NOM COMPLET : Mitsuki Kushinada [光希櫛名田]
NOM : Kushinada [櫛名田]
PRÉNOM : Mitsuki [光希]
SURNOMS : Mitsu, Mitsu-Chan, The Great Stalker 8D.
DATE DE NAISSANCE : 31 Décembre 1995.
ÂGE ACTUEL : 15 ans et demi.
SIGNE ASTROLOGIQUE : Capricorne.
LIEU DE NAISSANCE: Granicus, Mundus Magicus.

ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
AIME :
• Faire des blagues douteuses. L'humour noir.
• Stalker. Stalker Fe'i. Stalker les gens en général.
• Les lunettes noires. Les costumes traditionnels Asiatiques.
• Les cheveux frisés. Ébouriffer ses cheveux. Décoiffer les gens.
• Les gâteaux. Les sucreries. Les bonbons multicolores.
• Bouger. Les promenades dans le campus. Les arts martiaux.
• Le sport. La télé. Regarder le sport à la télé. Commenter le sport à la télé. Se moquer des commentateurs de sport à la télé.
• Les navets du cinéma. Les mauvais films d'horreur. Se moquer des zombies.
• Être pieds nus. Courir pieds nus dans l'herbe. Courir pieds nus dans la nuit.
N'AIME PAS :
• Traumatisme durant sa jeunesse oblige, tout ce qui se rapproche de près où de loin au piment et au Mexique.
• A savoir, les Mexicains. La bouffe Mexicaine. Les chapeaux Mexicains. Les épices. Les cactus. Old El Paso et son kit pour fajitas.
• La cruauté. La méchanceté gratuite. Le sang. Les tueries.
• La guerre. La restriction de la liberté. Les prisons.
• Rester enfermée. Les lieux clos. Les petits espaces.
• Les bruits stridents. Se faire peur. Les films de catastrophe.
PHOBIE : Rien qui ne soit connu hormis la nourriture pimentée.
MANIE : Jouer avec ses cheveux/les cheveux des autres.

II - SCOLARITÉ

GROUPE : Collégiens.
FONCTION : Élève, membre du club de Kung-Fu, de randonnée et de journalisme.
DATE D'ARRIVÉE À MAHORA : Rentrée scolaire 2009.
LANGUES PARLÉES : Japonais (Langue maternelle), Chinois (Langue secondaire, acquise), Anglais (En cours d'apprentissage), Français (En cours d'apprentissage)
CLASSE : 2C.
CLASSES REDOUBLÉES : 2nd.
NIVEAU : Très aléatoire. De gros efforts comparés à l'année précédente, mais un manque d'assiduité constant. Sa moyenne générale est de 15/20.
MATIÈRES FORTES : Sport, Langues.
MATIÈRES FAIBLES : Mathématiques, sciences.
COLOCATAIRES : Fe'i Litchi, Ackee.

III – PROFIL MAGIQUE

MAGICIEN OU NON ? : Oui [√] Non []
Mitsuki-Chan est l'une des rares détentrices de magie empathique. Sous sa forme la plus faible, cette magie permet uniquement à son utilisatrice d'influencer l'humeur, l'état d'esprit dans lequel son interlocuteur se trouve. Au niveau intermédiaire, elle peut agir directement sur les décisions et le ressenti des autres, voire le modifier. Enfin, au niveau supérieur, elle est capable d'imposer des sentiments positifs tels que l'amour ou l'amitié mais également négatifs comme une folie furieuse pouvant aller jusqu'à l'auto-destruction. La durée de l'enchantement est variable en fonction de ses capacités, et une utilisation de magie empathique de niveau supérieur provoque inévitablement des dommages irréversibles pour son enchanteresse (sa stabilité mentale se dégrade de plus en plus ainsi que sa résistance physique). Il n'est accessible qu'au prix d'une énorme concentration et un abandon total de barrières physiques (tous dommages corporels peuvent donc lui être infligés à cette période sans rencontrer aucune résistance), cependant, ce laps de temps reste assez court.
Hormis des sorts basiques et inutiles au combat, Mitsuki est incapable de manier une autre forme de magie, c'est pour cela qu'elle ne possède pas d'élément de prédilection.
NIVEAU EN MAGIE : Cas particulier, enchanteresse. D'après la définition, «individu pouvant utiliser la magie sans apprendre ni avoir besoin d'incantations. Cependant, les possibilités sont très réduites, le nombre de sorts restreint. » Mitsuki est donc capable d'exécuter ses enchantements sans aria et il n'est pas nécessaire pour elle de suivre un apprentissage poussé. Son niveau général en magie est intermédiaire et il ne lui est plus possible à ce stade d'acquérir de nouvelles compétences.
ELEMENT DE PRÉDILECTION  : Aucun.
RESISTANCE MAGIQUE  : Inconnue.
ARME : Aucune à proprement parler, elle a un niveau assez bon en kung fu et privilégie le combat au corps à corps, bien que pouvant lui porter énormément préjudice lors de l'utilisation d'un enchantement de niveau supérieur. Dans la nécessité, elle se sert comme d'une arme de tout objet pointu qui lui tombe sous la main.
PACTIO : Aucun.

IV – RELATIONS

FAMILLE : Une petite sœur, Isuzu. Et deux parents.
AMIS :


Spoiler:

Plutôt petite pour son âge et de silhouette longiligne, Mitsuki n'est pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'un d'imposant. Bien au contraire, la jeune fille est bien loin d'inspirer des sentiments tels que la crainte ou l'intimidation, du moins au premier regard sur son apparence physique. Sans être une naine, elle ne dépasse pas le mètre soixante cinq, et son poids plume ne fait que confirmer cette impression de fragilité, le jugement principal que porte une personne qui la croise pour la première fois. Mais ne vous méprenez pas, la gamine a plus d'un tour dans son sac ! Traduction : maigre, certes, mais c'est que du muscle mes cocos ! En effet, figurez vous que la collégienne pratique le kung fu depuis quelques années, que c'est une férue de randonnées et d'activités physiques. Le sport, ça la connaît, et c'est pas demain la veille qu'elle arborera le ventre flasque du buveur de bière ! Notons néanmoins que tout avantage physionomique possède forcément un revers de médaille, et que les formes athlétiques de Mitsuki lui épargnent la poitrine abondante si prisée des jeunes filles de son âge. Bon, c'est pas non plus une planche à pain, mais rien de comparable avec Kaede ou Chizuru et leurs poitrines de compétition. C'est nettement moins intéressant tout d'un coup, hein ? Bref, passons. Sa peau est très pâle, typiquement Asiatique. Son ennemi principal : les UV. Incapable de bronzer, la pauvre a plutôt tendance à se teindre d'une couleur écrevisse sous les effets des rayons solaires ; elle ne les supporte pas bien longtemps et se tartine de crème solaire avec précaution tous les matins où il fait beau (hormis ce petit rituel beauté, elle ne se pare d'aucune forme de maquillage.)

Capillairement parlant, Mitsuki n'a pas d'âme. Plus sérieusement, ses cheveux sont roux clair, avec des reflets blonds au soleil suite à une tentative infructueuse de les éclaircir . De longueur moyenne, elle les attache le plus souvent en deux couettes de style chinois sur le haut de la tête ou en une haute queue de cheval lorsqu'elle sort de l'enceinte de l'école ; elle ne les détache que pour dormir ou lors des grandes occasions comme les bals organisés par l'établissement, par simple tradition. Souples et soyeux, leur épaisseur reste tout de même non négligeable et il devient très difficile de les discipliner, ainsi il n'est pas rare que quelques mèches rebelles s'incrustent subitement devant ses yeux, lui donnant l'air emo. Sisi, je vous assure, on y croirait presque. Autre truc important : ses joues. Elles sont constamment rouges, même quand elle ne rougit pas. So, difficile de voir quand elle est intimidée (d'ailleurs, cette charmante teinte rosée a vite fait de se transformer en grosses plaques rougeâtres sous l'effet dévastateur de notre ami le soleil. Plus gracieux, tu meurs.) Pour continuer sur les particularités du visage de la collégienne, celle-ci arbore fièrement une couleur d'yeux bleue ciel. Ces derniers sont brillants, expressifs, aux reflets lagon à la lumière du jour. Son visage reste en général très expressif, il n'est pas difficile de déchiffrer ses émotions juste en la regardant ; lorsqu'elle est heureuse, elle le manifeste généralement par un grand sourire XXL qui ne trompe pas. A contrario, elle s'enferme tout simplement dans un mutisme profond quand le moral n'est pas au rendez vous.

Au niveau vestimentaire, Mitsuki porte l'uniforme les jours de cours, comme la plupart des élèves. Elle l'assortit d'une paire de loose socks et refuse d'avouer avoir raccourci la jupe de quelques centimètres pour se donner un air plus féminin. En dehors des heures de classe, on la voit généralement vêtue d'une robe de style chinois dans les tons chauds comme l'orange, le rose, le rouge... Ou de son uniforme de kung fu, dans les mêmes tons. Son style n'est pas très extravagant en soi, juste qu'elle aime bien les couleurs joyeuses, qui donnent du peps. Autre chose, la demoiselle a horreur des chaussures à talons ; si vous avez l'immense chance de la voir marcher avec des chaussures de ce genre là, c'est spectacle de gamelles garanti et crise de nerfs assurée de la part de la rouquine. Vous n'allez pas retenir un rire bien longtemps.

Sans avoir dix ans d'âge mental, on dénote néanmoins un certain manque de maturité chez ce personnage. Pour commencer, elle se contredit tout le temps, sur presque tout. La collégienne est du genre à dénigrer complètement certains trucs qu'elle prend un plaisir fou à faire, comme regarder des émissions sportives et les commenter, pour ensuite se lancer, par exemple, dans un monologue méprisant envers ces abrutis de présentateurs télé, ou simplement le monde de la télévision en général. Le pire, c'est qu'elle le pense vraiment, que ce sont tous des abrutis blablabla. D'ailleurs, elle se considère elle-même comme une abrutie pour aimer ce genre de trucs. Au niveau de sa relation avec les autres, aussi. C'est un personnage amusant qui fait pas souvent la gueule ; la plupart du temps, elle est assez souriante. D'une nature foncièrement gentille, elle n'est pas du genre à la froideur et se montre plutôt sympathique et amicale au premier abord. Aller vers les autres ne lui pose pas de problème, elle est sociable, et n'hésitera pas à adresser la parole spontanément à un parfait inconnu si l'envie lui prend. Elle considère un peu tout le monde comme ses amis, et les mots « haïr » et « mépriser » ne font visiblement pas partie de son vocabulaire. Ce qui pose problème dans ce joyeux tableau, c'est sa naïveté poussée aux extrêmes et son absence de rancune envers les gens. En effet, vous pourrez sans problème lui faire gober tout et n'importe quoi, vous servir d'elle uniquement dans le but de satisfaire vos intérêts personnels, elle ne s'en rendrait même pas compte et tomberait dans le piège avec toute sa bonne volonté. De même que si elle venait à découvrir la supercherie, elle adopterait une moue boudeuse l'espace de quelques secondes et vous pardonnerait comme si de rien n'était. Dans le pire des cas, elle ferait semblant d'être en colère et vous assénerait une « petite » tape sur le haut de la tête de toute sa force, le tout accompagné d'un graaaaand sourire innocent. Elle a souvent l'air innocente d'ailleurs, même lorsqu'elle fait des blagues. Et il est important d'en parler. Pour résumer, l'humour de Mitsuki est, en un mot, catastrophique ; du moins, aux yeux de la majorité des personnes un minimum saines d'esprit. Je tiens à préciser que sa motivation n'est pas de blesser les gens et de porter atteinte aux bonnes mœurs, loin de là ! Elle se trouve drôle, tout simplement, et les blagues qu'elle colporte la font réellement partir dans un fou rire. Chose très inquiétante sachant que son humeur est ce qu'on pourrait appeler communément un humour noir. Si si, vous savez. Rire des maladies, rire des gens, rire de la guerre, de la misère, rire du tsunami, de la famine, des accidents... Les blagues perverses, aussi. Toutes ces blagues qui vous font marrer, mais que personne n'assume, sauf Mitsuki et Médusa. Vous l'aurez compris, si vous tenez à conserver une ambiance conviviale et détendue, évitez de la laisser sortir ses plaisanteries douteuses.

Même en sachant cela, il reste difficile de lui en vouloir. Dynamique, conviviale, la gamine reste un personnage attachant par son débordement d'énergie et sa bonne volonté. Quand elle fait quelque chose, c'est toujours à 100%. Très curieuse, Mitsuki s'étonne de tout et de rien, s'extasie de n'importe quoi. Un simple papillon peut devenir la plus grande des attractions du monde, et tout est pour elle prétexte à l'amusement, à se disperser de ses études. Elle poussera des « Ooooh ! » et des « Aaaah ! », les yeux exorbités et brillants d'un savoir nouveau, le sourire aux lèvres et le cœur battant comme une enfant. Impulsive, elle est du genre à dire tout ce qui lui passe par la tête, de l'idée la plus idiote à son ressenti sur telle ou telle personne. Elle est plutôt franche et sincère, et lorsqu'elle n'apprécie pas spécialement quelqu'un, évite de faire des histoires et s'en tient à l'écart. Sportive, elle participe à toutes sortes d'activités de club qui lui permettent de dépenser son énergie, comme le kung fu, la randonnée ou encore le journalisme sur le terrain. Elle ne supporte pas de rester enfermée le jour, et tient les lieux clos en horreur. Vivre sa vie au grand air, y'a que ça de vrai !

Comme tout le monde, la jeune fille possède un CÔTE SOMBRE. Autant vous rassurez tout de suite, elle est loin d'être le stéréotype de la psychopathe assoiffée de sang et de cadavres, ou un truc dans le genre. C'est juste une catastrophe ambulante. Maladroite, ses gestes sont rarement très précis et elle est incapable de se faire cuire un œuf (avez vous remarqué que la narratrice aime particulièrement créer des personnages qui n'ont aucune affinité avec la cuisine ? Gomen nee, Satsuki-Chan.) N'allez pas croire que c'est une assistée non plus, hein. Elle est débrouillarde mais maladroite, voilà. C'est même pas de sa faute ! En plus, son aversion particulière pour la cuisine est parfaitement justifiée : la première fois qu'elle a essayé de cuisiner, c'était un plat pimenté à bases d'épices, pour une soirée mexicaine avec sa petite sœur. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le résultat lui est resté en travers de la gorge. Depuis, elle passe automatiquement en SPM dès qu'elle entend, voit, surprend le moindre truc directement ou indirectement lié au Mexique. Pas la peine de vous faire un dessin, elle déteste ce pays, sa bouffe, ses habitants et leur moustache. Un point c'est tout. C'est bien la seule exception à la règle puisque d'ordinaire Mitsuki aime le contact humain divers et varié venu d'ailleurs ; plus les gens lui paraissent bizarres, et plus elle les apprécie. Elle aime les gens, et à la fâcheuse tendance de parfois se montrer trop affectueuse justement. Tenez, prenez Fe'i, son colocataire. Le pauvre gosse est littéralement assailli par la rouquine qui le stalke depuis l'année dernière juste parce qu'il est mignon. Et qu'il est roux. Et qu'elle trouve qu'il a le visage tout rond. Alors elle a décidé qu'elle serait plus ou moins amoureuse de lui. Au grand damn d'Ackee, sa deuxième colocataire, elle lui ébouriffe les cheveux, lui tire les joues, se colle à lui, lui fait des propositions louches sans même savoir de quoi elle parle, l'espionne de loin, de près, lui fait des chatouilles et stalke même son lit lorsqu'elle a froid.

Autrefois, il était impossible de s'entendre le soir de Noël. La pièce, réchauffée par les plaisanteries et les rires d'enfants, semblait englober à elle toute seule tout le bonheur du monde. Le crépitement des flammes sur le bois brûlé résonnait dans toute la maison, les boules lumineuses qui servaient d'ornements à l'arbre de Noël s'entrechoquaient lentement sous l'effet du vent filtrant par les fenêtres entrouvertes. Lui se tenait là, blotti sur le fauteuil rouge écarlate, inspirant de longues bouffées de tabac dans sa petite pipe en bois, tandis qu'elle amenait le repas tout juste réchauffé à ses deux petites filles impatientes. Lorsque les douze coups de minuit retentissaient enfin dans toute la ville par le biais du clocher du village, elles se ruaient sur les paquets, déchiraient le papier multicolore pour découvrir leurs présents, un large sourire se dessinant subitement sur leurs visages en sucre candi. La famille Kushinada était la caricature parfaite de la famille heureuse et épanouie, et le petit salon le soir de Noël offrait le plus beau spectacle d'innocence qu'il eut été donné d'apercevoir. Il l'aimait, elle l'aimait aussi. Et elles étaient vivantes, parfaites.

Il travaillait au Japon, loin, dans un autre monde, elle ne le voyait pas souvent. C'était un passionné, il aimait les voyages, l'aventure, l'exploration. Elle restait à Granicus avec les enfants, dans leur grande maison sur l'acropole de la ville. Puis petit à petit, il a commencé à se désintéresser d'elle. Lorsqu'il lui souriait, ce n'était pas elle qu'il regardait. Il était tombé amoureux, amoureux des yeux d'une humaine. Elle a fini par le comprendre, et il est parti. Loin, dans cet autre monde. Quelque part. Il n'est jamais revenu. Elles étaient encore trop jeunes, elles ne comprenaient pas. Elles étaient persuadées qu'il allait revenir un jour, pour elle. Qui d'autre pouvait-il aimer qu'elle ? Et il l'aimaient aussi, elles étaient ses enfants. Il reviendrait, c'était une obsession, comme une promesse muette faite à elles mêmes, deux petites filles qui n'arrivent pas à en vouloir à leur père. Elles ne se rendirent pas compte de l'état dans lequel elle était. Elle se raccrochait à des choses douloureuses, aux moments passés. Elle vivait dans l'ombre d'un souvenir. Elle lui écrivit, des lettres, des centaines. Puis elle les jetait au feu, se persuadant qu'il était heureux ailleurs, sans elle. Il n'y eut pas de sapin à Noël cette année. Comme un silence dans la pièce.

Elles aimaient beaucoup leur mère. Ses cheveux noirs doux comme de la soie, ses grands yeux noisette pétillants dont les étincelles disparaissaient peu à peu, son petit sourire absent. Ses mains douces sur la joue d'une enfant, rudes à pétrir la pâte pour leur faire de la brioche. Leur chevelure à elles était flamboyantes, leurs iris bleu océan. Elles ressemblaient à leur père, dont elles ne se rappelaient rien, si ce n'est les volutes de fumée miroitant à la lumière tamisée du petit salon, et cette odeur de tabac brun. Elle avait du mal à les regarder dans les yeux, elle pleurait beaucoup. Elle se postait souvent à la fenêtre, regardait dans le vide, au dehors, comme si elle cherchait du regard un monde trop lointain pour elle. C'était fini. Il l'avait abandonnée. Mais il les lui les avait laissées, hein ? Elle ne pourrait jamais les abandonner à son tour, elle les aimait, n'est ce pas? Elle est partie. Où ça, personne ne le sait. Peut-être dans ce monde qu'elle ne voyait qu'en rêve.

« Wouah, Isuzu, regarde regarde, l'école est encore plus grande vue d'en haut ! »
Juchées sur le toit du collège de l'école, emmitouflée dans de larges pulls en laine et d'épaisses écharpes à rayures, Mitsuki Kushinada et sa petite sœur, Isuzu, de deux ans sa cadette, ouvraient de larges yeux quant au spectacle saisissant de l'école Mahora un soir de Noël. Cette dernière esquissa une petite moue boudeuse, faussement indifférente.
« Ce n'est pas aussi grand que mon école à Ariadne...»
Mitsuki se releva, un large sourire aux lèvres, et écarta les bras comme pour enlacer le monde entier. Il y a longtemps, leur mère leur parlait souvent, de son éternel air absent, de cette grande école Japonaise dont leur père lui vantait les mérites. Autrefois, il avait assisté à un Noël blanc à l'école Mahora, dans le monde des humains. Et il l'avait vue. Ses grands yeux bleus. Et elle l'avait ensorcelée. Lentement, sa jeune sœur se releva à son tour et posa son petit bras frêle sur l'épaule de son aînée.
« Tu le comprends, maintenant...»
Mitsuki tourna le dos au paysage, avant d'enfoncer subitement le bonnet d'Isuzu sur ses oreilles en rigolant.
« Ba~ka ! Si j'avais le choix, je viendrais avec toi à Ariadne. »
Son interlocutrice détourna le regard, mélancolique.
« C'est vrai que tu ne peux pas pratiquer la magie, après tout... Tu es, différente...»
« Hihi ! Il paraît que l'école accueille beaucoup de mages comme nous, qui viennent du monde magique. Maman disait que le directeur lui même en était un~ Je suis sûre de pouvoir y entrer, si je lui demande ! Je me ferai des amis, et ils viendront nous voir, à Granicus, pendant les vacances de Noël, j'en suis certaine ! On ne sera plus seules, plus jamais!»
«Hon...Hontoni...?»
«Pff...»
Elle lui pinça les joues de toutes ses forces et prit la direction de l'échelle qui menait en bas.
« Allez, dépêche toi, Isuzu, on y va! Vers notre nouvel avenir!»

M-Mitsu-chan !! \(˚ロ˚)/ B-bienvenue !

Fiche validée, have fuuuuun. Tu seras en 2C, vous avez un cour actuellement si tu veux t'incruster 8D

Wazaaaaaaaaaaa =D

(Excuse acceptée. XD C'est pas grave.)

La voilà, Mitsuki!^^ Nee, j'ai beaucoup aimé cette fiche, elle m'a beaucoup fait sourire.^^

XD Pour le cours des 2-C, ça me ferait marrer, c'est un vrai bazar depuis le début, alors un nouveau de plus ou de moins...

XD Merci à tous. J'ai déjà stalké le cours en fait... >> *fidèle à sa réputation*

Contente d'avoir pu faire sourire ma Casey, j'suis soulagée que tu ne te sois pas encore vexée pour mon attirance pour les personnages nuls en cuisine, c'est toujours marrant de voir le micro-ondes leur exploser à la figure *^*.

Bienvenu ^^