- Non ...

Machi n'aimait pas chanter pour les autres. Elle aimait chanter pour elle, elle seule. Même si elle a une très jolie voix et que son chant est magnifique, elle refusa de chanter sans aucune raison valable.

- Comme ça ...

Elle ne voulait pas chanter ... mais pourquoi? Peut-être par timidité vis-à-vis cette personne devant elle. Pourtant Machi n'était pas vraiment une fille timide, plus du genre de fille a être rejetté, en fait. C'est surement ce qui l'amenait à ne pas vouloir aller vers les autres facilement et ne pas non-plus parler trop. Pour elle, les relations tel qu'ils soit, ces liens formés avec d'autres se détruisent un jour ou l'autre. Elle avait lu sa dans un livre dont elle ne se souvenait plus du titre.

- Je ne ... sais pas ...

Elle se rappellait bref du goût de la pizza. Depuis quelques mois, elle ne mangeait que des pâtes ... Pourquoi? Elle ne le savait pas elle-même. Bizarre quand on y repense. Elle se demandait quel serait la question suivante et est-ce qu'elle répondrerait encore par un " Je ne sais pas " ou d'un " Peut-être ", ainsi de suite. Machi était sociable, enfin, dans un sens. Elle disait que ce qui était nécessaire mais elle aimait bien que l'on lui parle.

D'une voix aussi calme que habituellement, elle dit de façon amical mais monotone:

- Arigato.

Elle voulait remercier la fille qui était devant elle. Non seulement pour l'invitation mais aussi pour lui avoir parlé sans commentaire désobligeant à propos de son style vestimentaire qui est très "dark".

- Ici ... chez moi ...

Avant d'être à Mahora, Machi était enfermé chez elle plongé dans les bouquins et chantant à longueur de journée. Son pouvoir n'étant pas contrôlé, elle ne pouvait pas sortir de chez elle. Il y a quelques mois, elle réussissa à le métriser et pu donc entrer dans cette école sans avoir trop de problèmes.

- Hai.

Machi aimait bien les animaux. Surtout les chats ... ceux qu'ils sont noirs. Elle l'est trouvait tout simplement extrêmement mignon. Malgré cette, comment dire...., cette "malédiction" que l'on avait attribué à celui-ci. En effet, plusieurs personnes disaient que rencontrer un chat noir était signe de mal-chance.

Machi s'approcha un peu hésitante. Elle prit Pixie dans ses bras et le colla contre elle. Elle le trouvait mignon et l'aimait déjà beaucoup. Par contre, on ne pouvait pas voir si elle était heureuse car son visage ne démontrait encore aucune émotion. Elle regardait toujours Pixie qui était contre-elle. Bien sur, grâce à son pouvoir, il y a quelque minute, elle avait entendu le chat parler avec Erica et donc lui demanda de faire de-même.

- Parle ...

- Je suis ... humaine.

En effet, Machi était une humaine comme les autres ou presque. Elle avait un don particulier, c'était tout. Par contre, elle n'avait pas peur en ce que les autres appellaient "le surnaturel", bien au contraire, elle aimait ça. Elle croyait en la magie, aux esprits et tout autre phénomène comme ce chat qui parle. Elle continua d'un ton monotone ce qu'elle disait. Aucune expression ce forma malgré tout ce qui pourrait la rendre plus joyeuse. En fait, elle était ni contente ni triste, juste "correct" sans le démontré directement.

- Il est ... mignon. Je l'aime.

- Humaine ... avec un don.

Machi se tait après avoir dit simplement cela. Si elle parlait de ce "don", peut-être ils ne voudraient plus lui parler? Elle était déjà assez seule comme ça. La jeune fille ne voulait pas être encore plongé dans cette solitude qui l'avait possedé tout son enfance.

- Je peux ...

Elle regarda un instant dans le vide avant de continuer sa phrase.

- entendre ... enfin ... lire ... les pensés des autres ...

C'était la seule phrase que Machi avait dit qui était plus longue que seulement 2 mots. Elle ne pouvait de toute façon pas l'expliquer en si peu de mot.

- Je vois ...

Machi ne connaissait aucune formule. Elle avait ce don depuis toute petite et de plus en plus commençait à le détester. C'était en partit, à cause de tout ce que l'on disait sur elle. Exemple ... "Lire dans les pensés! C'est la vie privé, tu sais? T'es vraiment conne", ce genre de remarque était ce que les autres disait sans arrêt à Machi. C'est pour ça qu'elle était restée enfermée. La jeune fille ne voulait tout simplement plus de commentaire de ce genre.