- DJ (Dans Jeu) -
Nom : Ryuka
Prénom : Mei
Âge : 15 ans
Groupe(s) : collégienne
Fonction : élève
Magicien ou non ? : Oui [ ] Non [x]
Niveau en Magie : Élément de Prédilection : Traits physiques : Physiquement, Mei ne possède pas de mesures propres à la distinguer des autres. Sa taille est dans la moyenne des filles de son age, même si vue seule on a tendance à la croire plus grande qu'elle ne l'est, puisque la jeune fille est très mince, à la limite du maigre. Pour autant, elle apparaît souvent plus jeune qu'elle ne l'est vraiment. À noter également que malgré sa modeste stature, Mei profite d'une santé physique aussi insoupçonnée qu'impressionnante. Son corps à la peau pale se remarque de par une série de cicatrices peu discrètes, héritage d'un grave accident dans son passé.
Si Mei parait jeune, son visage n'y est pas pour rien. La jeune fille a effectivement un visage laissant paraître une aura un peu enfantine. Mais l’œil averti pourra voir dans ses yeux bleu-gris le reflet d'une maturité acquise par l'expérience et la lutte. Pour finir, ses cheveux aux reflets corbeau, assez longs pour lui arriver dans le dos, sont souvent attachés en une ou deux couettes, et se terminent en pointes fourchues.
Vestimentairement, Mei ne fait pas preuve de la même coquetterie que les autres filles de son age, et s'habille plutôt à la garçonne. Il en résulte une surabondance de T-shirts, gilets et autres pantalons amples dans sa garde-robe, parfois savamment abîmés pour renforcer ce coté garçonne. Mitaines, ceintures, sangles et chaines constituent quant à eux les accessoires courant de Mei.
Comme déjà dit, Mei est très athlétique, au point de dépasser même les garçons lors des cours d'EPS. Elle doit cela à son père, entraîneur de Muay Thaï, qui a transmit sa passion à sa fille.
Caractère : En quelques mots, Mei est une fille silencieuse, introvertie et solitaire. Elle n'a pas toujours été ainsi, mais son vécu l'a affectée profondément.
Du fait de son vécu, Mei est devenue très mature et autonome, et et ainsi habituée à évoluer seule, l'ayant souvent été. Le pont négatif de l'histoire est la dégradation de ses facultés sociales, émotionnelles et affectives. À première vue, Mei pourrait presque passer pour un automate sans pensées ni émotions. C'est à moitié vrai, puisque la jeune fille exprime très peu d'émotions, que ce soit la joie, la colère ou la tristesse, et parle d'une manière complètement monotone. Elle est en revanche intelligente, mais ses avis et opinions se limitent à ce qui la concerne directement, tout comme son intérêt.
Au quotidien, Mei n'est pas le genre de personne à engager la conversation. Et si d'aventure elle est amenée à en tenir une, elle est alors concise au possible, ne disant que le strict nécessaire. Les concepts de relations sociales (amitié, rival, ennemi, etc...) sont également très abscons pour elle, et en résultante, Mei les résume à des degrés d'entente avec les personnes concernées.
La seule passion de Mei est celle qu'elle a héritée de son père, le Muay Thaï. Etant la seule chose qui lui reste de lui, la jeune fille met une vraie ardeur dans la pratique de cet art, s’entraînant aussi souvent qu'intensément. Entrainement qui implique également des mises en situation réelle de temps à autre... De fait, mais sans pour autant le rechercher activement, Mei aime se battre. Une autre autre conséquence de cette passion, elle a tendance à user de la force plus que raison quand elle rencontre une résistance, et plus généralement à en user pour tout et rien.
Histoire : L'histoire de Mei commence à sa naissance à Okinawa, d'un père taïwanais et d'une mère japonaise. Son père était venu sur l’île de l'archipel nippon pour confronter son art martial à ceux pratiqués ici, notamment le fameux karaté. Ce qui devait être un aller-retour se termina par un aller simple, quand son père décida de rester pour en apprendre plus, et également monter son centre d'entrainement au Muay Thaï.
Sa mère, Mei ne l'a pour ainsi dire jamais connue, puisqu'elle mourut peu de temps après la naissance de sa fille, laissant le père seul avec l'enfant. Etant donné les circonstances, on ne peut que décerner une médaille au père, qui mena sa mission d'élever Mei avec brio, s'assurant qu'elle ne manquerait de rien. C'est vers l'age de 6 ans que la fillette commença à s'intéresser aux activités de son papa. Celui-ci, bien que réticent, consentit à former sa fille, en profitant pour lui inculquer bon nombres de valeurs, histoire que tout cela ne se finisse mal.
La vie continuait son train quotidien, jusqu'aux 11 ans de Mei. Un groupe de voyous particulièrement violents fut arrêté par la police, et il fut révélé qu'ils étaient tous inscrits au centre d'entrainement de Muay Thaï du père de Mei. Bien que la justice afficha d'entrée de jeu l'absence de responsabilité du père, quelques commères, s'appuyant sur l'image populaire du Muay Thaï comme un sport violent, commencèrent à répandre des rumeurs. Et une fois lancée, une rumeur ne s'arrête plus...
Face à la baisse continue d'inscriptions et étant la cible de critiques incessantes, le père de Mei fut contraint de mettre la clé sous la porte. Ne pouvant retrouver de travail stable, il enchaîna alors les petits boulots et les périodes d'inactivité, et le niveau de vie de la petite famille chuta inexorablement. Complètement vaincu par les événements, le père alternait entre l'optimisme à chaque nouvelle embauche et le pessimisme à chaque fin de contrat, laissant alors à sa fille le soin de gérer le minuscule appartement où ils logeaient.
Mei, quant à elle, intégra le collège-lycée public du quartier, tristement connu pour son haut taux de délinquance. Être une fille dans un milieu de délinquants en tout genre ne laisse que deux options : courber l'échine ou lutter, et c'est vers la deuxième option que Mei se tourna. Elle se joignit au principal gang de délinquantes de l'établissement, où les connaissances acquises en Muay Thaï lui firent gagner ses lettres de noblesse. Le Muay Thaï devint alors sa vraie passion, et chaque instant libre était consacré à l'entrainement et la pratique.
Mei grandit ainsi, jonglant avec sa vie de délinquante, la gestion de l'appartement, et son apprentissage du Muay Thaï, pendant près de 3 ans, avant qu'un nouveau malheur ne frappe, sous la forme d'un séisme. Les secousses, d'une ampleur rare, frappèrent la ville soudainement, prenant les habitants par surprise. L'habitat de Mei et de son père n'y résista pas, et la fille ne dut sa survie qu'au courage de son père. Dans un ultime sursaut protecteur, l'homme fit de son corps un bouclier contre les décombres qui s'accumulaient, sauvant la vie de sa fille au prix de la sienne.
Mei ne fut retrouvée que le jour suivant, garce au travail des secouristes. Le sacrifice de son père permit à la fille d'avoir la vie sauve, mais malheureusement pas de s'en sortir indemne. Mei passa ainsi un mois à l’hôpital, récupérant tant sur le plan physique que psychologique. Pendant ce temps, l'administration décida que, n'ayant plus de famille, la jeune fille devait être placée sous tutelle légale. L'étude est menée, et c'est finalement une enseignante de Mahora, Shizuna Minamoto, qui est choisie pour être la tutrice de Mei.
On ne peut pas dire que la rencontre entre la tutrice et la jeune fille fut chaleureuse. Mei était alors complètement renfermée sur elle-même, et il fallut plusieurs semaines à la jeune femme pour parvenir à percer cette carapace. Mei recommença à vivre, mais ces dernières années l'ont profondément marquée et changée, et il faudra encore beaucoup de temps pour que toutes les séquelles disparaissent.
Récemment, et sous l'influence de sa tutrice Shizuna, Mei entra comme élève à Mahora. À quoi ressembleront les prochains mois, nul ne le sait, mais ils seront surement animés...
PS : si la partie concernant la tutelle est considérée comme inappropriée, je changerai- HJ (Hors Jeu) -
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