toutes celles dont elle a besoin se trouvent déjà rédigées à l'intérieur des rouleaux. Cependant, elle est limitée en puissance car elle n'est pas elle-même à l'origine des sorts lancés, c'est pourquoi elle privilégiera des attaques difficiles à éviter plutôt qu'une forte puissance de feu. Attention cependant à ne pas sous-estimer le pouvoir dévastateur qu'elle est malgré tout susceptible de déployer, n'oubliez pas que vous n'avez pas à faire à une apprentie de pacotille.

La forme des figures qu'elle donne aux bandes de papier, leur vitesse de rotation et le nombre qu'elle utilise semblent avoir une influence directe sur l'apparence et la trajectoire que prendront ses attaques. Contrairement à ce qu'on pourrait penser dû au fait que les incantations soient rédigées à l'avance, les possibilités sont très nombreuses et ne semblent se limiter qu'à son imagination. Et croyez-moi, lorsqu'il s'agit de magie, Keine est une visionnaire. Projectiles par milliers, faisceaux lumineux rebondissants, dragon de foudre, la jeune fille aime surprendre à la fois par la beauté de ses attaques que par la difficultés que vous aurez à les éviter. Oui, la beauté, car pour elle la magie est un art que seul les plus grands artistes peuvent sublimer.

Le papier des parchemins, quant à lui, est relativement solide mais pas indestructible pour autant. Difficile de savoir s'il y a un quelconque sort de rédigé dessus ou si c'est parce que les fibres elle-mêmes sont imprégnées d'on ne sait quelle magie, toujours est-il qu'il semble aussi souple que de la soie tout en étant aussi résistant que de l'acier. Les armes blanches se contenteront de les tordre sans les couper tandis que l'eau ou le feu ricocheront dessus tant qu'ils seront en mouvement. En revanche, si vous parvenez à les immobiliser, il semblerait que l'encre puisse partir à l'eau et le papier brûler.
Soyez prévenus, plus ils bougeront vite, plus ils seront résistant... et tranchant. Oui, le papier, ça coupe.

Pour se battre, Keine dispose en général d'une dizaine de parchemins sur elle, mais en sortira rarement plus de quatre à la fois. D'ailleurs, la majorité du temps, elle se contentera d'en utiliser trois, un pour chaque élément qu'elle est capable de manipuler. Classés par ordre de préférence décroissant, nous avons donc le parchemin de la foudre, de la lumière et du feu. A noter que ce n'est pas parce qu'elle combinera celui de la lumière et du feu que les éléments se combineront dans le sort, vous pourrez tout aussi bien vous retrouver avec un sort de lumière pure, l'autre parchemin ne servant que de support à la forme que voudra donner Kei-chan à sa magie.

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

------« TRAITS PHYSIQUES »

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

Elle, elle vient d'une autre planète. C'est la première chose que vous penserez en remarquant la jeune fille âgée d'une quinzaine d'année, et vous n'aurez pas tout à fait tort pour être franc. Mais quelles seront vos raisons de le croire, honnêtement ? Sa taille d'un mètre 64 ? Sa longue chevelure blanc argentée lui descendant en cascade dans le dos jusqu'au niveau des reins ? Ses yeux noisette qui vous jettent un regard malicieux ? Son charmant sourire ? Sa peau satinée ? Sa poitrine quasi-inexistante ? Le bruit surhumain que fait son estomac lorsqu'elle est affamée ? Que nenni mes braves ! Ce qui pêche en réalité, c'est principalement sa tenue vestimentaire.

Pour commencer, une jolie robe bleu nuit ornée de dentelle blanche au niveau du bas des mollets et des épaules, ainsi qu'un ruban rouge situé à la pointe du V de son col. Assortit à ce vêtement, de ravissants souliers de la même teinte bleue disposant également chacun d'un ruban de la même couleur que celui du col. Jusque là, rien d'alarmant me direz-vous. Au pire, on pourrait penser à un genre de gothique lolita, c'est un peu ridicule mais cela n'est pas étrange pour autant. Alors qu'est-ce qui pose problème ? Quel détail de cet accoutrement peut bien la faire passer de façon instantanée pour une extraterrestre à quiconque pose son regard sur elle ? La réponse est pourtant très simple...

Son chapeau.

Non, vous ne rêvez pas, juste son chapeau. Comme quoi, les accessoires comptent. Et celui-ci, il vous suffira de le remarquer une première fois pour ne plus voir que lui pendant un long moment. Bleu également, orné de motifs rouges et lui aussi surplombé d'un ruban de la même couleur que les autres. Rien d'alarmant jusque là, ici si ce n'est que la jeune fille semble vouer une adoration quelque peu suspecte pour les rubans rouges. Puis, on se rend compte que le couvre-chef a une forme de bâtiment. Si si, je vous assure, un petit bâtiment japonais féodal d'un étage. Ne vous moquez pas, il est peut-être bizarre, mais elle y tient. Eh puis... vous vous y ferez à la longue.

------« CARACTÈRE »

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

Comme un décalage chez ce personnage. La rime est volontaire. Bien qu'étant d'apparence une jeune fille pleine de joie de vivre et d'optimisme, elle fera souvent preuve d'une étrange maturité. Les connaisseurs en la matière ne s'y tromperont pas, elle est plus âgée que son apparence ne le laisserait croire. Pourtant, on retrouve malgré tout chez elle un comportement relativement enfantin en certaines occasions.
Il ne sera pas rare de la voir tournoyer sur elle-même, bras écartés, les yeux vers le ciel jusqu'à se donner le tournis, de la surprendre à essayer de tendre la langue pour goûter les flocons lorsqu'il neige, de se retrouver trempé jusqu'au genoux après s'être pris la flotte d'une flaque dans laquelle elle aura bondit pour vous éclabousser, de l'apercevoir en train de rouler le long d'une colline herbeuse en riant.

Mais le reste du temps, vous aurez affaire à une fille sereine, bien élevée, vous adressant la parole avec un sourire calme, presque maternel. Une chose est certaine, cette fille là comprend pas mal de choses, ça se voit jusque dans son regard. En revanche, ce n'est pas pour autant qu'elle mettra cette compréhension au service du bien et de la gentillesse. Lorsqu'elle estimera que votre comportement est déplacé, elle n'hésitera pas à vous le faire savoir, même si cela doit dégénérer, ce qui n'arrive pas si souvent que ça d'ailleurs, diplomatie exige. Encore que c'est assez irritant parfois d'avoir en face de vous quelqu'un qui vous insulte presque en restant calme et souriant.
Le malaise peut venir de là d'ailleurs, cet espèce de gouffre béant entre ce qu'elle vous raconte et la façon dont elle le dit. Cela peut-être prit pour de l'hypocrisie, elle vous dira que personne n'est parfait et qu'il n'y a donc pas lieu de s'énerver lorsqu'on fait une remarque qui peut s'avérer désobligeante. En réalité, elle essaie juste de rester le plus objectif possible, c'est aussi pour ça qu'elle n'hésitera pas à vous blesser par ses paroles, même si vous êtes son amie. Vous la traiterez probablement de traître dans ces moments là, vous demanderez de quel côté elle se trouve. En réalité, elle sera toujours du côté des amis qu'elle sera tant bien que mal parvenue à se faire. C'est juste qu'elle estime que vouloir le bien d'autrui ne se résume pas forcément à le défendre en toutes circonstances.

« Tant bien que mal » car en effet elle a une vie relativement solitaire celle-là. Elle ne repousse pas les gens pour autant lorsqu'ils s'approchent d'elle. Peut-être est-ce parce qu'elle reste un peu trop mystérieuse pour la plupart des gens. Mais elle n'en souffre pas pour autant, elle sait très bien occuper son temps seule, et ça lui laisse plus de temps pour travailler son art, pour le rendre toujours plus beau, plus abouti, sublime. Un jour, elle sait qu'elle sera reconnue pour cela, non pas en tant que magicienne mais bien en tant qu'artiste, elle se fait confiance à ce niveau là. Et puis, ce n'était pas comme si elle était du genre à baisser les bras après s'être fixée un objectif après tout.
Pas de doute à avoir, la jeune fille est une artiste. Créative, capable de déployer une énergie insoupçonnée, mystérieuse, difficile à approcher, voyant le monde d'un autre regard.

De façon plus terre à terre en revanche, il y a une chose qu'elle aime : manger. Cette petite est une goinfre et semble toujours affamée. Oui, elle a très souvent faim, parfois alors qu'elle vient tout juste de finir son repas. Elle trouve cela un peu embarrassant et essaie de le cacher du mieux qu'elle le peut, mais c'est difficile de résister lorsqu'on vous présente un bon petit plat à l'odeur alléchante. Le plus grand drame de sa vie à celle-là, c'est de ne pas savoir cuisiner, sinon il y a belles lurettes qu'elle se serait lancée là-dedans. Qui sait, peut-être qu'un jour elle y parviendra et ouvrira sa propre pâtisserie. C'est beau de rêver parfois... En attendant, ça ne la gêne pas d'acheter ses plats déjà préparés, donc elle s'en contente.

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

------« HISTOIRE »

NE PAS CHANGER LE TEXTE ICI

Difficile d'en savoir énormément sur le passé de la demoiselle. Il faut dire qu'elle n'en parle pas souvent. Déjà, tant qu'elle n'aura pas l'assurance que vous connaissiez l'existence du monde magique, vous pouvez oublier toute information sur son ancienne école, ou encore le lieu où elle a grandi. Et même avec cela, vous risquez de ne pas être tout à fait capable de classer les événements qu'elle vous évoquera par ordre chronologique, encore moins de les dater. En fait, elle semble avoir un don naturel pour éviter de donner le moindre indice sur son âge. Vous n'aurez donc droit qu'à des « quand j'étais petite », « il y a quelques temps », « lorsque j'étais dans mon ancienne école », « avant que je quitte la maison » et tout un tas de formulation encore qui vous empêcheront systématiquement d'évaluer son âge. Pas la moindre date, pas un seul nombre d'années écoulées, pas la moindre évocation d'un éventuel événement historique connu qu'elle aurait vécu ou non, rien.

Mais revenons-en à notre histoire. Un jour quelconque donc, dans une cité située dans le désert d'Elysium du nom d'Hécates, une jeune fille naquit au sein d'une famille de magiciens localement assez réputée. Nous parlons ici d'une famille suffisamment réputée pour avoir une belle maison malgré le climat pour le moins difficile, et posséder les moyens de payer une bonne éducation à leur fille unique. Et quelle éducation, puisque nous parlons ici d'un apprentissage à Ariadne, la fameuse cité-école, rien de moins.
C'est donc là-bas que la demoiselle passa le plus clair de son temps au cours de son enfance. Et dès le plus jeune âge, elle se révéla particulièrement talentueuse, bien que très indisciplinée. Peu importe ce qu'on lui disait, lorsque cette tête brûlée s'était mise une idée en tête, elle n'en démordait pas. Cela lui valu bien des remontrances, il faut l'admettre. En réalité, le corps enseignant avait juste mis du temps à comprendre que, au lieu de la brimer dans sa façon de vouloir faire les choses, il serait plus intelligent de canaliser cette volonté, de l'encourager et la diriger.

C'est en tout cas ce que pensait l'un de ses professeurs, un vieil homme tout ce qu'il y avait de plus sympathique que Keine appréciait par-dessus tout. Il faut dire que là où les autres lui imposaient leur pédagogie, ce dernier lui laissait donner libre court à ses lubies. L'homme n'était sans doute pas très respecté de ses collègues, et encore moins reconnu comme étant un grand enseignant. Il fallait l'avouer, ce n'est pas tout le monde qui donne une leçon à une élève en l'autorisant à faire de la calligraphie. Mais aux yeux de Kei-chan, cet homme restera à jamais un génie. Après tout, il était bien le seul à avoir comprit qu'elle avait besoin d'entretenir une activité artistique pour parvenir à se concentrer sur ce qu'on lui disait, sans quoi son esprit se dispersait dans tous les sens et elle devenait limite hyperactive.
D'où l'idée un beau jour de proposer à Keine de faire « de la belle magie », imaginez un peu le regard émerveillé de la fillette – qui s'imaginait déjà tout ce qu'elle pourrait faire – lorsque le vieillard lui annonça la nouvelle.

S'en suivi une longue période de création. La jeune Kleine était particulièrement productive et arrivait chaque matin avec une nouvelle idée pour repartir chaque soir après l'avoir mise en œuvre. Ces petites sessions eurent un effet thérapeutique sur la magicienne, qui avait finalement trouvé un défouloir dans lequel elle pouvait matérialiser ses idées comme elles lui venaient et assouvir ses pulsions artistiques. Très vite, son comportement en classe et envers les professeurs s'améliora et elle se montra plus calme, moins effrontée.

Bientôt, ses notes n'eurent de cesse de s'améliorer et elle fut considérée comme un génie. Ses professeurs la voyaient déjà occuper de hautes fonction au sein de la Turma Valcyriaria, le corps d'élite des forces gardiennes du Mundus Magicus. Tous ? Peut-être pas. Il semblerait qu'un vieillard lui mit un beau jour dans le crâne l'idée qu'elle n'y serait pas heureuse et épanouie. S'il était vrai que c'était son point de vue, il n'avait pas eu besoin d'en faire part à son élève favorite pour qu'elle parvienne à la même conclusion.
Une vie comme celle-ci, elle n'en voulait pas. Certes, aucun doute sur le fait qu'elle y aurait sa place en tant que magicienne de renom. Elle avait tout de même plus ou moins créé son propre style de magie. Mais voilà, ce n'était pas en tant que magicienne que Keine souhaitait être reconnue, mais bien en tant qu'artiste magique.

C'est pourquoi, lorsqu'elle eu fini ses études, Keine refusa ce brillant avenir qui lui était proposé et décida de quitter Ariadne pour retourner chez elle. Ses parents furent un peu déconcertés de la voir revenir ainsi au domicile familial malgré l'opportunité qui lui avait été offerte, mais ils acceptèrent son retour sans piper mot.
Quelque temps plus tard, après de nombreuses créations, la demoiselle prit la décision de quitter le domicile familial pour entamer un voyage dans le vieux monde. L'objectif ? Chercher l'inspiration, un nouveau souffle, de nouvelles idées, tout simplement. Et pour trouver du renouveau dans ses idées, Keine estimait qu'il fallait découvrir de nouveaux horizons. Là encore, ses parents ne la retinrent pas, mais ne l'encouragèrent pas pour autant. Peut-être avaient-ils un peu de mal à digérer les choix de vie de leur fille unique, au fond.

La magicienne passa un bout de vie à voyager, admirant les paysages qui s'offraient ça et là du monde, rencontrant de nombreuses personnes sur son chemin, goûtant à toute sorte de plats, puis décida un beau jour qu'il était temps de se poser quelque part pour créer de nouveau. L'idéal était un lieux où il serait aisé de pratiquer la magie sans que cela ne fasse trop scandale. Et pour cela, il y avait un endroit tout désigné : Mahora.

Lors de son arrivée, Keine se tint quelques instants debout face au portail de l'école, un regard plein de malice et un léger sourire sur le visage. Il était temps de montrer aux gens du vieux monde comment celle qui s'est permise de renoncer aux honneurs de la Turma Valcyriaria pratiquait la magie.