Je... Je... Oui!

Et Tamao, attrapant Misaki en passant ses deux bras autour de ses épaules, se préparait à embrasser Misaki... Quand Karasu se mit à le regarder de façon meurtrière. En fait pas lui, mais c'était tout comme. Cela glaça le sang au "geek boy", tout bonnement. Il savait bien ce de quoi Karasu, Imoko-senpai, était capable. Et il savait aussi qu'il en souffrirait plus que de sa paire de lunettes. Il regarda vers Misaki alors, comme pour s'excuser ENCORE pour dire ENCORE qu'il ne serait pas à la hauteur... ENCORE... Et puis en croisant le regard de la jeune fille qui ne se doutait de rien, toute sa peur s'envola pour laisser place à la tendresse qu'il avait pour elle.

*Oh, et puis zut... C'est trop bête! C'est ma copine et je fais ce que je veux, hein!*

Et alors, dans un élan d'audace —il en avait étrangement plus en ce moment—, il tira une grosse langue rose sombre à Karasu, le défiant du regard, après quoi il attrapa Misaki en passant ses bras autour de son cou en l'embrassant. Bon, évidemment, rien à voir avec les baisers "comme dans les films", ceux qui sortent de tout réalisme tellement ils sont longs, miévreux, et baveux. Non. Tamao, c'était le baiser du type qui s'y connaît pas, mais très mignon quand même, des petits smacks rapides qui se suivaient les uns les autres, comme ça, et que je t'en fais un peu par ici, et que je passe un peu plus par là. Ça n'allait pas au-delà du smack, avec Tamao s'était impossible, mais c'était fiévreux, c'était pressant, comme s'il avait malgré tout parfaitement conscience que ce moment de bonheur-là ne durerait pas et qu'ils devraient arrêter plus vite qu'il ne l'espérait.

~~~

Non, quelque chose ne va pas, nee.

Satsuki s'était replacée devant Nanamatsu et avait touché, tout doucement, son visage d'une main. Sa joue était humide. Ce qui n'étonnait pas la jeune fille.

...Vous pleurez, d'ailleurs. On ne pleure pas si on va bien.

La jeune cuisinière garda un peu sa main sur le visage de Nanamatsu avant de la retirer pour la considérer avec anxiété. Allons bon. Encore quelqu'un qui voulait se renfermer dans son malheur et le cacher —maladroitement— aux autres. Qui se forçait à sourire. C'est mal de sourire quand on n'en a pas envie. Et elle le savait depuis longtemps. Parce qu'elle non plus, il fut un temps, elle n'aurait pas dû sourire...

Na... Nanamatsu-san! Attendez! Je ne voulais pas vous blesser, je...

Sacchan, gênée par la réaction de Nanamatsu qu'elle n'avait pas prévue, s'était mise à lui courir après, pour la rattraper et s'expliquer, s'excuser. La gêner ainsi était loin d'être son but, bien sûr, elle voulait juste être gentille... Mais lorsqu'elle vit vers qui la jeune démone était arrivée, elle eut comme un blocage. Ben oui, forcément. Karasu Imoko-Oniichan, en d'autres termes, le type qu'elle avait planté au Chao Bao Zi en lui faisant peut-être avoir des remords et en laissant une mauvaise image d'elle, et ce pour des bêtises. Alors, comme elle ne savait toujours pas ce qu'elle pouvait lui dire, elle était gênée de le revoir à ce moment-là, et, dans l'embarras, elle s'arrêta et recula même d'un pas ou deux en espérant ne pas être vue. Mais qu'est-ce qui lui prenait? Ce n'était pas dans ses habitudes d'être lâche...

...Ah...

De son côté Tamao n'avait pas vraiment remarqué Nanamatsu pour le moment, sachant qu'il continuait d'embrasser Misaki comme le fou qu'il était pendant un bon moment. Puis, dans son mouvement, il entrouvrit les yeux pour voir le visage de la jeune fille, et à la place, il vit... Le visage de Nanamatsu, derrière elle.

...HA!

Pâlissant à vue d'oeil, Tamao s'arrêta sur le coup d'embrasser Misaki, et, tout en continuant de la tenir par les épaules, il considéra Nanamatsu la bouche toute tordue de nervosité. Oh, mince alors, elle avait l'air triste... Est-ce qu'elle les avait vus en plus? C'était probable...

Aaah... Nana-chan... Wa...

Len DF sentit les bras de sa femme entourait son torse et sa tête se posait. Il entendit un petit clapotement sur le sol, grâce à ses sens affûtés, et reconnu l'odeur salée des larmes. Médusa DF confirma sa pensée : elle s'était mise à pleurer, bien qu'elle ne comprenne pas pourquoi alors qu'elle était heureuse. Au passage, Len remarqua une étrange attitude de Médusa pendant un dixième de secondes, mais il ne se formalisa pas. Si elle ne lui avait rien dit, elle devait avoir ses raisons et Len s'en fichait. Il avait confiance, il savait qu'elle lui parlerait quand elle voudra. A son âge, Len avait acquis de la maturité et avait beaucoup changé au niveau du profil psychologique. Moins froid, plus calme, beaucoup plus compréhensif, à l'écoute des gens, beaucoup moins violent. Oui, Len DF était à présent comme ça. Pire même, il ne s'entrainait presque plus et son dernier combat était un cas d'extrème urgence si je puis dire, un combat pour une raison bien précise. Qui aurait cru que Len puisse un jour changé à un point tel que celui-ci ? Comme quoi, l'avenir n'est jamais prévisible. Enfin bref, Len DF sentait qu'un poids lui avait été retiré du coeur maintenant qu'il avait parlé. Il se sentait léger et heureux, bien que très atteint et touché par ce qu'il avait fait. Il ne se le pardonnerait jamais, il en était sûr. Bien que Médusa lui pardonna à l'instant même. Cependant il frémit un moment lorsque, par pur réflexe, Médusa resserra son étreinte lorsqu'elle lui avoua que tout allait bien à présent, puisqu'il était bien là. Oui, Len Df était là maintenant, et il ne quitterait pas celle qu'il aimait, celle avec qui il avait decidé de passer sa vie. Sa famille. Un grand nombre de responsabilités reposaient désormais sur ses épaules, maintenant qu'il avait choisi de devenir chef de famille, mais Len avait déjà fait ses choix... Tous les choix et décisions nécessaires. Son épée allait enfin être remise dans son fourreau...
Mais ne nous occupons pas de ça pour l'instant ! Il étreignit Médusa et baissa sa tête au niveau de la sienne. L'air qu'il affichait désormais était mi-sincère et mi-amusé, en étant plus sincère.

- Ne t'inquiète pas, je l'ai mérité... vraiment. Et puis, ce n'était pas un coup de cette force qui allait me blesser, tu sais.

Là, il faut noter un double-sens. Len disait qu'un coup de cette force ne le blesserait pas... mais ceci est au point de vue physique.Dans son esprit, on savait que cette gifle rentrait en tête de liste des coups qui lui avaient fait le plus mal. Très maladroitement, il avait tenté de le cacher...
Mais vu que l'on arrive à la fin de l'action de Len DF, soyons inventif ! Ce dernier attrapa une main de Médusa et prit appuie sur le rebord du balcon. Il lui souria puis l'attrapa par la taille et se propulsa dans les airs. Les deux futuristes se tenaient désormais au beau milieu du ciel étoilé, sur des espèces de marches qui brillaient avec intensité lorsqu'on posait le pied dessus. Len DF recula d'un pas et fit une révérence devant sa femme, une main devant son torse et l'autre tendue sur le côté.

- Auriez-vous l'obligeance de m'acorder cette danse, très chère ?
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Acte II, retour aux exemplaires du présent...
Chibi-Len essuya son front, perlé de petites gouttes de sueur. C'est vrai qu'il ne faisait pas chaud ici, il s'étonna même de ne pas être lover dans un coin en tentant de se réchauffer. Mais plus que le climat, c'était dans son esprit que tout se chamboullait... ou plutôt s'ordonnait. Alors que depuis qu'il était arrivé en face de Médusa, il était troublé et géné, à partir de l'instant où il s'était senti bizarre, il était désormais calme et parfaitement bien. Dès qu'il prit conscience de son état changé, sa température corporelle revint à un niveau normal. Len avait perdu cette sensation bizarre, bien qu'il savait qu'elle était toujours présente quelque part. De toute façon, peu importe, il avait repris un teint normal. Il regarda donc Médusa et lui souria, qui voulait dire que tout allait bien désormais.

- Moi ? Boire ? Jamais. Je ne supporte pas l'infâme goût des boissons alcoolisées. De plus, je perds toute conscience et ne sais plus réellement ce que je fais. Donc, non je n'ai pas trop bu. Mais je me sens mieux maintenant.

Il finit son verre d'eau et posa le verre vide sur une table proche. Il regarda une nouvelle fois Médusa et son habit si particulier. Pourquoi s'était-elle habillée d'une tenue de soirée juste après son arrivé ? Voualit-elle que celui-ci l'invite à danser, car elle ne pouvait pas le faire elle-même ? Ou alors essayait-elle de lui transmettre un message beaucoup secret ? Len se perdit dans un tas de prépositions qui le firent se perdre. Pendant cinq minutes, il resta face à Médusa sans rien faire d'autre que regarda autour de lui. Il rigola, bien que légèrement géné.

- Sa fait bizarre de rester là, sans avoir rien à dire sur le coup... Vraiment étrange.
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Acte III, la symphonie de l'ange...
Scrich~Scratch~Crunch~Crunch... Lan Hopper marchait dans la salle, un dernier Nikuman à la main. N'ayant pas trouvé Satsuki, sans doute occupé autre part, il avait décidé de retourner voir sa soeur. Son dernier Nikuman à la main, il revenait sur ses pas. Il tournait la tête tout autour de lui, voyant des foules de gens qu'il connaissait pas. Cependant, Lan voyait que son Nikuman n'allait pas tarder à être englouti, et que le chemin jusqu'à son point de départ était encore long... Il décida donc de faire un détour à l'objet de forme rectangulaire et de la taille d'un enfant... comme lui, c'est à dire une table, remplie de victuailles en tout genre. Il arriva donc au buffet et resta abasourdi et paralysé devant tout ce bonheur pour ses yeux... et son estomac...

- Par la barbe du Hamster du Capitaine Hook ! Toutes ces bonnes choses, aux délicieux arômes... Je craque !!

Il décida donc de faire une petite pause et attrapa une brochette de viande et commença à se délecter. Crunch~Crunch~Miam...... Miam. Il restait à côté du buffet, tout en surveillant les gens qu'il arrivait à voir du haut de ses souliers. Dommage que personne n'était là... Il aurait bien voulu s'amuser un peu avant d'aller rejoindre sa soeur... et s'amuser encore.

Len DF remarqua le grand sourire amusé qui s'était étiré sur le visage de Médusa. Il avait encore dû dire une connerie qui allait de nouveau se retourner contre lui. Franchement c'était idiot. Avant il ne parlait pas beaucoup, donc les gens pouvaient s'amuser à le taquiner jusqu'à ce que sa lui tape sur les nerfs et qu'il parle enfin... Mais maintenant, après avoir soit disant " muri ", sa grande bouche ne faisait que lui attirait des ennuis. Qu'est-ce qu'il fallait faire pour être en sûreté alors ?!! On lui répondra un autre jour.
Lorsqu'il s'était propulsé dans les airs, tenant sa femme dans ses bras, elle n'avait pas frémi à un seul instant. Confiance. Voilà le genre de rapport dans lequel ce trouver ce couple ( infiniment supermégagiga cute~* Reçoit un cailloux * ). Lorsque cette confiance s'installait entre deux personnes, et que celle-ci devenait très forte, le lien s'en trouver fortifier. Quoi de plus normal, donc, que Len et Médusa soient un couple si soudé ? Pendant les quelques secondes qui séparèrent le moment où il se propulsait dans les airs et celui où il atterrit sur cet espèce de dallage magique, comprenant donc une brève durée de vol, Len prit le temps de se poser des questions... Son acuité visuelle lui permit de constater que Médusa cachait quelque chose, ayant sans doute un rapport avec le court instant où il avait crû observer une réaction étrange de sa part. Au-dessus, je parlais de la confiance mutuelle. Celle-ci ne fonctionne que lorsque qu'elle est réciproque, du moins en théorie. Mais qu'est-ce qui empêcher aux personnes d'avoir certains secrets ? Rien, ceci est une chose normale. Si Médusa gardait quelque chose pour elle, elle avait ses raisons. Len DF, lui-même, n'avait pas encore parlé à sa femme de sa décision... Mais c'était comme ça que le couple vivait. Ils parlaient de tout et gardaient beaucoup, mais très peu d'informations restaient dans le mystère. La plupart de leur secrets étaient divulgués par simple réflexion. Ben oui, les sens de ces deux combattants, dont les talents n'ont plus besoin d'être réexprimé, leur permettent de lire les secrets avec un simple échange de regard... Bon, pour faire simple, c'est le genre de secret vraiment banal comme << Où étais-tu hier soir ? >>. =D
Bref, revenons en au fait. Len DF venait de demander à Médusa de lui accorder cette danse, vu que ici la musique était parfaitement auditible. Elle souria encore plus, sa devenait une véritable habitude...

- Ne vous ais-je pas dis que refuser une danse très généreusement proposée par vous même serait une honte pour moi ?

Bien sûr, abruti ! Elle l'a dit il y a de cela quelques pages ! Ah lala... Donc Len DF lui sourit bêtement, faisant comme s'il avait juste oublié. Sa devenait moins sérieux tout d'un coup... jusqu'au moment où elle s'inclina et lui tendit sa main. Lorsqu'il la prit par la main, elle attendit quelque chose. Il devait donc menait la danse ? Pas de problème, il sut parfaitement s'adapta à cette difficulté. Comme l'a dit Otona Médusa, " Il est devenu plus galant ".

- Veuillez m'excusez, mais c'est que votre beauté me fait perdre la tête parfois. * SMILE *

Et voici la phrase qui va tout casser. Toute ma structure rhétorique, mes phrases développées, mon texte... BAKA !! T.T
Len DF attrapa la main que lui tendait Médusa. Il la tint avec douceur, tandis que son autre main se déposa sur la taille de sa cavalière. Le bras, dont la main tenait celle de la cavalière, se tendit légérement en hauteur. Ils commencèrent à danser. Les pas s'enchaînaient avec fluiduité et avec maitrise, c'était sûr il y avait de l'amour dans l'air ( LEN : Noonn, c'est vrai ? * Le tape * ).Alors que Len entrainait sa femme dans sa valse, il comprit ce qu'elle préparait depuis un petit moment.

- En passant ... Si tu souhaitais à ce point avoir une gifle plus forte, suffisait de le demander.<3

Il fallait vraiment qu'elle dise ça ? Len étouffa ce qui pouvait ressembler à un soupir, puis rapprocha ses lèvres de l'oreille de Médusa, se collant donc un peu plus à elle sans cesser de danser.

- Moi qui m'était attendu à recevoir autre chose... Quelque chose de moins violent, tu vois ? Au bout d'un moment, les gifles sa fait mal quand même.

Il retira son visage et se décolla, tout en étant plus coller qu'au début. Les dalles sous lesquelles ils évoluaient briller à chaque pas. Un son cristallin résonnait à chaque fois que leur pieds touchaient une dalle.

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Dans le moment de silence, après que Len est sorti une phrase que l'on devrait qualifier de inutile, Médusa haussa les épaules. Cette situation ne semblait guère lui plaire, il faut dire qu'à Len aussi. Il était comme bloqué par un détail qu'il n'avait toujours pas trouvé. Que pouvait-il bien faire pour briser la glace ? Il repassa en revue tous les sujets qu'il pouvait aborder, mais aucun ne lui plu. C'était vraiment une situation des plus génantes. Len devait réfléchir... très vite. Sa ne devait pas être trop difficile de trouver quelque chose à commenter, à demander, etc... Hep ! Minute ! Il la tenait son idée. Bien qu'aussi génante que la situation dans laquelle ils se trouvaient.

- On va tout de même pas... rester comme ça pendant des heures... Tu voudrais pas, par exemple.... dan...ser ?

Enfin ! Le voilà le rouge tomate, la pivoine humaine, le Len qui rougit !! Invitant indirectement Médusa à danser, il fallait dire qu'il se donnait des claques mentales pour avoir ouvert ssa bouche sans plus y réfléchir. Et si elle refusait ? Sa serait évident, vu qu'elle n'était du genre à réaliser ce genre de truc. Mais il y avait tout de même un espoir... c'était bien elle qui était partie se changer pour mettre sa robe, de son plein gré... donc il était peut-être possbile que elle aussi... veuille danser ? * Se fait trucider *